Panini

C’est le deuxième tome de la série « Stan Lee présente… Je suis… » que j’ai entre les mains. Je ne suis pas arrivée au bout de celui-ci.



L’intérêt principal de cette anthologie, réside en la série d’articles qui retracent tout l’historique de la série et du personnage. Enfin, ici il est question de plusieurs personnages vu qu’au début, Captain Marvel est un guerrier kree débarqué sur Terre par Yon-Rogg (personnage interprété par Jude Law dans le film pour vous situer). Captain Marvel a un beau costume blanc et vert.



La première histoire raconte donc l’arrivée de Captain Marvel sur Terre. Ensuite on saute 18 épisodes pour découvrir qu’il forme un tandem avec un certain Rick Jones « l’un des deux étant toujours piégé dans la Zone Négative, ils échangent de place en entrechoquant les Néga-Bracelets ». Moi cela m’aurait bien plu de lire l’histoire sur comment cela s’est passé.



Sans transition, on passe ensuite d’une histoire à l’autre sans montrer les épisodes charnières, si vous voyez ce que je veux dire. En fin de compte, je me suis sentie un peu perdue.



Il y a quand même deux histoires qui m’ont bien plu sur la fin avec Kelly Sue DeConnick au scénario et David López au dessin.



Je vais probablement relire les articles avant de le rapporter à la bibliothèque demain.



Prochain volume réservé : Nous sommes les Avengers.

Poursuivant ma découverte des super-héros en version comics, je suis tombée sur cette édition avec Captain America.



Les dessins me plaisaient bien, les couleurs aussi, alors, dans mon panier !



Une chose est sûre, pas de regrets. Après avoir lu avec attention les pages d’introduction, après avoir noté ce que cette édition nous conseillait de lire afin de découvrir Captain America, je me suis plongée dans les 2 histoires se trouvant dans ce recueil.



La première parlait de terrorisme et se déroulait post 11 septembre 2001. La seconde était consacrée à Crâne Rouge et à la disparition de Bucky, le compagnon d’arme de Captain durant la Seconde Guerre Mondiale.



Le Captain n’est pas un personnage si lisse que ça, il a ses défauts, il sait faire preuve de violences, même s’il est contre la torture et qu’il essaie de ne pas faire plus de mal qu’il n’en faut. Ce qui est difficile lorsque l’on combat dans un conflit mondial ou contre des terroristes, les dégâts collatéraux sont souvent inhérents à l’action.



Dans ce comics, la violence n’est pas présente à toutes les pages, sans pour autant que le récit vire à celui des Bisounours, mais les auteurs n’ont pas fait dans la surenchère.



Pas de sang (ou si peu), pas de tripes à l’air, bref, c’est propre, même si c’est tout de même sous-entendu (le boum de a personne qui a marché sur une mine).



Sans être une connaisseuse du Cap, rien qu’en ayant vu les films, je ne suis déjà plus vierge de son univers et pas besoin d’avoir révisé pour comprendre ces deux récits qui ont le mérite d’être clairs, nets et précis.



Mon seul bémol sera pour le fait que les quelques phrases prononcées par les soldats allemands ne sont pas traduites et pour le bruitage des mitraillettes : « budda budda » ou « krak ». Bon, les bruiteurs étaient en grève, sans aucun doute… Cela ne nuit pas à la qualité du récit, cela m’a juste fait sourire dans un moment qui ne s’y prêtait guère.



Deux histoires du Cap qui m’ont entraînées dans son univers, avec peu de temps morts (même si nous avons des moments plus calmes), les mystères bien présents, une enquête afin de savoir qui se cache derrière certaines éliminations de Grands Méchants et l’ombre de Bucky qui plane sur les pages (ben oui, j’ai vu les films).



Une bien chouette découverte !


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Black Panther faisant partie de mes chouchous, j’ai profité de l’offre à 2,99€ pour m’offrir cette anthologie regroupant plusieurs aventures de T’Challa.



La première histoire, « Sturm und drang : une histoire d’amour et de guerre » était des plus intéressantes à lire.



Le scénario ne manquait pas de profondeur avec cette guerre qui menaçait, T’Challa qui devait jouer au diplomate (mais ne l’étais pas) et ces complots entre plusieurs puissances pour foutre le chaos.



Mon seul bémol ira pour le narrateur qui avait tendance à m’embrouiller plus qu’autre chose avec ses commentaires.



Les dessins étaient très agréables pour les yeux.



L’autre histoire importante, c’est celle du mariage entre T’Challa et Tornade, dont j’avais déjà lu une partie de l’histoire dans « Je suis Black Panther ». Ce ne fut pas un soucis de relire l’histoire, cela m’a permis de mieux l’ancrer dans ma mémoire.



Là aussi les dessins sont agréables, les couleurs vives et on n’a pas le temps de s’embêter car ce mariage n’est pas un mariage ordinaire : deux personnages super-héros qui vont convoler ensemble, deux personnages puissants, deux personnages apparentant à des groupes différents, le tout sur fond de pré-Civil War puisque Iron Man est pour le recensement et le Captain, contre. Ça fume déjà entre eux deux !



Anybref, ce recueil est à réserver aux fans de Black Panther, ou à ceux et celles qui voudraient découvrir le personnage sans vouloir se farcir les anthologies.



Pour le prix vendu en magasin (en neuf !), on n’est pas volé sur la marchandise : il y a de quoi lire durant un bon moment et occuper ses longues soirées d’hiver pendant que la pluie tombe dehors.


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Malgré son age vénérable et son format de poche, « Nova n°59 » s'est révélé comme dans mes souvenirs, un parfait condensé de créativité et d'efficacité.



Étant non fan de Spider-man et encore moins de Spider-woman, je reconnais que les histoires simples tiennent très bien la route en proposant des opposants de qualité (Opale, la Mouche) qui donnent du fil à retorde aux super-héros, avec une mention spéciale au personnage de la Mouche, manipulé par un scientifique vicieux afin de lutter contre son déclin irréversible.



La force des Fantastic four aura été également de mêler d'autres groupes de super-héros pour compenser l’intérêt limité du groupe de base. Ici on est plus que servi avec les Avengers, les Inhumains et un Ultron gigantesque occasionnant une couverture encore somptueuse aujourd'hui.



Cette histoire de mariage sur fond de complot et de révolte constitue le terrain malsain absolument favorable pour des personnages aussi vicieux qu'Ultron ou Maximus.



La seule limitation de ce Nova constitue peut-être son format étriqué et la qualité moyenne des dessinateurs, qui atténuent l'impact d'histoires pourtant d'une qualité jamais renouvelée aujourd'hui.
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Je suis fan de Captain Marvel depuis que je l'ai découverte dans le film Marvel qui lui a été consacré et depuis son apparition dans Avengers Endgame. J'ai très envie d'en apprendre plus sur cette héroïne et aussi d'élargir un peu mes horizons dans l'univers des comics.



J'ai trouvé ce comics vraiment bien car il regroupe 13 histoires de l'héroïne de 1967 à 2017. C'est un bien beau gros pavé qui a ravi mes sens (toucher, odorat, vue) d'ailleurs, ce qui était un plus pour la lecture. Il y a tellement de scénaristes et différents illustrateurs, de Stan Lee à Robbie Thompson, de Gene Colan à Brent Schoonover.



Je n'ai pas adhéré à tous les styles de dessins, j'ai toujours du mal avec les graphismes des années 60 (c'est très pop, très flashy). Je suis plus une adepte des graphismes de maintenant, modernes. Mais c'est quand même chouette de voir l'évolution des dessins au fil du temps et des générations, de voir les différentes propositions des dessinateurs.



Il y a forcément des liens entre les histoires et évidemment, toutes les histoires de Captain Marvel n'ont pu être retranscrites, il y en a tellement! J'étais quand même parfois pas mal paumée, j'avais du mal avec la chronologie. Il y a des explications, des informations sur les origines du personnage, sur sa création, sur la conception des personnages, des anecdotes... c'est que du bonus! Il y a plein de personnages de l'univers Marvel qui apparaissent: les X-Men, les Avengers... Je n'ai pas été fan des 120 premières pages, surtout à cause du graphisme ancien, pas spécialement dû aux histoires même si il y a pas mal d'histoires qui ne m'ont pas passionné. Certains éléments m'ont plu, m'ont parlé car ça faisait sens avec ce que je savais déjà de l'héroïne et de Carol Denvers en général.



C'est intéressant de savoir qu'il n'y a pas que Carol Denvers qui a porté ce nom, ce costume, beaucoup de héros se sont succédé (avec différents costumes, différents noms), hommes ou femmes. Par exemple: Malicia a volé les pouvoirs de Captain Marvel; Carol Denvers qui devient Binaire; les enfants de Mar-Vell (fille/garçon) prennent le titre avant de mourir; Khn'nr (un Skull) devient le cinquième Captain Marvel; Marvel Boy (un Kree); Carol qui prend le nom de Warbird; Mar-Vell qui est une Kree; un alter ago humain du nom de Rick; Carol Denvers prend aussi le nom de Miss Marvel; Kamela Khan, jeune fille qui obtient les pouvoirs de Captain Marvel et devient Ms. Marvel... (voir comics du même nom). Dans tous les cas, Captain Marvel est soit d'origine extraterrestre ou humaine selon les personnes qui porteront le costume, le nom et les pouvoirs.



Captain Marvel est un personnage (dans sa globalité, avec ses nombreuses entités) qui a vécu des aventures extraordinaires mais aussi terribles: la pertes= successive de ses pouvoirs, de sa personnalité; grossesse imposée, viol, alcoolisme, des décès de proches... Captain Marvel est connue pour avoir de nombreux pouvoirs: une force surhumaine, un septième sens, la capacité de voler, une énergie venant de ses mains, le contrôle de la matière, l'absorption d'énergie...



Panini Comics a lancé toute une gamme (pas des intégrales mais un regroupement de plusieurs histoires d'un héros ou d'un groupe en un seul volume) de comics (comme Hulk, Black Panther, Iron Man, Les Gardiens de la galaxie, X-Men...) et j'aimerais en découvrir d'autres. J'ai vu que ma médiathèque en proposait pas mal alors ce sera l'occasion d'en apprendre plus sur mes héros préférés!



C'est tellement dense, riche et assez compliqué de s'y retrouver mais je trouve que c'est un bon moyen pour se lancer dans les comics Marvel! Jolie découverte! Je recommande!

Artbook à posséder pour tout amateur des jeux et des romans.

Le titre et le résumé sont trompeurs, il n'est pas question ici de stratégies de gwent ni de descriptions de cartes mais des illustrations qui les ornent. Et elles sont à couper le souffle ! Les différents illustrateurs se sont vraiment donnés à fond.

Dommage de ne pas pouvoir les voir s'animer dans le livre comme dans le jeu.

"Nous sommes ceux qui parlent encore des comics quand les autres, arrivés au bout de l'effet de mode, éteignent la lumière". Tout, ou presque, est dit par cette citation de Xavier Fournier, le rédacteur en chef de l'excellent magazine Comicbox. Que vous soyez adeptes du genre, ou simple curieux, n'hésitez pas à vous le procurez. Bimensuel, Comicbox aborde tous les aspects des comics : format kiosque, intégrales, séries TV, films et même les produits dérivés (figurines et autres). A travers des dossiers thématiques très complets, des interviews, des critiques ( très bien mises en perspective) ainsi que des extraits de comics, on ressort toujours ravi de cette lecture, mais également très conscient de tout ce qui manque à notre collection. Du coup, pour les fêtes de fin d'année, pourquoi pas opter pour un abonnement ? OK cette critique sent la promotion à plein nez mais:

-non, je ne travaille pas à Comicbox

-et oui, j'ai envie que ce magazine, qui a déjà plus de 15 ans d'existence, continue encore pour très longtemps à accompagner les fans que nous sommes.



Alors s'il vous plait faites le vivre !

Il est entièrement consacré au jeu en ligne gratuit Gwent, qui reprend en grande partie les mécaniques du mini-jeu de The Wicther 3 et qui a été également à l’honneur sur Thronebreaker. La couverture annonce du lourd avec ce brave Sorceleur nous lançant un Igni en pleine tête ! Le livre est de toute beauté, très agréable à regarder et maniable, en hardback.



De ce fait, le livre est séparé en plusieurs parties, une partie abordant une faction en particulier. Et pour chaque faction vous avez l’intégrale des toutes premières cartes du jeu – depuis, il y a eu des extensions et des nouvelles illustrations (un deuxième livre verra-t-il le jour ?). En pleine page ou plusieurs sur une même page, la maquette du livre fait la part belle aux images qui sont d’excellentes qualités ! On les voit en tout petit sur un écran, alors qu’avec le livre – pas de risque de surchauffe et on les a en très grand, ce qui permet d’apprécier les détails ainsi que les innombrables références.



J’ai passé une bonne journée à admirer chaque détail et découvrir les divers illustrateurs / illustratrices ayant bossé dessus. Le texte est sobre, il y a le titre de la carte, le nom du créateur, une petite citation issue des jeux ou des livres. Et pour les illustrations en pleine page, il y a un petit texte autour de la carte, un petit supplément pour étoffer cet univers déjà dense. J’aime aussi les double-pages qui regroupent trois cartes pensées comme une fresque, ça donne une dimension épique quand on les découvre.
Lien : https://la-citadelle-d-ewyly..

Moquée par ses petits camarades car porteuse de lunettes de vue, la petite Charlotte refuse de continuer à les porter. Malheureusement elle en a grandement besoin et est sujette à de nombreuses déconvenues en leur absence. C'est alors que le Petit Prince entre en scène avec ses amis et emmènent la petite fille à la rencontre d'une planète toute particulière ! Moi même porteuse de lunettes depuis ma plus tendre enfance, j'aurais adoré avoir ce livre entre mes mains. C'est une jolie ode à l'acceptation de soi, à la tolérance et au "vivre ensemble". C'est également une jolie édition accessible dès le plus jeune âge.

Comics déroutant, qui est très fidèle à la série mais qui ne permet pas d’identifier clairement quels sont les liens et les relations entre tous les personnages.


Lien : http://blogleslecturesduchat..

Sal Buscema avait son propre style qui est toujours aussi reconnaissable. Ici, les situations que vit le Spider-Man lui permettent de mettre en scène de grands moments spectaculaires pour notre plus grand plaisir de lecteur. [...] Un numéro "collector" donc !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..

4 récits dont trois hors continuité, 4 facettes assez différentes de notre héros griffu, le meilleur dans sa partie : tour à tour loup solitaire, donneur de leçons, maître à penser, pisteur, cuistot (!), détective, amant, ami, vengeur et justicier.

Parfois confus, parfois très surprenant, parfois aussi drôle : un ensemble hétéroclite finalement assez intéressant.


Lien : http://comicsmarvel.blogspot..

C'est la première fois que je lisais une BD Deadpool et j'ai bien aimée. J'ai préférées les premières histoires, plus complètes et intéressantes que les petites histoires de la fin. J'aime beaucoup les nombreuses voix qui donnent leurs avis, comme s'il y avait plusieurs personnes en un. C'est assez drôle. Deadpool est vraiment un de mes personnages préférés de Marvel.

« Je suis Dark Vador » revient sur le légendaire méchant de la saga Star Wars à travers quelques histoires de différents auteurs. On retrouve ainsi Vador juste après son opération mécanique pour survivre à son état critique dû au combat contre Obi-Wan ; mais aussi aux prises avec des chasseurs de prime qui veulent le tuer ; dans une mission de recherche pour capturer Luke mais qui ne se passe pas aussi bien qui le souhaiterait ; une mission de rachat auprès de son Maître où il devra remettre au pas un peuple dissident...

Il y a donc de nombreuses histoires, certaines que j’ai déjà croisé au fil de mes lectures et je devrais dire, heureusement !, car certains récits sont frustrant. Ils ne sont qu’un extrait plus ou moins long qui vous laisse parfois en plein milieu d’une intrigue.

Le parti pris de cette collection des « je suis » (que l’on retrouve aussi chez les récits Marvel par exemple) est une sélection d’extraits de récits (et parfois d’un récit complet quand l’histoire est courte) qui permet de découvrir un personnage, son histoire, son évolution...

Des petits dossiers et des interviews complètent la description du personnage dans sa création, sa conception et son évolution par les différents auteurs qui l’ont mis en scène.

En somme, les récits sont plutôt bien choisi, hormis quelques récits qui parfois nous laissent en plein milieu de l’histoire, et les différents intermèdes sont intéressants pour découvrir un peu plus le personnage.

Mouais...

C'est succinctement ma sensation lorsque j'ai découvert ce volume. Les Gardiens de la Galaxie sont là pour le titre, mais finalement, il s'agit des Avenger élargis contre Thanos.

S'il n'y avait pas ma nostalgie des Stranges de mon enfance, j'aurais clairement abandonné en route.

Etude sur Clint Eastwood, comme icône, à travers les affiches de ses films. Illustrations nombreuses. bel ouvrage pour les amateurs de la question.

Ce onzième épisode présente plusieurs bandes dessinées, qui pour certaines sont la suite des précédents épisodes, mais pour l’une c’est le début d’une nouvelle saga.

Il faut reconnaître que les histoires sont d’un niveau très différent. Autant certaines sont intéressantes, alors que d’autres sont vraiment moyennes. Le graphisme est bien réalisé, mais les couleurs sont peu travaillées.

Il y a comme toujours beaucoup de scènes épiques, d’actions, de violence, et trop souvent, les scénaristes en rajoutent, pour se retrouver avec des épisodes dans lesquels des combats sans fin se déroulent.

Dans l’ensemble, ce onzième épisode est au-dessus de la moyenne sans être bon.
Lien : https://lectureroman.wordpre..

N° 21.Il contient une histoire complète avec Thanos comme personnage principal.



Dès la première page, Thanos soliloque au profit du lecteur sur un fond noir en indiquant que s'il vient de détruire l'univers ce n'est pas pour les raisons que l'on pourrait croire. Il estime que c'était son destin de détruire toute réalité après avoir joué avec le cube cosmique, puis avec le Gant de l'Infini (dans Le gant de l'infini). Le récit passe ensuite à l'ascension d'Akhenaten, un pharaon de l'Égypte antique, telle que perçue dans un flash télépathique par Jean Grey. Thor est le premier à percevoir le retour d'Akhenaten depuis Asgard. Puis Silver Surfer découvre les traces destructrices de son passage. Dès son arrivée sur Terre, Akhenaten rassemble les dirigeants de tous les pays pour leur expliquer comment la race humaine va obéir sous son nouveau règne. Doctor Doom (Victor von Doom) commence immédiatement à réfléchir à comment s'accaparer le pouvoir d'Akhenaten. Thanos organise autour de lui une petite équipe de 5 superhéros pour ourdir et mettre en oeuvre son propre plan d'action.



Jim Starlin a créé le personnage de Thanos qui est apparu pour la première fois dans l'épisode 55 de la série Iron Man en février 1973. Tout au long de la carrière de Jim Starlin chez Marvel Comics, Thanos n'était pas loin, que ce soit contre Captain Marvel, contre Adam Warlock, contre Silver Surfer (Rebirth of Thanos en VO, 1990), dans la saga des Infinity ("Gant de l'infini" en 1991, La guerre de l'infini en 1992, et Infinity Crusade en 1993), ou en solo dans Infinity abyss (2002, en VO).



Cette histoire se déroule peu de temps après "Infinity abyss" et elle s'inscrit dans la série des histoires Marvel estampillées "The end", telles que Fantastic Four - La fin ou X-Men - La fin. Elle peut donc être considérée dans la continuité ou non, suivant la préférence du lecteur.



Une dizaine d'années après "Le gant de l'infini", Jim Starlin semble bien parti pour retrouver ses mêmes thèmes de prédilection et ses mêmes tics narratifs : une nouvelle menace à l'échelle de la destruction de l'univers, une nouvelle source de pouvoir, Thanos à la position toujours moralement ambiguë et des superhéros en veux-tu en voilà qui ne servent à rien. Eh bien oui, la tripotée de superhéros qui apparaissent sporadiquement ne sert qu'à montrer à quel point ils sont inefficaces contre la menace d'Akhenaten. Starlin redonne le même rôle à Doctor Doom : essayer de barboter la source de pouvoir pour son propre usage, au nez et à la barbe de tout le monde. Les entités cosmiques (Eternity, Lord Chaos, Master Order et les autres) font office de figurants de luxe ; il ne manque qu'Uatu à l'appel. Effectivement, Starlin dévoile une autre menace derrière celle d'Akhenaten. Rien ne semble avoir changé depuis "Le gant de l'infini" et ses suites. Et pourtant Adam Warlock n'a droit qu'à 3 ou 4 répliques ; le centre du récit s'est déplacé de Warlock vers Thanos de manière drastique.



Les 6 épisodes sont dessinés par Jim Starlin, et encrés par Al Milgrom, avec qui il a déjà collaboré à plusieurs reprises (ils ont même pris l'habitude de cosigner sous le nom de Gemini). Milgrom effectue un travail soigné, appliqué et méticuleux, qui met bien en valeur la finesse des détails de Starlin. Il emploie toutefois un trait légèrement plus épais que celui de Starlin, le lecteur amoureux de Starlin notera une petite perte de finesse. Starlin se permet de s'affranchir des décors dans 2 types de situations. La première correspond à Thanos s'adressant à un auditeur invisible sur fond noir ; elle est pleinement justifiée et l'absence de décors constitue un élément important de la narration. La deuxième correspond aux scènes dans une dimension mystique où Christie Scheele (responsable des couleurs) et Starlin jouent avec l'infographie pour établir des camaïeux de couleurs avec des formes géométriques en lieu et place d'un décor en bonne et due forme. Le résultat n'est pas très convaincant car il ressemble à une utilisation basique des capacités d'un logiciel de dessin peu sophistiqué.



Malgré ce défaut, il est évident que le projet tenait à cœur de Starlin vu le temps qu'il a passé pour arriver à ce niveau de détails sur les personnages et les décors (dans les autres scènes). Il s'est appliqué à reproduire l'apparence de chaque superhéros conformément aux comics de l'époque (il y a parfois des costumes bizarres, et même 2 ou 3 personnages que je n'ai pas su reconnaître). La mise en page repose sur des cases bien rectangulaires dont le nombre varie de 9 par page, à quelques illustrations en double page pour accentuer une foule ou une action déterminante. Le conseil des dieux de différents panthéons fait ressortir à quel point les costumes sont dessinés dans le moindre détail. L'apparence moderne d'Akhenaten fait preuve d'originalité. Il y a un gros travail sur les textures de matériaux qu'il s'agisse de pierres ou de rideaux. La mise en scène des combats est intelligente dans la mesure où le lecteur peut retracer les mouvements de chaque protagoniste. Et Starlin organise de jolis mouvements de caméras dans les séquences les plus longues.



Finalement le lecteur constate que Jim Starlin (et Al Milgrom) a investi beaucoup de temps dans l'illustration de cette histoire, pour aboutir à un aspect visuel descriptif immersif quels que soient les localisations, les personnages et les actions. À un premier niveau de lecture, les agissements de Thanos reprennent la structure de la série des crossovers estampillés "Infinity", sans tomber dans la parodie, en innovant sur ces schémas, et en tenant les promesses du titre et de la première page : la fin de l'univers. Le fan de Starlin reconnaîtra également dans le personnage d'Akhenaten, le retour de motifs utilisés dans l'Odyssée de la Métamorphose (en VO). Le résultat est savoureux, intriguant et suffisamment imaginatif pour maintenir le suspense jusqu'au bout.



Et comme dans les crossovers "Infinity", Jim Starlin inclut un ou deux métacommentaires dans son récit. Le premier apparaît quand Thanos finit par se trouver en situation de détruire l'univers (et ce n'est pas que le pouvoir absolu corrompt absolument). Je vous laisse la surprise de découvrir le deuxième métacommentaire, très ironique, à destination des lecteurs de comics de superhéros et des éditeurs Marvel et DC. ""The end" est donc à ranger parmi les meilleurs récits cosmiques de Jim Starlin, où il reprend une structure qu'il maîtrise pour y inclure des éléments novateurs et aboutir à une fable efficace, à plusieurs niveaux de lecture. Après ce récit, Jim Starlin a débuté une série mensuelle consacrée à Thanos dont les premiers épisodes sont réunis dans Redemption (2003, en VO).

J'aimais bien cette série de bande dessinée lorsque j'étais enfant, mais je trouve que ça a mal vieilli et qu'il y a maintenant des choses beaucoup plus intéressantes qui sont offertes aux lecteurs de cet âge.

J'ai lu cet album dans le cadre d'une opération Masse Critique de Babelio, je les en remercie encore une fois.



Un album tiré de la série animée sur France Télévision Okoo (saison 1 épisode 1), elle-même librement inspirée du chef d'œuvre d'Antoine de Saint Exupéry. On en retrouve ici les personnages emblématiques : le Petit Prince, le Renard, la Rose accompagnés des amis du Petit Prince Elijah un garçon timide et Charlotte une fillette débrouillarde, et puis l'Astronome qui est une jeune femme.



Elijah aime les chants d'oiseaux. Il voudrait savoir siffler comme eux mais il n'y arrive pas. Alors il a pensé faire le vœu d'y parvenir au passage d'une étoile filante. Hélas, le ciel est couvert, comment les voir ? Charlotte lui propose d'aller dans le vaisseau spatial du Petit Prince à la recherche desdites étoiles. On apprend alors qu'il en existe de timides : les étoiles sifflantes. Avec l'aide de ses amis, déguisé en étoile pour ne pas effrayer celles-ci, Elijah finira par arriver à siffler, même sans s'en rendre compte. La confiance en soi l'a aidé à son insu.



Le but pédagogique est louable et le livre lu et relu par le parent au moment du rituel conte avant de dormir pourra instiller cette idée dans l'esprit de l'enfant : quand on a confiance en soi, tout est possible ! Avec ou sans étoile !



Je ne suis pas très fan du graphisme, mélange de 3D et de 2D classique à partir des images de la série télé, ni de la mise en page qui va de vignettes sans cadre à des images pleine page. On est assez proche du style Dora l'exploratrice. L'album est solide, c'est un travail d'édition correct pour ce prix mais cela manque un peu d'âme. A réserver à l'enfant fan de la série télé qui voudrait retrouver ses héros ailleurs que sur l'écran.



Disponible dans la même série : Une planète pas comme les autres : Demander la lune
Lien : https://mgbooks33.blogspot.com