Citations de Pape François (379)
Cependant je veux insister sur le fait que l'amour est plus fort.
Quand on pose ces questions, certains réagissent en accusant les autres de prétendre arrêter irrationnellement le progrès et le développement humain. Mais nous devons nous convaincre que ralentir un rythme déterminé de production et de consommation peut donner lieu à d’autres formes de progrès et de développement. Les efforts pour une exploitation durable des ressources naturelles ne sont pas une dépense inutile, mais un investissement qui pourra générer d’autres bénéfices économiques à moyen terme. Si nous ne souffrons pas d’étroitesse de vue, nous pouvons découvrir que la diversification d’une production plus innovante, et ce avec un moindre impact sur l’environnement, peut être très rentable. Il s’agit d’ouvrir le chemin à différentes opportunités qui n’impliquent pas d’arrêter la créativité de l’homme et son rêve de progrès, mais d’orienter cette énergie vers des voies nouvelles.
[...] Il s’agit simplement de redéfinir le progrès. Un développement technologique et économique qui ne laisse pas un monde meilleur et une qualité de vie intégralement supérieure ne peut pas être considéré comme un progrès.
La paix ne s'achète pas, elle ne se vend pas. La paix est un don à rechercher avec patience et à construire « artisanalement » au moyen de petits et de grands gestes qui impliquent notre vie quotidienne. Le chemin de la paix se consolide si nous reconnaissons que nous avons tous le même sang et que nous appartenons au genre humain...
UNE JOIE POUR TOUS
La joie de l'Évangile est pour tout le peuple, personne ne peut en être exclu.
C'est ainsi que l'ange l'annonce aux pasteurs de Bethléem:
«N'ayez crainte car voici que je vous annonce une grande joie qui sera celle de tout le peuple»
(Luc, 2, 10).
Réapparaît la tentation de créer une culture de murs, d'élever des murs, des murs dans le cœur, des murs érigés sur la terre pour éviter cette rencontre avec d'autres cultures, avec d'autres personnes. Et quiconque élève un mur, quiconque construit un mur, finira par être un esclave dans les murs qu'il a construits, privé d'horizons. Il lui manque, en effet, l'altérité.
« Le bonheur requiert de savoir limiter certains besoins qui nous abrutissent, en nous rendant ainsi disponibles aux multiples possibilités qu’offre la vie. » (p. 173)
CE SONT LES MIENS
Quand nous serons capables de dire au Seigneur :
«Seigneur ! voici mes pêchés.
Non les pêches d'Untel ou Untel...
Mais les miens. Prends-les. Ainsi je serai sauvé», alors nous serons ce beau peuple, ce peuple humble et pauvre qui se confie au nom du Seigneur.
L'ÉTABLE DE BETHLÉEM
Joseph et Marie ont quitté leur terre, leurs proches, leurs amis.
Ils ont dû laisser leurs affaires et se rendre dans une autre terre.
Une terre où ils ne connaissaient personne, où ils n'avaient pas de maison, aucune famille. C'est à ce moment-là que ce jeune couple a accueilli son nouveau-né.
Dans ce contexte inhospitalier, dans une étable, installé comme il pouvait, ce jeune couple nous a fait cadeau de Jésus.
Discours, 12 juillet 2015
Si nous cherchons vraiment à construire une écologie qui nous permette de restaurer tout ce que nous avons détruit, alors aucune branche des sciences et aucune forme de sagesse ne peut être laissée de côté, la sagesse religieuse non plus, avec son langage propre.
Répondre à sa vocation,
c'est chercher sans cesse à être en accord
avec le projet de Dieu sur soi.
Il en résulte une paix et une joie profondes.
Une très belle aventure,
et qui vaut la peine d'être vécue à fond !
Et pour conclure... un désir.
Chers jeunes, je serai heureux en vous voyant courir plus vite qu’en vous voyant lents et peureux. Courez, « attirés par ce Visage tant aimé, que nous adorons dans la sainte Eucharistie et que nous reconnaissons dans la chair de notre frère qui souffre. Que l’Esprit Saint vous pousse dans cette course en avant. L’Eglise a besoin de votre élan, de vos intuitions, de votre foi. Nous en avons besoin! Et quand vous arriverez là où nous ne sommes pas encore arrivés, ayez la patience de nous attendre .»
La possession d’un logement est très étroitement liée à la dignité des personnes et au développement des familles. C’est une question centrale de l’écologie humaine. Si déjà des agglomérations chaotiques de maisons précaires se sont développées dans un lieu, il s’agit surtout d’urbaniser ces quartiers, non d’éradiquer et d’expulser.
Toute cruauté sur une quelconque créature est contraire à la dignité humaine .
La situation actuelle du monde "engendre un sentiment de précarité et d'insécurité qui, à son tour, nourrit des formes d'égoïsme collectif". Quand les personnes deviennent autoréférentielles et s'isolent dans leur propre conscience, elles accroissent leur voracité. En effet, plus le cœur de la personne est vide, plus elle a besoin d'objets à acheter, à posséder et à consommer. Dans ce contexte, il ne semble pas possible qu'une personne accepte que la réalité lui fixe des limites. À cet horizon, un vrai bien commun n'existe pas non plus. Si c'est ce genre de sujet qui tend à prédominer dans une société, les normes seront seulement respectées dans la mesure où elles ne contredisent pas des besoins personnels.
Il y a la fièvre de la consommation, qui empoisonne le cœur de choses superflues.
L'éducation a toujours supposé un déséquilibre. Je commence à marcher le jour où je suis sensible à ce qui me manque ; si rien ne me manque, je ne marche pas.
Je me souviens d'une phrase, que j'ai entendue d'une personne âgée, il y a de nombreuses années : "Dieu pardonne toujours les offenses, les abus. Dieu pardonne toujours. Les hommes pardonnent parfois. La Terre ne pardonne jamais ! Protéger la sœur Terre, la mère Terre, afin qu'elle ne réponde pas par la destruction."
Pour le pape François, le prêcheur est une mère, il doit utiliser un langage « maternel c'est-à-dire empreint de la « langue maternelle », simple, capable de recourir à des images concrètes. Le dialogue du Seigneur avec son peuple se développe dans un « cadre maternel ».
Pour être saint, il n'est pas nécessaire d'être évêque, prêtre, religieuse ou religieux. Bien des fois, nous sommes tentés de penser que la sainteté n’est réservée qu'à ceux qui ont la possibilité de prendre de la distance par rapport aux occupations ordinaires, afin de consacrer beaucoup de temps à la prière. Il n'en est pas ainsi. Nous sommes tous appelés à être des saints en vivant avec amour et en offrant un témoignage personnel dans nos occupations quotidiennes là où chacun se trouve. Es-tu une consacrée ou un consacré ? Sois saint en vivant avec joie ton engagement.
La politique ne doit pas se soumettre à l’économie et celle-ci ne doit pas se soumettre aux diktats ni au paradigme d’efficacité de la technocratie. Aujourd’hui, en pensant au bien commun, nous avons impérieusement besoin que la politique et l’économie, en dialogue, se mettent résolument au service de la vie, spécialement de la vie humaine. Sauver les banques à tout prix, en en faisant payer le prix à la population, sans la ferme décision de revoir et de réformer le système dans son ensemble, réaffirme une emprise absolue des finances qui n’a pas d’avenir et qui pourra seulement générer de nouvelles crises après une longue, coûteuse et apparente guérison. La crise financière de 2007-2008 était une occasion pour le développement d’une nouvelle économie plus attentive aux principes éthiques, et pour une nouvelle régulation de l’activité financière spéculative et de la richesse fictive. Mais il n’y a pas eu de réaction qui aurait conduit à repenser les critères obsolètes qui continuent à régir le monde. La production n’est pas toujours rationnelle, et souvent elle est liée à des variables économiques qui fixent pour les produits une valeur qui ne correspond pas à leur valeur réelle.