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Critiques de Tchouang-tseu (21)
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Le rêve du papillon

Tchouang tseu est un philosophe taoïste du 4ème siècle av. J.C. Cet ouvrage majeur de la pensée chinoise séduit par son foisonnement : de nombreux personnages se rencontrent, les dialogues et les anecdotes s’enchaînent en prenant des allures de conte ou de parabole, avec un ton parfois facétieux, qui remet en question les discours et les actes des hommes. Cet ouvrage témoigne aussi des désordres de son temps et oppose, à l’engagement des confucianistes, jugé hypocrite, la non action et s’enquière de la voie, de l’ordre naturel du monde avec lequel le sage taoïste tente de se conformer, en dépassant son faux savoir et son égoïsme, en s’adaptant au devenir.
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Le rêve du papillon

Tenez, que je vous sorte un enseignement de son contexte : «La grande Voie n'est pas explicable. La grande argumentation est sans paroles. La grande bonté n'est pas bonne. La grande modestie n'est pas humble. le grand courage n'agresse pas. Un chemin éclairé n'est pas la Voie. » Vous allez dire : qu'est-ce que c'est encore que cette daube ? Eh bien voilà, vous approchez de la compréhension maximale du « Rêve du papillon » , deuxième livre fondateur du taoïsme. Ce qu'on nous raconte là-dedans sous forme de petits dialogues, de contes pour rêvasser pendant le gratouillage des génitoires et autres proverbes à deux balles, c'est justement qu'on ne peut pas parler du principal. Là-dedans, on appelle ça la Voie. La Voie, c'est quoi ? Sans doute vouloir être le moins possible pour l'Etre le plus. Et là, paf ! on rejoint un peu le passage plus haut.





Ce livre vous servira surtout si vous êtes chômeur ou que vous avez envie qu'on vous foute la paix, et à l'heure où l'on requerra la présence de votre grande âme lorsque vous souhaitez en fait juste la tenir à l'écart d'une agitation que vous n'avez pas encore sonnée, vous pourrez répondre :





« Imiter le monde, se conduire pour avoir des amis, étudier pour devenir quelqu'un, enseigner par égoïsme, avoir en aversion bonté et justice, décorer les chars et les chevaux, je ne saurais m'y résoudre. »





Je sais, c'est honteux de dégrader les beaux textes qui ont traversé les millénaires pour les offrir en pâture à des gens cons –qui sont aussi et souvent des gens bons. Cela n'a rien à voir avec la tranche de viande, bien que je dise tout à l'heure : « Voilà à quoi ça mène de donner de la confiture aux cochons ! », ce sur quoi on me répondit : « Si tu connaissais la confiture que fait ma mère, tu serais contente d'être un cochon ». Bref, même les proverbes ne sont plus accessibles aux déficients mentaux, où allons-nous ? C'est comme cette histoire d'attendre sur le bord de la route pour voir défiler l'ambulance qui contiendra le corps de votre ennemi ; ce qu'on veut dire par-là, c'est pas de se planter et d'attendre vraiment que le mec passe déchiqueté devant vous, c'est d'attendre que le désir de le voir crever s'en aille, et ça vient très vite. Pas facile de n'avoir plus personne à haïr, faut bien reconnaître que ça occupait les heures longues. Mais une fois passé ce cap, tout va très vite.





Plus envie d'aller prendre l'apéro, d'aller au cinoche, de niquer un coup ? Après tout, on est si bien avec soi-même ou avec n'importe qui d'autre. « Tu m'aimes, dis ? » vous demande-t-on en faisant les yeux du corniaud qui a un couteau sous la gorge, « tu m'aimes dis malgré ma croupe pourrie ? ». Ben non, bien sûr, mais comment dire… toi ou n'importe qui d'autre… déblatérez donc :





« Une personne accomplie partage les nourritures terrestres et les joies célestes avec les autres, mais n'est pas perturbée par l'aspect utile ou nuisibles des uns et des autres, ni ne participe à leurs bizarreries. Elle ne participe à aucun projet, à aucune affaire. Elle arrive et part lorsque c'est le moment, tout simplement. »





D'ailleurs, vous n'êtes plus obligé d'arriver, après un certain temps.





Voilà donc, ne vous prenez pas trop la tête. Certains se font même tatouer l'enseignement majeur de ce bouquin sur le cul :





« Nous ne savons pas que nous rêvons lorsque nous rêvons et interprétons nos rêves en rêvant. C'est seulement au réveil que nous apprenons que nous rêvions. »





Imagine, demain tu te réveilles et apprends que tout ce que tu as vécu c'était un rêve… bien long, moche et pourri, certes, mais la grosse honte c'est de s'être torturé pour si peu.





Bref, j'ai encore trop écrit, ce qui n'était pas le but, donc je me tais.


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L'oeuvre complète de Tchouang-tseu

Honnêtement moins elliptique et allusif que le Tao Te King de Lao-tseu, fondateur de l'école à laquelle notre auteur appartient et qui le précède de deux siècles d’après la tradition, cet ensemble de "contes moraux" ou "paraboles" ont le même but : des étincelles d'enseignements qui nous rend le Tao toujours plus imperméable dans Sa transcendance, mais l’ineffable ici glisse sur des terrains plus "pratiques", et la doctrine métaphysique se prête à des applications "morales" ou, justement, a-morales (et non immorales !) dans le sens où l'homme parfait, le souverain ou roi doit être dans un rapport mimétique par rapport au Tao (comme pure Essence), c'est-à-dire dans le "non-agir" (wu wei), d'où découle une "dissolution" dans la réalité cosmique qui donne à cet "homme parfait" (pour reprendre le mot sufî, al insân al kamîl) la possibilité d'exploiter "son" Tao, et d'agir en parfaite harmonie avec le monte qui l'entoure, ou celui de son propre être, ce qui revient au même, puisque tout fond dans l'unité indistincte.
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L'oeuvre complète de Tchouang-tseu

Penser, c'est morceler en idées nettes et incompatibles le réel complexe, dont l'essence est l'indivisibilité concrète ; agir, c'est choisir une de ces idées abstraites et exclure ainsi toutes autres idées abstraites qui lui sont étroitement liées. Surmonter tout artifice de l'intelligence morcelante et par là tout choix nécessairement arbitraire de l'homme, c'est retrouver le bonheur primitif de l'humanité plongée dans l'harmonie universelle.





Alors que traumatisée par le totalitarisme du siècle dernier, la doxa contemporaine ne cesse d'insister sur la promotion des différences, la nécessité de la "diversité", la quête du métissage (cet épouvantable mot consacré par le Code noir tout de même), l'amour du pluralisme, enfin tout ce qui est altérité en apparence, il est frappant de voir que pour Tchouang-Tseu, comme pour Plotin et tant d'autres sages du temps passé, le Mal, c'est la perte de l'unité, la volonté d'être soi et non l'Un, la pluralité "morcelante" et non plus l'indistinction dans l'Union. Pour Tchouang Tseu, ce qui éloigne de la source, c'est la pensée ; pour Plotin, c'est ce qui y ramène, allez savoir. Pour Plotin, retrouver l'Un nécessite de se dépouiller de tout ce qui n'est pas Lui, et donc choisir ; pour Tchouang Tseu, il faut cesser de vouloir choisir ; il n'y a pas de liberté hors de l'illusion.

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Le rêve du papillon

Voici la traduction d'un ouvrage majeur de la pensée taoïste.

Le titre du livre évoque un passage où est posé la question suivante : au réveil je me souviens d'avoir rêvé être un papillon, mais ne suis-je pas en fait le papillon qui rêve qu'il est un humain ?

Le bouquin est structuré autour de différentes thématiques, illustrées par de courtes histoires ou de brefs dialogues entre diverses figures de ces temps éloignés où, en Chine, plusieurs courants philosophiques tentaient d'éclairer l'homme sur des questionnements intemporels et récurrents.

Le Rêve du Papillon n'est pas tendre avec le confucianisme, lequel repose sur la morale, des notions de bien et de mal qui n'ont pas de réelle consistance pour les adeptes du Tao.

Il y a également plusieurs passages fort intéressants sur la transmission du savoir, sur l'importance considérable accordée aux mots et à des concepts qui finalement ne font qu'éloigner l'homme de sa Voie.

Tenter de résumer une œuvre aussi dense et aussi spirituelle est bien évidemment trop complexe pour moi, je ne peux que donner un ressenti intime : le Taoïsme est d'une richesse incroyable pour celles et ceux qui pratiquent l'introspection et recherchent des outils afin de parfaire leur cheminement intérieur. Si le Confucianisme semble régi par des lois dogmatiques qui rappellent le phénomène religieux (qui ont leur utilité pour certains), avec le Tao on se rapproche plus du mysticisme et d'un affranchissement total de l'Être.

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Philosophes taoïstes, tome 1 : Lao-Tseu, Tcho..



Lisons Tchouang Tseu (il y a environ 2400 ans)



'Qui vole une boucle de ceinture, est mis à mort. Qui vole une principauté, en deviendra le seigneur, et les gardiens de l'humanité et de la justice vivront sous sa protection. Cela ne prouve-t-il pas qu'on vole avec la bonté et la justice, la sagesse et la prudence?'







Ecoutons Shakespeare (il y a un peu plus de 500 ans)



'Bound servants, steal!

Large-handed robbers your grave masters are,

And pill by law.'



Serviteurs asservis, volez! Vos maitres sévères sont de grands voleurs,

ils pillent en s'appuyant sur la loi.









Pouvons nous espérer que l'optimisation fiscale soit qualifiée comme il convient: vol ?









La traduction de Tchouang Tseu (chapitre 10) est de Liou Kia-hway (la Pléiade)

Celle de Shakespeare 'Timon d'Athènes Acte 4, scène 1) est la mienne.







effleurements livresques, épanchements maltés http://holophernes.over-blog.com © Mermed
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Philosophes taoïstes, tome 1 : Lao-Tseu, Tcho..

Un magnifique traversée des trois grands piliers de la philosophie taoïste, une pensée à redécouvrir et très actuelle.
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Joie suprême et autres textes

Il est étonnant de constater que ce livre écrit il y a plus de 2.000 ans par un oriental, permet de mieux comprendre les passions qui se déchaînent sur la trame de nos vies quotidiennes.
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L'oeuvre complète de Tchouang-tseu

Je cherchais depuis longtemps à développer mes connaissances de cette philosophie trop méconnue en occident et cet ouvrage très complet (et les précisions des traducteurs, vraiment utiles, quoi qu'un peu ampoulées) m'y a beaucoup aidée.



Nous avons affaire à une philosophie positive, réaliste et -c'est rare- NUANCÉE, dépourvue de ce fatalisme qu'on a bien voulu lui prêter (le destin, ici, a un sens bien différent de celui qu'on lui donne en occident). Une philosophie où l'acceptation de ce que l'on ne peut changer n'empêche pas le travail et la remise en question. Où la générosité de principe est fustigée au même titre que des sentiments plus négatifs. Où l'on déplore l'ambition mal placée, la poursuite des honneurs, l'intellectualisme outrancier, l'attachement aveugle à des traditions séculaires... et où l'on vous explique pourquoi.

Un livre particulièrement riche de sens dans nos contrées et notre époque, donc, qui remet les choses en perspective sans moralisme facile ni naïveté. Un grand livre, tout simplement.
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L'oeuvre complète de Tchouang-tseu

La lecture de la pensée des anciens comporte des poncifs, que celle-là vienne de la Grèce ou de l’Extrême Orient. Souvent c’est la place de l’homme dans le monde qui est à la base de la réflexion et le comblement de ses désirs primaires, qui conduit par la nature des choses, à s’astreindre à une discipline honnête mais peu engageante.

L’originalité de la pensée héritée de la Chine antique consiste à donner une place prépondérante au vide, à l’inaction, et finalement à la non pensée. Ce que ce recueil de textes nous propose, sous la forme de courtes paraboles ou de dialogues imagés entre un maître et ses disciples, est d’accepter et laisser faire, ou de ne pas intervenir sur le cours des évènements. Ne pas prendre parti, ne pas s’affirmer mais suivre le mouvement en l’accompagnant avec souplesse : tel est l’enseignement de Tchouang Tseu.

A peu de chose près contemporain des penseurs de la Grèce antique, il développe pourtant un concept nouveau en s’attachant à décrire une chose indicible, innommable, qui est le Tout mais qui n’est rien en vérité, qui nous entoure mais que nous ne pouvons voir : le Tao. Comme le concept du temps chez Saint Augustin, à peine essayons nous d’en parler que celui-ci nous échappe. Mais alors comment en parler? Voici un des délicieux paradoxes qui nous est exposé ici.

Après, à la manière de l’enseignement des stoïques qui ne vaut que par la pratique que l’on en fait, le vrai bénéfice de ces préceptes reste à rechercher dans notre quotidien. Maintenant je laisse la mouche voltiger autour de moi lorsque je tourne les pages de Tchouang Tseu et je ne cherche plus à lui ôter la vie. Un vrai plus.
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Aphorismes

Oui, c'est un livre moderne, comme le dit Marc de Smedt.

Il dit aussi que ce livre reste fort peu lu et son auteur, peu connu. La preuve ? : sur Babelio, nous ne sommes que 7 à l'avoir lu.

de Smedt parle de ses "textes paradoxaux, ses contes allégoriques, ses réflexions décapantes sur la vie et sur la mort, sa lucidité au vitriol...tous ces traits de caractère qui dépeignent un homme au-delà du commun et un être véritable en sa quête vécue, devraient pourtant nous le rendre proche."
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Aphorismes

Il n'y a pas assez de jours dans une vie pour comprendre la profondeur de ce sage aux pieds nus...ce petit livre est une sélection fine et délicate, ce qui permet d'appréhender l'humour et l’intelligence de Tchouang Tseu.

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Les Oeuvres de Maître Tchouang

Ce n'est pas le Tao universel de Lao Tseu, mais celui plus personnel de chaque homme que décrit Tchouang Tseu dans ses fables. Sur fond d’humour des récits simples et agréables sur l’homme et sa place dans l’univers. Comment le non-agir n’est pas l’inaction, mais l’action conforme à la nature.
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L'oeuvre complète de Tchouang-tseu

Le tchouang tseu constitue un développement du lao tseu. Il s'agit de préférer la spontanéité, l'intuition, par l'exercice du non agir, c'est à dire le contact avec le vide partout agissant. Se rendre vide pour être plein, voilà le paradoxe.



On se souvient du rêve du papillon, ou de l'exemple du boucher. Car il s'agit d'une pratique, d'une manière de vivre concrète et vibrante.



Un monument de la mystique mondiale.
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L'Eternelle Sagesse du Tao - Le Rire de Tch..

Comme tous les ouvrages de Synchronique Éditions, ce livre est superbe : couverture partiellement recouverte de tissu, magnifiques illustrations, sur la couverture et dans le texte, mêlant sobriété et simplicité.



La sélection de textes est à l'aune de cet objet-livre. Stephen Mitchell a sélectionné et commenté des textes forts qui éclairent le passé comme le présent, et sont toujours aussi imposants et vrais.

Faisant la part belle aux rêves et à la méditation, ces variations du célèbre Tao te king de Lao-tseu, réconcilient pour nous les contraires, et nous entraîne sur les traces des grands Maîtres vers la voie de la sagesse, celle qui fait fi des tensions et nous livre la vérité.
Lien : https://sharingteaching.blog..
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L'Eternelle Sagesse du Tao - Le Rire de Tch..

Une éclaircie dans un ciel nuageux, une bise dans un ciel déjà bleu...
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La Chine

Ni plus ni moins qu'un recueil d'écrits de poètes et de philosophes parmi les plus connus de la Chine ancienne. "La Chine" est cependant un peu improbable puisqu'il marque une collaboration assez inattendue : celle de Raymond Queneau avec le sinologue Etiemble
Lien : https://www.verslest.org/202..
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Aphorismes

Aphorismes /Tchouang Tseu

Penseur chinois né en 369 avant J.C., Tchouang Tseu est un des pères fondateurs des textes du taoïsme avec Lao Tseu et Lie Tseu.

« Celui qui se laisse dévorer par ses soucis se déséquilibre gravement. » écrivait-il et il en découle fatalement que la crainte et un esprit plongé dans le doute paralysent toute action.

Tchouang Tseu est l’auteur de la fameuse question : « Est-ce Tchouang Tseu qui rêve qu’il est un papillon ou le papillon qui rêve qu’il est Tchouang Tseu ? Chacun aura sa réponse…

Dans ce petit recueil de 150 pages constitué par Marc de Smedt, l’auteur offre souvent des textes paradoxaux et allégoriques sur la vie et la mort, sur la morale, sur le cosmos et sur le pouvoir.

La morale et le savoir :

« La grande charité ne se montre pas

La vraie pureté ne se voit pas

Le courage réel est sans cruauté.

La charité ostentatoire est fausse

La pureté dévoilée se salit

Le courage cruel n’atteint pas son but.

Savoir que le savoir peut ne pas savoir

Demeure le plus haut savoir. »

On n’est pas loin de Socrate dans ses deux dernières propositions.

La sagesse : « Qui touche la quiétude, parachève. »

« Impassible face à toute perte,

Et face à tout changement,

On entre dans l’initial ciel pur. »

« S’intérioriser sans exagération

S’extérioriser sans démesure

Savoir se tenir au juste milieu

Ce sont là les trois éléments d’essor. »

« Maître, de qui avez vous appris le Tao ? demanda Man Po à Mu Yu.

--De l’écriture, de la lecture, de l’éveil, de l’attention, du travail, du son, de l’inconnu, du vide, de l’infini sans commencement, lui répondit-il. »

Comme l’explique très bien Marc de Smedt dans sa préface, Tchouang Tseu se rattache à ce grand courant d’ermites qui se retirèrent du monde de l’agitation pour retrouver un monde parallèle où on peut faire « l’osmose avec la nature vivante et le silence intérieur » en passant de l’autre côté du miroir, de l’autre côté du champ des apparences. Un peu à la manière de Platon. Ce désir spirituel s’enracine « dans la simplicité d’une vie quotidienne menée en accord avec les rythmes de la nature. » Au sein des villes de notre époque, les techniques corporelles du yoga sont un moyen, dans le silence et l’immobilité de la posture d’accéder à la conscience de l’unité, au fait que la partie fait partie du tout. C’est le Tao. La voie du Tao consiste à « apprendre à tirer la substantifique moelle de l’instant, de chaque instant. » Et l’on y apprend aussi que l’inachevé ne signifie pas forcément l’inaccompli. L’exemple qui me vient à l’esprit aussitôt est « la Symphonie Inachevée, N°8 » de Schubert, qui en deux mouvements exprime tout ce qu’il y avait à dire musicalement parlant.

Un petit ouvrage à lire, parcourir et méditer.

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L'oeuvre complète de Tchouang-tseu

La délicatesse de T'ien Tseu-fang et sa répugnance à faire l'éloge de son maître rappelle l'indignation de Borhân ud-Dîn : Qui est-il pour faire mon éloge ? Si l'on mixe les devoirs du murid envers son murshid (toujours défendre son maître en son absence et ne jamais laisser dire du mal de lui) avec ce sentiment d'être indigne de louer, le murid ne laisse pas blâmer son maître en public mais s'interdit de le louer :




Lien : http://vitanova.blogspot.com..
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Philosophes taoïstes, tome 1 : Lao-Tseu, Tcho..

Cette oeuvre se démarque remarquablement des deux autres, non seulement par sa structure plus claire et accessible, mais aussi la nature de son contenu, qui, s'il approche les mêmes concepts, ramasse les problèmes identiques de manière beaucoup plus simple.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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