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3.88/5 (sur 98 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 26/09/1979
Biographie :

Docteur en histoire, Farid Ameur est un spécialiste de l'histoire contemporaine des États-Unis, et notamment de la guerre civile américaine.

Auteur d'une thèse de doctorat sur "Les Français dans la guerre de Sécession, 1861-1865" soutenue à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne, il s'est essentiellement intéressé à cette période phare de l'histoire contemporaine américaine.

Son travail de doctorat a reçu le prix Jean-Baptiste Duroselle en 2011 récompensant la meilleure thèse en histoire des relations internationales.

C'est dans cette perspective qu'il a également consacré entre autres publications un ouvrage retraçant l'histoire du Ku Klux Klan (2009), ainsi qu'une biographie d'une figure majeure de la résistance indienne, le chef sioux Sitting Bull (2010).

Il a publié de nombreux ouvrages sur la guerre de Sécession, les Indiens d'Amérique et l'épopée du Far West.

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Source : Wikipédia
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On a demandé à Jean-Claude Zylberstein quel serait le personnage historique qu'il aurait souhaité rencontrer cette semaine ! Et il répond sans hésiter : Sitting Bull, ce héros de la résistance indienne, guerrier, homme-médecine, guide spirituel, et vainqueur de la bataille de Little Big Horn. Il en profite pour faire du livre de Farid Ameur son Conseil TEXTO de la semaine !


Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
Farid Ameur
Assassiné au fait de sa gloire, Abraham Lincoln occupe une place importante dans le panthéon outre-Atlantique. Aujourd’hui encore, le martyr de la sauce de l'Union et de l'abolition de l'esclavage est révéré comme le plus grand président de l'histoire des États-Unis. De son enfance malheureuse dans les prairies du Middle West à son accession à la Maison Blanche, son destin est intimement lié à celui d'une nation divisée, en proie à la terrible expérience de la guerre civile.
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Farid Ameur
Parfait modèle du self-made man, exemple type du rêve américain, le seizième président de l'histoire des États-Unis ne s'est jamais plus à évoquer son parcours. L'expérience de la pauvreté, aggravée par des tragédies familiales, n'a cessé de hanter sa mémoire. Elle lui aura cependant légué une force de caractère, à la mesure de son ambition, une nature généreuse et une vision universaliste de l'humanité. Car lors de son passage à la Maison Blanche, marqué par le fléau de la guerre civile (1861-1865), il a su dépassé ses tourments personnels et s'élever à la hauteur de la tâche pour transformer en réalité soin rêve d'une Amérique unie, pacifiée, consciente de sa destinée et enfin débarrassée du fardeau de l’esclavage.
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Les Blancs nous ont fait beaucoup de promesses, mais ils n'en ont tenu qu'une seule, celle de nous prendre notre terre.
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En réalité, les bouleversements de l’époque ont creusé le fossé. Les Nordistes, eux, sont persuadés de réunir les forces vives de la nation, de représenter la part belle de l’Amérique, celle dont l’âge d’or permettra à la jeune nation de prendre un jour le relais de la vieille Europe. [...]
Face à ces prétentions, les Sudistes n’en chérissent pas moins leur Dixieland. De George Washington à Andrew Jackson en passant par Thomas Jefferson, ils s’enorgueillissent d’avoir donné à la jeune nation ses plus grands hommes politiques. Un chroniqueur exprime avec cynisme le sentiment qui prévaut chez les Méridionaux : « Le Nordiste produit de l’argent pour que le Sudiste le dépense. » Convaincus de la supériorité de leur civilisation, ils dénigrent le « culte du dollar » et le capitalisme marchand du Nord. Les plus extrémistes soutiennent qu’ils sont les nobles héritiers des « cavaliers », les derniers partisans des Stuarts, tandis que les Yankees sont les descendants des « Têtes rondes », ces cromwelliens qui ont pour ancêtres les populations primitives de l’Angleterre. En fait, le Sud a de plus en plus le sentiment de former un autre peuple au sein de la nation. Il commence à se demander si son avenir ne réside pas en dehors des États-Unis, d’autant que le débat sur l’esclavage met littéralement le feu aux poudres.
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En 1880, Spotted Eagle, Black Moon et Rain in the Face se rendent aux autorités fédérales. Peu de temps après, Crow King, Gall et Low Dog enterrent à leur tour la hache de guerre. Ainsi, au début de l'année 1881, il ne reste plus à Sitting Bull qu'une poignée de partisans, pour la plupart des membres de sa famille, des femmes, des enfants et des vieillards. Devant le refus du gouvernement canadien d'accéder à sa demande de rations alimentaires, il se résout à l'inévitable. Le 19 juillet suivant, il pénètre à Fort Buford avec 45 hommes, 67 femmes et 73 enfants affamés. C'est tout ce qui reste de la puissante coalition qui a vaincu Custer cinq ans plus tôt. C'est un être brisé. "Je veux que l'on se souvienne que je fus le dernier membre de ma tribu à déposer les armes" déclare-t-il en jetant sa Winchester.
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Dès le 3 septembre, le Press and Dakotaian appelle à chasser les Indiens, ces "chiens" qui se vautrent "dans nos mangeoires", et à abroger "l'abominable pacte" (le traité de 1868) qui fait "barrière au développement de la région la plus riche et la plus fertile d'Amérique".
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Sitting Bull
A la fois chef de guerre et homme-médecine, il incarne la résistance indienne. Connu pour ses faits d'armes, il est épris de liberté et fier de ses traditions. Il refuse toute compromission avec les Blancs et entreprend de battre le rappel des forces pour préserver le mode de vie de ses ancêtres. Capable d'entrer en contact avec le monde des esprits et de prédire l'avenir, il est le guide spirituel de son peuple.
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Pour des raisons climatiques d’abord, tout oppose le Nord et le Sud des États-Unis. Dans la partie septentrionale, le courant froid du Labrador n’offre que des richesses agricoles limitées, du moins en Nouvelle-Angleterre. Aussi ses habitants se prêtent-ils davantage aux activités marchandes et industrielles, d’autant que l’arrivée très massive d’immigrants sur son sol satisfait aux besoins de la main-d’œuvre. Inversement, les États du Sud bénéficient d’un climat plus propice. La chaleur méridionale permet aux Sudistes de s’adonner dans une très large mesure aux cultures intensives de coton, du tabac, de la canne à sucre. Le recours aux esclaves noirs pour accomplir les travaux agricoles et domestiques n’y est certes pas généralisé, mais il reste néanmoins le contraste le plus saisissant entre le « Dixieland » et le « pays yankee ».
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Obstinément attaché à son mode de vie, Sitting Bull en vient à personnifier un idéal, celui de l'Indien des Plaines épris de liberté et fier de ses traditions. Plutôt que de vivre dans les réserves, et de s'abandonner ainsi aux caprices des Blancs, le Hunkpapa décide de rester dans le territoire non cédé, ce qui ne l'empêche pas de faire de fréquentes incursions dans le sud du Montana, où se trouvent de meilleurs terrains de chasse. "Vous êtes des imbéciles, lance-t-il un jour aux signataires du traité de Fort Laramie, d'accepter l'esclavage en échange d'un morceau de lard, de quelques biscuits, d'un peu de sucre et de café !"
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Au sortir de quatre années de lutte fratricide, les États-Unis présentent l’aspect d’un pays marqué et endeuillé. Certes, l’Union a été préservée et les esclaves ont été libérés. Mais, avec la disparition de Lincoln, la Reconstruction s’annonce une tâche pour le moins ardue. Des deux côtés, les rancœurs et les passions ont du mal à s’éteindre. Aussi, les années qui suivent sont particulièrement troublées, surtout dans les États du Sud ruinés, avilis et soumis à la loi des vainqueurs.
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