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3.52/5 (sur 136 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Chicago , 1967
Biographie :

Adam Langer est né en 1967 à Chicago. Ancien journaliste et directeur de théâtre, il a également écrit et réalisé un long métrage. Il est aussi l’auteur de cinq livres.
Les voleurs de Manhattan, publié par les éditions Gallmeister, est son premier livre traduit en France.
Journaliste, ses chroniques paraissent quotidiennement dans de nombreux périodiques, notamment dans le Chicago Reader et The Chicago Tribune. Dramaturge, ses pièces de théâtre ont été produites dans de nombreuses villes américaines (dont New York, Chicago et San Francisco) et lui ont valu de figurer dans l’anthologie très prisée The Best Men’s Stage Monologue and The Best Women’s Stage Monologue en 2000.
Romancier, il a connu la consécration avec la publication en 2004, de Crossing California, best-seller récompensé d’une dizaine de distinctions.
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Source : http://www.lasemaineamericaine.fr
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« Oui, c’est vilain de mentir… Mais je l’oublie, de temps à autre. » Fifi Brindacier
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- Ca a toujours été purement commercial. Vendre des livres. Vous croyiez qu'il s'agissait d'une oeuvre caritative?
Je le dévisageai, incapable de parler. C'était donc là qu'il voulait en venir: un conseil cynique proféré par un homme amer persuadé de pouvoir plaquer son expérience minable sur la vie d'un parfait inconnu. Qui était-il, pour me juger ainsi? Lui, avec ses gatsby à mille dollars, son gogol en cachemire et ses franzens griffées?
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Olden brandissait un billet de vingt et, de l’autre main, pianotait sur le bar – allez savoir pourquoi il s’adressait en espagnol au pauvre barman qui n’était pas plus hispanique que lui. Mais tout ce qu’il faisait semblait calculé pour marquer une distinction évidente entre lui et son interlocuteur – la monture ronde et jaune de ses eckleburgs, son col roulé blanc, son jean à revers, sa veste en velours noir, les montres qu’il portait, une à chaque poignet. Ses cheveux plaqués en arrière avaient l’épaisseur et la teinte grisonnante prématurée que je n’avais jamais vues ailleurs que dans les appartements de Park Avenue, où j’avais œuvré comme traiteur pendant mon premier été à New York.
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Putain ! J'y crois pas! [...] Elle ne sait pas écrire. Conner plissait les yeux. Même en cet instant, il en restait estomaqué. Tous les livres que Margot avait écrits étaient-ils l’œuvre de quelqu'un d'autre? L'auteur de la langue anglaise le plus vendu au monde est incapable d'écrire une phrase sans faute d'orthographe souffla-t-il. C'est l'intrigue qui compte, rétorqua Margot. On s'en tape de l'orthographe, abruti.
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« En dehors de l'intrigue elle-même, ce que j'aimais le plus dans Un voleur à Manhattan, c'étaient les références littéraires érudites qu'y glissait Roth, le genre de détails qui pouvaient sembler affectés pour certains lecteurs, mais pas pour le fils d'un bibliothécaire. Tout au long du texte, Roth utilisait un argot littéraire : il appelait un manteau "un gogol", un sourire "un cheshire", un parapluie "un poppins". Pour un train, il parlait d'un "highsmith" car il en était souvent question dans les thrillers de Patricia Highsmith, l'argent était des "daisies" car dans Gatsby le Magnifique, F. Scott Fitzgerald décrit la voix de Daisy Buchanan comme "pleine d'argent". À la fin de son manuscrit, Roth avait inclus un lexique de ces termes littéraires, mais je n'avais pas eu besoin de le consulter souvent ; le seul mot que je n'avais pas deviné était "canino", le mot que Roth utilisait pour un pistolet et qu'il avait tiré du patronyme d'un homme de main dans Le grand sommeil, un livre que je n'avais jamais lu. »
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Et donc nous étions là, casquettes sur la tête, deux quadras en slip de bain discutant en plein cagnard et sirotant nos eaux gazeuses, au bout de cette piscine où on avait pied, dans notre Hilton de West Lafayette avec vue sur l'autoroute, comme deux caïd en train d'organiser un deal. Dans nos rêves, ouais. En réalité, on devait plus ressembler à deux pères de famille au bout du rouleau qui attendaient leurs enfants pour aller dans l'eau. Malgré la casquette, je sentais le soleil me cramer les joues. Conner était déjà bronzé, ce qui résumait assez bien nos différences; lui bronzait, moi je brûlais.
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Mais le monde avait changé depuis que Conner avait commencé à écrire. Désormais, il suffisait d'avoir vu Les Experts pour se déclarer spécialiste en médecine légale. Le genre d'approche très détaillée qu'il avait adoptée n'était plus son seul apanage. Aujourd'hui, le public tenait tout ça pour acquis. D'ailleurs, certains lecteurs attentifs avaient déjà commencé à dénicher quelques petites erreurs dans ses textes - intrigues bancales, rues mal nommées, argot de flic démodé - et les avaient postées sur internet, sur des sites de fans, notamment, où les critiques s'avèrent en général bien moins indulgentes que les magazines papier.
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Écrire l'histoire d'un crime qui tourne mal, ce n'était pas très difficile. Il en avait tellement lu, de ces romans de gare pas crédibles pour un sou où les flics comme les criminels semblaient avoir été construits sans la moindre recherche préalable. Il lui suffisait de penser à ces romans de James Patterson ou de David Baldacci, parcourus en diagonale: ridicules, tous. Sans parler de ces épisodes de la série Law and Order
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Elle claqua la porte du coffre et lui demanda de parler moins fort pour ne pas réveiller l'enfant. C'était sa nouvelle technique, quand ils se disputaient.
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« L’amour véritable n’est pas obligé de finir, alors pourquoi ne pas poursuivre notre histoire une fois la dernière page écrite ? » -, je ne pus m’empêcher de penser que Roth ne parlait pas d’une seule histoire d’amour, d’une seule intrigue, mais de toutes les histoires, car un bon récit ne s’achève jamais tant qu’il vit dans nos esprits.
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