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Critiques de Adèle Tariel (126)
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La révolte des cocottes

Thanksgiving jeudi 24/11/20, le Donald a gracié une dinde 🦃.

-Vous parlez de Mélania, où je me Trump?

-Non, d'une vraie dinde!

-Pardon! C'est parce qu'on a volé dans les plumes de Mélania, suite à sa déclaration au sujet de Noël...

-"Je me casse le cul (de poule?) alors qu'on s'en fout de Noël !"





À la basse-cour de Grand Foin, c'est la poule Charlotte qui mène la révolte face au coq Hadoc.





Car, si les poules se couchent tôt, c'est parce qu'elles sont fatiguées...

Elles travaillent du matin au soir et de plus, elles sont embêtées par les poulets. "Ils leur tirent les plumes du croupion."

#balancetonpoulet!





Elles ne travaillent plus, veulent l'égalité et cancannent toute la journée, délaissant le ménage et les poussins.

C'est la rébellion ! "Ce ne sont pas des poules mouillées!"





-On veut du blé !

-Les poulets sont des boulets ! Assez de leurs coquineries !





Hadoc se dresse sur ses ergots, "Jamais, ou quand les poules auront des dents!"

Il marche sur des oeufs, face aux cocottes, mais va employer les poulets (les vrais, pas les CRS) pour l'aider...

-"Il faut remettre de l'ordre, ça ne peut plus durer !"





Pourvu que cette révolte ne soit pas avortée dans l'œuf, comme pour "La ferme des animaux " de George Orwell





"Mélania compte les minutes pour pourvoir divorcer." Omarosa Manigault, une proche du couple, dans son livre "Unhinged."
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Mout' le mouton

Dès la couverture, nous sommes tombés sous le charme de Mout’ : ces cornes frémissantes de bonheur, cette toison follement généreuse et engageante, ce plaisir communicatif de gambader librement dans la nature sauvage ! Les plus étroits d’esprit ne manqueront pas d’objecter : est-ce bien là la place d’un mouton ? Ne serait-il pas plus prudent de se fondre dans le troupeau, à l’abri du froid et des loups ? Et bien, ce n’est pas ainsi qu’il voit les choses : cette année, la tonte, ce sera sans lui.



Inspirée par l’histoire vraie de Shrek, mouton néo-zélandais évadé de sa ferme qui a cavalé dans les montagnes pendant cinq ans, cette fable animalière fait gaiement voler en éclat la morale de la chèvre de Monsieur Seguin. Oksana Bula jubile, à l’évidence, à dessiner les adorables bouclettes et les mines expressives des ovidés. Il y a l’air déterminé de Mout’ qui élabore des plans dignes de Prison Break, il y a ceux qui l’observent de loin en mangeant du pop-corn de la paille, ceux qui préfèrent en rigoler ou lever les yeux au ciel. Et ceux que l’audace de Mout’ galvanise.



Une ode subversive (et pourtant douce comme de la laine) à celles et ceux qui se rebellent (qu’ils bêlent ou non), et contribuent ainsi à élargir nos horizons. Nous avons adoré.
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La meute

En quatre ans, Léa a déménagé à trois reprises et changé autant de fois d'établissement scolaire. La faute aux ambitions professionnelles de sa mère. Elle entre en seconde la boule au ventre, dans un gigantesque lycée, et tout le monde semble se connaître dans sa classe. Léa rase les murs, s'isole, et lorsqu'elle se fait remarquer pour ses talents des basketteuse, c'est une aubaine. Infiniment reconnaissante à Theo & Cindy de la voir comme l'une des leurs, les winners, elle s'efforce désormais de ne pas les décevoir, même si leurs exigences lui donnent de plus en plus de remords.

.

Dans cette collection, j'ai lu récemment 'Ma Story' (Julien Dufresne-Lamy). Je fais le même constat à l'issue de cette lecture : convenu et sans surprises si on a déjà lu sur le sujet, mais édifiant pour les adolescents et particulièrement 'efficace'.

Hiérarchie sociale, frime, lâcheté ordinaire, réflexe de survie, harcèlement... On a tous observé/vécu ces effets de groupe : on savait déjà être des sales petits cons quand j'étais jeune, dans les 80's, mais avec les réseaux sociaux, ça ne s'est pas arrangé. Et le condensé et l'accélération, dans cette intrigue, ont de quoi donner la chair de poule et mettre en colère.

Et accessoirement faire pleurer les mamans de jeune(s) prof(s).

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A faire lire aux collégiens & lycéens.

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• Merci à Babelio et à Magnard Jeunesse.
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Jour blanc

Aleqa est une jeune inuite qui attend un enfant. Lors d’une virée sur la banquise, elle trouve une oursonne blessée et abandonnée. Elle va la ramener dans son village pour la nourrir malgré les avis contraires et lui permettre de reprendre des forces. Pourquoi agit-elle ainsi ? Sans doute que l’enfant qui bouge dans son ventre oriente son choix.

Bien sûr, malgré les dangers qui rôdent tout finira bien et la petite oursonne retrouvera sa mère et la vie sauvage.

L’oursonne n’a jamais de nom propre et Aleqa reste toujours à distance, sans doute pour montrer qu’elle ne peut être domestiquée et doit retourner à l’état sauvage. Dommage que cela ne soit pas dit clairement.

Une belle histoire sur la maternité, chez les animaux et chez les humains. Elle fera écho chez les plus petits qui craignent l’abandon de leur mère. Oui, c’est rassurant d’apprendre qu’une

maman sauve son petit et revient le chercher.

Les dessins sont somptueux, sobres mais colorés sur des déclinaisons de blancs car la neige et la glace sont omniprésentes.

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Personne

Personne. L’école, l’usine, les rues, le musée : tous ces lieux semblent radicalement déserts. Que s’est-il passé ? Catastrophe naturelle, sort de conte de fée, charme permettant de saisir un instant en suspension ?



L’absence des humains semble planer sur ces décors où le vide et le silence deviennent presque tangibles. Restent le rythme des mots d’Adèle Tariel, la douceur du trait de Baptiste Puaud. Et si gagné par tout ce calme, vous tendez l’oreille et ouvrez grands les yeux, vous discernez de nouveau tout ce qui était passé à l’arrière-plan : les bruissements imperceptibles de la nature, les secondes qui s’égrènent, la sérénité qui se déploie dans l’espace désempli.



Ces pages font écho aux images saisissantes du premier confinement qui avait vu la nature reprendre très rapidement ses droits. Elles nous invitent à savourer les vides de l’existence et nous interpellent : un retour au trop-plein familier est-il ce que nous voulons ?



Un album contemplatif et apaisant, dont mon moussaillon de dix ans et moi avons aimé l’esthétique, la tranquillité et le message.
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Nos jours perdus

Je remercie Nicolas, l'équipe Babelio et l'équipe Magnard Jeunesse pour l'envoie !



Pendant le confinement, j'ai vu passer sur les réseaux sociaux de nombreux livres en lien avec le Covid-19, à ce moment précis, aucun livre ne m'intéressait. Et je dis bien : aucun. Pour la simple et bonne raison que, pendant cette période anxiogène, j'avais besoin de récits qui me permettaient de m'évader et non de récits qui s'ancrent encore plus dans cette réalité complexe. de plus, j'ai cette mauvaise habitude de ne pas lire des romans traitant des sujets d'actualité romancés, car dans un sens, je trouve cela plutôt banal. Je le sais, j'abuse, ne me jetez pas des pierres. Toutefois, j'ai cette impression qu'il n'y a pas grand-chose à découvrir étant donné que l'on sait plus ou moins tout, puisque l'on a vécu d'une manière ou d'une autre ces faits d'actualité. Puis, le temps a passé, j'ai pris du recul et je me suis dit : « Pourquoi pas découvrir l'un de ces romans ? ». C'est ainsi que dans le cadre de l'opération Masse Critique Jeunesse et Jeune adulte de mai 2022, j'ai reçu Nos jours perdus d'Adèle Tariel !



Ce récit a été écrit lors du deuxième confinement, ainsi, l'autrice commence son histoire en novembre 2020 ; elle fait, d'ailleurs, le choix de l'étaler sur plusieurs mois. La plume de l'autrice, quant à elle, est simple avec des phrases courtes dignes du style journalistique. Nous nous retrouvons face à un récit, à la troisième personne, qui relate comment le confinement et la crise du Covid-19 a chamboulé la vie de chacun ! Évoquant ainsi les impacts divers et variés du virus, le « calme après la tempête » avec un retour à l'école en présentiel, puis avec l'apparition soudaine du variant delta.



Dans ce récit, qui fait office de « chroniques adolescentes », le langage familier semble vouloir retranscrire celui de la jeune protagoniste et de ses amis. Et pour cause, Adèle Tariel nous fait suivre Inaya, une jeune lycéenne en classe de seconde dans un lycée de la région parisienne et, comme tout le monde, suite à l'annonce du nouveau confinement, Inaya n'en peut plus. En effet, cette jeune fille d'une quinzaine d'années doit faire face aux circonstances particulières engendrées par la pandémie et le confinement qui viennent bouleverser le déroulement de son adolescence. Elle se retrouve enfermée avec sa famille et suit des cours en visio qui l'ennuient.



Par conséquent, sa vie sociale se voit transposer, encore plus qu'à son habitude, sur les réseaux sociaux comme : YouTube, Instagram, WhatsApp ou encore Snapchat ; elle y fait des vidéos, des appels et des photos. Grâce aux réseaux sociaux, Inaya peut maintenir ses relations et, même, faire une nouvelle rencontre qui débouchera sur une petite romance virtuelle. D'ailleurs, heureusement que ses meilleurs amis sont présents pour casser la routine ! Ensemble, ils rient, papotent et commencent peu à peu à s'inquiéter pour leur avenir. En effet, le confinement se prolonge, il n'en finit pas. C'est alors que le doute, la peur et les questionnements s'immiscent dans la tête de ces jeunes : « Combien de temps ça va durer ? Peut-être des mois, des années… ». L'incertitude du futur est atroce pour eux, pourront-ils vraiment faire ce qu'ils voulaient ou devront-ils trouver une nouvelle perspective d'avenir ?



Vous l'aurez compris, tout au long du roman, on ressent l'atmosphère pesante du confinement. le point de vue omniscient nous permet de retrouver les fameuses journées à rallonge qui se ressemblent toutes, l'école en distanciel, le fait de sortir avec le masque et l'attestation, les gestes devenus réguliers comme le fait de se déshabiller sur le pas de la porte, les insomnies dues au manque d'activité avec notre corps qui ne sait pas comment réagir face à cette fatigue différente et la fatigue excessive des personnes qui travaillent dans des milieux médicaux. Mais, surtout l'ironie d'avoir l'impression d'étouffer dans un endroit clos qui nous sert de lieu de vie, soit un appartement bien trop petit pour toute une famille.

Nous retrouvons aussi cette ambiance de peur et d'angoisse créée par la pandémie et les questionnements qui l'entourent. Certains ont une peur paranoïaque du virus, d'autres ont peur pour leur avenir et les parents ont peur que la vie numérique de leurs enfants prenne le dessus… Comment les déconnecter pour les concentrer de nouveau sur leurs devoirs ?



Malheureusement, je n'ai pas accroché à ce roman et j'en suis désolée. Il faut savoir que, depuis le début de ma lecture, je suis restée en surface. Qui plus est, je pense qu'il est encore tôt pour lire des romans sur le Covid-19. Nous sommes encore en plein dedans et, pour moi en tant que lectrice, j'ai envie de m'évader le temps de quelques heures dans un autre monde et/ou dans une autre époque !



La plume familière m'a un poil dérangé et je pense qu'il me manquait quelque chose pour que ce roman reste gravé dans ma mémoire. Néanmoins, il n'en reste pas moins cohérent et il se lit vite. In fine, même si je n'ai pas tellement réussi à m'attacher aux personnages, à un moment, je me suis retrouvée dans le personnage d'Inaya. Surtout, par rapport au fait de grandir tout en voyant une partie de sa vie « limitée », voire, « privée »…



Bien évidemment, comme d'habitude, il s'agit d'un avis personnel. Par conséquent, je vous invite à vous faire votre propre avis !
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Bertille et Brindille

Bertille est une adorable petite fille à l'air malicieux et à la chevelure rebelle. Mais elle s'inquiète pour son chat, Brindille, qui a disparu. Nous suivons donc Bertille à travers une ville grouillante de vie et d'activités, dans laquelle il n'est décidément pas facile de retrouver l'espiègle animal. À moins que… ? À mi-chemin, on se rend compte que le livre se lit dans les deux sens. Peut-être était-ce en réalité Brindille qui cherchait Bertille ?



Cet album s'adresse aux lecteurs à partir de un an. Un lectorat nettement plus jeune que celui dont j'ai l'habitude, mais je suis toujours curieuse de découvrir les livres de Jérôme Peyrat et Adèle Tariel depuis que j'ai eu un vrai coup de coeur pour Carnivore et Cargo ! Cette découverte était également celle de la nouvelle collection Bobele qui s'adresse aux tout-petits avec des albums entièrement cartonnés. Les illustrations très colorées respirent la bonne humeur et fourmillent de détails et de petites scènes à découvrir au fil des lectures. La recherche du compère perdu donne l'occasion d'explorer différents lieux de la ville, de l'opéra jusqu'aux... égouts !



À la fois histoire, imagier et cherche-trouve, cet album ludique devrait donner beaucoup de plaisir aux petits lorsqu'ils parviendront à voir dépasser les oreilles de Brindille ou la bouille de Bertille ! Cette histoire de complicité entre enfant et animal, associée à l'inquiétude de la séparation qui n'a d'égale que l'immense joie de se retrouver, leur parlera sans aucun doute beaucoup.
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La meute

Léa déménage souvent et en arrivant dans son nouveau lycée, elle se fait très vite remarquer et adopter par la bande d'élèves populaires de sa classe, ceux qui font la pluie et le beau temps à grands coups de hashtags sur insta. Et cette bande, telle une meute, se déchaîne contre leur prof d'histoire géo. La thématique du harcèlement, contre l'enseignant ici, est considérée du point de vue d'une participante, complice malgré ses remords, active malgré ses hésitations, violente pour se faire accepter des autres lycéens tout en étant consciente du mal qu'elle fait à sa victime. Dans ce court et percutant roman, l'auteure réussit à la fois à montrer un harcèlement certainement peu visible, celui de l'enseignant, et à très bien rendre l'ambiguïté de la harceleuse, de sa culpabilité et de ses états d'âme.
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Cargo

Un cargo s’apprête à larguer les amarres, dont le capitaine laisse un garçon endormi dans sa chambre… Mais même au large, à travers vents et marées, un lien persiste entre les deux. En effet, un mystérieux goéland envolé par la fenêtre semble décidé à ne pas lâcher le bateau d’une semelle, mu par la curiosité à l’égard du capitaine – ou peut-être par un besoin de veiller sur lui ?



Cargo est un album de toute beauté : tant les illustrations que la poésie du texte, rythmé comme le ressac et plein de métaphores, sont à couper le souffle. Les représentations du cargo sont impressionnantes. Elles jouent sur les échelles pour nous faire sentir aussi petit(e) qu’un garçonnet dont le père est parti parcourir le vaste monde. Cet album nous fait, plus largement, découvrir un univers marin et maritime que l’on a presque l’impression de pouvoir respirer et palper : espaces infinis dans lesquels même des machines colossales semblent dérisoires, perte de repères, oiseaux marins, caprices météorologiques et sophistication des manœuvres humaines… Peut-être grâce au prisme particulier, l’ensemble baigne dans une atmosphère de douceur et d’optimisme, à l’image des splendides mosaïques de containers multicolores empilés sur le cargo.



Optimisme également puisqu’il s’agit ici avant tout des liens aussi réconfortants qu’inaliénables qui unissent enfants et parents, même lorsque ces derniers sont amenés à s’absenter, grâce au pouvoir de l’imaginaire. Un thème universel qui parlera à tous les lecteurs, petits ou grands !



Un album coup de cœur, comme le précédent de ces deux auteurs que nous avions déjà adoré dans un tout autre registre…
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Le monde perdu

Ravie d'avoir entre les mains un album sur les pirates avec une carte à déplier, quelle déception j'en ai tirée en lisant le texte. L'histoire n'est pas originale si ce n'est un petit mousse qui dessine durant le voyage du galion.

Pourtant un naufrage se produit mais je n'ai pas trouvé d'attrait avec la découverte de nouvelles terres dont le sujet n'a pas été exploité.

Même si cet album s' anime car une carte se déploie au fur et à mesure de la lecture je n'ai pas trouvé le récit attractif.

Dommage j'aurai bien aimé le lire à mon jeune public mais je suis trop déçue pour partager cette lecture
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La meute

Léa arrive dans un nouveau lycée. Son premier challenge est de s'y faire des amis, pour éviter de rester isolée. Elle semble y parvenir mais s'aperçoit que le prix à payer est élevé. Pour se faire accepter, elle se coule dans un moule dont elle perçoit vite qu'il ne lui correspond pas. On comprend dès les premières pages qu'elle n'a pas su ou pas pu en sortir à temps.



C'est dommage pour Léa mais très pédagogique pour les adolescents qui liront son témoignage (roman).

Certes les amis sont importants, mais il convient de bien les choisir, et de conserver un peu de recul sur les actions du groupe. C'est une vraie force de savoir cultiver son indépendance de jugement et d'action, pas seulement à l'égard des parents dont on souhaite souvent se libérer (mais pas trop vite), mais aussi et surtout à l'égard de ses camarades.

Et ceci reste vrai en vieillissant...



A faire lire à des adolescents.
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Jour blanc

Tout d’abord, on est charmé par le dessin coloré et simple, qui est déjà une belle illustration de l’histoire.

Puis vient l’histoire, simple aussi mais pleine de bienveillance. On s’inquiète comme Aleqa la jeune inuite pour la petite oursonne qu’elle a trouvée abandonnée sur la banquise. Son cœur de mère la pousse à la protéger des prédateurs.

On suit les progrès de la petite oursonne qui retrouve sa vitalité et sa joie de vivre tandis que le ventre d’Aleqa s’arrondit.

L’oursonne finira par retrouver sa mère. Elles s’enfonceront dans le grand blanc de la banquise.

Une histoire pleine de tendresse qui peut être racontée aux plus jeunes car elle parle du sentiment maternel et de l’attachement.

Je remercie Babelio Masse critique et les éditions Père Fouettard pour ce bel album.



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Jour blanc

Un album magnifique sur une oursonne polaire: perdue sans sa maman dans l'immensité polaire... Recueillie par une charmante inuit, qui la protège et la nourrit.



Un terrible prédateur veut s'en prendre à la petite oursonne sans force... Mais l'inuit veille et la défend de pied ferme!



Puis la petite oursonne reprend peu à peu des forces.

La grande ourse vient la retrouver et repart avec son bébé...

La maman humaine a aussi eu un bébé qu'elle tient dans ses bras à la fin du récit en images.

Un album rempli de tendresse sur le lien entre l'humaine et l'oursonne blanche. Superbe et attachant.



Challenge album jeunesse.

Challenge défi lecteur.
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Mout' le mouton

Mout' est un mouton plein de rêves, d'espoir et de courage. Et il parvient à nous faire rêver, nous donner de l'espoir et du courage. La vie qu'il découvre dans les montagnes est aussi

merveilleuse et pleine de surprises que les illustrations de l'album. Une pépite qui est déjà un album fétiche fans la bibliothèque de mini!
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Carnivore

Laissez-vous entraîner dans l’enquête palpitante menée avec brio avec un petit grillon dans une forêt luxuriante ! Quel être carnivore fait donc régner la terreur en faisant disparaître un à un chacun des insectes ? Interrogatoires, conjectures et observations mettront le courageux détective sur une piste absolument inattendue…



Tout contribue à faire de cet album un immense bonheur de lecture à voix haute : le texte aux rimes divertissantes, les illustrations colorées qui rendent grâce aux prodiges de la nature et nous donnent l’impression de voyager dans une contrée exotique… Et avant tout, impossible de ne pas se passionner par cette énigmatique affaire de disparition. On apprend même au passage plein de noms d’insectes tous plus amusants les uns que les autres – nous avons retrouvé avec plaisir certains des insectes de James et la grosse pêche, mais aussi fait la connaissance de plusieurs bestioles sympathiques dont nous n’avions jamais entendu parler alors que renseignement pris, elles vivent par chez nous !



Coup de cœur familial à recommander sans hésiter aux lecteurs à partir de 3-4 ans ! Et qui me donne bien envie de découvrir Cargo, le nouvel album de ces talentueux auteurs…



Lu à voix haute en janvier 2019
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La meute

Je viens de terminer mon troisième roman de la collection Presto, collection éditée chez Magnard Jeunesse.

Pour rappel, ces ouvrages courts de moins de 100 pages traitent de sujets d'actualité principalement à destination des adolescent.e.s.



Avec 𝘓𝘢 𝘮𝘦𝘶𝘵𝘦, on retrouve comme dans 𝘔𝘢 𝘴𝘵𝘰𝘳𝘺 de Julien Dufresne Lamy (réédité récemment dans la collection 𝘓𝘢 𝘉𝘳è𝘷𝘦, toujours chez Magnard Jeunesse), la thématique du harcèlement.



Toutefois ici, la principale victime ne se trouve pas être un.e élève mais un professeur.

Ce dernier, pris pour cible par une bande nommée "La meute", se verra malmené, provoqué, humilié, moqué quotidiennement et publiquement jusqu'à ce qu'il craque.



Léa, habituée des déménagements et nouvelle arrivée au lycée, est l'une des membres de la meute.

Désireuse d'être intégrée, de faire partie d'un groupe, elle ira jusqu'à créer un compte Instagram dédié aux humiliations infligées à ce professeur.

Une escalade de violence encouragée par des abonnés et des likes toujours plus nombreux.



Cette histoire est tout simplement glaçante.

Je salue la capacité de l'autrice à avoir su installer une ambiance aussi malaisante et saisissante en si peu de pages.

Ce texte, en plus de mettre l'accent sur la gravité des actes commis et leur propension à gâcher la vie des victimes, nous oblige aussi à réfléchir au pouvoir (parfois) malsain des réseaux sociaux, à l'effet de groupe et aux actes odieux que l'être humain peut être poussé à commettre afin d'être "accepté" par les autres, d'avoir des ami.e.s.



J'ai lu ce texte avec beaucoup d'émotions et je vous recommande vivement de le (faire) découvrir à votre tour.

Avec l'espoir (peut-être utopiste et illusoire) d'en finir un jour avec le harcèlement.

------------------

⚠️ À toute fin utile, voici les numéros à contacter si tu es victime ou témoin de harcèlement ⚠️



📞 30 20 en cas de harcèlement scolaire.

📞 30 18 en cas de cyberharcèlement.



(Numéros gratuits).
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Mout' le mouton

Attention chef-d’œuvre : un album sur le thème de la liberté, on a en déjà vu plein. Mais ici, cela va bien au-delà et on en finit pas de réfléchir sur les dimensions quasi philosophiques... le tout en 32 pages.



Un mouton s'échappe du troupeau et se balade dans la nature sauvage. Plus le temps passe, plus sa laine prend de l'ampleur.



Les illustrations sont juste magnifiques, aussi bien pour les paysages que les personnages, et on verrait bien une adaptation en grand écran.



Si on ajoute à cela l'humour (l'attaque des "loups" qui ne peuvent mordre notre petit héros à cause de son énorme toison) du texte et des images, je ne trouve rien à redire ici !
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La Vie Rêvée de M. Maniac

M. Maniac est un drôle de personnage qui est bien malheureux par son obsession pour les virus et bactéries, rend certaines personnes vraiment malheureuses. du matin jusqu'au soir, il passe sa vie à pourchasser les microbes et à traquer les bactéries. Jusqu'au jour où il rencontre Emilie Sautdulit, une nouvelle collègue, perpétuellement négligée.

M. Maniac sent poindre des sentiments pour elle, ce qui le perturbe beaucoup. le parallèle entre la peur de tomber malade avec des peurs du quotidien est super intéressant pour porter un message serein en cette période particulière.
Lien : http://www.liresousletilleul..
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Cargo

Un goéland suit un cargo à travers son voyage afin de surveiller le capitaine du navire.



Au-delà de l'histoire du cargo qui traverse les océans, cet album est une jolie histoire de paternité. La séparation entre le papa et son fils est longue, mais l'enfant veille tout le long du voyage. C'est attendrissant.
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Mout' le mouton

Quel coup de coeur !



Cet album est un petit bijou, où chaque page paraît plus belle que la précédente ! L'illustratrice Oksana Bula nous émerveille par la douceur de ses dessins, par la palette incroyable de couleurs dont elle remplit le livre, et par les petites pointes d'humour qu'elle glisse malicieusement dans ce troupeau si attachant.



Adèle Tariel, quant à elle, nous délivre une belle histoire, touchante, nostalgique et pourtant porteuse d'espoir, tout en y instillant une poésie qui m'a particulièrement touchée.



Je n'ai pu qu'adorer Mout dès notre rencontre : un mouton audacieux, prompt à s'émerveiller, un peu philosophe sur les bords, et qui, même s'il n'accomplira pas tout à fait ses rêves, trouvera son bonheur.



C'est un sublime album, profondément touchant, et qui ravit les yeux. On a envie de le parcourir plusieurs fois, inlassablement : l'émerveillement est chaque fois au rendez-vous. C'est magique ! ; )



Un immense merci aux éditions Père Fouettard et à Babelio pour cette opération de Masse critique : c'est un véritable petit chef-d'oeuvre qui rejoint ma bibliothèque !
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