Adeline Fleury

Je n'ai pas vu la série, ce qui n'est pas plus mal, ça me permettra de juger le livre plus objectivement.

L'idée de base est géniale, et elle n'est finalement pas si mal retranscrite : on nous fait passer un message féministe sur l'importance du rôle des femmes dans la guerre, qui, bien qu'elles agissent dans l'ombre, ne sont pas moins utiles que les hommes. Cet aspect-là du livre est réussi.

J'ai apprécié Caroline, tiraillée entre son passé et sa nouvelle vie, et qui est peut-être la plus confrontée à la misogynie avec son usine ; Marguerite, passe encore, ses recherches sont intéressantes. Mais du côté de Suzanne, il ne se passe finalement pas grand chose, et Agnès m'a carrément ennuyée.

De plus, le style était assez plat et très factuel. J'imagine que c'est dû au fait que ce livre est adapté d'une série, mais je trouve quand même ça dommage.



Donc est-ce que la série vaut le coup ? Les critiques disent l'avoir préférée au livre en général.

L'histoire qui retranscrit la série de 8 épisodes des Combattantes.



Je ne m'attendais pas à tenir en main le roman inspiré d'une série parue il y a peu sur le petit écran.



L'histoire est sublime, rien à redire de ce côté là.

Le récit retrace fidèlement la série. Et c'est là que le bât blesse en ce qui me concerne. Le roman ne rajoute pas grand chose à ce que j'ai pu voir à la tv. Les descriptions sont un peu sommaire et je suis certaine que certaines scènes auraient pu être mieux exploitées, pour donner des petits détails en plus. A mon sens ça aurait pu faire la différence.



Quoi qu'il advienne, c'est un roman qui se lit assez vite et qui ne manque pas d'intérêt. Par contre, mieux vaut ne pas avoir vu la série, au risque d'être quelque peu déçu....

Le roman "Les combattantes" est on ne peut plus fidèle à la série, puisque ce livre se base tout simplement sur la série, en reprenant le scénario qui a été créée. Sans qu'il n'y ait d'oublis, d'impasses ou d'ajouts, tout est extrêmement fidèle. Si c'est donc un bonheur de se replonger dans l'histoire telle que l'on a pu la découvrir sur écran, c'est peut-être aussi une critique qui peut être émise: ce roman est très factuel et n'apporte pas vraiment d'autres choses que la série en elle-même. On ne s'embarrasse pas de descriptions, les émotions sont peu présentes et l'on va directement aux faits et aux actions qui s'enchaînent, dynamisés par les dialogues. En seulement 300 pages, l'histoire est vite déroulées mais hormis cette construction particulière, le fond reste tout aussi bon et excellent que la série. On prolonge le plaisir en se replongeant dans ce récit historique et féministe qui met en avant ces soldats de la deuxième ligne, ces femmes qui ont combattus à leur manière, avec leurs propres armes, en plus faire front contre le patriarcat qui les oppresse au quotidien.
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Témoignage bouleversant qui secoue, attriste et révolte. Laurie est une femme admirable et forte. Après une enfance chaotique, une famille absente et abusive, elle sombre dans le précipice dès ses plus jeunes années. Rien n’est simple, la rue, la drogue, la violence, les viols, la prostitution et son bourreau le crack. Laurie se confie, elle décrit son quotidien sous crack, dévoile les horreurs. Chaque page lue noue l’estomac. Être un junkie c’est dur mais être une femme junkie c’est encore plus compliqué. Se défendre, se procurer la drogue, s’oublier, …



La maternité lui sauvera la vie. Sa force de caractère sans nul doute aussi.



Après la lecture de ce livre, on ne porte plus le même regarde sur ces hommes et femmes coincés dans l’engrenage du crack.

Agnès est la religieuse qui combat l'ignominie de l'homme, Marguerite prostituée recherche son fils, Caroline reprend les rênes de l'usine suite au départ de son mari à la guerre et Suzanne infirmière se cache car elle est recherchée pour meurtre ayant pratiqué l'avortement.

Toutes les quatre vont prendre leur destin en mains dans cette première guerre mondiale et montrer que les femmes peuvent être l'égale de l'homme.

Roman éponyme de la série qui est une réussite.

Nous sommes au début de la 1ère guerre mondiale et on va suivre 4 femmes :

Mère Agrès qui consacre sa vie a Dieu

Suzanne qui est considérée comme une fugitive car accusée de meurtre

Marguerite : une prostituée

Et Caroline qui est la femme d'un riche industriel parti au front.

Ces femmes vont devoir se battre pour protéger leur vie et celles des autres.



Ce fut une agréable lecture mais trop rapide pour moi. J aurais aimé plus de détails, de descriptions, en apprendre plus sur ces femmes.

Par contre, j'ai beaucoup aimé le côté historique et le fait qu'on parme de femmes fortes. Celles qui sont restées dans l'ombre pendant que les hommes partaient en guerre.

J'ai donc naturellement commencé à regarder la série qui, me permettra peut-être de combler les manques..

Les Combattantes, de Adeline Fleury, adaptation de la série du même nom diffusée sur TF1 en 2022



Il faut savoir que ce livre a été écrit après la diffusion de la série de TF1 qui porte le même nom. Ainsi pour une fois l'auteur a adapté son livre d'après la série télévisée et non l'inverse. Pour ma part j'avais regardé cette série lors de sa diffusion en 2022 et j'avais adoré. Aussi, lors de la foire aux livres de Brive lorsque je l'ai découvert j'étais contente. Je l'ai offert à une amie pour noël, mais je n'avais pas eu l'occasion de le lire avant de l'offrir. Aussi quand j'ai vu qu'à la Médiathèque de Terrasson il l'avait dans les nouveautés, je l'ai emprunté de suite. En plus il rentre parfaitement dans la thématique mensuel du club de lecture. En effet, depuis 4 mois je me rend une fois par mois à l'atelier lecture organisée par la médiathèque de ma ville. Ainsi, en alternance, un mois nous pouvons lire un livre de notre choix, avec un thème donné comme ce mois ci : la peur. Le mois suivant nous devons lire un livre dans une liste. Dans des articles qui vont paraître très bientôt, je vous parlerais de mes précédentes lectures. J'ai ainsi pu faire de belles découvertes et sortir un peu de ma zone de confort en terme de lecture. Faire partir d'un club de lecture me permet de lire des choses dont je n'ai pas l'habitude et me stimule à relire de manière régulière des livres autres que des bandes dessinées. Avant de vous faire part de mon avis sur ce roman, voici un résumé :







Résumé : tiré du site Babelio



Le livre adapté de la série événement !

Septembre 1914. Depuis six semaines, la guerre fait rage. Dans les Vosges, les forêts sont le terrain de sanglantes batailles. Face à l'afflux incessant de blessés, quatre femmes que tout oppose sont réunies au sein d'un couvent transformé en hôpital de campagne pour leur porter secours. Agnès, la mère supérieure, Marguerite, une prostituée sur les traces de son passé, Caroline, l'épouse d'un riche industriel, propulsée à la tête de l'entreprise familiale, et Suzanne, jeune infirmière recherchée pour meurtre... Toutes quatre ont chacune à leur façon, avec leurs armes et leurs histoires, un rôle à jouer dans cette folie menée par des hommes. Elles sont la deuxième ligne, de redoutables combattantes contre l'ennemi allemand et la société patriarcale qui les oppresse.



Pourquoi Lire ce livre?



Habituellement je n'aime pas trop lire ou regarder des films qui parlent de la guerre. Cela fait bien longtemps que j'aime lire des livres pour m'évader, rêver et non pour pleurer. Aussi à l'accoutumée je lis des choses gaies et non tristes. Toutefois ce livre fait exception. Pourquoi? Comme premier point positif à ce roman, j'aimerais précisé que bien que la guerre soit au centre de l'intrigue, car l'histoire se déroule au tout début de la première guerre mondiale, le roman se centre sur nos quatre héroïnes d'abord. Bien évidemment on voit quelques scènes du front, mais ce qui est avant tout mis en avant c'est la vie des femmes en société à cette époque et comment elles ont dû remplacer les hommes pendant qu'ils étaient au combat. L'auteur ici nous montre bien la vie de l'époque ce qui est très intéressant. Elle n'a pas peur de montrer la vie difficile que pouvait mener les femmes à l'époque. Ce livre ferait presque office de documentaire. J'ai donc apprécié ce côté réaliste.



Le second point que j'ai beaucoup aimé dans ce roman ce sont les personnages. Nos quatre héroïnes, bien qu'elles sont amenées à se croiser au cours de l'intrigue, sont très différentes les unes des autres. Pour autant l'auteur n'en a pas mise une en valeur plus que l'autre. Ainsi, nous avons Caroline, une bourgeoise dont le mari est parti au front et qui doit lutter pour garder la tête de l'usine, Marguerite prostituée depuis de longues années qui cherche quelqu'un qui lui est cher, Agnès la mère supérieure du couvent qui remet sa foi en question après avoir ressenti des choses nouvelles et enfin Suzanne qui se cache au couvent pour échapper à quelqu'un. Elles ont toutes les quatre des personnalités fortes et restent attachantes. Leur vécu, leur histoire qui nous est révélée au fur et à mesure permet de nous lier à elle car on s'identifie. On vit ce qu'elles vivent en même temps.



Cela est renforcé par le rythme de l'histoire. Il n'y a pas de lenteur, nous sommes donc en tant que lecteur, tenus en haleine tout du long du roman. C'est donc un roman qui se lit vite et facilement. Cela est également aidé par le style d'écriture de l'auteur qui est simple et n'est pas pompeux.



Un autre point qui fait qu'on dévore ce roman est le sentiment de peur permanent présent dans l'ouvrage. Ainsi, on a peur a cause du contexte : la guerre, mais la peur que les secrets de chacune soient découverts. On se demande si elles vont survivre. On a envie qu'elles s'en sortent et qu'elles aillent au bout de leur quête individuelle. Cette peur est à la fois effrayante et excitante et fait qu'on envie de connaître la fin.



Pour finir, je dirais que j'ai préféré le roman à la série, dans la mesure où il y a une vraie conclusion. Nous savons ce que deviennent réellement les 4 héroïnes. Alors que dans la série, j'ai été déçue de la scène finale car je suis restée en suspens sans savoir réellement ce qu'il advenait d'un des personnages.



Pour résumer :



un roman qui se lit vite et facilement



un roman qui nous tient en haleine jusqu'à la fin



des personnages attachants qui nous permettent un retour en arrière historique.



Pour conclure : Je recommande ce livre, ainsi que la série. Pour moi il reflète bien la société du début du 20ème siècle et la place des femmes pendant la guerre.




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Avez-vous vu la série de TF1 les combattantes ?

Cette série a été adaptée de ce roman, je l’ai acheté pour deux raisons :

1️⃣ savoir si le roman avait bien adapté, alors oui il n amené pas grand chose à la série qui est une bonne copie conforme . J ai tout de même préféré le livre qui a plus de rythme à mon goût .

2️⃣ Je voulais savoir s’il y avait une fin . Car si vous avez vu la série vous avez dû vous demander quelle idée a eu le scénariste de finir cette série comme ça … sans vous spoiler le livre a une fin et aussi un début ☺️



C’est une bonne lecture pour moi car elle part de la grande guerre qui n’est pas si souvent abordée dans les livres mais aussi il montre un aspect bien différent.

Ce n’est pas seulement la guerre des allemands contre les français, c’est aussi et surtout des histoires de femmes qui n’ont pas renoncées et qui ont combattus la folie des hommes, car oui l ennemi n’est pas toujours celui que l’on croit .

Alors que ce soit la série ou le livre je ne peux que vous le conseiller.

Ce livre est adapté de la série événement du même nom. Et c'est une découverte pour moi car, je dois être honnête que si j'ai été intriguée par la série, je n'ai pas encore pris le temps de la regarder.



Ce qui m'attire d'emblée dans ce roman, c'est le fait que les héroïnes soient féminines. Le titre ne trompe pas. Nos protagonistes sont de vraies combattantes au sang-froid inégalable alors que les hommes rencontrés sont mis en arrière-plan ou passent font preuve de couardise.



Le roman n'est pas bien long, il se lit très vite ; les chapitres sont très courts et l'écriture est assez fluide. Il y a beaucoup de personnages et je dois dire, qu'au début de ma lecture, j'étais perdue entre tous les personnages. J'ai eu du mal à les identifier mais j'ai rapidement remis mes idées en place.



J’aime aussi beaucoup l’époque et le contexte du livre.



C'est une lecture sans fioritures et efficace. Peut-être un peu trop... Je n'ai pas l'habitude de dire cela, mais ç'a un peu manqué de détails en l'occurrence. J'aurais bien aimé prolonger un peu plus ma lecture.



J'ai donc passé un très bon moment avec cette lecture que je vous conseille.

Est ce que dans le livre ca parle de colin de regnier ?

Car je viens de découvrir cette mini série j'ai vraiment adoré (surtout le personnage qu'incarne Maxence (Colin de Regnier) et j'ai voulu voir si il existait en livre et bien oui.

Donc voila je voulais savoir si Colin de Regnier était mentionné dans ce livre ? :)

1914, la première guerre mondiale fait rage et alors que la France est le théâtre d'un terrible conflit, quatre femmes au coeur de l'horreur luttent pour aider leurs prochains et pour leur propre vie. Malgré la guerre, chacune doit composer avec ce qu'elle est, ce qu'elle a, ses peurs, ses secrets mais aussi ses forces pour veiller à conserver son humanité et protéger celles et ceux qu'elles aiment. Ce sont des combattantes, des femmes admirables dont les destins sont ici retracés sous la belle plume d'Adeline Fleury. Un roman pour décrire la drôle de guerre où des français ont œuvré pour sauver notre patrie et d'autres l'ont trahie. L'auteur nous offre dans ce beau roman un ouvrage historique et de mémoire. Il est possible de visionner la série "Les combattantes" qui dispose d'un beau casting : Audrey Fleurot, Julie de Bona, Sandrine Bonnaire et bien d'autres acteurs et actrices.

Un roman torride, volcanique, mené tambour battant. Même si les pages du début relatent la tragédie finale, ce qui est souvent agaçant, le lecteur se jette à l'eau, à corps perdu pourrait-on dire, jusqu'au dénouement qui peut encore surprendre. Mis à part l'amour saphique qui pourrait déplaire à certains lecteurs, ce roman brûle de désir jusqu'à l'incandescence, pour ne pas dire l'indécence. Alors que l'intensité monte en séduction entre Ada, femme écrivain d'âge mûr, mère de Nino, et Eva, la toute jeune fille rousse, "Eva-nescente", l'intensité dramatique se noue autour du personnage insistant et sulfureux de Guido. L'histoire est bien construite et se lit d'une traite. La plume alerte et exaltante, le cadre envoûtant de l'île volcanique italienne, la frénésie contagieuse des personnages, procurent un plaisir de lecture intense et saisissant.

Frénétique, définition : ardent, exaltant. Qui est poussé jusqu’à une extrême exaltation, qui se livre avec passion et fougue. Façon déchaînée et parfois irraisonnée d’agir en se laissant dominer par ses émotions. Eh bien voilà, tout est dit. "Les Frénétiques", très beau roman d’Adeline Fleury, c’est ça !



Ada, femme d’âge mur et maman d’un petit Nino de dix ans vient passer des vacances sur l’île d’Ischia qu’elle doit rejoindre après un court séjour à Naples et "Quand elle arrivait en Italie, elle dénudait ses épaules carrées, arborait fièrement son décolleté voluptueux, sortait robes légères et caracos soyeux. Elle libérait sa féminité." Sur le bateau… "Une silhouette s’invita dans son champ de vision. Longue, élégante, presque déstructurée. Une jeune fille très grande… Son corps de liane…Ses cheveux orangés…Le vent gonflait la tresse rousse, découvrant l’épaule laiteuse de la créature. Ada eut soudain envie de courir y déposer un baiser." C’est Eva. En quelques mots bien sentis, parfaitement choisis, j’ai eu l’impression de voir se dérouler l’histoire qui allait suivre. Les bases étaient posées.



Le roman est parfaitement construit. Du prologue pour le moins dramatique et énigmatique, jusqu’à ce que, plus tard, on en comprenne le sens, il raconte une histoire d’amour entre deux femmes, histoire aux couleurs des feux de l’enfer. L’écriture d’Adeline Fleury est d’une sensualité exacerbée, elle donne à voir, entendre, toucher, goûter. Elle est fluide et chaude telle la lave d’un volcan, aussi bouillonnante qu’une secousse sismique. Chaque mot est une ode à la beauté, au désir, à cet amour saphique, tout nouveau pour Ada qui fut plutôt, jusqu’à cette rencontre, une "femme à hommes".

A la fois, texte érotique et thriller psychologique, le récit fait le tour des sentiments passionnels des différents personnages.



Et le petit Nino, au milieu de tout ça, reste le témoin aux yeux d’ange qui regarde sa mère, l’aime et l’entoure de ses bras lorsqu’il sent la tristesse. Et le petit Nino devenu grand à chaque retour sur l’île "…la regardera faire la sieste, apaisée…Il la trouvera belle, malgré les années et les grands bouleversements…" Puis après quelques jours "Il embarquera sur le bateau…Elle reprendra place sur la terrasse…"



"Les frénétiques" un roman beau et émouvant, une écriture sublime.


Lien : https://memo-emoi.fr

Je ne suis pas là pour démonter les lectures que je n'ai pas aimées, mais là on est au-delà du simple désamour.



Ce roman véhicule, à mon sens, des clichés dangereux. Il essaie de rendre romantique la (grande) différence d'âge dans un couple, les comportements toxiques (des deux côtés), ou encore une image vraiment obsédante de la sexualité - si je devais compter le nombre de fois où on lit "pénétrer/pénétration" et "verge" !! La scène dans la maison abandonnée, avec le joueur de volley, est effroyable.



Quelques extraits qui m'ont vraiment choquée :



"Oui, elle avait dépassé les bornes en rentrant par effraction dans la chambre d'Eva (...) mais on faisait bien des folies par amour. Eva avait provoqué cette situation (...), Eva la mettait à l'épreuve" : oui je fais n'importe quoi, mais c'est elle qui m'y pousse !!



"Elle devait avoir 17 ans tout au plux, peut-être 18 (...). Il n'y a aucun mal à vouloir effleurer les jeunes filles" bah bien sûr ! Ada reconnaît avoir l'âge "d'être sa mère", mais aucun souci !



De plus, les comportements des amantes ne sont jamais remis en question, et l'épilogue vient valider le tout avec le fameux cliché du "c'était l'amour de sa vie, elle ne s'en est jamais remise".



Même sans parler de "l'intrigue" et du côté "thriller", je ne peux cautionner un tel roman. Ces dernières années, la littérature lesbienne fleurit - et c'est tant mieux. Mais nous ne pouvons pas tout accepter, uniquement parce que c'est saphique.

Le désir. Voilà comment je résumerais « Les Frénétiques », à une longue description du désir, celui qui rend les regards langoureux, brûle le bas des ventres, fait perdre la tête. J'ai été séduite par la perspective d'une lecture estivale torride, par la promesse d'une histoire incandescente entre deux femmes, enfin débarrassées du désir des hommes sur une île au large de Naples.



Même si j'ai noté quelques très beaux passages, que je vous partage dans les slides, j'ai été déçue par l'histoire d'Ada et Eva. Globalement, j'ai trouvé que le scénario et les personnages n'étaient pas à la hauteur de l'écriture d'Adeline Fleury. Il y a beaucoup d'invraisemblances, des personnages plats qui ne se comportent pas en accord avec leur âge.



Surtout, pour un roman qui narre le désir entre deux femmes, le regard masculin est omniprésent, découpe les corps et les sexualise. Voici un des passages qui m'a le plus dérangée : « C'était donc ça, désirer une femme ? Elle comprenait alors les pulsions que certains hommes avaient du mal à contenir, elle comprenait l'envie de possession du corps féminin. Ce besoin de pénétration. »



J'ai retrouvé ici tout ce que j'évite dans la fiction écrite par des hommes : une obsession pour les seins, des corps féminins minces mais voluptueux aux bons endroits, l'usage répété du mot « pénétrer », la nudité omniprésente, se confondant avec de l'exhibitionnisme. Beaucoup de scènes érotiques se déroulent à proximité du fils d'Ada, qui est souvent sur le point de les surprendre, ce qui m'a dégoûtée.



Dès le début, j'ai été gênée par la différence d'âge entre les protagonistes, Ada pensant même Eva plus jeune que son âge réel et se prenant tout de même de passion pour elle, continuant par la suite à la dépeindre comme tout juste sortie de l'adolescence. Eva à qui l'autrice a donné une chevelure rousse et un prénom de tentatrice et qui est sans arrêt présentée comme telle, non seulement par le détestable macho Guido, mais aussi par son amante. Jusqu'à la fin, j'ai espéré une justification de l'avoir dépeinte mi-sirène, mi-sorcière, mais je ne l'ai pas trouvée.

Ada a besoin de prendre des vacances, par rapport au travail, par rapport à la vie à la capitale, mais aussi par rapport aux hommes. Elle part sur cette île italienne avec son fils. Ada va alors découvrir Eva : l'incendie est allumé, tous les gestes de la jeune fille volcanique ne sont plus que sensualité, espièglerie, chaleur. Elle n'est pas comme ça pourtant Ada, femme aux hommes. Va-t-elle succomber à cette diablesse ? Parce que résister est insupportable. Tout dans ce roman est sensualité exacerbée, une ode à la féminité, quand l'autrice parle de ces femmes, mais aussi de cette île, de ces vacances. Il fait chaud, très chaud. Et cette tension au fil des pages : cet amour sismique tient à pas grand chose, et on est préoccupé par ce qui pourrait le détruire, jusqu'au final surprenant.

On sent une grande influence (si ce n'est plus) de Villa Amalia (roman de Pasacal Quignard), n'est-ce pas ? On dirait que ce livre lui fait de larges emprunts (thèmes, lieux, ambiances), et pour qui a adoré ce premier livre, je dois dire que c'en est assez déroutant

J’ai eu un énorme de cœur pour ce roman choisi par hasard, sans en connaître le sujet et pas d’avantage l’auteure.

Dès les premières lignes j’ai été happée par une écriture incroyable de précision dans la description de la dépendance amoureuse à travers l’histoire de deux femmes.

Tout commence par la chute mortelle d’une femme sur les rochers, sous l’œil affolé des touristes.

Comment est-elle morte ? Accident, suicide, meurtre ? Toutes ces interrogations sont non seulement laissées de côté, mais carrément oubliées car dès le premier chapitre Adeline Fleury nous présente les trois principaux personnages de cette histoire. Nous n’y reviendrons qu’à la fin du roman.

Ada est en vacances sur une île au large de Naples avec Nino, son fils de dix ans. Lorsque son regard se pose sur la jeune fille à la crinière couleur de feu allongée au bord de la piscine, tout semble de dissoudre, comme si elle seule occupait l’espace.

« La créature brandit sa beauté et sa jeunesse. C’est indécent comme elle est belle. »

Eva n’est pas seulement belle, elle semble détenir un pouvoir magique sur les êtres, hommes ou femmes qui croisent son chemin.

Sûre d’elle, elle aime provoquer, dominer, jouer avec les sentiments.

Au fil du récit, nous découvrons la perversité de cette Lolita narcissique et venimeuse qui jette son dévolu sur Ada, jusqu’à en faire son jouet.

J’ai été envoutée par l’écriture d’Adeline Fleury.

Tout est décrit avec minutie. L’amour éperdu d’une femme, la perversité d’une autre, l’innocence d’un enfant témoin d’une situation qui le dépasse.

La nature, la mer, la chaleur qui colle aux corps tiennent une place entière dans ce roman.

Une très grande réussite dont on parle malheureusement bien peu.

Ada et son fils Nino, duo très proches, partent en vacances comme chaque année sur une ile prés de Naples.

Mais cet été va être celui de bien des tentations et de remises en cause pour Ada.

La proximité du volcan et des champs volcaniques en activité et la canicule ajoutent à l'ambiance torride du récit.

L'écriture d'Adeline Fleury est une fois encore au plus pres du corps et colle aux sensations et aux sentiments de son personnage comme une robe soie colle au corps en surchauffe.

Un roman d’amour qui ne laisse pas indifférent Une confrontation entre désir et raison !

Récit sensuel, des mots sans hypocrisie .Une passion qui gronde comme un volcan..

Le dénouement renforce l’incroyable passion qui lie « Les frénétiques »

L’amour à mort