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Critiques de Agnès Martin-Lugand (5466)
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La Déraison

Maddie se meurt et Joshua veut abandonner la vie. Ils aiment leurs enfants, elle : Lisa qui se prépare à vivre sa vie d'adulte sans mère, lui : Nathan qui ne connait pas les desseins de son père.

Pour Lisa, Maddie accepte de retourner sur le lieu de sa rencontre avec Joshua. Là-bas, elle devrait pouvoir lui dévoiler l'insensé, que seul son mari devenu tendre ami connaît. Joshua lui n'espère plus la revoir.



J'ai été prise par ces sentiments puissants qui les écartèlent ou les portent, c'est selon. J'ai été entraînée par le lyrisme de l'auteure qui respire au rythme de ses personnages.



Il me semblait bien que je trouverais dans les livres de cette auteure un livre qui me toucherait particulièrement : c'est chose faite.

Un sacré moment de lecture.
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13 à table ! 2023

Comme chaque année, un recueil de nouvelles au bénéfice des restos du cœur.

Ici, dix nouvelles sur la planète avec une préface de Thomas Pesket.

Elles sont très inégales.

Certaines sont assez basiques et bourrées de bons sentiments.

D'autre un peu plus originales et pointues.

J'ai plus particulièrement apprécié celles de

François d'Epenoux

Karine Giebel

Mohamed Mbougar Sarr

Dans l'ensemble cependant, j'ai trouvé le recueil un peu moins bon que les années passées.

Mais qu'importe, associer plaisir de lecture est BA est toujours agréable.

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13 à table ! 2022

Comme chaque année, j’ai acheté et lu le dernier 13 à table : cette édition promettait d’être légère puisque le thème portait sur les vacances. Curieusement, pas mal d’auteurs les ont associées à des souvenirs d’enfance, vrais pour la plupart à mon avis et du coup, j’ai trouvé plus de ressemblances entre les nouvelles. Les vacances ne sont pas forcément synonymes de légèreté mais quasiment toutes les histoires se passent en famille.



Ma préférée est celle de Jean-Paul Dubois sur cet enfant qui découvre plus ou moins la politique mais j’ai passé un bon moment en lisant De Rosnay (pour le baume au cœur), Benacquista, Morel (nouvelle originale : le Président de la République décide de voyager incognito avec son masque sur la ligne Paris-St Lazare/Ermont-Eaubonne).

La nouvelle de Giébel et de Puertolas m’ont mise un peu mal à l’aise, mais pour des raisons totalement différentes : description d’une corrida d’un côté puis folie d’un homme de l’autre. D’Epenoux a choisi également de décrire une société de plus en plus violente.

Il n’y a pas une seule histoire que je n’ai pas aimée du tout.



La couverture, signée cette année encore Riad Sattouf, est belle et même si vous ne lisez pas ce recueil, achetez-le pour l’offrir à quelqu’un en plus de faire une bonne action pour les Restos du Coeur. Comme dirait Coluche (et plein d’autres encore aujourd’hui malheureusement) : « on compte sur vous ! »
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13 à table ! 2020

Plutôt déçue par le cru 2020, une impression de bâclé , de pas abouti ... je continuerai cependant à acquérir et à offrir chaque année ce petit recueil ... mêler solidarité et littérature ... une excellente et originale initiative
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Les gens heureux lisent et boivent du café

Que dire... ce qui est sûr, c'est que ce n'est pas de la grande littérature. On est loin de Victor Hugo. Je commence l'année 2020 avec ce roman, mais je comprends pourquoi je le retrouve si souvent dans les boîtes à lire et autres brocantes: les gens veulent sûrement s'en débarrasser.

Je n'ai pas aimé la tristesse permanente qui émane de cette histoire, la pauvreté de l'écriture, le refus d'avancer de Diane, les caricatures de personnages (Felix, Edward, etc). Rien n'est de qualité suffisante pour retenir mon intérêt. Désolé pour ceux qui ont aimé, mais ce n'est pas mon cas.
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Les gens heureux lisent et boivent du café

Ecrit en clichés de magazine féminin (les adjectifs, les personnages stéréotypés…), creux comme un bigoudi, de la psychologie de salon de coiffure : Diane est très très triste parce que son mari et sa petite fille sont morts dans un accident de voiture. Ses parents sont très incompréhensifs et son meilleur ami qui est très homo avec une vie sexuelle très débridée (ce qui fait de notre narratrice une femme très moderne) la pousse à se reprendre en main. Elle va donc en Irlande, dans un village très perdu choisi au hasard sur la carte (ce qui est très cool et très libre), où elle se morfond très fort, malgré des villageois très gentils, sauf son voisin qui est vraiment très con (c'est dans le livre). Voisin qui lui fait finalement oublier son deuil d'un coup, elle en tombe très amoureuse, affronte son ex, femme fatale très méchante, gagne la bataille et retourne à Paris en se disant que finalement, elle n'est pas prête à avoir une relation, mais qu'elle est prête à se reconstruire.

C'est risible de dire que c'est un livre sur le deuil. C'est une histoire à l'eau de rose, « moderne » parce qu'elle véhicule des clichés contemporains, qui a tout d'un roman Harlequin. J'ai lu ce roman par curiosité (60 000 ventes, c'est toujours intéressant de voir ce que lisent les gens…). Très vite lu, il ne m'aura pas fait perdre beaucoup de temps…
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Les gens heureux lisent et boivent du café

Diane perd son mari et sa filles dans un accident de voiture. Et les premières pages sont très intéressante.

Mais oups pour oublier tout cela elle va louer une bicoque en Irlande, et la patatra! Le voisin est un vilain ours bourru qui ne la regarde pas mais quand même fort mignon au demeurant. Ils vont s’engueuler, se rabibocher, finir au lit...

bon... lourdaud!
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J'ai toujours cette musique dans la tête

J'aime bien lire les romans de cette auteure car je sais que je vais passer un moment de détente agréable. Ce roman ne déroge pas à la règle, il se lit facilement dans un style simple et moderne.

Ici, nous avons l'histoire de Vera et Yanis qui ont tout pour être heureux, filent le parfait amour avec leurs enfants. Yanis souhaite devenir autonome professionnellement et par le biais de la rencontre avec Tristan, accède à son rêve.

Le conte de fées est planté, oui mais....

la vie n'est pas un conte de fées et la réalité les rattrape et pas que la réalité d'ailleurs... Je ne dévoile pas la suite.

Le roman est agréable et montre que la vie peut basculer du jour au lendemain. Je trouve que le portrait familial est un peu exagéré, un peu à l'eau de rose, même si cela créé par la suite un contraste voulu. D'autre part, je trouve le dénouement un peu trop rapide. tout à coup, tout s'enchaîne et la solution apparaît comme par magie. C'est dommage car cela donne une impression de "bâcler la fin". La fin est également prévisible avec le happy end. Sinon, j'ai apprécié les rebondissements proposés, la description psychologique des personnages. Bref, un roman qui se lit rapidement et qui procure un bon moment de détente. L'auteur est fidèle à son style et aux portraits de femme qu'elle affectionne dans ses romans.
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Les gens heureux lisent et boivent du café

J'y suis allée un peu à reculons.

Je me méfiais: le sujet romantico/pathos, les critiques enthousiastes, ça sentait la déception annoncée.

Sauf qu'à tellement me méfier, je me suis retrouvée à me dire" Finalement, ça n'est pas si mal ".

Une petite bluette qui se lit vite, qui peut fonctionner si on sait à quoi s'attendre.



PS: À éviter si vous êtes en train d'essayer d'arrêter la cigarette...
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Les gens heureux lisent et boivent du café

Livre que je classe dans la catégorie "vite lu, vite oublié ".

J'ai voulu assouvir ma curiosité sur ce succès, je n'ai pas passé un moment désagréable je le reconnais, mais j'étais contente de savoir que mes prochains livres étaient plus prometteurs, surtout pour le style ! Le niveau des dialogues avec le bel Irlandais est affligeant, quel dommage! Les paysages irlandais ne sont pas bien évoqués non plus. Quand au sujet principal, le deuil, l'auteur n'a pas réussi à m'émouvoir. En bref, ce n'est pas une lecture indispensable.
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Entre mes mains le bonheur se faufile

C'est en avril dernier que j'ai découvert la plume d'Agnès Martin-Lugand avec "Les gens heureux lisent et boivent du café", dont la suite m'attend dans ma bibliothèque ☺. J'avais bien aimé alors lorsque Julie, ma binôme Les petites lectures de Scarlett me l'a suggéré en lecture commune, j'ai été ravie.



Iris a 31 ans, elle vit en province avec Pierre, son mari depuis dix ans. La routine s'est peu à peu installée dans leur couple, Iris en souffre. Pierre est médecin et ne vit que pour l'hôpital. Iris travaille dans une banque, cela ne la passionne guère. Elle s'évade dans son grenier avec sa vieille Singer, en créant des modèles. C'était son rêve la couture mais la vie et surtout ses parents ne la prenaient pas au sérieux et avaient d'autres projets : une école de commerce.



Avant de se marier, elle avait postulé pour une école de couture pour poursuivre sa passion mais n'ayant jamais reçu de nouvelles, elle pensait ne pas avoir de talent.



Lors d'un repas dominical, elle apprend par hasard que la réponse favorable était arrivée mais ses parents lui ont toujours cachée, cela ne faisait pas sérieux, pas assez bien sans doute.



Iris est bouleversée de cette révélation, elle réalise qu'elle aurait pu avoir une autre vie, s'épanouir par sa passion. Quelques jours plus tard, elle annonce à Pierre qu'elle a démissionné de la banque et souhaite s'inscrire à un stage de six mois à Paris pour réaliser ce rêve. Six mois dans une vie c'est peu.



Pierre a d'autres projets mais accepte bon gré mal gré. Son soutien sera faible, s'accrochant pour sa part à sa carrière...



Iris part pour Paris et une autre vie. Elle rencontrera Marthe qui finance et supervise l'atelier, ainsi que son bras droit Gabriel. Deux personnes qui marqueront sa vie...



Voilà le point de départ de ce roman qui nous mène dans le monde de la haute couture et des réceptions parisiennes.



Amour, raison, passion, emprise, domination sont des thèmes abordés avec beaucoup de simplicité. Les personnages vous accompagneront bien au delà de la lecture. Une lecture facile, rapide et addictive. Un roman idéal pour se vider la tête, une très bonne lecture de vacances.



J'aime le style d'Agnès Martin-Lugand ; simple, efficace, direct. Elle va à l'essentiel et a le don de distiller petit à petit des éléments qui vous tiennent en haleine et vous conduisent ailleurs que là où vous pensiez arriver. L'analyse psychologique des personnages est fine. C'est un livre sur les choix, dilemme quelle voie faut-il suivre, Aller au bout de ses rêves ?, suivre la voie de la raison ? ou celle du coeur ?



Une plume précise avec beaucoup de fraîcheur et de fluidité. Parfois légère mais aussi plus sombre, une certitude, une grande sincérité.



Vous l'avez compris un coup de coeur pour moi et encore une très belle lecture commune.


Lien : http://nathavh49.blogspot.be..
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Entre mes mains le bonheur se faufile

Depuis l’enfance, Iris a une passion pour la couture. Dessiner des modèles, leur donner vie par la magie du fil et de l’aiguille, voilà ce qui la rend heureuse. Mais ses parents n’ont toujours vu dans ses ambitions qu’un caprice : les chiffons, ce n’est pas " convenable ". Et Iris, la mort dans l’âme, s’est résignée.Aujourd’hui, la jeune femme étouffe dans son carcan de province, son mari la délaisse, sa vie semble s’être arrêtée. Mais une révélation va pousser Iris à reprendre en main son destin. Dans le tourbillon de Paris, elle va courir le risque de s’ouvrir au monde et faire la rencontre de Marthe, égérie et mentor, troublante et autoritaire…

Les plus :



Comme dans le premier, très beau titre et belle couverture. Une écriture claire et facile et un léger suspense. Même si Iris est agaçante dans son rôle de femme soumise et sans personnalité, on a envie de suivre son aventure et on se demande ce qu’il va lui arriver. Le personnage de Marthe, ancienne égérie de la mode Parisienne, styliste et mentor avec ses crises de folie et ses accès de tendresse est réussi.



Les moins :



En dehors de Marthe, justement, les personnages sont caricaturaux. En particulier le mari d’Iris est un cliché fini et on comprend mal ce qu’elle fiche avec lui depuis dix ans. J’ai été surprise du peu de description des lieux de l’action. J’avais du mal à imaginer l’univers d’Iris, l’atelier où elle travaille, son appartement etc., alors que j’aurais bien aimé en apprendre un peu plus sur le milieu de la mode Parisienne que je ne connais pas.



Bref

On le lit, on le lit pas ? Je dirais que si on a aimé Les Gens heureux, on peut l’emprunter à une copine, en gardant en tête que ça ne casse pas trois pattes à un canard et si on n’a pas aimé le premier roman d’Agnès Martin-Lugand, ce n’est même pas la peine d’ouvrir Entre mes mains le bonheur se faufile.

Voili, voilou.
Lien : http://fan-de-chicklit.com/2..
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13 à table ! 2024

Cette année, le thème des dix ans est de rigueur.

Voici les notes que j'ai prises lors de ma lecture de chaque soir (merci d'être indulgent.es) :

-Philippe Besson - La fin de l'enfance : il faut s'accrocher au début mais la suite est poignante.

- Michel Bussi - J'ai dix ans... demain : une histoire hélas plausible de migrants perdus en mer, qui m'incite à lire cet auteur.

- Maxime Chattam - 22 : entre l'époque de Kennedy et celle de Trump, vieillesse et jeunesse, passé et présent, les USA deviennent de plus en plus fous.

- François d'Epenoux - 69, année fatidique : tragique et dystopique eu départ, plus léger à la fin.

- Lorraine Fouchet - Ceci est mon journal intime : roman futuriste qui se passe à travers les âges entre parent et enfant de dix ans avec en fond la chanson d'Alain Souchon.

- Karine Giebel - Chloé : histoire émouvante d'une petite fille bien courageuse (avec une belle chute).

- Raphaëlle Giordano - "On n'est pas des machines..." : nouvelle origninale mais on comprend vite de quoi il s'agit.

- Philippe Jaenada - Garçon crépon : très drôle malgré la tristesse de la fin ; cette nouvelle souligne l'importance de certains évènements fondateurs survenus durant l'enfance.

- Alexandra Lapierre - Les escarpins, un conte de Noël : histoire émouvante d'une fillette mal aimée, cependant la vérité ressort toujours un jour.

- Cyril Lignac : Cake marbré au chocolat : banal pour l'écriture mais titille nos papilles.

- Agnès Martin-Lugand - Où en serions-nous aujourd'hui ? Comment faire le deuil d'un enfant mort-né ? J'avais tout deviné dès le début.

- Romain Puertolas - L'appartement : Histoire rocambolesque mais plaisant : qui tire les ficelles ?

- Tatiana de Rosnay - Aranéide : nouvelle empreinte de cruauté : des ennemies d'enfance qui le sont pour toujours.

- Leïla Slimani : Le portail : une histoire de famille confinée qui finit en queue de poisson.

- Franck Thilliez - Le miroir : on reconnaît bien là le talent de cet auteur de thriller et son récit donne des frissons.





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L'homme des mille détours

Agnès Martin-Lugand est une auteure à succès dont le talent littéraire n’est plus à faire. Elle est notamment connue pour son premier roman Les gens heureux lisent et boivent du café, que j’ai lu il y a plus de 10 ans déjà (affolant comme le temps passe vite !!!). Dans la lignée de ses précédents écrits, L’Homme des Mille Détours est une histoire émouvante, qui prend aux tripes. Il y est question d’amour, de passion, de famille, mais aussi de rancoeurs, de vengeance, d’abandon.



L’histoire se déroule à Saint-Malo, en Bretagne, terre natale d’Agnès Martin-Lugand. On y découvre Erin et ses trois enfants, qui tient un bar nommé L’Odyssée, héritage de ses parents, anciens propriétaires des lieux. Mais la vie paisible d’Erin n’est qu’apparence, puisque la jeune femme attend depuis plus de sept ans maintenant des nouvelles de son mari, mystérieusement porté disparu. Il est parti en pleine nuit sans un au revoir, la laissant, elle et leurs trois enfants, Ulysse, Lou et Milo, dans l’incompréhension la plus totale. Depuis, pas un jour ne passe sans qu’Erin ne pense à lui et à ce qu’il est devenu. Ne pas savoir est la pire des choses qui puisse arriver.



En parallèle, à La Réunion, Gary, professionnel de plongée, enchaîne les missions à courtes durée pour gagner quelques euros et satisfaire sa passion de la mer et des fonds marins. Il s’est plongé à corps perdu dans le travail suite à son divorce brutal, survenu en raison de l’incapacité de Gary à donner un enfant à son ex-femme. Depuis, Gary se sent seul, sans attache et n’aspire pourtant qu’à une chose : fonder sa propre famille. À La Réunion, il rencontre Ivan, propriétaire d’un bar chez qui il aime bien se réfugier au sortir du travail. Alors que sa décision est prise de rallier la métropole pour s’ancrer dans une vie plus conventionnée et moins nomade, Ivan l’arrête au seuil de l’avion pour lui demander un service : prendre des nouvelles de sa femme, qui vit à Saint-Malo.



Dans ce roman, on parle abondamment de famille, qui est une notion très précieuse pour nos protagonistes, tant Erin, maman de trois enfants, que pour Gary, dont le rêve ultime est d’en avoir une à chérir. Mais il est aussi et surtout question d’amour ; amour maternel, amour passionnel, amour destructeur, amour toxique. Le tout enrobé de thématiques plus ou moins secondaires : le pardon, l’attente, l’absence de l’être aimé, la vengeance, le deuil.



L’Homme des Mille Détours est un récit profondément humain, où l’on ressent avec intensité toutes les émotions distillées et les déchirements internes des personnages. J’ai été particulièrement touchée par l’amour inconditionnel d’Erin pour son ex-mari, qu’elle a attendu religieusement pendant plus de sept ans, espérant chaque jour son retour. Enfin, Gary m’a également émue par son histoire de stérilité mais son désir ardent d’être père. Précautionneusement, avec pudeur, il va s’insérer dans la vie d’Erin et de ses enfants, et prendre la place paternelle vacante depuis si longtemps, pour le plus grand bonheur d’Ulysse, Lou et Milo.



Une odyssée familiale et amoureuse intense, où les émotions jouent au tourbillon mais où l'amour triomphe toujours. Un roman tout en sensibilité, que j'ai beaucoup aimé.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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13 à table ! 2022

Est-ce une petite fille aux allures d'Esther, ou le champ de marguerites dessiné par Riad Sattouf qui a attiré mon attention ? Ou peut-être le logo des Restaurants du Coeur ? Quelle est belle l'idée de transformer la lecture de quinze nouvelles inédites, en repas distribués par les Restaurants du Coeur !

Depuis huit ans, des autrices, des auteurs offrent une nouvelle et des partenaire solidaires permettent la réalisation d'un recueil dénommé "13 à table".

Les souvenirs de vacances, tel est le thème retenu pour cette édition 2022.

J'ai beaucoup aimé lire l'ensemble du recueil, m'évader pendant quelques heures, partir en vacances, retrouver des images du passé... J'ai particulièrement aimé le jeune figurant, qui, pendant quelques heures, incarne un jeune soldat qui revient de la guerre ; et Millicent et Imogen qui se retrouvent dans une maison de retraite et montent un spectacle. L'escapade, le temps d'un aller-retour Saint-Lazare Ermont-Eaubonne d'un homme célèbre s'offrant "une petite vacance" et se frottant à la vraie vie, m'a beaucoup fait fait rire.

Merci à Tonino Benacquista, Françoise Bourdin, Martine Carrère d'Encausse, Jean-Paul Dubois, François d'Epenoux, Karine Giebel, Marie-Hélène Lafon, Alexandra Lapierre, Agnès Martin-Lugand, Etienne de Montety, François Morel, Romain Puértolas, Tatiana de Rosnay et Leïla Slimani pour des textes bien écrits, des images qu'on n'oubliera pas. Merci à Cyril Lignac pour son Poulet au Citron, qui malgré son titre n'est pas une nouvelle policière. Une bise à Esther !

Je n'oublie pas de souhaiter de Belles lectures 2022 à toutes et tous les Babeliotes.



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13 à table ! 2022

En général, j'achète ce volume de nouvelles ou je l'offre, car cela permet de financer 4 repas.

Le thème général cette année était de raconter des souvenirs de vacances.

Cela donne lieu à des nouvelles très variées où les souvenirs peuvent être heureux ou tragiques. Chaque auteur laisse libre court à son imagination.

C'est inégal, bien sûr. Certaines nouvelles sont très réussies (avec une belle chute qu'on ne voit pas venir), d'autres sont plus banales ou moyennes.

L'important c'est plutôt de faire une bonne action en achetant ce livre.

Cette année, on notera la présence de ... Cyril Lignac.
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Les gens heureux lisent et boivent du café (BD)

Ce roman j'en ai beaucoup entendu parler. Je me demandais ce qui se cachait sous ce titre sans jamais avoir eu envie d'aller plus loin, n'y même de lire le résumé. Et puis on me ramène de la médiathèque ce titre en BD. Je ne m'attendais pas du tout à ça. J'ai trouvé pas mal le début, mais à partir du voyage en Irlande cela devient un peu n'importe quoi. Un voisin grossier, des mots désagréables qui volent et même quelques coups. Et l'arrivée d'une Mégan dont on ne sait à quel jeu elle joue. C'est un roman triste par le sujet mais c'est un roman peu crédible.

Finalement j'ai été contente de le découvrir en BD mais cela ne m'a pas donné envie de lire le roman. Vite lu, apprécié malgré tout même si la rencontre avec Edward est déroutante et assez incompréhensible.

Une histoire de deuil et de colère, un peu dans l'air du temps. J'ai regardé les autres titres d'Agnès Martin-Lugand, tout semble dans la même veine.

Comment on dit déjà ? Résilience ?

Le titre est peut-être une idée marketing, juste pour vendre.... En tout cas il m'avait interrogée.
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Nos résiliences

Un roman d'Agnès Martin-Lugand que j'ai apprécié parce que plus surprenant que les précédents. Tout au long de ma lecture, je me demandais quelle allait être la suite, accrochée à l'intrigue , en attente du dénouement.



Tout va bien dans le meilleur des mondes et il suffit d'un instant, d'une banale absence pour que la terre bascule. Un accident qui laisse des traces, touche de près ou de loin les protagonistes, pour certains marqués au fer rouge. J'ai suivi pas à pas le parcours vécus par les personnages, entre peur, espoir et douleur.
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La Datcha

J'ai hésité à me lancer dans la lecture de « la Datcha » mais le titre m’attirait, et les nombreux avis positifs ont achevé de me convaincre. Le mien sera hélas plus nuancé…



J'ai retrouvé la plume tout en douceur de Agnès Martin-Lugand découverte lors de ma lecture de J’ai toujours cette musique dans la tête, que j’avais bien aimé. Mais dans La Datcha, le ton est plus introspectif et le rythme trop lent pour moi (surtout dans la première moitié du roman). Certes les premiers chapitres permettent de s'imprégner de l'atmosphère du lieu, et de se demander quels liens vont unir les personnages, mais j’avoue m’être un peu ennuyée, et avoir (un peu) préféré la suite.



Au final je déplore aussi une histoire trop prévisible ; on « soupçonne la fin » dès le début... Bien évidemment, cela n’est qu’un ressenti personnel. Si ce roman ne me laissera pas un souvenir impérissable, la lecture en a été agréable, et je pense qu’il saura séduire de nombreux lecteurs et lectrices en recherche d’une histoire empreinte de douceur, de mélancolie mais aussi d’espoir.
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Les gens heureux lisent et boivent du café (BD)

Dessins et couleurs rattrapent un peu cette histoire fidèle au roman. Roman-photo ? Arlequin ? Niais et exagéré. Entre deux cuites et claques, la haine va se transformer en amour.
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