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Critiques de Agnès Martin-Lugand (5466)
À la lumière du petit matin

Agnès Martin-Lugand est une auteure dont j'apprécie beaucoup la plume.

je me retrouve souvent dans ces écrits comme je me retrouve dans les chansons de Lynda Lemay!

C'est mon auteure refuge, auteure qui fait du bien une valeur littéraire sure, où je sais que je ne serais pas déçue de ma lecture.

Ici, nous retrouvons Hortense, proche de la quarantaine, qui partage sa vie entre sa passion – la danse, qu'elle enseigne – et son amour pour Aymeric, un homme marié avec qui elle a une relation depuis 3 ans.

Elle semble être heureuse et est persuadée de l'être. Et puis, elle se blesse une autre blessure de la vie, la peur arrive très vite la peur de ne plus danser, peur de perdre ce qui l'a sauve encore aujourd'hui et, surtout, la remise en question de sa vie de cet amour qui ne l'a comble pas du tout. l'illusion de s'éblouir l'impression d'être sauve mais seulement le temps de guérir.

Agnès Martin Lugand encore une fois nous propose une femme que la vie a rendue forte. La perte de ses parents brutalement une relation destructive avec un homme marié et un bilan de vie !

l'auteure affectionne les personnages forts, blessés, qui s'interrogent, qui cherchent à vivre, à se relever continuer

parce que la force c'est la vie pas le choix oublier pour mieux avancer et tirer un trait un trait définitif sur ce passé.

Hortense se trouve face à la fameuse crise de la quarantaine : qu'ai-je fait de ma vie ? Ai-je pris assez soin de moi ? le temps passe si vite, qu'ai-je accompli ? Ai-je vécu pour moi, ou pour les autres ?

j'ai acheté le livre y a un an car c'est le seul que je n'avais pas

ce livre m'a plu beaucoup de thématiques dans ce livre la remise en question, la recherche du renouveau, de penser à soi, de repartir sur de meilleures bases,

j'ai mis un an à le lire je n'étais pas prête je pense qu'il faut guérir, murir et en tirer une leçon des blessures de la vie et prendre le temps.

aujourd'hui je sais que je ne serai jamais Hortense ni même diane ou autres présentes dans ces livres je suis moi avec mes faiblesses et surtout ma force pleinement heureuse dans ma vie à faire ce que j'aime et avec pleins de nouvelles envies à réaliser pleins de projets encore et réaliser les plus importants..

je ne cache pas que le livre s'essouffle de longueurs mais il termine bien ; je ne le mettrais pas dans le haut de ma do list d'Agnès Martin Lugand j'avoue que j'ai adoré les 2 premiers mais j'ai quand même hâte de lire nos réticences sortie le 26 mars afin de rencontrer d'autres personnages Agnès Martin Lugand a le chic pour de belles couvertures qui emmène voyage et nostalgie et des titres qui m'accroche c'est comme ça !

j'ai dévoré ce livre en 5 jours, et j'ai passé un très bon moment de lecture :) la fin fait plaisir!

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13 à table ! 2020

Déjà la 6ème édition de cette excellente initiative et moi, je ne me pose même pas la question, j'achète tout de suite.

Cette année, on retrouve pas mal d'auteurs habitués ou déjà croisés dans les précédents recueils. Ils sont 17 à avoir planché sur le thème du voyage que l'on peut vraiment aborder de 1001 manières... Alors bien sûr, on a chacun ses écrivains préférés. Moi je vais directement à la lettre J comme Jaenada (les textes sont classés dans l'ordre alphabétique des patronymes) et je m’octroie mon 1/4 d'heure de franche rigolade en lisant son récit d'un voyage en TGV Atlantique, retour d'un salon du livre breton, en compagnie d'une troupe assez inattendue...

Autre moment bien sympathique : le voyage en novlangue de François d'Epenoux que les publicitaires apprécieront.

Décidément, le doux visage d'Adeline Dieudonné cache bien des turpitudes et sa nouvelle est méchamment scotchante...

Je citerai encore la drôle de soirée narrée par Nicolas Mathieu, grinçante à souhaits, et le texte très émouvant de Leïla Slimani, sur un thème qui nous touche forcément tous un jour...

Allez, je vous laisse découvrir sachant que le plus important est : 1 livre acheté = 4 repas offerts aux Restaus du cœur.
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Une évidence

Wahou! Je viens à l'instant de terminer la dernière page de ce roman... et j'en suis encore sous le choc! Quelle belle histoire racontée avec tant de talent par Agnès Martin-Lugand. J'avais lu "La vie est facile, ne t'inquiète pas" il y a quelques années. J'avais apprécié mais sans plus. Mais ce roman-là, dès la première page achevée, je n'ai pu le lâcher. Je l'ai lu dans la journée quitte à repousser tout ce que j'avais prévu de faire aujourd'hui! c'était comment dire?... Une Evidence. Il fallait que je connaisse la suite!

Reine, l'héroïne, est confrontée très jeune à des choix de vie qui vont influer sur le restant de son existence. Mais comment vivre face à la culpabilité de choix aussi cruciaux? Au delà d'une fiction banale sur un récit de vie tout aussi banal, ce roman pose la question des destinés de chacun de nous à travers plusieurs personnages très attachants: Reine, personnage central à l'histoire et narrateur interne. Noé, le fils de Reine. Paul, son associé. Nicolas, le père de Noé, sans oublier l'énigmatique Pacome et ses yeux gris comme de la cendre. Au delà de ces personnages tous plus attachants les uns que les autres, nous sommes amenés à nous interroger sur les notions de culpabilités, d'amour filiale, d' Amour avec un grand A à l'adolescence puis à toutes les étapes de la vie. Bref, ce roman, comme tous les bons romans fourmillent de pensées profondes, voire philosophiques. Mais si je devais retenir un axe de lecture, je me poserais la question suivante: Sommes-nous toujours vraiment libres de nos choix?
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Les gens heureux lisent et boivent du café

« Les gens heureux lisent et boivent du café » est LE roman culte d’Agnès Martin-Lugand, pourtant je ne l’avais jamais lu. C’est à force d’en entendre parler à tout va que je me suis lancée.



Ce roman n’est pas si léger que je le pensais a priori puisque tout commence par un drame : la mort du mari et de la fille unique de Diane, la protagoniste principale.



Il s’agit donc d’une histoire de deuil : apprendre à le gérer, à vivre avec, à ne pas lui laisser prendre toute la place et à ne pas grignoter son entourage.



Ce livre traite également d’espoir et d’amour (envers soi-même, dans un premier temps, puis envers les autres) puisque Diane va lentement tenter de se reconstruire après avoir voulu s’abandonner à la mort. C’était sans compter ses amis et notamment Félix, personnage exubérant, insolent, parfois même un peu inconséquent.



C’est au cœur des grands paysages iodés et sauvages de l’Irlande – et plus particulièrement du petit village de Mulranny – que Diane ira panser ses plaies. Elle y croisera des personnes bienveillantes, d’autres un peu moins. Mais les apparences peuvent s’avérer trompeuses …



J’ai, par moment, craint une fin toute trouvée et peu originale, mais l’autrice a su me surprendre par la tournure des événements, laquelle apporte une certaine maturité à l’histoire.



Il ne s’agit, certes, pas de grande littérature, il y a quelques stéréotypes ainsi que des éléments narratifs trop peu développés à mon goût. Cependant, ce roman ne se lit pas pour en garder un souvenir impérissable, mais davantage pour se faire du bien. D’ailleurs, plusieurs semaines après je l’ai toujours en tête (peut-être grâce à ce café littéraire au cœur de Paris qui me fait rêver depuis plusieurs années maintenant).



J’ai appris récemment qu’il y avait une suite à ce roman, je la lirai probablement quand les jours se raccourciront, que les températures baisseront et qu’il fera bon de se blottir dans un plaid avec … un livre et une tasse de café justement.
Lien : https://thecosmicsam.com
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Les gens heureux lisent et boivent du café (BD)

Je n'ai pas lu le livre d'Agnès Martin-Lugand et je l'ai donc dėcouvert par le biais de ce roman graphique. Cette histoire d'une femme terriblement atrophiée dans sa chair par la mort de ses enfants et de son mari et qui accepte peu à peu (parfois malgré elle) de se réconcilier avec la vie avait (selon ce que je constate à la lecture des critiques) plus de consistance et d'épaisseur psychologique dans le roman, ce qui fait défaut dans cette version graphique. Je n'ai pas été particulièrement touchée à cause de cela mais aussi parce que le dessin de Cécile Bidault n'a pas ravi mes pupilles.
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Entre mes mains le bonheur se faufile

Ce roman d'Agnès-Martin Luguand relate l'histoire d'Iris une jeune femme que j'ai trouvée extrêmement sensible et qui manque totalement de confiance en elle au début du récit dû à un train de vie non désiré.Ces parents lui ont arrachés en secret son rêve le plus fou : Devenir couturière. Alors, elle décide de tout quitter afin de réaliser ce rêve tant désiré et imprégné en elle….Le prolongement de l'histoire est assez pétillant et intriguant, beaucoup de rencontres dont Gabriel et Marthe qui joueront un grand rôle dans sa formation et son estime d'elle-même. de sa fragilité naitra une force, cette nouvelle vie sera une renaissance pour elle mais qui pourrait dériver vers l'enfer si elle n'y prend pas garde… Un choix décisif remettra son avenir en questions..

J'ai passée un moment agréable en compagnie de ce roman.


Lien : http://chroniqueuse6.canalbl..
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À la lumière du petit matin

J'étais impatiente de découvrir le dernier né d'Agnès Martin-Lugand. Tellement que je l'ai lu en une soirée! Impossible de le lâcher avant la fin.



Hortense souffre de la perte de ses parents qui s'aimaient tant qu'il était inenvisageable que l'un quitte la vie sans l'autre. Ses deux êtres d'exception étaient tout l'un pour l'autre mais cet amour ne les a pas empêchés de tout donner à leur bébé miracle: de l'affection, de l'attention et toute latitude pour s'accomplir et être elle-même.

Et pour Hortense, son univers, c'est la danse.

La danse… et Aymeric.

Mais Aymeric est marié et si son rôle de « l'autre » semble lui convenir, Hortense sent qu'il n'en est pas de même pour ses amis.

Et un jour, on trébuche… Et un jour, les yeux se dessillent…



Hortense est une femme indépendante mais elle n'est pas sans fêlures. Elle a énormément de mal à reprendre le contrôle de sa vie après le décès brutal de ses parents. Quand on a été élevé dans un cocon d'amour, n'est-il pas logique de souhaiter la même chose pour soi. Et même si ce n'est pas la panacée, elle semble heureuse dans son « couple ». Mais l'existence est parsemée d'écueils et l'important est de se relever et d'aller de l'avant…



J'ai tardé à éprouver de la sympathie pour Hortense et sa qualité de maîtresse n'y est pas étrangère. Parce que mon jugement personnel est dur sur les situations d'adultère et que, par ce fait, les petits soucis d'Hortense n'ont pas trouvé écho en moi. Comme disait ma grand-mère: « Comme on fait son lit, on se couche. » Je sais, c'est cynique mais c'est plus fort que moi, je ne crois absolument pas en un amour véritable et sain quand l'adultère pointe son nez.

Et le personnage d'Aymeric est totalement antipathique par ses exigences et autorité de mâle alpha! Mais il sait y faire avec son charme manipulateur et Hortense succombe toujours et encore…



Heureusement, au fil de l'histoire, Hortense va être malmenée, douter, déprimer. Elle aura envie de baisser les bras et puis, tout doucement, elle se reprend, réfléchit à ce qu'elle veut réellement pour son avenir. Et quand nous quittons Paris pour un bol d'air dans le Lubéron, là, j'ai appris à apprécier Hortense. Et souhaiter le meilleur pour elle.



J'ai apprécié l'amitié tissée entre Hortense, Bertille et Sandro, ses associés parisiens, et Cathie et Mathieu, ses amis du Sud. Une amitié qui s'exprime tout en délicatesse pour les uns et parfois brutalement pour les autres. Mais les amis sont là aussi pour appuyer là où ça mal. Hortense en fait la douloureuse expérience mais n'est-ce pas pour son bien?

Tout comme son mentor, le vieil Auguste, autoritaire et bourru, mais qui répond toujours présents pour ces « petits »!



Et que dire d'Élias? Bien entendu je suis tombée sous le charme de cet homme cassé, réfractaire à tout contact humain, engagé dans une lente agonie, dans une fuite en avant solitaire! Mais on ne lui laissera pas le choix…



Dans ce roman, Agnès Martin-Lugand nous livre une magnifique histoire d'espoir. Il est toujours temps de stopper la course folle du quotidien, de bousculer ses habitudes, de se poser, de réfléchir avant de repartir. Il n'y a pas d'âge pour changer de route au cours du voyage de la vie. Il n'y a pas d'âge pour poser des bagages encombrants, pas de date de péremption pour se nourrir de bonheur et de joies.



Est-il nécessaire de vous le dire? Aujourd'hui, À la lumière du petit matin, le monde m'est apparu un peu moins moche…
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Entre mes mains le bonheur se faufile

Cela commence un peu comme pour Emma Bovary : une jeune femme s’ennuie dans sa province et cherche à s’émanciper de sa routine habituelle. Toutefois, nous ne sommes plus au temps de Flaubert et il y a une autre voie pour s’épanouir que de trouver un amant : suivre son rêve de jeunesse et créer des robes.

Mais pour démissionner d’un travail alimentaire et s’inscrire dans une école de couture à Paris, il faut un électrochoc. C’est lors du sempiternel repas dominical chez les parents qu’il se produit. Iris apprend presque fortuitement que ses parents, qui voyaient d’un mauvais œil ce choix de carrière, lui ont caché qu’elle avait été acceptée dans l’école pour laquelle elle avait postulé afin qu’elle intègre plutôt une école de commerce. « J’avais trente et un ans, un mari bien plus préoccupé par sa carrière que par sa femme – qui venait de se rappeler que nous devions avoir une famille nombreuse ; un travail dont le seul mérite était de m’empêcher de tourner dingue, seule et perdue dans ma grande maison vide. Je n’étais que la femme de Pierre. Rien d’autre.»

Vient alors l’heure de la révolte. Sans avertir personne, Iris trouve une école prête à l’accueillir, démissionne et se trouve une chambre de bonne à Paris. Une remise en cause totale qui, on s’en doute, va déstabiliser tout le monde.

Pour Pierre, on le découvrira bien plus tard, les choses ne sont pas aussi difficiles qu’il veut le faire croire. Quant à Iris, ses premiers succès auront vite fait de compenser ses angoisses. Car Marthe, la responsable et propriétaire de l’école, va non seulement assurer sa formation mais aussi lui montrer comment prendre sa place dans le milieu parisien. Et puis, il y a Gabriel, beau jeune homme chargé par feu le mari de Marthe de gérer ses affaires. Séducteur invétéré, il va tenter de conquérir le cœur d’Iris. Qui sait jusqu’où elle peut aller dans le marivaudage…

Après le formidable succès de Les gens heureux lisent et boivent du café dont on devrait voir bientôt l’adaptation au cinéma, le second livre d’Agnès Martin-Lugand (qui vient de paraître en poche) confirme son talent de romancière. On n’a aucune peine à s’identifier aux personnages et aux situations, car on a tous vécu ou été témoin de ce genre de conflits familiaux, voire de problèmes conjugaux. Quand après les premières années, la routine s’installe. Quand, en faisant le point sur son existence, on se dit que la réalité n’est pas vraiment en conformité avec ses rêves de jeunesse.

Il y a cependant une autre voie que celle de la résignation, celle que choisit Iris. Certes risquée et même dangereuse, mais ô combien plus enrichissante. Et qui, en offrant d’autres perspectives, va aussi lui permettre de se (re)construire un avenir. Si vous vous demandez quoi lire cet été, ne cherchez plus !


Lien : https://collectiondelivres.w..
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La vie est facile, ne t'inquiète pas

Ce roman est la digne suite de « Les gens heureux lisent et boivent du café », une année sépare la fin du premier livre de celui-ci. Si vous n'avez pas lu ce roman, je ne peux vous donner qu'un seul conseil lisez-le ! c'est une merveille ! Et surtout ne lisez pas celui-ci avant, il faut vivre toutes les étapes avec Diane ! Son deuil, sa douleur, sa culpabilité, son échappée en Irlande et surtout sa rencontre avec Edward ! Donc si vous n'avez pas lu ce premier roman et que vous souhaitez le lire, Stop on arrête de lire cette chronique, on court chez son libraire et on revient seulement après l'avoir lu !!!



Maintenant à nous, les amoureux de Diane , si comme moi, vous étiez un peu déçu par se départ de l'Irlande, par ce retour " aux gens".Dites vous que finalement on retrouve une Diane plus épanouie, toujours avec ses hauts et ses bas, mais avec une maturité et un peu plus de recule sur son passé. Elle s'autorise même à rire et à être un peu heureuse .

"Je vaquais à mes occupations normalement, pourtant, je n’arrêtais pas de ruminer au sujet d’Olivier et d’une future relation amoureuse. Comment lui parler de ma situation sans le faire fuir ? C’était une chose d’avoir envie de vivre une histoire et de me sentir prête, c’en était une autre de ne pas faire peur avec mon passé, ma fragilité, les conséquences sur ma vie de femme. "

Bon, vous savez, vous comme moi, qu'on ne peut pas écrire un livre ou tout fonctionne à merveille sans qu'il y ai un lézard (tiens d'ailleurs savez vous pourquoi on dit "Y'a pas de lézard ! " un lézard est un sifflement parasite qui, au moment d'une prise de son, oblige à la refaire. Ce qui est donc bien un problème, agaçant de surcroît. un expression apparut dans les années 70 et étendu dans le langage familier. oups je m'égare là !! )



Donc oui il va y avoir un élément, un rouage qui déconne dans ce tableau idyllique ! je n'en dis pas plus, j'espère vous faire un peu saliver là ;)



Il n'est jamais facile de faire une suite à la hauteur du premier roman, surtout quand celui-ci est d'une telle qualité. Eh bien, Agnès Martin-Lugand le fait avec brio ! Sa plume est magique. Vous ne lisez pas, non, vous êtes immergé dans ses mots ! Toujours avec beaucoup d'humour et de tendresse, elle aborde avec une grande légèreté les peines d'une vie. J'avais adoré « Les gens heureux lisent et boivent du café », je peux qu'adorer celui-ci !
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Les gens heureux lisent et boivent du café

L’histoire :



Diane vient de perdre son mari et sa fille dans un accident tragique. En dépression et incapable de faire son deuil, elle décide de s’enfuir pour l’Irlande, à la recherche d’une nouvelle vie.



Mon avis :



J’adore le titre ! Tout comme celui du deuxième roman d’Agnès Martin-Lugand (voilà un nom d’auteur pénible à écrire qui aurait justifié l’utilisation d’un pseudonyme, mais ça n’a rien à voir), Entre mes mains le bonheur se faufile.



C’est une jolie histoire, agréable à lire et on s’attache vite à l’héroïne. Le deuil est traité sans clichés ni larmoiements inutiles, ce qui rattrape certaines scènes un peu moins réussies. J’ai trouvé notamment que l’histoire d’amour avec le ténébreux voisin comportait quelques lacunes. Autre point positif : je ne m’attendais pas du tout à être surprise, et pourtant je l’ai été à la fin.



Critique complète sur le blog
Lien : http://fan-de-chicklit.com/2..
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À la lumière du petit matin

Pour débuter l’année, j’avais envie d’une lecture facile, toute douce, qui ne me retourne pas trop le cerveau ;-), une histoire dont je sais dès le départ que ça finira bien.

Rien de tel qu’un roman feel-good pour remplir le contrat !!

J’ai porté mon choix sur celui-ci qui trainait dans ma PAL depuis un bon bout de temps.

Une gentille romance écrite dans un style fluide que les amateurs du genre apprécieront



Hortense a 39 ans, elle est professeur de danse dans une école qu’elle dirige avec Bertille et Sandro deux autres danseurs.

Sa vie se partage entre ses cours et son amant Aymeric, un homme marié et père de famille. Aymeric est un être totalement autocentré, Hortense lui est entièrement soumise, elle est à sa complète disposition.

Avec ses collègues c’est un peu pareille, elle subit leurs choix et n’ose pas vraiment faire part de ses opinions.

À la suite d’une chute, la professeure de danse est contrainte de se soumettre à un arrêt de travail de plus de deux mois, elle se retrouve dans la position d’une femme diminuée et dépendante. Cette nouvelle situation lui montre une autre facette d’Aymeric : plus froid, distant, ne faisant absolument pas preuve d’empathie envers elle.

Afin de se rétablir au plus vite, de se ressourcer et de faire le point sur sa vie, Hortense décide d’aller passer sa convalescence dans la maison qu’elle a héritée de ses parents dans le sud de la France. Là-bas, elle sait qu’elle sera bien entourée et épaulée par son amie d’enfance.

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13 à table ! 2023

Les restaurants du cœur, en partenariat avec les éditions Univers poche et différents acteurs du livre, ont reconduit en 2023 leur opération spéciale « 1 livre = 4 repas », qui permet, par la vente d’un recueil de nouvelles, de financer plusieurs millions de repas pour les personnes dans le besoin.

Cette année, le thème était « Ma planète et moi », et comme précédemment, le recueil a accueilli la plume d’auteurs prestigieux : Françoise Bourdin, Marina Carrère d’Encausse, Karine Giebel, ou encore – je ne les nomme pas tous – Mohamed Mbougar Sarr.



Il est difficile pour moi de faire la critique d’un ouvrage philanthropique, dont l’objectif est de faire le plus de ventes possible, d’autant plus que je ne suis pas une fana du format nouvelle, que je trouve trop frustrant (à peine entre-t-on dans un univers qu’on doit déjà le quitter). Mais force est de constater que ce recueil est plutôt équilibré, car il n’y a pas de nouvelle moins bonne qu’une autre (peut-être à l’exception de celle de Romain Puértolas, ce qui confirme, après la lecture éprouvante de l’extraordinaire fakir coincé dans une armoire Ikea que décidément cet auteur n’est pas pour moi). Mention spéciale pour les nouvelles de François d’Epenoux qui dépeint un Trump plus vrai que nature travaillant à sa réélection, à celle de Karine Giebel qui met à l’honneur la lutte des Guajajara contre la déforestation au Brésil, ou encore celle d’Alexandra Lapierre, qui narre les défaites d’une écologiste prompte à défendre la cause écologiste, mais qui échoue à se défendre personnellement.



Ce qui m’a intéressée dans ce recueil de nouvelles est donc la manière dont chaque auteur a traité du thème imposé. La question écologique revient de manière logique assez largement (sauf chez Agnès Martin-Lugand qui évoque dans sa nouvelle la difficulté pour un ado de trouver sa voie et la manière dont les parents le gèrent) d’une manière assez peu tranchée : soit c’est au niveau des particuliers, et de la contrainte que représente le tri dans la poubelle noire ou la jaune (qui mène à tous les petits mensonges, comme Françoise Bourdin l’évoque avec malice), soit c’est au niveau politique, et donc national ou européen. Certes il est difficile d’évoquer la question à un autre niveau, mais j’aurais apprécié que ce soit moins manichéen. Heureusement, l’intervention de Cyril Lignac, le cuisinier préféré des Français, arrive à point nommé pour montrer que chacun peut, à sa manière, contribuer à ne pas salir davantage sa planète.



Bref, un petit recueil pas mal fichu, qui se lit très bien, permet de découvrir d’autres auteurs, et nourrit aussi spirituellement que physiquement. On se fait du bien à soi, et aux autres. Que demander de plus ?

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La vie est facile, ne t'inquiète pas

Diane a subi un deuil terrible et a été recueillie en Irlande par une femme qui devenue comme une mère.

Alors qu'elle a refait sa vie, un retour en Irlande remet tout en question, notamment grâce à une heureuse rencontre inopinée qui lui permet d'affronter son deuil.

Certaines coïncidences me paraissent trop belles, mais j'ai aimé le fait que des personnes cabossées puissent se rapprocher à travers la similitude de leur malheur. L'auteure a aussi une belle façon de traverser le dilemme de Diane.

Un roman qui comporte de nombreux moments d'émotion.

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13 à table ! 2021

Tous les ans, j'achète ce livre au profit des Restau du Coeur. C'est toujours un réel plaisir de faire une bonne action et en même temps une grande joie de retrouver des auteurs que je connaissais et aussi une façon de découvrir l'univers d'auteurs que je ne connaissais pas. Ce livre reste un recueil de nouvelles agréable à lire et comme chaque année, certaines sont plus intéressantes que d'autres.
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13 à table ! 2020

Cette sixième cuvée de '13 à table !' est franchement décevante.

Parmi ces seize nouvelles sur le thème du voyage, seules sept valent un détour, la plupart uniquement pour la qualité de l'écriture et pour l'ambiance : celles de Bussi, Adeline Dieudonné, Karine Giebel, Philippe Jeanada, Eric Giacometti & Jacques Ravenne, Yasmina Khadra, et Leila Slimani.



Seulement trois nouvelles se démarquent (dans l'ordre croissant de mes préférences) :

- 'Les Hommes du soir' de Karine Giebel, en raison de sa thématique ;

- Le Regard de Méduse' de Giacometti & Ravenne ;

- 'Dorothée' de Bussi ;

ces deux dernières grâce à de véritables intrigues et des surprises finales.



Je trouve particulièrement ratée la nouvelle de Philippe Besson : un récit pénible suivi d'une chute facile. Celle d'Agnès Martin-Lugand lui ressemble par son inconsistance, et n'a pas de chute. Je ne connais ces deux auteurs que par les textes qu'ils signent dans cette collection '13 à table', et ces aperçus me dissuadent de découvrir leurs autres publications.
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J'ai toujours cette musique dans la tête

Ce roman faisait partie de la sélection de mon club de lecture en décembre 17.... Il m'a donc fallu plus d'un an pour en arriver à bout.

J'ai trouvé ça creux, prévisible, irréaliste et sans intérêt.

Je n'aime pas du tout ce style "conversation entre copines", ce n'est pas pour moi de la littérature.

Je ne comprends pas que cela puisse être édité... Auto-edite pourquoi pas....mais même en auto édition il y a tellement mieux.
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Entre mes mains le bonheur se faufile

Agnès Martin-Lugan, deuxième. Tout comme « Les gens heureux lisent et boivent du café », c'est une lecture prise au hasard du titre pour le challenge Pyramide II, étage sentiments zé émotions, sur les conseils d'une autre cliente de la librairie qui me voyait tourner autour de ces deux-là. Je suis VRAIMENT désolée pour la cliente en question...



Iris, la trentaine provinciale coincée avec un mari médecin débordé, décide de reprendre, non, de prendre sa vie en main. Elle a toujours voulu être couturière, elle le sera. Et pour cela, elle décroche un stage dans un atelier de couture à Paris, à trois heures de chez elle. Ce qui implique qu'elle parte vivre dans une chambre de bonne, à deux pas de la Bastille, excusez du peu, l'Atelier se trouvant lui, à Madeleine. On est loin des ateliers du Sentier, on est tout de suite prévenu.



Mais je dépasse ce petit tiraillement. Un effort, c'est pour la Pyramide II et ce sera peut-être mieux que le précédent opus.

Et puis il est vrai qu'à part lire, et entre autres choses, j'aime coudre. Beaucoup. Choisir un tissu, pour son tombé, son chatoiement, sa tenue, sa délicatesse, sa couleur, son imprimé, sa texture, aller du tissu au vêtement parce que le premier inspire le second chez moi, et non l'inverse...



J'ai donc de quoi m'accrocher à mon a priori positif : cette petite Iris a une belle passion que je peux aisément comprendre. Et puis c'est beau, d'aller contre les diktats de son milieu, d'affirmer sa personnalité et de se construire un avenir. Même si à trente ans et quelques, s'affirmer comme le fait la petite Iris, ça sent son adulescence à plein nez. Mais c'est beau, allez. Si si, c'est beau. Sur la quatrième de couverture, en tout cas, ça va.



Bon, passe encore que l'auteur ne semble pas partager notre enthousiasme pour ce loisir, à Iris et à moi, ses descriptions à ce sujet relevant de la plus haute fantaisie.

Ou alors c'est que je suis envieuse, incapable que je suis de croquer « une robe bicolore noir et turquoise ( no comment), d'inspiration Courrèges, avec un col rond mis en valeur par une surpiqûre, des manches courtes et une martingale » puis de l'attaquer direct sur la machine, sans patron ni rien. La petite Iris, elle, passe son temps à piquer, ce qui représente d'ordinaire, allez, 10% du temps de confection d'un vêtement pour n'importe quelle couturière. Ce doit être ça, le talent !



Et puis, Iris, Pierre, Gabriel... les prénoms sont « jolis », cette histoire n'arriverait pas à Germaine et Raoul, manifestement. Je décide de dépasser aussi ce vilain préjugé et poursuis.



Mais voilà. Encore une fois, les situations sont abracadabrantes, les descriptions hésitent entre le va-vite et la caricature. Les « bourgeois de province » sont coincés et insipides, le « Paris mondain » futile et creux, les femmes fatales portent des stilettos et parlent d'une voix grave et envoûtante, et je ne vous parle pas des compagnes de l'héroïne, dans l'Atelier où elle va apprendre à parfaire son art... Oh puis si, je vous en parle ! Ce sont les Spice Girls, tant le portrait de chacune des élèves, qui n'auront jamais de prénom, est outré : vous avez la fashion victim, la roots et ses dreadlocks ( mais l'auteur, branchée, parle de « dreads » siouplaît), la hip-hop, et la vintage !



Les dialogues sont plats, les personnages aussi, comme des silhouettes découpées dans du papier auxquelles on accroche des vêtements à languettes.



Enfin, pour ce qui est de l'épanouissement personnel, je lis page 25 : « Je ne doutais pas du choc que j'allais lui causer, mais j'espérais que mon poulet à l'estragon l'aiderait à digérer mon annonce » mais me dis que la petite Iris a encore plus de deux cents pages pour m'épater sur le plan de l'affirmation de soi... Après bien des épreuves traversées par l'héroïne ( et par moi, du coup, mais pour d'autres raisons !), je lis page 235 : « Je revins dans le séjour, retirai mon blouson, décidai de le laisser dormir et attaquai le ménage. »



Là, ce bouquin, j'ai eu envie de l'abandonner dans la forêt, attaché à un arbre !



Je suis navrée. Ca aurait pu être bien, malgré les situations téléphonées et tartignoles. Ca aurait pu donner un conte sans fées moderne. Mais pour cela, il aurait fallu de vrais personnages, et un auteur capable de recul, dépassant les clichés, avec une plume pleine de verve, d'humour, de tendresse, de passion...



Germaine, Raoul, sans rancune.



Bref, je ne voulais pas sortir à nouveau le tromblon, mais le livre a failli filer entre mes mains et le bonheur de lire s'est, lui, bien débiné...

Je ne m'approcherai jamais plus d'ouvrages écrits par Agnès Martin-Lugand, je ne l'embêterai plus, c'est promis.
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13 à table ! 2019

Déjà la cinquième édition de cette belle initiative qui ajoute un peu d'intelligence au principe caritatif. Non seulement on fait une bonne action mais on profite de la plume aiguisée ou savoureuse de quelque quatorze auteurs bien installés qui ne prennent pas l'exercice à la légère. Et puis, pourquoi pas, on redonne le goût de lire à certains, grâce à ces textes courts mais prenants.

Cette année, va pour le thème de la fête, joliment illustré par Plantu.

Alors bien sûr, chacun a ses auteurs préférés. Pour les trouver, rien de plus facile, les textes sont rangés par ordre alphabétique, de Besson à Zeniter. C'est la première participation d'Alice Zeniter et c'est aussi le premier texte que j'ai dégusté car le lecteur a tous les droits, y compris celui de commencer par la fin. Précis, faussement léger, subtilement cruel... pas de doute, c'est bien elle. Je ne vais pas parler de chacune des nouvelles, mon avis dépend forcément de mes goûts personnels et c'est ce qui est bien avec ce recueil : chacun y trouvera son bonheur.

Une chose est sûre, il n'y a rien à jeter et, moi qui ai eu la chance d'assister à la soirée de lancement du recueil, je peux témoigner du vrai plaisir que semblent avoir pris chacun des auteurs à apporter leur modeste mais précieuse contribution.

Ah, quand même... j'ai adoré le texte de Philippe Jaenada qui m'a fait glousser de rire sous ma couette avec sa façon bien à lui de réécrire l'histoire. Un vrai bonheur !

Rappelons l'essentiel : 1 livre acheté = 4 repas offerts aux Restos du cœur.
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Entre mes mains le bonheur se faufile

Attirée depuis toujours par la couture, Iris projette d'ouvrir dans son village de campagne, son propre local de couture. Pour se remettre le pied à l'étrier elle postule dans différents ateliers de couture et se voit attribuer un poste chez la célèbre et redoutable Marthe. Au fil des jours, ayant décelé le potentiel créatif d'Iris, Matrhe lui offre un espace personnel pour donner libre cours à ses créations. Iris habillant désormais les femmes huppées du Tout-Paris, évolue à grands pas dans un milieu luxueux en soirées mondaines et autres festivités, sous l'oeil bien veillant de son mentor. Sa rencontre avec Gabriel, séducteur invétéré, ne sera pas sans conséquence au grand dam de Marthe qui sent sa " chérieeeeeeeeeee!!!! " lui échapper. Entre sa vie trépidante dans la capitale, son attirance pour le beau Gabriel et un mari trop absent, Iris va tout mettre en oeuvre pour tenter de sauver son couple.



Ce roman d'Agnès Martin-Lugand est bien loin d'être à la hauteur de ce que j'en attendai. Je me suis faite embobinée par la quatrième de couverture faisant référence à : (une aventure "diabolique" dont, comme son héroine, le lecteur a du mal à se libérer!!!) Oups! Rien que celà. J'ai vainement tenter d'en découdre pour trouver ce qui était censé m'effrayer dans cette histoire! De fil en aiguille tout se devine aisément. Quelques similitudes avec " Le diable s'habille en prada " à mon sens. Une écriture plus que moyenne, des situations rocambolesques, une romance sans parfum tirée par les cheveux et cousue de fil blanc, bref, rien de transcendant dans ce second et dernier roman que je lis de cette auteure.

"Entre mes mains le bonheur se faufile " ? Peut-être que cette histoire m'aurait paru plus crédible avec du vrai fil !
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Les gens heureux lisent et boivent du café

Mais que diable suis-je allée faire dans cette galère ?! Au départ, je trouvais l'histoire touchante avec cette héroïne qui n'arrive pas à faire son deuil mais après, c'est un amoncellement de clichés, la rencontre comme par hasard d'un homme qu'elle ne supporte pas et dont bien sûr elle est en fait amoureuse, et leur jeu agaçant du " je t'aime, moi non plus" , les déchirements " kleenex". Non, trop, c'est trop ! J' ai quand même fini le livre mais ai vraiment eu la désagréable impression de perdre mon temps, qui aurait pu être réservé à un autre livre, forcément plus captivant !
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