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Critiques de Agnès Martin-Lugand (5432)
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Les gens heureux lisent et boivent du café

Je comprends l’engouement autour de ce roman. Mais je comprends aussi les avis négatifs…



J’étais partie tout feu tout flamme sur un coup de cœur. Totalement dans mon élément : une jolie plume, de la délicatesse, des émotions fortes… et tout d’un coup un patatras retentissant dont j’ai dû mal à digérer l’arrière goût. Heureusement que je termine avec une note positive…



Quel est ce patatras ? L’épisode too much et en décalage complet avec la trame principale qui se nomme Meghan. Je n’ai absolument pas compris l’intérêt de ce personnage secondaire qui plombe totalement l’intrigue. Quel était sa valeur ajoutée ? Je cherche encore…



Agnès Martin-Lugand traite le deuil, la résilience, la solitude avec beaucoup de pudeur. On entre vite en empathie avec Diane dont les douleurs nous touchent profondément. Dés les premières on ressent toute sa souffrance, son besoin de se sortir de ce trou noir.



J’ai un court roman bourré d’amour, de tendresse. Une jolie immersion en Irlande, pays que j’adore soit dit en passant. La rencontre Edward et sa famille est sympathique jusqu’à ce qu’une certaine pouffe en chaleur débarque et nous fait perdre le réel fil conducteur.

C’est bien dommage car j’aimais l’essence même du roman.



Malgré ce bémol, j’ai envie de plus. J’ai envie de lire la suite. L’auteure nous propose une fin ouverte qui réintègre le fil conducteur. J’espère avoir une très belle surprise.
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J'ai toujours cette musique dans la tête

J’ai toujours cette musique dans la tête d’Agnès Martin-Lugand.

(Genre : Contemporain).



Editions : Michel Lafon

Prix : 18,95€ (Partenariat)

Date de parution originale : 16 mars 2017



Résumé : Yanis et Véra ont la petite quarantaine et tout pour être heureux. Ils s’aiment comme au premier jour et sont les parents de trois magnifiques enfants. Seulement voilà, Yanis, talentueux autodidacte dans le bâtiment, vit de plus en plus mal sa collaboration avec Luc, le frère architecte de Véra, qui est aussi pragmatique et prudent que lui est créatif et entreprenant. La rupture est consommée lorsque Luc refuse LE chantier que Yanis attendait. Poussé par sa femme et financé par Tristan, un client providentiel qui ne jure que par lui, Yanis se lance à son compte, enfin…



Mon avis : LIVRE COUP DE CŒUR ! Comme chaque année depuis 3 ans, j’attends le roman d’Agnès Martin-Lugand avec une grande impatience. La majorité ont été des coups de cœur et celui-ci ne fait pas exception à la règle. J’ai toujours une petite appréhension en commençant ses histoires. Peur de ne pas retrouver ce que j’avais aimé la fois précédente. Peur aussi de ne pas retrouver les mêmes sentiments éprouvés. Pourtant à chaque fois, je me fais berner… et j’adore ça ! J’avoue ne pas être totalement fan de la couverture. Je vous avoue également que je n’avais pas lu le résumé avant de débuter ma lecture. Je fais confiance à l’auteur et avec Momoko, ma comparse de lecture, on a bien fait.



L’auteur démarre fort dès le début avec un prologue assez bizarre. On suit un homme sortant de l’atelier d’architecte de Luc et Yanis. L’homme en question croise sur son chemin Véra et ses enfants, se rendant au travail de son mari (Yanis). Ce point de vu m’a mis mal à l’aise, comme si j’étais en train d’épier cette petite famille. Mais ça a le mérite d’intriguer et de rendre curieux. L’histoire commence ensuite. On fait la rencontre de Véra, Yanis, leurs enfants, Luc, Charlotte et Tristan. Comment vous dire que dès les 40 premières pages, j’ai ressenti les choses intensément. Et j’ai même failli avoir ma larme ! Chapeau à Agnès Martin-Lugand pour ça.



Les personnages m’ont tellement touché. Surtout Véra et Yanis en ayant leur deux voix dans le roman. Véra est une femme exquise, amoureuse, sensuelle, altruiste… elle donne tellement aux autres. Et son bonheur est communicatif. La voir entourée de sa famille et de ses amis, c’est tellement gratifiant, énergisant. C’est la femme qui fait des choix audacieux, qui a le sens des priorités et qui sait observer. Yanis est un homme profondément bon, touchant par son côté enfantin et par son manque de confiance. Ces deux là ont fait battre mon petit cœur. Surtout avec la scène de la rencontre et ce rituel où ils se murmurent : « J’ai toujours cette musique dans la tête ». Luc, Charlotte, les enfants (surtout Joachim) ou encore Tristan sont des personnages à découvrir absolument. Tous sont creusés, approfondis pour en devenir presque réel… et c’est ce qui est si bon avec les histoires de l’auteur.



Lorsque je lisais, je n’avais pas envie de m’arrêter. Même si les chapitres sont un peu longs, les mots s’avalaient et se dégustaient. L’alternance des points de vue donne au récit cette fluidité qui lui va bien. J’ai pensé au départ que le roman était un peu lent, que tout était peut-être trop facile pour nos personnages… mais au final, Agnès Martin-Lugand distille des indices dans son histoire. Des éléments qui nous font dire que c’est bien plus compliqué que ça en a l’air en surface. On s’imagine plein de choses, même le pire. Surtout quand on est du point de vue de Véra et qu’on ne dispose pas de celui de Yanis : grande frustration. En fait, l’auteur prépare son terrain pour la suite. C’est comme si on était au sommet d’une montagne et que d’un coup, on était poussé dans le vide.



Les sujets abordés par l’auteur sont tellement intéressants et vrais. Elle nous parle d’amour, de famille, d’amitié, d’ambition professionnelle et surtout de choix de vie. Ce sont des thèmes bien traités, avec une réelle réflexion autour de chacun d’eux. Comment un couple au sommet de leur bonheur peut-il dégringoler aussi bas à cause de sacrifices ? Est-ce que ces sacrifices en valent-ils vraiment la peine ? En écrivant la chronique, j’ai certaines phrases qui me reviennent en tête. Des phrases touchantes, émouvantes, qui m’ont limite fait pleurer parce que c’est d’un réalisme fou. Tout comme d’une sincérité folle. Les personnages sont vrais et ne se cachent pas, c’est là toute la force des romans de cette auteure française.



Est-ce que je parle de la plume d’Agnès Martin-Lugand ? Oui forcément, pour ceux n’ayant pas encore lu les ouvrages de l’auteur. Une plume qui vous transporte littéralement dans le quotidien des personnages. Vous voyez les scènes comme dans un film : vous voyez Véra chuchoter à Yanis du bout des lèvres « J’ai toujours cette musique dans la tête. Vous voyez Yanis remettre une mèche de cheveux de Véra derrière son oreille… Ce côté visuel amène forcément un fort ressenti émotionnel. Et c’est grâce à son style que l’auteur nous procure tout ça. La fin m’a beaucoup plu même si j’ai eu assez peur. Agnès Martin-Lugand signe encore une fois un roman sincère, beau et touchant. Une histoire sur les choix d’une vie, sur l’évolution d’une carrière et sur la volonté qu’on y met à la réussir. C’est un roman différent de ce qu’elle a pu écrire… mais c’est toujours aussi bien ! Vivement le prochain, merci Agnès !



Ma note : 9,5/10.
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La vie est facile, ne t'inquiète pas

Suite des gens heureux lisent et boivent du café, ce livre reste à la hauteur ( si l'on peut dire ) du premier tome.

Continuant mes devoirs de lecture imposée, j'ai lu très rapidement ce livre et je suis restée sur mes impressions négatives.

On retrouve donc Clara en pleine reconstruction.

Elle va finir par retourner en Irlande et j'avoue avoir eu de la peine à adhérer aux rebondissements qui semblaient pour moi presque téléphonés. Ses rapports aux autres, surtout avec Abby ne m'ont pas convaincue, mais bon, je savais à quoi m'attendre ...

Pour terminer, je ne rajouterais qu'une chose : sitôt lu, sitôt oublié !!
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La vie est facile, ne t'inquiète pas

Le titre naturellement est une boutade, on le comprend surtout lorsqu'on a déjà lu le premier volet de cette histoire avec le roman "Les gens heureux lisent et boivent du café". L'héroïne traverse la vie cahin-caha, connaissant même des drames... et puis lentement le temps fait son oeuvre, et il y a de belles rencontres, et puis même s'il subsistera des cicatrices, elle rebondit. Ce roman que j'ai beaucoup apprécié est une leçon d'espérance. Pour tout le monde, même la personne la plus fragilisée, il peut y avoir des éclaircies. Ce livre enseigne aussi quelque chose d'essentiel : le bonheur est égoïste, et pour être heureux parfois chacun de nous peut être conduit à blesser un proche du fait de ses choix. Agnès Martin-Lugand l'exprime d'ailleurs clairement lorsqu'elle écrit : "Chaque décision imposait des pertes, d'abandonner des morceaux de sa vie derrière soi." Un beau livre.
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13 à table ! 2024

13 à table souffle ses 10 bougies !!!

Ce recueil de nouvelles permet de passer un agréable moment en découvrant la patte des écrivains emblématiques français à travers ces textes courts et, surtout, de faire une bonne action, un livre acheté correspondant à 5 repas pour Les Restos Du Cœur !!!

La thématique de cette année est toute simple : J'ai dix ans !!!

J'ai tout particulièrement adoré celles de Raphaëlle Giordano "On est pas des machines" , François D'Epenoux "69, année fatidique ", et, en apothéose du cru 2024, "Le miroir " de Franck Thilliez !!!
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Une évidence

Magnifique. Un roman magnifique. Une plume magnifique. Un message magnifique.



Reine travaille dans la communication. Elle élève seule son fils de 17 ans et ne lui a jamais dit qui était son père. Jusque-là tout va bien. Sauf que… elle se rend à Saint Malo pour un de ses projets professionnel : travailler avec une entreprise « Des Quatre Coins du Monde ». Et… elle recroise l’homme qui l’avait laissé pour une autre, Nicolas, ne la sachant même pas enceinte… Mais elle y rencontre aussi l’ami et associé de ce dernier : Pacôme. S’enfermant dans ses mensonges, elle ne sait plus quoi faire pour elle, son fils, Nicolas, sa famille...



Agnès Martin Lugand met des mots parfais pour décrire la souffrance de Reine : on la voit petit à petit sombrer, désespérer. On ressent son cœur qui se serre crescendo. L’amour est si intense, la tristesse si juste. J’ai trouvé ce roman vrai.



On connait souvent l’auteur pour « Les gens heureux lisent et boivent du café » qui, soit déçoit, soit émerveille. J’ai lu ce livre et, c’est vrai, c’est un peu gros. Mais « Une évidence », c’est autre chose, plus authentique, la fin, on ne s’en doute pas une seconde.

J’ai été un tout petit petit petit peu déçu par moment où les phrases ne sont pas fluides. Et aussi, car le projet avec Des Quatre Coins du Monde est un peu laissé de côté dans la suite du roman.

Mais sinon j’adore ! Ce livre n’est pas le plus connu de l’auteur, je n’en ai pas lu beaucoup d’autres d’elle, mais je pense que celui-ci vaut le détour 😉
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Une histoire et Oli : Le voleur de sapins

Ce livre destiné aux enfants de 5 à 8 ans est une petite merveille.



J'ai été surprise de trouver Agnès Martin-Lugand dans le rôle d'auteure jeunesse. Mais c'est une très belle surprise.



Cette histoire démontre que l'être humain a besoin de contacts sociaux pour s'épanouir, que c'est essentiel au bien-être des enfants d'être en relation avec les autres. C'est une illustration, dans un tout autre contexte, de ce que le confinement a révélé lors de la pandémie due au Coronavirus.



Cette histoire est très joliment illustrée.



On peut en outre trouver le podcast de cette histoire sur le site internet de France Inter, dans la rubrique « Une histoire et… Oli » : https://www.franceinter.fr/emissions/une-histoire-et-oli
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13 à table ! 2021

Comme d'habitude, j'ai trouvé ces nouvelles inégales et certaines - une en particulier - m'ont plus marquées que d'autres. Le thème en était "Premier amour" et voici mon ressenti au gré de ma lecture des nouvelles de :

- Tonino Benacquista : ce qu'il est advenue de son premier amour change un homme au moins pour un jour.

- Philippe Besson : j'ai trouvé ce rappel d'autres histoires, réelles celles-là (Gabrielle Russier qui a marqué ma jeunesse et le couple présidentiel que l'auteur évoque à la fin du récit) facile et de peu d'intérêt.

- Françoise Bourdin : c'est l'histoire gentillette d'une petite fille myope devenue adulte qui retrouve son premier amour et ses souvenirs d'enfance.

- Maxime Chattam : une théorie tentante ? Celle d'un compte à rebours.

- Jean-Paul Dubois : on ne comprend pas tout de suite de qui il s'agit ; c'est de loin la nouvelle que j'ai préférée et j'en ai pleuré (en me souvenant de certains êtres toujours trop tôt disparus).

- François D'Epenoux : cette belle petite histoire est un peu trop émaillée de publicités des années 70 ...

- Alexandra Lapierre : une nouvelle assez réfrigérante (mais bien meilleure que celle de Philippe Besson, à mon humble avis).

- Agnès Martin-Lugand : trop sentimental pour moi.

- Véronique Ovaldé : très courte nouvelle absolument effrayante.

- Romain Puèrtolas : histoire surprenante à laquelle j'ai cru jusqu'à la fin (je ne peux rien dévoiler).

- Eric Giacometti et Jacques Ravenne : une histoire satanique que j'ai moins appréciée.

- Olivia Ruiz : nouvelle glaçante et réaliste.

- Leïla Slimani : cette histoire ressemble beaucoup à celle d'Eric Giacometti et Jacques Ravenne ; lequel des trois a copié l'autre ?

- Franck Thilliez : cette dernière nouvelle n'est pas la moins bonne et ce voyage dans le temps est assez émouvant.
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Les gens heureux lisent et boivent du café

Premier roman de cette autrice et si je comprends les critiques, moi je me suis laissée porter, j'ai laissé de côté les invraisemblances ou j'ai fermé les yeux, je ne sais pas. J'avais envie d'une lecture légère et c'était parfait ! Et puis j'exagère avec la légèreté car le deuil est le thème fort du roman. Et Diane est touchante! Par contre Edward j'avoue que j'avais beaucoup de mal à comprendre son attitude. Mais pour autant j'ai adhéré à l'histoire, à sa relation compliquée avec Diane. Et clairement j'ai envie de lire la suite....

Challenge cœur d'artichaud 2021
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Entre mes mains le bonheur se faufile

Après la découverte de mon premier Agnès Martin-Lugand "Les gens heureux lisent et boivent du café", je reste sur ma faim avec "Entre mes mains le bonheur file". Autant j'ai apprécié l'envol de l'histoire, le quotidien d'Iris, coincée dans une existence provinciale, sans engouement et son réveil lent et progressif, qui l'amène à assouvir son désir de jeunesse. Bobines de fils. Aiguilles. Tissu. Modèle. Couture. La seconde partie m'a semblée peu réaliste, cousue de fil blanc, un conte de fée parisien et une chute trop attendue, malgré quelques rebondissements. Léger et divertissant, sans grande conviction.
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La vie est facile, ne t'inquiète pas

Un roman doudou qui fait du bien au moral.



Après un premier tome avec un ressenti en demi teinte mais qui présageait une suite à fort potentiel. Je finis ma duologie en beauté. J'ai retrouve l'essence même du roman, ce qui m'avait touché en premier lieu dans Le gens heureux lisent et boivent du café.



Un plaisir de retrouver Diane toujours gérante de son café littéraire, toujours en bonne compagnie mais loin de l'Irlande qui l'a aidée à avancer dans son deuil.



Encore une fois, j'aime les thèmes abordés par Agnès Martin-Lugand. Beaucoup de poésie et de douceur. Diane reprend une vie de femme mais fait un choix radical sur un autre point.



J'avoue j'ai eu peur avec l'arrivée soudaine d'un pseudo Mr Darcy et repartir dans le Too Much. Mais l'auteure a su rester sobre et se concentrer sur son héroïne et les différentes étapes du deuil.



J'aime beaucoup la plume de l'auteure et j'ai hâte de lire son évolution. J'ai beaucoup de retard dans sa bibliographie.



Une roman simple. Efficace. Il transmet l'essentiel en émotions. Je remercie ma meilleure amie pour avoir élargi ma bibliothèque.
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Nos résiliences

Comment traverser un choc traumatique sans trop de séquelles? Cultiver sa résilience est ce que nous offre Agnès-Martin Lugand dans ce nouveau roman plein d’espoir paru aux éditions Michel Lafon.

Quelles soient rayonnantes de bonheur, respirant la vie ou tout simplement en détresse, les femmes sont toujours à l’honneur sur les premières de couverture des romans d’Agnès Martin lugand et illustrent la force de chacune.

Quel que soit son état d’esprit de son courage, elle vaincra.

Nos résiliences est un roman qui souffle la vie, traverse les nuages ombrageux pour embaumer des cœurs brisés meurtris désorientés par le sort du destin et nous guide vers la voix de la guérison

Entre Ava et Xavier c’est une relation harmonieuse qui se présente à nous basé sur une confiance réciproque une complicité mutuelle, avec deux beaux enfants Pénélope et Titouan pour compléter ce bonheur.

Tout se porte à merveille entre eux, mais un malencontreux accident va basculer ce couple et entrainant un autre couple Constance et Sacha dans l’enfer….

Agnès Martin Lugand tisse le dialogue intérieur de chacun des personnages partagés entre mutisme, culpabilité, colère incompréhension et désarroi au point de ne plus pouvoir communiquer, se retrouver, pour se noyer dans une douleur profonde aux cicatrices indélébiles.

C’est un long travail de résilience qu’on suit à petits pas. L’auteure chemine une route vers l’acceptation, la reconstruction sur soi sans brusquer les évènements, mais un orage persistant plein de rancœur et de non-dits se transmet continuellement.

Une belle histoire qui manque de développement concernant le dénouement de cette culpabilité entre Xavier et Constance tout s’est déroulé en silence, un vide pour le lecteur avide de comprendre le ressenti de chacun par des dialogues, et non par de simples expressions...


Lien : http://chroniqueuse6.canalbl..
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13 à table ! 2020

Lecture et bonne action moi je dis oui !



Chaque année je me procure ce livre, depuis 6 ans que cette opération existe.



Aider les Restos du cœur par la lecture c'est tout de même une bonne idée et je remercie les auteurs des différents opus pour leurs dons de mots ♥



Je vous invite à partir en voyage avec eux car c'est le thème de cette année.



Les nouvelles qui se lisent sans peine, qui peuvent pour certaines s'oublier vite...



Des nouvelles qui condensent chaque auteur dans leur substantifique moelle.



Pour ceux que je connaissais j'ai retrouvé leur style.



Et pour ceux que je ne connais toujours pas et bien j'ai pour certains apprécié leur histoire.



Merci sincèrement à Philippe Jaenada de m'avoir fait rire après l'angoisse de la nouvelle de Karine Giebel.



Cet opus est dédié à Véronique Colucci.



Merci à elle et à son homme pour avoir toujours œuvré auprès des personnes démunies.











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13 à table ! 2020

Comme chaque année depuis le début le 13 à table a rejoint ma pile à lire.



J'ai aimé comme d'habitude ces récits et la bonne action qui va avec cet achat, j'ai cependant un petit bémol sur le thème du voyage qui à mon sens n'a pas été respecté par les auteurs ou alors il s'agit vraiment de voyage au sens très large du thème.



De même de nombreux auteurs connus sont dans ce recueil mais je n'avais aucune connaissance pour 2 d'entres eux. Un avis mitigé sur cette année ou certains auteurs sont toujours à la hauteur mais d'autres moins.
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13 à table ! 2020

C’est la sixième édition de cette belle initiative qu’est 13 à table, proposée par les éditions Pocket. 16 nouvelles dans un recueil en faveur des Restos du cœur. Une bonne action de tous qui permet de financer 4 repas pour chaque livre acheté. Cette fois encore, tous ont participé gracieusement à cette belle aventure humaine (les auteurs, l’éditeur, l’imprimeur, les publicitaires, les médias…). 3,4 millions de repas supplémentaires servis grâce aux quatre premières éditions !



5 € pour se faire plaisir et faire une bonne action !

Il y en a pour tous les goûts, cette fois-ci sur le thème du « Voyage ».



Les auteurs (tous des pointures) ont joué le jeu, souvent avec pour trait commun l’amour en plus du voyage. Cette bonne action permet de se faire plaisir et de découvrir certaines plumes qu’on n’aurait peut-être pas lu. Encore un très bon cru !



Philippe Besson et sa virée américaine

Françoise Bourdin et sa croisière

Michel Bussi et son gros cylindre

Adeline Dieudonné en mode selfie

François d’Epenoux et son franglais

Eric Giacometti et Jacques Ravenne et leur virée à Florence 2.0

Karine Giebel et sa migration

Philippe Jaenada et son train de l’enfer

Yasmina Khadra sur ses terres algériennes

Alexandra Lapierre et le voyage d’une vie

Agnès Martin-Lugand et son expédition filiale

Nicolas Mathieu et son voyage d’amour

Véronique Ovaldé et son voyage immobile

Camille Pascal et son voyage avec l’Impératrice

Romain Puértolas et son restaurant austro-japonais

Leila Slimani et son voyage vers la vieillesse.



Mon trio personnel : Giacometti et Ravenne / Giebel / d’Epenoux



Mentions spéciales à Adeline Dieudonné pour avoir remplacé Chattam cette année pour la nouvelle très noire du recueil, à Leila Slimani pour sa sensibilité, à Romain Puértolas et Philippe Jaenada pour leur humour en lien avec de vraies anecdotes
Lien : https://gruznamur.com/2019/1..
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Les gens heureux lisent et boivent du café

J'ai eu très peur du début du livre, perdre son mari et sa fille aussi tragiquement est mon pire cauchemar. Mais même si le sujet est terrifiant, le deuil, la perte d'espoir et la dépression sont assez bien décrits. L'auteure aborde la résilience face à l'inacceptable et le deuil. Je me suis laissée porter par le récit avec beaucoup de facilité et je l'ai lu d'une traite, les sentiments sont très bien perçus, on sent que l'auteur connait bien les émotions humaines. Certains passages restent trop rapides à mon goût, mais la trame est bien menée. Un bon moment de lecture.
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Les gens heureux lisent et boivent du café

Le titre de cet ouvrage pourrait très bien être pris à contre-pied et s'énoncer ainsi : les gens malheureux fument et boivent de l'alcool.

Diane, son héroïne, connaît en effet le plus grand malheur qui puisse survenir à une femme. Elle perd à la fois son mari et sa fille dans le même accident de voiture. On vit alors la descente aux enfers de cette femme qui se laissait jusque-là porter par un climat familial fait de l'insouciance d'un bonheur simple. Passé le choc, elle tarde à se prendre en main. On la voit s'enfoncer dans la déchéance. Alcool et cigarette. Jusqu'au jour où elle décide soudainement, à la surprise et contre l'avis de tous, de tout abandonner et partir en Irlande.

L'isolement, les intempéries, l'hostilité spontanée d'un voisin la mettent à rude épreuve. Elle se retrouve face à elle-même dans l'adversité avec son malheur qui lui colle à la peau. Mais c'est son choix. Elle l'assume. Elle ne trouve pas vraiment de réconfort dans le dépaysement, pourtant elle se trouve elle-même, et se découvre alors des ressources insoupçonnées.

Dans un scénario malheureusement trop commun, l'hostilité du voisin va évoluer en un apprivoisement de bête farouche. Leur histoire conservera malgré tout un soupçon d'originalité dans un décor de côte battue par les vents, de port de pêche, de la rudesse des gens de la mer.

L'épilogue n'est pas celui qu'on imagine. Tant mieux. On sent bien toutefois qu'il s'agit d'une fin provisoire et qu'au moment de mettre le point final, une suite est en gestation.

Voilà un roman-détente qui se lit vite. Son écriture est plutôt banale. Il est toutefois rehaussé à mon sens par le réalisme avec lequel Agnès Martin-Lugand nous insuffle le désarroi de son héroïne. On étouffe littéralement dans la fumée de sa cigarette.

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13 à table ! 2023

Le thème est bien choisi, important et dans l'air du temps.

Hélas ! Les restos du cœur sont plus que jamais nécessaires : à quand la fin de la faim !

Merci à Thomas Pesquet pour sa belle préface.

- Françoise Bourdin : La binette : petite nouvelle un peu moralisatrice : 3 étoiles ;

- Marina Carrère d'Encausse : Les vertiges du vide : Une petite fille apprend à grandir et à ne plus avoir peur du noir : 5 étoiles ;

- François d'Epenoux : La mèche est dite : Bien vu, on y croirait presque, tiré de la réalité trumpesque : 4,5 étoiles ;

- Karine Giebel : Lobo : Histoire vraie, hélas ! Il y a encore trop de personnes qui meurent pour protéger la forêt ! 4 étoiles ;

- Raphaëlle Giordano : La planèteet moi et moi et moi... : le concept est original : 3 étoiles ;

- Alexandra Lapierre : Ma planète à moi : histoire de personna non grata mais fini en "eau de boudin" : 2 étoiles ;

- Cyril Lignac : Ne jetez rien ! Cuisinez tout ! : Bonne idée, économique et écologique : 4 étoiles ;

- Agnès Martin-Lugand : Le choix du monde : histoire un peu trop belle d'un décrocheur et d'amour aussi, : 3 étoiles ;

- Romain Puertolas : Les encapuchonnés : Très drôle : 3,5 étoiles ;

- Mohamed Mbougar Sarr : C'est ainsi que l'orange continue de bleuir : Belle nouvelle un peu hermétique : 4 étoiles.



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Les gens heureux lisent et boivent du café

J'essaie d'écrire une critique en restant correcte tout en cherchant à exprimer ma différence de perception, en porte à faux avec les nombreux lecteurs qui eux ont aimé. Nombreux? 300 000 voir 600 000 tirages, difficile à savoir. Sur Babelio, plus de 20 000 lecteurs et une note proche de 4, la tête me tourne. Il en faut pour tous les goûts et ce n’était pas du tout au mien. Pas d'empathie suite au drame, pas d'émotion dans la déprime, des clichés à tour de bras depuis l'homo excité jusqu'à l'Irlande caricaturée. Un sentiment de déjà lu en moins bien comme dans le roman de Clarisse Sabard « Le souffle des rêves » J'ai beaucoup soufflé, soupiré pour tenir le coup jusqu'à la fin, ouf, le livre n'est pas gros, ça aide. C'est le seul moment où on sort, avec soulagement, des grosses ficelles de ce roman.



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La Déraison

Maddie se meurt et Joshua veut abandonner la vie. Ils aiment leurs enfants, elle : Lisa qui se prépare à vivre sa vie d'adulte sans mère, lui : Nathan qui ne connait pas les desseins de son père.

Pour Lisa, Maddie accepte de retourner sur le lieu de sa rencontre avec Joshua. Là-bas, elle devrait pouvoir lui dévoiler l'insensé, que seul son mari devenu tendre ami connaît. Joshua lui n'espère plus la revoir.



J'ai été prise par ces sentiments puissants qui les écartèlent ou les portent, c'est selon. J'ai été entraînée par le lyrisme de l'auteure qui respire au rythme de ses personnages.



Il me semblait bien que je trouverais dans les livres de cette auteure un livre qui me toucherait particulièrement : c'est chose faite.

Un sacré moment de lecture.
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