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Citations de Ahlam Mosteghanemi (79)


Ahlam Mosteghanemi
Ahlam Mosteghanemi est une femmes de lettres de langue arabe.

Elle est l'aînée des enfants d’une famille engagée dans la lutte pour l'indépendance nationale. Son père, Mohamed El Cherif, lutte contre la présence française. Deux de ses frères ont perdu la vie lors d’une manifestation contre la puissance coloniale française dans les années 1940.
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troublante histoire
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لكن .. هل يمكن أن تقاوم فضول أنثى تصر على معرفة شيء ؟
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Deux mois passèrent.
Au cours desquels je vécus de rêves frugaux et de brèves gorgées d’encre, laissant aux autres les festins de l’ennui et l’amer café des médisances.
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J’ai appris sur l’amour, une chose terrifiante : on ne peut vraiment aimer quelqu’un sans être hanté par l’intime conviction que la mort va nous surprendre et nous le voler. Tous ces gens qui nous entourent, on leur pardonnerait bien des choses si on se rappelait qu’un jour ils ne seront plus là pour se livrer aux mille petites manies qui nous dérangent ou nous enragent aujourd’hui. On en profiterait davantage si on songeait quand on les voit que c’est peut-être la dernière fois, que chaque rencontre est un adieu. Si tout le monde raisonnait comme ça, on s’aimerait mieux.
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- Parce que le baiser est le seul acte passionnel auquel tous nos sens participent. Nos cinq sens nous sont indispensables pour embrasser quelqu’un, mais pas pour faire l’amour. Le baiser nous révèle, c’est un acte pur, unique, sans rapport avec les pulsions sexuelles qui sont communes à l’homme et à l’animal. On peut faire l’amour sans avoir envie d’embrasser l’autre. Et on peut se contenter du baiser d’une femme dont les lèvres nous embrasent comme aucun corps de femme n’est à même de le faire.
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Devant l’amour, comme devant la mort, nous sommes tous égaux. Rien ne nous est utile, ni notre culture, notre expérience, notre intelligence, ni notre ingéniosité. Nous avançons vers l’un et l’autre dépouillés de toute arme… et de toute question.
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Ahlam Mosteghanemi
«Je suis l’écrivaine du désir et non pas du plaisir comme j’aime à le répéter»
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Ahlam Mosteghanemi
un écrivain est égal à la cause qu´il défend et pas aux nombres de langues dans lesquelles il est traduit.
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Ahlam Mosteghanemi





Les arbres n’ont pas d’autre choix que de faire l’amour debout.




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«Le plus bel instant dans l'amour est celui qui précède son aveu» (p 193),
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«Seuls les nouveaux riches se vantent de leurs richesses, et seuls ceux qui n'ont pas de relations se vantent d'avoir du succès auprès des femmes» (p 188)
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«L'indifférence, une arme toujours fatale pour la vanité d'une femme, parce qu'elle fait rebondir sur elle les incertitudes du doute» (p 54)
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«L amour nécessite une approche intelligente, de la distance. Vous vous approchez trop près, vous supprimez le désir. Vous vous éloignez trop longtemps; vous disparaissez dans l'oubli» (p 47)
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«L'amour ne s'annonce pas. C'est sa musique qui le dénonce «p 15
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Tes yeux s' étaient déportés sur ce pont gris barrant la Seine .
- C' est le pont Mirabeau . Il doit son éternité au poème d ' Apollinaire .Il
en était fou amoureux .
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-Non . On ne peint pas obligatoirement ce qu' on voit mais ce qu 'on a vu un jour et ce qu' on craint de ne plus revoir .Delacroix a passé sa vie à peindre des cités marocaines qu' il n' avait habitées que quelques jours .Atlan ,quant
à lui ,a passé sa vie à peindre une seule ville :Constantine . C 'est là une évidence qui m' a frappé il y a deux mois ,quand je me suis assis face à cette fenêtre pour exécuter une toile .Pendant que mes yeux regardaient la Seine
et le pont Mirabeau , ma main esquissait une autre rivière d ' une autre ville , le pont Sidi Rached et l' oued du Rummel .Finalement , on ne peint que ce qui nous habite , pas ce
qu' on habite .
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Ce corps avait oublié son désir de toi, oublié ses excès des
de désir de toi ,sa stupidité et son entêtement à ne vouloir
prendre plaisir que de ton corps .
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Ahlam Mosteghanemi
-Tu as peut-être raison mais j' aurai aimé que tu me peignes moi , pas ce pont .Lors qu' une femme rencontre un peintre , elle rêve d' éternité en posant pour lui afin qu'il fasse son portrait et pas celui de sa ville , tout à fait comme lors qu' un homme rencontre une romancière , il rêve qu' elle écrive sur lui et non sur ce qui a un vague lien avec lui. C' est du
narcissisme, de la vanité et autre chose encore que je ne
saurais expliquer .
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De la folie, n'est-ce pas, qu' un homme vive avec une statue de femme, même si l'homme en question est peintre et la femme Vénus !
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