Citations de Ai Yazawa (287)
Il m'est arrivé beaucoup de choses dans ma vie, et j'ai cru qu'elles m'avaient fait évoluer. Mais finalement rien n'a changé depuis l'été de mes dix-sept ans.
Jusqu’à ce jour, j’avais toujours couru sans même regarder autour de moi, dans un long tunnel sombre. J’avais couru vers la sortie sans réfléchir, une sortie qui n’était qu’une sortie finalement. Un néant tout blanc, qui ouvrait grand sa gueule, et ça, cela me faisait vraiment peur.
Quand j'avais 4 ans, ma mère m'a abandonnée
Quand j'avais 15 ans, la seule seule famille qui me restait à disparu aussi
Je n'avais plus ni rêve ni espoir et on aurait pu croire que la chanson était pour moi un moyen de rester en vie.
Je voulais l'argent et la gloire, je voulais tout...
Mais aujourd'hui, je ne veux plus qu'une chose...
Je veux le courage d'affronter le monde une nouvelle fois!
Ma joue, mon cœur me font mal. J'ai mal et je ne sais pas quoi faire. Mais si je pleure maintenant, je ne serais pas une femme forte.
Je n'ai pas pu être adulte au point de pardonner la trahison et je n'ai pas pu non plus être passionnée au point de m'accrocher malgré ma blessure. J'ai perdu.
Ces sentiments que j’ai gardés en moi pendant seize ans, j’ai cherché des mots pour les lui exprimer mais je n’ai pas su trouver les mots justes. Et finalement je n’ai rien pu lui dire.
Tu sais, Nana, à ce moment-là, je suis sûre de t’avoir entendu chanter la version punk de « la samba des coccinelles ». Mais à présent, je n’entends plus rien. Est-ce que ma voix ne t’atteint plus non plus ?
Parfois, il arrive que la victime d’un enlèvement finisse par aimer son bourreau. Entré dans le monde du bourreau, la victime ne survit quand se cramponnant à lui. Si le bourreau se montre un instant gentil avec elle, elle le voit comme son sauveur même si il est la source de tout le mal qu’elle subit.
Madame Junko is the best ‼ … She’d kill me if I didn’t say that, you know.
Pour Takumi je ne suis finalement qu'un bonne occasion de tirer son coup quand il en a envie. Si je ne fais rien, cette relation sans grand intérêt risque de continuer comme ça. Si je veux en finir avec cette histoire, c'est maintenant ou jamais. Avant que je ne puisse plus faire marche arrière. Il suffit que je lui demande de ne plus venir, mais est-ce que je suis capable de dire une telle chose ? Je sais bien que cette relation ne mène nulle part, mais alors pourquoi est-ce que je n'arrive pas à y mettre fin?
Nana, je ne veux te laisser à personne d'autre. J'aimerais que tu ne sois rien qu'à moi. Finalement chacun est livré à lui même, et on a beau être très proche d'une personne, on ne peut pas ne faire qu'un avec elle. C'est impossible de faire en sorte que quelqu'un nous appartienne.
Comment nommer le sentiment qui est né dans mon cœur ce soir là ? L'amour ? L'excitation ? Non... Pas ces mots aux consonances douces. Une envie proche de la jalousie... de l'impatience... et du désir.
Une fois devant la station de métro, je ne pouvais me résoudre à rentrer chez moi. J'étais dans mes pensées et j'ai laissé passer le dernier train. Si je suis restée assise sur le trottoir, c'était dans l'espoir que Georges vienne me chercher. Moi non plus je ne m'aime pas quand je suis minable. Est-ce si stupide de vouloir être choyée par l'homme dont je suis tombée amoureuse ?
Bizarrement, à ce moment, j'étais sur le point de pleurer. Je ne saurais pas bien dire pourquoi. La main que tu m'as tendue, Nana, était extraordinairement chaleureuse et cette chaleur m'est allée droit au cœur.
Ils disaient que même si l’atelier n’existait plus, ils continueraient les activités d’Akindo. Mais ils n’ont jamais fixé de nouvelle date pour se rendre au flea market. Je crois que tout naturellement, chacun se dirigeait lentement vers son rêve. Il était alors bien normal qu’on ne puisse rester ainsi éternellement. Quant à moi, je sentais que l’introduction à notre vie d’adulte venait de s’achever. Le vrai combat allait maintenant pouvoir commencer.
Ça a toujours été un mystère… Comment a-t-il fait pour toujours tout comprendre ? Il a toujours su distinguer mes mensonges, mes secrets, mes motivations, mais… ce n’est pas grâce à des pouvoirs surnaturels ou à un miracle… Voilà tout simplement la preuve que pendant ces 17 années, Tsutomu m’a toujours observée…
J'ai alors réalisé qu'aussi forte soit l'attirance qu'on ait envers quelqu'un, une relation ne pouvait pas durer si les deux personnes .. n'acceptaient pas ce qui était important pour l'autre
La pluie qui tombait pénétrait mon cœur alors je me recroquevillais pour lutter contre le froid. Mais ce n’était ni ma mère ni mon père que j’attendais, simplement Tsutomu.
Peut-être qu'a force de l'attendre, j'avais maintenant trop envie de lui. Mais je l'aimais de tout mon coeur. Et j'étais persuadée qu'il m'aimait aussi.
A l'époque, à mes yeux, dans ce monde qui t'entourait, Nana, tout était si étincelant que j'en étais éblouie. ça ne veut pas dire que n'importe qui m'aurait convenue... Je voulais juste me tenir dans la même lumière que toi...