Akame Hinoshita

C'est une histoire d'émancipation féminine mettant en scène Ohla, une jeune de Qirim et Lisa, une jeune commerçante italienne. Lisa est une fille enjouée à la recherche de nouvelles expériences. Sa rencontre avec Ohla lui ouvre de nouvelles perspectives et l'occasion de voyager. Cependant, l'histoire est très enfantine et peu vraisemblable, ce qui m'a empêché d'y entrer complètement. La mangaka, Akame Hinoshita, aborde tout de même des sujets intéressants tels que l'histoire et les mœurs de l'époque de la Renaissance ainsi que les pratiques du commerce. En somme, le tome est mignon et pédagogique, mais manque de profondeur et d'émotions.

Mon avis détaillé :


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Résumé : A Ferrare, en Italie, au 15ème siècle, Lisa, fille de marchands, ne rêve que de voyages. Elle va rencontrer Olha, une jeune femme obligée de voyager pour retrouver sa sœur. Toutes deux vont alors embarquer et démarrer un long voyage.



Mon avis : Ce manga est plutôt destiné aux lycéens et aux adultes, mettant en avant les différentes cultures au 15ème siècle à travers le voyage de Lisa et de Olha.



Dans ce tome 1, les deux jeunes filles vont se rendre à Venise et à Split, ce qui va permettre au lecteur de découvrir ces villes, les monuments, les plats typiques, les relations entre les différents pays, les techniques de marchandage… Ce manga est ainsi prétexte à la découverte des différentes cultures de l’époque.



Les graphismes sont très beaux, les illustrations pleines de charme, et on embarque avec plaisir avec nos deux héroïnes.
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Légère déception pour ce manga prometteur.

Avec un pitch aventureux et des jolies filles intelligentes, je m'attendais vraiment à un voyage épique et commercial comme il faut. Finalement, j'ai été noyée dans les éléments culturels et historiques car l'auteure a voulu trop en faire et rendre le manga le plus instructif possible. Ce qui donne lieu à un flot d'informations en plein milieu d'une page de lecture et c'est très rébarbatif malgré mon grand intérêt dans les manga historiques et culturels. Cela reste une série courte à lire et à l'occasion, je verrai si je peux la terminer.

Aujourd'hui sera une journée consacrée aux nouveautés de Komikku de fin février, 2 titres aux couvertures et aux dessins doux et frais.



Tout comme les éditions Komikku, j'aime bien les titres qui associent plaisir visuel, voyage et gain de connaissances. Avec Les Fleurs de la Mer Égée, c'est ce que je m'attendais à trouver. Il suffit de voir ces deux belles jeunes filles sur les quais d'un port entourées d'un bateau et de façades de demeures style Renaissance, pour avoir envie de partir avec elles !



Avec cette série courte, terminée en 3 tomes au Japon, nous découvrons Akame Hinoshita une jeune mangaka au trait doux et rond qui propose un titre dans la veine des Arte ou Marion que nous connaissons déjà chez l'éditeur. C'est ici sa première oeuvre et pourtant on ne dirait pas. Le dessin est riche en détails, notamment au niveau des tenues et décors, et les personnages ont chacun leur personnalité qui transpire sous son crayon. Je regrette juste, peut-être, un trait un peu trop enfantin au vu du propos.



Le propos de ce seinen est simple, il s'agit de suivre une jeune bourgeoise italienne de Ferrare qui rêve de découvrir le monde hors des murs de sa ville, et profite de la rencontre d'une jeune fille de son âge, originaire de Crimée, pour prendre la route. Avec elles, nous allons donc partir à la découverte de l'Italie et de la Méditerranée ensuite je l'espère de la fin du Moyen-Âge et de la Renaissance.



Cependant, alors que le propos avait tout pour m'intéresser, je suis obligée d'avouer que je n'ai pas trouvé la lecture des plus plaisantes. Je trouve vraiment que l'autrice cherche trop à rendre son titre instructif et du coup tout est prétexte à nous montrer comment on vivait à cette époque-là en Italie. Cela rend l'intrigue fade et convenue, et les personnages très clichés donc pas crédibles pour un sou. C'est bien dommage. La narration n'est pas à la hauteur des promesses faites. Elle peine à intéresser le lecteur et est noyée sous bien trop d'explications parfois même indigestes. Du coup, je n'ai pas été transportées par leurs aventures autant que je l'aurais souhaité.



De la même façon, les personnages m'ont souvent fait sortir de l'histoire. Je ne me suis jamais sentie en empathie avec cette héroïne trop capricieuse à mon goût, à qui tout tombe tout cuit dans la bouche. Les semblants d'épreuves qu'on dresse devant elle pour qu'elle puisse poursuivre son voyage sont en fait surmontés bien trop facilement, ce qui rend les choses peu crédibles. Le graphisme n'y aide pas non plus, elle a un visage bien trop poupin pour son âge comme tous ceux qui l'entourent. Ça m'a vraiment dérangée et fait sortir de l'histoire à plusieurs reprises.



A côté de ça, j'ai beaucoup aimé tout l'aspect culturel du titre. C'est passionnant d'en apprendre plus sur l'évolution des tenues à l'époque, sur les bouleversements historiques qui se produisent, sur les pratiques commerciales qui changent. Tout ça nous transporte vraiment à une autre époque et ça m'a séduite. J'ai été ravie de suivre les héroïnes à travers plusieurs villes italiennes et méditerranéennes même si ce fut bref.



Les fleurs de la mer Égée est un titre qui me laisse une impression mitigée. J'aurais vraiment aimé accrocher mais il y a trop de défauts dans la forme : un dessin inadapté, une héroïne insupportable, une intrigue qui passe à la trappe au profit des notes culturelles. C'est vraiment dommage. Pour autant, j'ai aimé le voyage et j'ai été contente d'en apprendre plus sur ces lieux et cette période, alors je poursuivrai la découverte.
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Les fleurs de la mer Égée, premier tome d’une trilogie seinen, mettent en scène deux jeunes filles, Lisa, une noble de Ferrare, et Olha, originaire de Qirim, qui cherche à se rendre en Crète pour y retrouver sa sœur. Lisa ayant toujours rêvé de voyager, elle décide aussitôt de prendre part à ce périple.



Ce manga avait tout pour me plaire : des dessins magnifiques, la Renaissance italienne, un voyage, une protagoniste en quête de sa sœur, et un ensemble qui m’évoquait de prime abord le manga Cesare (Fuyumi Soryo). Malheureusement, ce fut une monumentale déception.



Si Cesare ou encore La Lanterne de Nyx (Kan Takahama) arrivent à allier parfaitement pédagogie et récit, Les fleurs de la mer Égée échouent à atteindre cet objectif. Je n’ai pas eu l’impression de lire une histoire, mais un guide touristique de l’Italie du XVème siècle.



Le mangaka présente la nourriture, la politique, les tensions avec l’empire ottoman, les conditions de vie, les traditions… au détriment de l’intrigue. Et le pire, c’est que cela prête à confusion. À plusieurs reprises, je me suis demandé à quelle période se déroulait le manga (avant d’avoir la confirmation que c’était au milieu du Quattrocento), parce qu’il est question de Christophe Colomb, de choses qui ne surviendront qu’au siècle suivant, et même de Michel-Ange, juste pour indiquer qu’il n’est pas encore né. Toutes ces informations sont vraiment trèèès pertinentes pour l’histoire.



Histoire qui aurait difficilement pu être plus plate. Une fois qu’on retire les passages encyclopédiques, il ne reste plus grand-chose. Une Lisa surexcitée qui a pour seule caractéristique de vouloir découvrir le monde plutôt que de rentrer dans le moule de la société qui souhaite la marier, et une Olha déterminée à retrouver sa sœur à tout prix, mais qui fait surtout tapisserie à côté de sa nouvelle amie.



Le tout dans une Renaissance aux airs de bisounours. Les héroïnes sont toujours bien entourées, et Lisa ne se heurte qu’à de menus obstacles. Même son incursion accidentelle dans le quartier des plaisirs se déroule de façon bienveillante. Quant à l’argent qu’elle doit récolter pour le voyage, elle parle d’abord de sacrifier sa collection, pour qu’il n’en soit ensuite plus question, puisqu’elle réussit à marchander avec les fonds prêtés par son ami Lorenzo. J’ai un peu de mal à croire qu’à cette époque, une jeune fille ne rencontre pas plus de difficultés.



Même la menace des Ottomans et des pirates, mentionnée à plusieurs reprises et qui flotte (ah, ah) sur la mer, n’est qu’une ombre lointaine, si lointaine qu’à aucun moment on ne s’inquiète pour les personnages. Partout où elles vont, Lisa et Olha mangent à leur faim et sont bien accueillies. Leur voyage tient plus de la croisière que du périlleux périple.



Et je ne parlerai de Leonardo que pour mentionner ce sympathique garçon des premières pages, qui disparait aussi sec à la seconde où les filles quittent Ferrare.



Ce seinen est une telle déception que je regrette d’avoir acquis les trois tomes avant d’entamer ma lecture, car je n’ai aucune envie de la poursuivre (mais je le ferai par principe). Je lui donne la moyenne pour les recherches de l’auteur, mais si j’avais voulu (re)découvrir une quantité faramineuse d’informations sur le Quattrocento, j’aurais ouvert une encyclopédie, pas un manga. Si cela vous intéresse, Les fleurs de la mer Égée sont pour vous, mais si vous aspirez à une histoire un tant soit peu passionnante, passez votre chemin.
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Une jeune fille riche vivant dans une ville italienne au XV ème siècle qui s'ennuie décide d'aider une autre jeune fille venant de Crimée pour retrouver sa sœur en Crête et donc de partir à l'aventure dans une époque un peu troublée suite à la chute de Constantinople et de l'Empire Romain d'Orient par les ottomans. Moins crédible que cela, on ne peut pas faire.



On se situe dans un registre proche de la série « Arte » qui fait dans la femme forte, pétillante et déterminée pour accomplir son destin. Et là, c'est coup double avec Lisa et Ohla. Le problème est que c'est anachronique par rapport aux mœurs de l'époque. Mais bon, passons. Nos héroïnes sont vraiment très attachantes et on s'y fait.



On va visiter tout le bassin méditerranéen ce qu n'est pas pour déplaire le lecteur tant il y aura des péripéties. On va en apprendre plus sur l'art, la gastronomie, l'histoire de ces villes et régions traversées. Il y a comme un parfum de découverte qui fait du bien.



Au niveau du graphisme, on voit que l'auteur a fait un soi particulier aux décors qui sont plutôt riches sans être surchargés entre l'architecture des villes et de ces beaux navires. Il y a par exemple des détails dans les vêtements d'époque et cela en jette. C'est un style qui colle bien à l'époque de la Renaissance. C'est soigné et donc cela donne envie de tourner les pages.



Au final, une série plaisante à découvrir.

J'ai tout de suite remarqué cette parution grâce à sa couverture élégante. Ce premier opus nous plonge dans un récit plein de richesses avec une mise en scène soignée et entraînante.



Dès la première page, j'ai été séduite par les illustrations, elles sont magnifiques, très détaillées et nous dépeignent un univers chatoyant et plein de surprises. C'est le début d'une grande aventure. Lisa est une jeune fille qui rêve de voyager, elle souhaite découvrir le monde et sa rencontre avec Olha va lui en donner l'opportunité. En effet, la sœur d'Olha se trouve toujours à Qirim. Lisa ne peut laisser passer cette chance et propose son aide à Olha.



Ce qui m'a marqué d'entrée de jeu, c'est l'aspect historique du récit. L'histoire est complexe et riche en dialogue. On fait connaissance avec nos héroïnes mais aussi avec plusieurs personnages secondaires qui ont leur importance. On saisit très vite les tenants et les aboutissants de ce premier opus. Lisa est déterminée, elle va faire tout son possible pour aider sa nouvelle amie.



J'ai été envoûtée par l'univers, tout est si beau, les décors sont finement détaillés, les personnages sont intéressants et captivants. On se retrouve littéralement en plein cœur de Ferrare. L'intrigue est très addictive, il y a ce je ne sais quoi qui fait que l'on tourne les pages pour en savoir plus. Le cheminement de l'histoire a un rythme assez soutenu, on enchaîne les rebondissements tout en apprenant toute l'histoire de l'Italie du XVe siècle. L'époque est authentique, on ne peut qu'être sous le charme. J'ai particulièrement aimé l'ambiance générale qui nous propose toutes sortes de merveilles. Qu'elles soient culturelles ou humaines.



Ce premier opus introduit la grande aventure que Lisa et Olha vont vivre, j'ai aimé que l'on ne parte pas de suite dans ce voyage, nos héroïnes doivent préparer leur départ, avec discernement et intelligence. Aucune précipitation, ce qui rend l'histoire très intense et agréable à découvrir.



En bref, un premier opus qui pose les bases d'une saga riche et divertissante. Les illustrations sont élégantes et pleines de détails. J'ai été charmée par l'aspect graphique mais aussi par la richesse de l'histoire. Le côté historique est important et il fait partie intégrante de l'intrigue, ce qui rend la lecture plus complexe. Je ressors vraiment ravie de cette lecture, j'ai hâte de poursuivre l'aventure aux côtés de Lisa et Olha.
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J'ai bien aimé ce manga. Notamment les dessins ainsi que les personnages, mais aussi j'ai trouvé très intéressant le fait que les spécialités soient marqués à chaque fois qu'ils mangent dans différents endroits.



Dans ce manga, nous allons suivre une jeune fille italienne nommée Lisa Rossetti, la fille cadette d'une riche famille de marchands. Son rêve est de voyager à travers le monde pour faire du marchandage. Un jour, une jeune étrangère arrive à Ferrare, là où habite Lisa. Lisa en entend parler et décide d'aller se présenter à cette fille qui semble venir de loin...

Apres lecture des trois volumes ^^

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C’est un petit voyage en mer  Égée que nous avons avec ce manga terminé 3 volumes, où l'on suit Lisa et Ohla dans leur quête d'aventures pour l'une et de sa petite sœur pour l'autre. 

Les traditions et plats typiques du 15ème siècle sont décrits de façon très alléchante et les superbes dessins qui les représentent vous donneront faim ! 

Nous apprenons beaucoup de choses sur les pays, les peuples et la situation politique de l'époque. . 

J’ai aimé l’histoire d’amitié qui se développe entre les deux personnages et qui vient à l’origine de la curiosité de Lisa pour les objets et récits venue d'ailleurs. Les détails sur les villes parcourues et les plats et boissons consommées au cours du voyage sont instructifs et intéressants. 

Le seul point négatif à mes yeux est une scène de bain dans le volume 3 qui sort de nulle part et qui détonne avec le reste de l’aventure. 

Une balade en voilier de la république de Raguse à la Crète en passant par Corfou, au quinzième siècle, en compagnie de guides très érudits, cela vous tente ? Spécialités culinaires, histoires des différents pays traversés, rencontres et dangers jalonnent chaque escale de Lisa et Olha partie à la recherche de la petite sœur de cette dernière. Ce qu'on pourrait malgré tout reprocher à ce manga, c'est son aspect documentaire, avec des encarts, des rubriques, des explications, mais c'est en même temps passionnant... donc ? Tout dépend du lecteur : pour ma part, ça me donne envie de passer un été à Corfou ou en Croatie. 🏖 même si ça n'est pas la saison, mais voir de beaux paysages, des rues ensoleillées, en plein confinement hivernal, ma foi... Une série en trois tomes à posséder dans sa bibliothèque car elle fait voyager. Par contre, sa densité fait qu'elle se lit assez lentement car elle fourmille d'informations.


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Après la série “Les fleurs de la mer Égée”, Akame Hinoshita nous emmène cette fois-ci en France, dans la ville lumière du 18e siècle. Son héroïne, Céline, est assez étrange. La petite demoiselle de la Lune, l’air un peu perdue, innocente et visiblement incapable de véritablement penser par elle-même. D’emblée, le lecteur est intrigué par ses interrogations qui semblent pourtant si naturelles pour nous. “Qu’est-ce que j’aime ?”, “Qu’est-ce que j’ai envie de faire ?”, ... mais en même temps : elle a 14 ans. À cet âge là, pensions-nous déjà à notre futur emploi ?



Le plus difficile fut sans doute de réussir à faire découvrir les métiers de la capitale. Une rencontre incongrue, mais plausible ; fruit du hasard et qui permet donc à notre demoiselle de découvrir Paris et ses différents métiers en devenant chroniqueuse pour Monsieur René, le capitaine, le rédacteur en chef, le bibliothécaire... mais qu’est-il au juste ?! Un homme qui connaît du monde en tout cas, aux vues des différents corps de métier que la jeune fille rencontre.



Le caractère un peu taciturne de Céline n’aide pas beaucoup à s’immerger dans le récit, mais le dessin somme toute assez classique est engageant. Des visages expressifs, des décors minutieusement représentés ; le dynamisme et l’atmosphère bouillonnante de Paris à cette époque. De même que le concept de chroniques sur les différents métiers testés en un jour chacun. Couturière, commerciale, vendeuse, fleuriste, ... une idée de ce fameux Monsieur René qui veut percer la vie ouvrière au travers du regard d’une demoiselle venue de la campagne.



L’auteur a eu la brillante idée de laisser planer des mystères autour des personnages principaux. Le vrai métier de Monsieur René, l’énigmatique tutrice de Céline laissée au pays et l’éveil de notre héroïne qu’on attend impatiemment. Alors, vite : la suite !
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Un shojo très calme montrant une jeune fille de la campagne découvrant la vie à Paris au XIXe siècle.

Le dessin est fin. Mais la narration n'est pas fluide. J'ai eu l'impression qu'il manquait des morceaux.

Certains morceaux du manga sont très intéressants, notamment quand Céline rencontre Mme Baroin, qui a un point de vue très affirmé sur la manière de vivre sa vie. D'autres sont plus plats...

Ce n'est pas un coup de cœur, parce qu'il me manque quelque chose, mais c'est agréable à lire.

Une petite déception pour ce manga qui me tentait beaucoup.

Le résumé était prometteur, la couverture aussi.

Si les illustrations sont réussies, le récit un peu moins.

L'histoire est entrecoupées de passages explicatifs sur les modes de vie, l'histoire, la nourriture de l'époque. On obtient un récit coupé dans son élan et donc qui ne décolle jamais vraiment.

Les 170 pages pourraient finalement être écrite en une petite centaines et l'histoire en serait au même point.



La rencontre entre les personnages est impromptue, l'arrangement qu'elles trouvent afin de voyager ensemble semble trop facilement trouvé, et le récit manque d'aventures ou plutôt de mésaventures qui auraient pu apporter un peu de rythme à l'histoire.

Je n'ai pas aimé l'histoire, les tenants et aboutissants.

les dessins sont réalisés avec finesses et délicatesses.

j'ai donc été déçu ça rla couverture du manga m'a attiré l'oeil pour finalement ne pas rentrer dans l'histoire.



ce n'est pas grave il en faut pour tous les goûts.

mais je suis fière de moi je l'ai lu jusqu'à la gin

Nous sommes à Ferrare en Italie, Lisa une jeune fille de bonne famille est une grande rêveuse et admiratrice du monde. Elle ne souhaite qu’une chose voyager et découvrir. Un jour Lisa va rencontrer la belle Olha, une fille d’une autre ville, un peu plus âgée qu’elle. Les deux amies ne se quitteront plus et Olha expliquera la raison de sa venue, elle recherche sa sœur Mina. Lisa qui est plutôt têtue et déterminée partira avec l’accord de sa grande sœur pour une traversée en quête de retrouvailles et de découvertes. Un long voyage va alors leur faire rencontrer d’autres personnes avec qui elles sympathiseront comme Tyuva. Un brin d’aventure, de voyage, de culture et de magnifiques paysages vous attendent dans ces trois opus.



Une saga que j’ai vraiment appréciée, qui nous plonge dans l’Italie d’avant mais pas que. Nous sommes en plein voyage et en pleine découverte en même temps que nos héroïnes. Les deux jeunes filles n’ont peur de rien et sont plus déterminées que jamais à retrouver la soeur d’Olha. Des rêves et des envies feront partie de leur quotidien même si leur chemin n’est pas forcément celui qu’elles auraient souhaité prendre. Tant qu’elles sont ensemble, elles profitent de chaque instant et gravent en elles des souvenirs inoubliables. Les graphismes de la saga sont également extraordinaires, vous pouvez déjà le voir rien qu’aux couvertures, mais le tome 3 est vraiment le plus joli.

Toujours bien point de vue du voyage, on sent que la résolution de l'histoire, se pourquoi elle voyage, arrive.

Le seul point négatif à mes yeux est une scène de bain dans le volume 3 qui sort de nulle part et qui détonne avec le reste de l’aventure. 

Le voyage en compagnie de ces jolies "fleurs" reste donc agréable et dépaysant, malgré un contexte historique délicat en filigranes.
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Dernier des trois tomes de la série "les Fleurs de la mer Egée" chez @komikku_editions . À la fin, Akame Hinoshita cite une partie de sa bibliographie : thèses, voyages d'historiens, biographies, manuels sur Venise... rien d'étonnant à la lecture du manga qui est une œuvre très dense et documentée nous faisant voyager de Ferrare à Constantinople dans la deuxième moitié du XVe siècle. Les héroïnes ont des traits arrondis, mais les décors et les personnages masculins sont plus travaillés et parfois plus éloignés de l'esthétique propre au manga. Pourtant, l'ensemble présente un caractère féministe : les quatre personnages principaux sont des femmes. Olha, dans ce dernier tome, retrouve enfin sa sœur, mais où, comment, et n'est-elle pas différente de l'image que pouvait s'en faire le lecteur ? Au niveau de la découverte de Négrepont ou de Constantinople, comme de l'hygiène au XVe siècle ou de l'art culinaire dans les différents pays rencontrés, c'est toujours aussi précis. 💗


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C'est la couverture qui m'a attirée en premier !

Une fois le livre ouvert, j'ai été transportée au fil des pages dans une Italie de la Renaissance !

Les dessins sont sublimes et l'histoire s'annonce prometteuse. On sent que l'auteur s'est renseigné sur cette période. D'un côté c'est positif par sa fidélité à l'époque, mais de l'autre on se retrouve avec trop d'informations historiques ce qui rend le texte assez lourd et ne laissant aucune place à l'intrigue, pourtant je suis sûre que l'histoire de base est intéressante comme je l'ai cité plus haut. Mais avec cet aspect trop historique et omniprésent à chaque page, on en oublie l'histoire de fond.

Étant professeur d'histoire, cela ne me dérange pas plus que ça, mais je peux comprendre que pour certains cela rebute et n'attire pas plus que ça.

Dans ce premier tome, l’auteur entraîne le lecteur en Italie et alentours au XVe siècle, à une époque où le commerce méditerranéen est encore florissant. Le récit démarre assez rapidement, par la rencontre entre les deux figures principales, qui donne lieu à quelque chose d’immédiatement dynamique par leur caractère opposé et qui permet de s’affranchir du côté introductif d’un premier tome d’une série. On entame alors rapidement la pérégrination maritime à proprement parler, autour de la Méditerrannée avec une longue escale à Venise, avant d’accoster à Split. Et chaque étape du périple des héroïnes est l’occasion de brosser avec moult détails et de long en large, un tableau pittoresque des endroits visités, de quelques coutumes et d’offrir un aperçu des spécialités culinaires locales.



Le récit s’attarde ainsi davantage sur les coutumes locales en tout genre, au détriment de l’histoire des deux protagonistes. L’action reste donc sagement cantonnée à des émerveillements, et on a rien de rocambolesque ni de trépidant dans ce voyage plutôt calme… Cependant, l’ennui reste à l’écart, car les protagonistes possèdent un allant plein de fraîcheur et tout est prétexte à apporter un enseignement enrichissant.
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