Akane Tamura

Premiers instants maladroits du couple Irie – Nobuko, c’est classique mais mignon tout plein et on se retrouve à suivre avec le sourire tous leurs questionnements de novices en amour.



Classique, classique, classique mais mignon tout plein. Voilà de quoi résumer ce tome. Je n’ai rien trouvé de transcendant dans ce que propose Akane Tamura, mais en même temps c’est sympathique et touchant. C’était parfois un peu redondant, mais ça représentait bien la vie aussi et ses incertitudes lors des premières fois. J’aurais peut-être juste aimé un travail graphique plus riche et fourni comme c’était le cas au début où les cadrages avaient leur importance. Là c’était un peu plat…



J’ai quand même pris plaisir à suivre majoritairement Nobuko qui s’interrogeait sur cette première relation, ce qu’elle pouvait dire, pouvait faire. Ça reste très japonais dans les interactions et comportements, car je ne suis pas sûre qu’une femme française aurait les mêmes réactions et la même prévenance à l’extrême. Ça donne un peu l’impression d’une héroïne naïve +++, qu’on aimerait encourager à se dépasser et sortir de sa coquille. Idem pour Irie les quelques fois où on l’entend. Ils ne sont quand même pas très dégourdis ces deux-là et autant ça passe sur 1 ou 2 tomes, autant ça va être lassant si leur couple est comme ça tout du long et que rien ne vient dynamiser.



Certes on a de jolies scènes du quotidien. L’autrice a un charme certain pour mettre en scène leurs rencontres le soir dans les rues de la ville. C’était en plus, cette fois, très joli de les voir assister à un feu d’artifice. Mais il faut un peu autre chose car même pour du tranche de vie, on frôle l’insipide parfois. Akane Tamura essaie pourtant de secouer le coco avec leurs amis et collègues. J’étais contente comme ça de voir un peu plus Abe dans ce tome. C’est une personne dynamique et fonceuse. J’espère qu’elle et d’autres seront plus développés par la suite pour porter secours aux personnages principaux.



Comédie romantique par excellence, ce tranche de vie reste tout doux et bienveillant. Il manque cependant un peu de relief, ce qui se fait de plus en plus sentir. Les personnages sont adorables et c’est mignon de les voir tâtonner dans cette première relation amoureuse mais c’est un peu plat également. Il faut que l’autrice se réveille et nous réveille par la même occasion, car les voir aller à un feu d’artifice ou rentrer ensemble, ça ne suffit pas !

Les couvertures donnent vraiment le la à cette série, indiquant au lecteur où il va se situer dans l'avancement de la relation Nobuko - Irie. C'est mignon tout plein.



Il est l'heure de grands changements dans ce tome comme l'indiquait l'autrice en off mais aussi comme on l'avait tous pressenti et je suis ravie que pour une fois, dans une RomCom slow burn, on ne nous fasse pas trop patienter, c'est rare ! C'est donc avec émotion et légères palpitations que j'ai suivi comme une mère-poussin, les deux petits Nobuko et Irie au cours de leurs rendez-vous aboutissant à l'évolution de leur relation ou plutôt sa concrétisation. Bravo à eux !



La façon dont Akane Tamura peint cela est adorable. C'est tendre, maladroit, doux. On voit l'importance que jouent leurs amis pour accompagner ses deux grands timides et c'est touchant de les voir ainsi se faire guider. A travers la mise en scène en alternance des deux personnages on s'amuse beaucoup, surtout que ça ne se passe bien sûr pas exactement comme prévu, ce qu'on préfère. La gestion de l'inattendu est à l'image de ces sentiments qui surgissent et qu'on ne peut retenir, ce qui met parfaitement en scène l'autrice. Chacun se laisse déborder mais ça reste terriblement doux et frais avec une maladresse naturelle rafraîchissante. On n'a qu'une envie : encourager ces poussins en relation amoureuse.



Ce fut donc un tome plein de douces surprises avec un décor hors de leur boulot qui changeait un peu pour le lecteur qui a pu ainsi apprécier les différents nouveaux lieux choisis par la mangaka, des rues de leur quotidien, en passant par les squares nocturnes, les boutiques de vêtements, cafés et autres lieux de rendez-vous, mais aussi une charmante petite ville à visiter. C'est un Japon plus réaliste et moins carte postale mais toujours dépaysant que j'ai apprécié de voir ici.



Nouveau charmant moment aux côtés de nos maladroits et naïfs Nobuko et Irie, je suis comme une proche les regardant évoluer, ravie de les voir grandir et oser. Grâce à l'écriture tendre et bienveillante de l'autrice, je prends un grand plaisir à les suivre et je suis touchée par leur courage quotidien. Je n'ai qu'une hâte, voir la suite de l'évolution de leur relation.
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Sous ce doux jaune paille estival, nous retrouvons nos deux héros maladroits vivant leurs premiers émois et se cherchant encore, le tout avec beaucoup de tendresse.



Récemment vient de sortir en manga Komi cherche ses mots, où une adolescente peine à trouver comment communiquer avec les autres, ce que l'auteur aborde avec humour. C'est le même thème ici, mais cela me parle bien plus, car ici l'autrice le fait avec douceur et tendresse, sans chercher à en faire des caisses. Ça me correspond donc mieux.



Akane Tamura nous invite dans le quotidien banal de ces étudiants qui font le même petit boulot dans une superette. Chacun est un grand timide. Chacun a du mal à s'exprimer et peut se montrer étrange ou maladroit selon les situations. Mais ils sont épaulés par de gentils collègues qui vont les soutenir et les aider à grandir. Cela a beaucoup de charme.



On a ainsi droit à une petite visite à l'aquarium en groupe, dans ce tome, qui est source de bien des angoisses au moment de l'invitation, avec les "manies de Mobuko" qui ressortent. Mais elle a beau se dénigrer sans cesse, la pauvre, elle avance joliment et chacun de ces petits instants est charmant, que ce soit lorsqu'elle se perd dans l'aquarium ou lorsqu'elle lance une invitation à Irie. Leur premier rendez-vous est aussi un vrai petit bonbon sucré que l'autrice nous fait le plaisir de vivre depuis le point de vue de chacun, ce qui permet de gentiment mettre les choses en perspective.



Ainsi l'air de rien, chacun avance. Sur la première couverture Mobuko regardait seule un Irie assez flou. Ici, on la voit au premier plan, tentant de rassembler son courage, avec un Irie plus net et visible derrière. La prochaine étape, ce sera aussi à lui de la franchir en mettant des mots sur ses sentiments comme l'encourage son collègue et je sais d'avance que ce sera mignon tout plein.



Il n'y a donc rien de flamboyant ici, juste une douce et mignonne petite comédie romantique entre deux grands timides, mais c'est conté avec tellement de bienveillance que cela a un charme fou et fait oublier bien des maladresses, comme le dessin parfois un peu particulier de l'autrice qui affuble son héroïne d'yeux de plus en plus grands, j'ai l'impression >< C'est un charme désuet qui me plaît énormément.
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Depuis ses débuts, Noeve Grafx a un catalogue des plus éclectiques. Parfois, je m'y retrouve comme avec Veil, Don't call it mystery ou Welcome to the Ballroom, parfois beaucoup moins... Mais avec l'annonce d'un joli tranche de vie romantique avec une héroïne timide et maladroite, j'étais à peu près sûr d'apprécier tant l'héroïne semblait me correspondre.



Avec ces plus de 10 tomes toujours en cours au Japon, Mobuko no koi a un joli succès dans son pays. C'est donc avec plaisir que nous l'accueillons également en France, elle et ses jolies couvertures toutes douces où l'éditeur s'est en plus amusé à mettre en relief quelques éléments pertinents à l'aide de double épaisseurs ou de vernis brillants. C'est charmant. Comme d'habitude avec l'éditeur, on retrouve un objet de qualité avec sa carte à collectionner et son bandeau mais également ses pages couleur, on apprécie !



Le titre se propose de suivre Nobuko Tanaka, une jeune employée de supérette, qui est ultra timide et a encore bien du mal dans ses relations aux autres même en les connaissant depuis plus d'un an. A travers, ses pensées nous allons suivre son quotidien au boulot dans ses relations avec ses collègues et les clients, mais surtout avec le doux Irie, toujours présent pour l'aider.



L'histoire ne paie pas de mine au premier abord mais elle a ce petit quelque chose de charmant qui fait tout. En effet, on ne peut que ressentir de la bienveillance envers cette jeune femme si maladroite et stressée. C'est un vrai plus d'entendre ses pensées, de voir le cheminement de celles-ci et ce sur quoi ça débouche. Qui a jamais eu une poussée de timidité se retrouvera forcément dans ce portrait même s'il est parfois un peu poussé à l'extrême. J'ai adoré en tout cas découvrir celle-ci et ses difficultés à aller vers les autres, à avoir peur de leurs réactions, à avoir peur de ce qu'elle peut dire / faire de mal, etc. Je me suis retrouvée en elle lors de situations qui correspondent à un vécu du monde du travail et de la société en général que j'ai pu vivre également. C'est très bien fait.



Mais la série ne fonctionnerait pas si on était juste en train de suivre une héroïne timide et craintive qui pense toujours au pire. Alors Akane Tamura a l'idée d'introduire un peu de punch dans son récit avec l'arrivée d'une nouvelle employée qui va, sans le vouloir, secouer un peu le quotidien de Nobuko, la faisant sortir de ses retranchements et la poussant à aller de l'avant, notamment avec Irie, l'élu de son coeur. Nous assistons ainsi au fil des chapitres à une succession de petits moments induits par celle-ci où elle va se rapprocher et s'ouvrir à lui, du moment où elle va manger avec lui, à celui où elle lui demande son numéro en passant par le soir où il la raccompagne. Et comme, Irie est assez introverti comme elle, ça fonctionne super bien. On sourit devant leur maladresse, leur lenteur, leurs non-dits mais aussi les rougissements qui les embrasent, c'est mignon tout plein.



Le dessin d'Akane Tamura fonctionne à merveille pour cela. Il est doux, tendre et très rassurant. On se sent comme dans une petit bulle quand on suit Nobuko, celle de ce travail où elle s'épanouit. Et en même temps, l'autrice sait apporter du peps avec un trait simple et parfois assez drôle, notamment quand l'héroïne se fait des films pour s'aider à appréhender ses relations aux autres. Avec ses dessins qui peuvent rappeler un peu ceux de Jun Mayuzuki sur Après la pluie, elle m'a totalement charmée car elle reprend ce découpage très féminin accès sur les sentiments et pensées de son héroïne qui regarde de loin, sans oser le dire, l'être aimé. C'est très tendre et émouvant. On retrouve ces découpages qui peuvent sembler simples mais en disent longs et j'adore ça.



Mobuko no koi a quelque de banal quand on lit son résumé mais c'est un banal que l'autrice transcende pour proposer une histoire actuelle juste et émouvante où une héroïne timide va petit à petit surmonter ses peurs pour aller vers celui qu'elle aime. Tendre et touchant, il m'a totalement conquise dans l'ensemble de ses aspects, que ce soit le ton, l'univers, les personnages ou les dessins. Merci Noeve d'avoir eu l'idée de l'éditer chez nous !
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"Mobuko no Koi" est une toute nouvelle série proposée par Noeve Grafx. Au Japon, elle en est à 12 tomes et toujours en cours.

Elle est très douce, très tendre, toute mignonne. Le graphisme est lui aussi tout délicat. Sur la couverture, nous voyons Nobuko Tanaka, elle n'a pas l'air très à l'aise, comme si elle observait de loin le jeune homme, Irie, c'est son collègue.

Ils sont tous les deux presque des adultes, étudiants à la faculté et ont un petit boulot dans une supérette, là où ils se sont rencontrés. Pour l'instant, nous ne quittons pas tellement ce lieu, l'atmosphère de celle-ci, sauf pour des repas entre collègues, faire un bout de chemin ensemble, ...

Nobuko Tanaka est réservée, timide, elle déteste être au centre de l'attention, elle est comme le second rôle de sa vie. Tout cela est très bien rendue à travers ses attitudes, ses expressions, ses gestes, ses doutes, en même temps on nous détaille toutes ces petites manies, toutes ces petites différences, qui ne sont pas toujours faciles à gérer. Elle est très attendrissante, très bienveillante, très à l'écoute de l'autre, mais par moment ne pense pas assez à elle-même, n'ose pas s'affirmer, laisse tout le monde passer, est indécise, est invisible aux yeux des autres, etc.

L'arrivée de sa nouvelle collègue Abe va dynamiser le tout, changer les choses, car Abe ose, elle dit les choses directement, demande de l'aide, elle n'a rien de timide. Elle va même très vite accomplir quelque chose que Nobuko n'avait pas réussi à faire en un an, les mauvais films qu'elle se fait n'arrangeant rien.

Irie semble être un jeune homme de confiance, fiable, taciturne, il a sa façon d'être, il sait aider.

Nobuko a des sentiments envers Irie, elle commence à les percevoir, et en plus c'est un collègue, au travail. On se doute facilement qu'ils vont avancer à leur rythme, que ça va être un régal de les suivre, et qu'ils vont se rapprocher tout doucement, cela n'enlève rien du plaisir de faire leur rencontre. J'imagine que petit à petit, cela va se faire, que ce sera pas tous les jours

facile, qu'on le symbolisera également en les rapprochant sur la couverture.

Et j'espère qu'il va continuer à s'enrichir, nous allons sans doute voir Nobuko évoluer, même si l'on se doute que pour être à la caisse, pour ce petit boulot, ça a dû lui coûter déjà pas mal.

J'attends aussi qu'on ne soit pas toujours au petit boulot, mais j'aimerai les voir dans diverses situations et différents lieux, y compris à l'université, et bien sûr toujours certains moments à la supérette, à devoir assurer dans ce début de vie active.

La fin et les promesses du tome 2 donnent envie d'être au rendez-vous pour la suite.

Une jolie découverte qui n'a plus qu'à se confirmer et s'affirmer au fil des tomes.

Les RomCom comme Mobuko ont ce je ne sais quoi de rafraîchissant qui rend toujours la lecture plaisante et divertissante, et ce, même quand il ne se passe pas grand-chose comme ici.



J'ai pris plaisir à retrouver Tanaka et Irie, nos deux grands novices en amour, dont la maladresse est toujours aussi touchante. Avec trois fois rien, Akane Tamura nous conte une histoire très touchante avec eux. Suite à leur premier rendez-vous, aucun des deux n'a vraiment fait bouger les lignes en 2 mois car aucun ne sait trop quoi faire. Aucun ne veut s'imposer à l'autre donc personne ne fait le premier pas. Cela peut sembler totalement en décalage avec notre société actuelle où tout va tellement vite mais en fait s'est l'opposé, c'est rafraîchissant, je trouve, ce genre de relation avec des jeunes qui peinent à trouver leurs marques et du coup, ça me touche.



J'ai trouvé très mignonne l'idée qu'aucun d'eux ne sait s'y prendre en matière de relation et que c'est grâce à leurs amis et collègues que finalement ils progressent. On sent vraiment qu'il n'y a aucun jugement de la part de la mangaka mais au contraire une grande tendresse pour eux, chacun étant terriblement gentil et touchant. Ainsi, on ne peut que s'attendrir et fondre devant leur maladresse et surtout leur trop grande prise en compte de l'autre qui va jusqu'à les paralyser et les empêcher d'aller plus loin. Heureusement que leurs amis sont là sinon on n'en aurait pas fini et on en serait encore à leurs conversations anodines dans les vestiaires.



J'ai donc tout autant apprécié que cela bouge enfin dans les dernières pages, qu'un deuxième rendez-vous ait lieu où chacun montre qu'il en est au même stade que l'autre et où chacun réfléchit encore beaucoup à l'autre. C'est touchant. Le choix du lieu, grand classique, fonctionne toujours. Mais surtout la dernière page offre la promesse d'une évolution à nouveau salutaire qui devrait nous ouvrir de nouveaux horizons si tout va bien. On croise les doigts !



C'est donc avec tendresse et humour que j'ai retrouvé les doux Tanaka et Irie dans ce troisième opus d'une saga qui en compte quand même un certain nombre. Alors qu'il ne se passait pas grand-chose dans la première partie, j'ai quand même suivi les héros avec bonheur dans leurs interrogations sur leurs sentiments et sur la façon de faire progresser leur relation. Ils sont vraiment mignons avec ce côté terriblement pur et naïf en décalage avec la jeunesse actuelle. J'adore. Mais je n'ai pas été mécontente que les lignes bougent enfin au final. Une charmante RomCom douce et reposante.
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Bien que les tomes sortent au même rythme qu’évolue la romance entre Irie et Tanaka, c’est toujours adorable de retrouver ces deux grands candides qui décidément ne font pas leur âge en terme de maturité sentimentale.



Amoureux de romances très très lentes vous serez servis, même si depuis quelques chapitres les amoureux sont enfin ensemble, ça n’a pas non plus avancé des masses. Cependant on prend plaisir à chaque petit pas en avant car on sait combien ça leur coûte aussi d’oser s’appeler par leur prénom, oser faire une sortie ensemble, oser rencontrer leur famille respective. Des passages obligés mis encore plus en avant dans cette série vue l’importance que les héros leur donnent.



Heureusement pour dynamiser un peu l’histoire et il y en a besoin sinon on s’endormirait presque en les suivant, Akane Tamura introduit de temps en temps de nouveaux personnages et/ou les fait interagir avec d’autres de leurs collègues et ça fait un bien fou ! Je me suis amusée de l’arrivée du petit nouveau à la caisse, un jeune lycéen que Tanaka tente de former alors qu’en fait il est bien plus débrouillard qu’elle dans la même situation. Mais c’est mignon de la voir jouer les grandes soeurs et de voir celui-ci craquer pour cette version d’elle. De la même façon, j’ai pris plaisir à cette petite sortie acrobranche avec leurs deux collègues-amis d’enfance où on voit chacun se dépasser. C’est plein de bons sentiments, de sentiments positifs et les situations commencent à être un peu plus variées.



Il y a aussi de manière aussi brève qu’efficace les petites planches d’inter-chapitres que je savoure à chaque fois. Elles sont à la fois tendres et humoristiques et nous apprennent au final pas mal de choses sur les personnages, offrant de nouveaux éclairages sur les scènes qui se déroulent ensuite. C’est fort bien joué.



En revanche, je dois avouer que le rythme commence à être vraiment un peu trop lent parfois, ce qui fait que je préfère d’autres comédies romantiques à celle-là. Je n’ai plus l’impatience des débuts à l’idée de la suivre. C’est plus une lecture réconfortante qu’addictive. Je pensais aussi voir les dessins s’affiner mais je commence à les trouver un peu plat, surtout qu’il n’y a pas de recherche de mises en scène particulières, ce qui manque dans ce type de titre assez intérieur et psychologique, en tout cas c’est ce que j’imagine. Il y a donc une pointe de frustration devant la qualité finale de l’histoire. L’autrice se laisse un peu trop porter, alors que j’aimerais qu’elle soit un peu plus heurtée.



Comédie romantique doudou et feel good par excellence, Mobuko se repose peut-être un peu trop sur la candeur de ses personnages qui les rend si attachants. Cela avance très lentement et de façon archi classique, cela manque un peu de relief, même si c’est mignon de les voir faire tant d’effort pour chacune de leurs premières fois. Cependant, l’ensemble est un peu trop lisse et il commence à manquer quelque chose à mes yeux dans cette série que je suis sans déplaisir mais sans fougue non plus.
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Akane Tamura poursuit son histoire d'amour tranquillement. Une fois le cadre posé, on aurait pu croire que les choses évoluent un peu plus. Mais on garde le rythme paisible. Pourquoi vouloir aller trop vite? Quand on est très timide, c'est compliqué de faire un pas vers l'autre. Surtout que Tanaka se prend la tête pour la moindre petite chose. Grâce à leurs collègues de boulot, ils vont se rapprocher dans un premier temps dans une sortie en aquarium. Pour progresser dans un second temps avec une sortie cinéma à deux suivi d'un rendez-vous dans un café. Les mots ne sont pas trop présents. L'important repose sur le fait du partage. La mangaka inclut même une scène très érotique version moyen âge. Irie va toucher le pied de sa collègue pour y mettre un pansement. C'est maladroit et plein de tendresse. Comment ne pas s'attacher à des personnages si fragiles et si timorés? On ne peut pas. Surtout que l'on sait que la série va être longue avant qu'il se passe quelque chose de croustillant. Au niveau du graphisme, les énormes yeux surprennent et rendent le récit plus chaleureux. On se laissera tenter par la suite.

Le choix du manga repose uniquement sur la représentation des yeux des personnages. Là, ils sont gigantesques sans pour autant être disproportionnés. Cela change radicalement des publications ordinaires, du moins pour ce qui arrive en France. Cette esthétique rend les personnages plus attachants encore, un peu comme le chat potté de DreamWorks Animation. Pour l'histoire, c'est la totale découverte en ouvrant les pages. Le titre "Mobuko no koi" ne donne aucun indice aux néophytes japonais. Très vite, on suit une histoire d'amour entre deux employés d'un supermarché et étudiants. Tanaka et Irie sont de très grands timides et ne manient pas souvent le langage. Par conséquent, les interactions deviennent compliquées et avec beaucoup d'émotions. Heureusement que les collègues sont là pour donner un petit coup de main. On s'amuse des hésitations, des peurs, des petits frémissements... Sans omettre du côté de la fille les dix milles questions à la seconde qui lui passe par l'esprit. Est-ce qu'elle aurait du dire ou faire ça? Ou elle n'aurait pas du faire ci ou dire ça? Nous sommes encore avec des adultes qui n'ont jamais connu de situations amoureuses et qui se comportent comme des ados. On nous plonge dans un bain culturel où l'on découvre la diversité des plats, des habitudes sociales, des rapports au travail... C'est mignon.
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Un second tome tout aussi mignon et attendrissant que le premier, j'apprécie de les suivre et tâtonner pour trouver leurs mots et échanger quelques paroles. Je trouve intéressant de mettre en avant les deux points de vus pour les comprendre et connaître leurs pensées. Étant tous les deux timides, il leur est plus difficile de s'exprimer et de communiquer. J'ai bien hâte de les retrouver !

La couverture me plaisait bien donc je me suis laissé tenter par ce manga sans vraiment en savoir sur l’histoire, à part que c’était un shojo. Je me suis donc retrouvé plongé dans la vie de Nobuko, une jeune fille très timide qui a l’impression de toujours vivre comme un personnage secondaire.



Nobuko est plutôt attachante. On voit qu’elle se pose beaucoup de questions sur comme interagir avec les autres, et elle est plutôt anxieuse du coup. Cela ne l’empêche pas d’essayer de faire les choses bien et de prendre un peu sur elle pour essayer de s’exprimer. En tout cas, je vais continuer à suivre ses aventures.



Je recommande à ceux qui recherchent une héroïne plutôt timide mais pleine de volonté.



3.5/5

Nouveauté qui est très sympathique à découvrir, avec une ambiance et un décor originaux. Mais les protagonistes ne sont pas en reste, et sont très calmes avec un taciturne et une introvertie. Je m'y retrouve beaucoup en Tanaka dans certaines situations. Le titre est tellement tranquille que j'ai eu du mal à m'attacher à eux, mais ça devrait s'améliorer pour la suite, entourés de leurs collègues !

"Mobuko no Koi" met en scène une héroïne timide qui a toujours peur de mal faire et rougit pour un rien. C'est la première fois que je rencontre un tel personnage dans un shojo et je l'ai tout de suite adoptée car elle me ressemble, avec sa façon de se mettre en retrait dès qu'elle est dans un groupe, ses manies, sa façon de se faire des films et de toujours envisager le pire. Elle est étudiante et à la supérette où elle travaille, un collègue lui vient souvent en aide. Mais lui demander son numéro de téléphone est une vraie épreuve pour elle. Donc elle n'est pas au bout de ses peines alors qu'elle prend conscience qu'elle en est tombée amoureuse. Est-ce qu'elle doit lui avouer ce qu'elle ressent ? Ne risque-t-elle pas de mal se comporter ? De petites cases intitulées "Manie de Mobuko" rythment la lecture de ce shojo. On voit aussi les différents plats préférés par les personnages, ou ce qu'ils ont choisis au restaurant. Le caractère sympathique de la nouvelle collègue de Mobuko, Abe, franche et directe, tranche avec celui de l'héroïne habituée à jouer les seconds rôles. Les illustrations sont assez agréables avec quelques planches en couleur. Le scénario est rythmé, avec un peu d'humour et une romance qui semble avancer assez vite malgré la timidité maladive de l'héroïne et quelques quiproquos qui s'enchaînent. Je lirai avec plaisir le deuxième tome.


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Je suis tombée sur ce titre par hasard et je n'ai qu'une chose à dire, j'en suis ravie !

Le thème de la timidité dans le relationnel qu'on peut entretenir avec autrui me plait toujours autant.🥰



Et bien qu'on peut juger la thématique peu innovante, mais l'écriture et les personnages ici sont tellement attachants, que l'histoire n'en reste pas moins rafraîchissante et plaisante à lire !😍



D'ailleurs en parlant des personnages :

Nobuko, jeune femme timide & réservée, qui se considère comme le personnage secondaire de sa propre histoire jusqu'à.... 🤐

Irie, jeune homme peu loquace et pourtant très attentif à son entourage, il travaille dans la même supérette que Nobuko 😏



Ces 2 personnages que tout rassemble, caractère, lieu de travail et donc profession et pourtant ils ne sont pas très à l'aise près de l'autre 😚



Que faire pour changer cela ? 🧐

Que veulent ils vraiment ? 🧐

Ce sont toutes ces petites questions qu'on se pose ici parce que nos personnages ne l'expriment pas clairement et apprennent à le découvrir au fil des âges et des interactions qu'ils entretiennent avec les autres 😍



Et c'est sur ce dernier point que j'insisterai : les personnages secondaires ! 🥰

On n'en a pas beaucoup, mais bon sang qu'ils sont importants ! Que ce soit pour les personnages principaux que pour nous lecteurs, ils permettent de faire avancer l'histoire, de secouer nos 2 petits timides comme on aimerait le faire parfois aussi 😆, et ils donnent un vrai coup de frais et d'humour au récit qui peu sembler parfois lent.😊



En bref, un super feel good qui pourrait plaire à pas mal d'entre vous en cette période cocooning qui arrive (enfin) ! ☕️

Nous retrouvons enfin la suite de "Mobuko No Koi" qui aborde avec sincérité, intérêt et perspicacité tout ce qui tourne autour de la timidité, anxiété société, mal être en société, etc.

En bref, de ne pas être bien et confiant(e) avec les autres, de ne pas maîtriser les codes sociaux, d'avoir de grosses difficultés à communiquer. Irie et Mobuko sont des exemples intéressants, et tout n'est pas au même niveau chez eux deux.

De plus, idée lumineuse de la série en mettant en avant les manies de Mobuko qui permettent de mieux appréhender ses actions, réactions et difficultés, surtout que pour une partie c'est sans doute assez incompréhensible.

De même, nous verrons les perspectives de ces deux personnages et comment chacun a vécu quelque chose de son côté, ce qui éclaire encore mieux le tout.

Ainsi, comme nous pouvions le penser avec le tome 1, c'est une très belle surprise, une série qui fait plaisir. C'est assez rare d'aborder convenablement ce genre de sujet.

Notre tome commence alors que Tanaka est en 2ème année de faculté, et cela fait (déjà) un an qu'ils travaillent ensemble, avec Irie. Le tome tourne autour du petit boulot où il faut assurer, et d'activités autour pendant les jours de repos. Mon regret pour le moment, espérons, est de n'aborder ni l'université ni quand nos deux jeunes sont chez eux ou des activités de la vie de tous les jours qu'ils doivent assumer.

Irie a beaucoup de mal à comprendre le concept d'amour, d'être amoureux, il n'y connaît rien et trouve certaines choses illogiques, également en observant les autres. Une partie finement traité.

Contrairement à la première histoire où c'est assez difficile d'y croire, nous avons du mal à croire qu'un magasin va perdre du temps là dessus même si ça a un côté mignon. Au niveau de la supérette, nous les voyons bien en activité, certaines difficultés du passé, et faire de nouveaux efforts dans le présent comme cette sortie entre collègues, etc.

Leurs expressions et sentiments sont très bien capturés, ils nous touchent en plein cœur, et nous avons envie de les voir progresser ensemble, essayer de sortir.

Des gens qui sont déjà à moitié dans la vie active, avec des situations adultes à gérer, avec en plus deux personnages qui ont des difficultés particulières avec les autres très bien rendues.

Une série qui continue à être prometteuse.

Si des gens sont concernés ou ont des proches qui ont ce type de problèmes, ils seront sans doute encore plus touchés.

Par contre, il va falloir que Noeve Grafx redresse le barre pour nous assurer un rythme de sortie plus décent tant en papier qu'en numérique, sinon cela va devenir compliqué de commencer des séries chez eux, d'avoir confiance en eux pour se lancer.

Chaque petit pas en avant est vécu comme une petite victoire et comme un moyen de briser sa carapace et de sortir de sa zone de confort. Et pour sublimer ça, il y a toujours la narration visuelle d'Akane Tamura, qui nous laisse impeccablement profiter de chaque petit instant.
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N'est-elle pas sublime cette couverture ? Nos deux jeunes adultes amoureux sont en couple, mais pour quelqu'un comme Tanaka cela n'a rien de simple. Elle se montre très anxieuse et tracassée, déjà elle se demande si elle doit ou non l'annoncer à ses collègues, elle réfléchit longtemps avant d'envoyer son texto à Irie etc.

Tout cela est bien spécifique à son trait de caractère qui ne va disparaître du jour au lendemain, du coup il y a une belle forme de réalisme sur sa situation, même si ça pourrait en agacer certains. Le manga permet de bien comprendre ce qu'elle vit, comment elle le voit et le ressent. Du coup, à plusieurs reprises nous sentons aussi le fort manque de confiance qu'elle garde en elle, et par moment ça fait mal, alors que Irie tente vraiment d'être à l'écoute pour elle.

Ils sont très touchants et mignons dans la construction de leur vie de couple. Tous les deux sont novices là-dedans et ne savent pas s'y prendre. Ils apprennent à mieux se connaître à leur rythme. Entre autres ils vont aller à un feu d'artifices.

Leur collègue Abe saisit bien certains points sur Tanaka maintenant, elle va aussi s'interroger sur l'amour, sur ses propres sentiments.

C'est toujours aussi doux et fluide à lire.

Notre cœur fond face à ces deux là. Ils continuent à vivre plein de premières fois, oui alors qu'ils sont jeunes adultes. Leurs difficultés et les spécificités de leurs caractères continuent à être bien retracés. J'apprécie toujours autant les petits encadrés sur les manies de Mobuko, qui sont des éléments à ne pas sous-estimer, même si certains peuvent sans doute peiner à les comprendre. Ils s'aiment, mais ils n'ont pas encore réussi à se le dire, et comme dans bien des histoires, même de gens qui ont moins de difficulté à s'exprimer, il y a cette peur du rejet, de la relation qui change. Comme en plus ils travaillent ensemble, cela pourrait rendre les relations tendues, mais en même temps, cela peut être se priver d'une belle histoire. Décidemment, que c'est compliqué. En tout cas, leurs relations, les doutes, tout leur vécu et ressenti est très bien retransmis au lecteur, qui est touché en plein cœur. Le graphisme nous ravit aussi, si bien que le temps en leur compagnie passe si vite.

Tous les deux auront aussi des conseils d'amis à eux, c'est très touchant, et ça fait plaisir de les voir avoir des relations sincères. Ils n'ont aucune expérience réelle et tout à découvrir, mais ils savent qu'ils aiment ce temps passé ensemble et aimerai le prolonger. Et nous, nous les encouragerons de loin, en se disant qu'ils sont bien mignons et devraient former un beau couple.

Ils pensent aux choses très honnêtement, et c'est un régal de les suivre dans la construction de leurs vies, et on espère couple. Je vous laisse découvrir ce que donnera un rendez-vous bien organisé, après avoir reçu quelques conseils de tous les genres.

On ressort de la lecture du 4e volume de Mobuko no Koi naturellement émus et chamboulés. Il ne s'agit que d'une histoire d'amour comme tant d'autres, d'une recette finalement toute simple, mais la maestria narrative et visuelle d'Akane Tamura rend tout ceci particulièrement beau, en nous touchant en plein coeur.
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C'est un nouveau tome toujours aussi doux et attendrissant. J'aime beaucoup l'alternance de points de vus entre Tanaka et Irie, qui permet aussi de les développer et de mieux comprendre leurs réactions. Ce nouveau rendez-vous était tout mignon à suivre, mais il serait tellement mieux avec un petit peu plus d'echanges entre eux. Mais alors terminer un tome comme ça, c'est vraiment cruel...