Mobuko no koi, tome 1

"Mobuko no Koi" est une toute nouvelle série proposée par Noeve Grafx. Au Japon, elle en est à 12 tomes et toujours en cours.
Elle est très douce, très tendre, toute mignonne. le graphisme est lui aussi tout délicat. Sur la couverture, nous voyons Nobuko Tanaka, elle n'a pas l'air très à l'aise, comme si elle observait de loin le jeune homme, Irie, c'est son collègue.
Ils sont tous les deux presque des adultes, étudiants à la faculté et ont un petit boulot dans une supérette, là où ils se sont rencontrés. Pour l'instant, nous ne quittons pas tellement ce lieu, l'atmosphère de celle-ci, sauf pour des repas entre collègues, faire un bout de chemin ensemble, ...
Nobuko Tanaka est réservée, timide, elle déteste être au centre de l'attention, elle est comme le second rôle de sa vie. Tout cela est très bien rendue à travers ses attitudes, ses expressions, ses gestes, ses doutes, en même temps on nous détaille toutes ces petites manies, toutes ces petites différences, qui ne sont pas toujours faciles à gérer. Elle est très attendrissante, très bienveillante, très à l'écoute de l'autre, mais par moment ne pense pas assez à elle-même, n'ose pas s'affirmer, laisse tout le monde passer, est indécise, est invisible aux yeux des autres, etc.
L'arrivée de sa nouvelle collègue Abe va dynamiser le tout, changer les choses, car Abe ose, elle dit les choses directement, demande de l'aide, elle n'a rien de timide. Elle va même très vite accomplir quelque chose que Nobuko n'avait pas réussi à faire en un an, les mauvais films qu'elle se fait n'arrangeant rien.
Irie semble être un jeune homme de confiance, fiable, taciturne, il a sa façon d'être, il sait aider.
Nobuko a des sentiments envers Irie, elle commence à les percevoir, et en plus c'est un collègue, au travail. On se doute facilement qu'ils vont avancer à leur rythme, que ça va être un régal de les suivre, et qu'ils vont se rapprocher tout doucement, cela n'enlève rien du plaisir de faire leur rencontre. J'imagine que petit à petit, cela va se faire, que ce sera pas tous les jours
facile, qu'on le symbolisera également en les rapprochant sur la couverture.
Et j'espère qu'il va continuer à s'enrichir, nous allons sans doute voir Nobuko évoluer, même si l'on se doute que pour être à la caisse, pour ce petit boulot, ça a dû lui coûter déjà pas mal.
J'attends aussi qu'on ne soit pas toujours au petit boulot, mais j'aimerai les voir dans diverses situations et différents lieux, y compris à l'université, et bien sûr toujours certains moments à la supérette, à devoir assurer dans ce début de vie active.
La fin et les promesses du tome 2 donnent envie d'être au rendez-vous pour la suite.
Une jolie découverte qui n'a plus qu'à se confirmer et s'affirmer au fil des tomes.

Depuis ses débuts, Noeve Grafx a un catalogue des plus éclectiques. Parfois, je m'y retrouve comme avec Veil, Don't call it mystery ou Welcome to the Ballroom, parfois beaucoup moins... Mais avec l'annonce d'un joli tranche de vie romantique avec une héroïne timide et maladroite, j'étais à peu près sûr d'apprécier tant l'héroïne semblait me correspondre.

Avec ces plus de 10 tomes toujours en cours au Japon, Mobuko no koi a un joli succès dans son pays. C'est donc avec plaisir que nous l'accueillons également en France, elle et ses jolies couvertures toutes douces où l'éditeur s'est en plus amusé à mettre en relief quelques éléments pertinents à l'aide de double épaisseurs ou de vernis brillants. C'est charmant. Comme d'habitude avec l'éditeur, on retrouve un objet de qualité avec sa carte à collectionner et son bandeau mais également ses pages couleur, on apprécie !

Le titre se propose de suivre Nobuko Tanaka, une jeune employée de supérette, qui est ultra timide et a encore bien du mal dans ses relations aux autres même en les connaissant depuis plus d'un an. A travers, ses pensées nous allons suivre son quotidien au boulot dans ses relations avec ses collègues et les clients, mais surtout avec le doux Irie, toujours présent pour l'aider.

L'histoire ne paie pas de mine au premier abord mais elle a ce petit quelque chose de charmant qui fait tout. En effet, on ne peut que ressentir de la bienveillance envers cette jeune femme si maladroite et stressée. C'est un vrai plus d'entendre ses pensées, de voir le cheminement de celles-ci et ce sur quoi ça débouche. Qui a jamais eu une poussée de timidité se retrouvera forcément dans ce portrait même s'il est parfois un peu poussé à l'extrême. J'ai adoré en tout cas découvrir celle-ci et ses difficultés à aller vers les autres, à avoir peur de leurs réactions, à avoir peur de ce qu'elle peut dire / faire de mal, etc. Je me suis retrouvée en elle lors de situations qui correspondent à un vécu du monde du travail et de la société en général que j'ai pu vivre également. C'est très bien fait.

Mais la série ne fonctionnerait pas si on était juste en train de suivre une héroïne timide et craintive qui pense toujours au pire. Alors Akane Tamura a l'idée d'introduire un peu de punch dans son récit avec l'arrivée d'une nouvelle employée qui va, sans le vouloir, secouer un peu le quotidien de Nobuko, la faisant sortir de ses retranchements et la poussant à aller de l'avant, notamment avec Irie, l'élu de son coeur. Nous assistons ainsi au fil des chapitres à une succession de petits moments induits par celle-ci où elle va se rapprocher et s'ouvrir à lui, du moment où elle va manger avec lui, à celui où elle lui demande son numéro en passant par le soir où il la raccompagne. Et comme, Irie est assez introverti comme elle, ça fonctionne super bien. On sourit devant leur maladresse, leur lenteur, leurs non-dits mais aussi les rougissements qui les embrasent, c'est mignon tout plein.

Le dessin d'Akane Tamura fonctionne à merveille pour cela. Il est doux, tendre et très rassurant. On se sent comme dans une petit bulle quand on suit Nobuko, celle de ce travail où elle s'épanouit. Et en même temps, l'autrice sait apporter du peps avec un trait simple et parfois assez drôle, notamment quand l'héroïne se fait des films pour s'aider à appréhender ses relations aux autres. Avec ses dessins qui peuvent rappeler un peu ceux de Jun Mayuzuki sur Après la pluie, elle m'a totalement charmée car elle reprend ce découpage très féminin accès sur les sentiments et pensées de son héroïne qui regarde de loin, sans oser le dire, l'être aimé. C'est très tendre et émouvant. On retrouve ces découpages qui peuvent sembler simples mais en disent longs et j'adore ça.

Mobuko no koi a quelque de banal quand on lit son résumé mais c'est un banal que l'autrice transcende pour proposer une histoire actuelle juste et émouvante où une héroïne timide va petit à petit surmonter ses peurs pour aller vers celui qu'elle aime. Tendre et touchant, il m'a totalement conquise dans l'ensemble de ses aspects, que ce soit le ton, l'univers, les personnages ou les dessins. Merci Noeve d'avoir eu l'idée de l'éditer chez nous !
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La couverture me plaisait bien donc je me suis laissé tenter par ce manga sans vraiment en savoir sur l'histoire, à part que c'était un shojo. Je me suis donc retrouvé plongé dans la vie de Nobuko, une jeune fille très timide qui a l'impression de toujours vivre comme un personnage secondaire.

Nobuko est plutôt attachante. On voit qu'elle se pose beaucoup de questions sur comme interagir avec les autres, et elle est plutôt anxieuse du coup. Cela ne l'empêche pas d'essayer de faire les choses bien et de prendre un peu sur elle pour essayer de s'exprimer. En tout cas, je vais continuer à suivre ses aventures.

Je recommande à ceux qui recherchent une héroïne plutôt timide mais pleine de volonté.

3.5/5

Le choix du manga repose uniquement sur la représentation des yeux des personnages. Là, ils sont gigantesques sans pour autant être disproportionnés. Cela change radicalement des publications ordinaires, du moins pour ce qui arrive en France. Cette esthétique rend les personnages plus attachants encore, un peu comme le chat potté de DreamWorks Animation. Pour l'histoire, c'est la totale découverte en ouvrant les pages. le titre "Mobuko no koi" ne donne aucun indice aux néophytes japonais. Très vite, on suit une histoire d'amour entre deux employés d'un supermarché et étudiants. Tanaka et Irie sont de très grands timides et ne manient pas souvent le langage. Par conséquent, les interactions deviennent compliquées et avec beaucoup d'émotions. Heureusement que les collègues sont là pour donner un petit coup de main. On s'amuse des hésitations, des peurs, des petits frémissements... Sans omettre du côté de la fille les dix milles questions à la seconde qui lui passe par l'esprit. Est-ce qu'elle aurait du dire ou faire ça? Ou elle n'aurait pas du faire ci ou dire ça? Nous sommes encore avec des adultes qui n'ont jamais connu de situations amoureuses et qui se comportent comme des ados. On nous plonge dans un bain culturel où l'on découvre la diversité des plats, des habitudes sociales, des rapports au travail... C'est mignon.
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"Mobuko no Koi" met en scène une héroïne timide qui a toujours peur de mal faire et rougit pour un rien. C'est la première fois que je rencontre un tel personnage dans un shojo et je l'ai tout de suite adoptée car elle me ressemble, avec sa façon de se mettre en retrait dès qu'elle est dans un groupe, ses manies, sa façon de se faire des films et de toujours envisager le pire. Elle est étudiante et à la supérette où elle travaille, un collègue lui vient souvent en aide. Mais lui demander son numéro de téléphone est une vraie épreuve pour elle. Donc elle n'est pas au bout de ses peines alors qu'elle prend conscience qu'elle en est tombée amoureuse. Est-ce qu'elle doit lui avouer ce qu'elle ressent ? Ne risque-t-elle pas de mal se comporter ? de petites cases intitulées "Manie de Mobuko" rythment la lecture de ce shojo. On voit aussi les différents plats préférés par les personnages, ou ce qu'ils ont choisis au restaurant. le caractère sympathique de la nouvelle collègue de Mobuko, Abe, franche et directe, tranche avec celui de l'héroïne habituée à jouer les seconds rôles. Les illustrations sont assez agréables avec quelques planches en couleur. le scénario est rythmé, avec un peu d'humour et une romance qui semble avancer assez vite malgré la timidité maladive de l'héroïne et quelques quiproquos qui s'enchaînent. Je lirai avec plaisir le deuxième tome.

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