Akemi Dawn Bowman

A force de découvrir de nouvelles histoires, de nouveaux personnages et de nouveaux auteurs, il est difficile de ne pas devenir plus exigeante et mes goûts étant portée sur la romance, les prises de risque sont plus rares. Je n'ai pas eu de coup de cœur depuis très longtemps et pourtant je suis continuellement à la recherche du roman qui va me bouleverser. Ce roman, je l'ai découvert par hasard et bien qu'on ne franchisse pas le coup de cœur, l'histoire a réussi à me donner des frissons tant le thème est touchant et rencontrer l'héroïne m'a bouleversé.



Kiko Himura m'a brisé le cœur. Interagir en société a toujours été affreuse difficile pour la jeune fille, accoutumé aux crises de paniques, Kiko ne s'est jamais vraiment intégré auprès de ses camarades et sa seule source d’interaction sociale, se résume à sa meilleure amie. Les années lycée ne sont pas forcément les meilleurs pour elle, et à la maison la situation est loin d'être idyllique. Kiko subit les propos blessants de sa mère, tant pour ses choix d'avenir, que pour son métissage japonais la rendant différentes aux yeux des autres, provoquant le mal-être de sa fille et le désir d'invisibilité à la maison comme au lycée. Son quotidien va être chamboulé par le retour de Jamie son ami d'enfance, avec qui elle garde les plus beaux souvenirs de son enfance, et qu'elle n'a jamais oublié.



Je pense qu'on peut dire que c'est le genre de récit où on termine avec le cœur en miettes. Dès le premier chapitre on ressent on forme d'oppression, face à la pression constante qu'exerce la mère de Kiko sur sa fille. Sa détresse est bouleversante et cette attitude révoltante, accentuant l'anxiété de la jeune fille et positionnant le lecteur dans un statut de spectateur impuissant. Je n'ai pas de mot face au comportement atroce de cette mère, mais on attend un niveau d'horreur lorsque la personne la plus abjecte possible refait son apparition. Immédiatement des sentiments contradictoires m'ont traversé à la fois de la peine, de la colère et puis le désir de la protéger.



Bien qu'elle reste très méfiante, le retour de Jamie va l'empêcher de se faner. Et la forcer à sortir de sa zone de confort, sa meilleure amie ayant quitter la ville pour commencer les cours, elle va tenter d'appliquer les conseils de cette amie sincère qui lui aura laisser le meilleur conseil qu'on puisse lui apporter. Sortir de sa coquille ne va pas être simple et les rares instants de bonheur ont été vécu comme une victoire pour moi, car face à tant de souffrance on ne peut que vouloir le meilleur pour Kiko. Le chemin vers la guérison va prendre du temps, mais j'ai trouvé qu'elle faisait une belle analyse de sa vie et était consciente de s'être cachée derrière ceux qui ont été sa force. Et la voir devenir l'artiste confiance, belle et insouciante qu'elle devient m'a réchauffé le cœur. Je ne peux que recommander cette fabuleuse histoire et j'espère que vous percevrez les mêmes émotions touchantes.
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Après en avoir entendu parler un peu partout, j’étais assez curieuse de découvrir la plume d’Akemi Dawn Bowman. Une autrice YA abordant, dans chacun de ses romans, des sujets assez difficiles, mais traités de manière intelligente.



Dans Starfish (ou l’Esquisse du bonheur en VF) on suit l’histoire de Kiko. C’est une adolescente qui manque cruellement de confiance en elle et qui se sent également un peu perdue dans son monde où elle n’a pas eu une vie gâtée. A 18 ans, il va falloir qu’elle fasse des choix. Qu’elle se mette en face de problèmes de « grandes personnes ». Aller à l’université, essuyer des refus de plusieurs personnes, essayer de vivre de sa passion pour la peinture, mais également découvrir qui elle est vraiment. Au quotidien, Kiko doit supporter une mère ultra clichée, qui ne manque pas de se faire détester par ses propres enfants et qui a un comportement des moins déplacé. Mais elle doit également faire face à un passé traumatisant dont elle n’arrive pas à se défaire chaque jour qui passent. L’adolescente qu’est Kiko n’est pas en pleine crise existentielle, mais elle est assez intelligente pour prendre conscience des choses qui vont et ne vont pas. Ses nouvelles aventures, cette nouvelle vie, elle va la vivre avec son ami/amour d’enfance, Jamie. Avec lui c’est une Kiko forte que l’on va découvrir. Mais parfois, il y a des choses qu’on ne voudrait jamais voir revenir. Et elle va devoir gérer tout ça comme une grande.



« Beauty isn’t a single thing. Beauty is dreaming一it’s different for everyone, and there are so many versions of it that you mostly have no control over how you see it »



A l’heure où j’écris ces quelques lignes, j’ai également lu son second roman Summer Bird Blue, que j’ai également adoré. Et j’ai remarqué une chose, hormis les sujets toujours un peu difficiles qu’elle aborde, l’autrice nous met toujours face à un personnage en particulier : celui de la mère. Son rapport avec la maternité et le rôle d’être mère fait toujours pleinement parti de ces romans et j’ai trouvé intéressante la manière dont elle aborde la chose. On est face à des mères qui ne sont pas parfaites, des mères qui vous donne envie de vous arracher la tête, bref, de vraies mères. Et je trouve ça rassurant. Rassurant de voir qu’une autrice aborde enfin le personnage de la mère de cette manière-là. Bien évidemment, la seconde chose qui m’a fait apprécier ce roman, mais également son second roman, c’est le fait qu’au début de chaque histoire elle met des « Trigger Warning ». A l’heure qu’il est, encore trop peu d’auteur.ice.s mettent ce genre de chose au début de leurs romans et on se retrouve à faire une crise de panique en plein milieu de notre lecture (croyez-moi, ça m’est déjà arrivé donc je parle en connaissance de cause). En bref, bravo à Akemi Dawn Bowman !



Starfish est une petite pépite. De l’or bien caché dans son bel écrin. Si le sujet est difficile et si l’amour n’est qu’une infime partie de cette histoire, j’ai adoré la plume de l’autrice et la manière dont elle traite ses personnages. On n’est pas dans un roman cliché sur l’entrée dans le monde adulte. On nous parle d’agression sexuelle, de recherche de nos origines, mais également de tout un tas de choses qui nous font voyager et vivre au quotidien. Je ne pourrai que vous recommander chaudement de lire ce roman. Il est disponible en VF alors lancez-vous. Et pour celles et ceux qui n’ont aucune difficulté avec l’anglais, lisez son second roman Summer Bird Blue qui est aussi une petite pépite !
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TW : loss of a loved one

Quite an intense story. Sunmer bird blue takes us to Hawaii to follow Rumi, who has just lost her sister in a car accident. She will have to deal with her pain and grief by herself, since her mum checked out. She will meet new people and learn to live again, and she'll learn to love music again, even without her sister. I appreciated a lot the ace aro representation. Overall, recommended.

Roman" jeune adulte" un peu caricatural.

Mère blanche toxique et égoïste, voire dérangée, trois enfants métis détruits à petit feu, père japonais un peu trop faible, l'héroïne (Kiko, la narratrice) très très mal dans sa peau mais à la fin recouvrant son indépendance et son identité japonaise. Agression sexuelle incestueuse (je ne divulgâche rien, on s'en doute très vite).

Très dans l'air du temps et c'est dommage car il y avait matière.

D'autre part, ce sont peut-être des détails, mais gênants, car contradictoires :

1/ Kiko est nouvelle dans son lycée, heureusement qu'Emery qui est, depuis, devenue sa meilleure amie s'est assise à côté d'elle (p. 8)

V/S :

- Elle connaît tous les élèves depuis la maternelle (p. 14)

2/ Elle a toujours eu ce besoin de parler de ses sentiments, de mettre des mots dessus pour les exorciser (p. 215).

V/S

- Elle aimerait être capable de dire aux autres ce qu'elle ressent et ce qui la met mal à l'aise, alors que sa timidité et son mal être l'en empêchent totalement (p. 255 et tout le début du roman).

Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!



Malgré le nombre de livres que je peux lire, il m'arrive encore d'être très surprise et de me retrouver devant un très gros coup de cœur, et ce fut le cas avec cette lecture.

C'est Kiko Himura, jeune américaine, dont la mère est caucasienne et le père japonais, que nous allons suivre tout au long de ce roman.

Kiko est une jeune fille qui ne trouve sa place nulle part, elle est anti-sociale, elle n'est pas bien quand il y a du monde, seule fille de la fratrie, elle est élevée, avec ses frères, par une mère, qui je vais l'avouer m'a fait grincer des dents à quelques reprises, une mère égocentrique, égoïste, qui pour bien paraître se complaît à dénigrer ses enfants, sa fille surtout. Ce qui fait que l'on se retrouve avec une jeune fille aux multiples complexes, pas sûre d'elle-même du tout, mais dans tout ça elle a une passion, le dessin et la peinture, et elle rêve d'être acceptée dans une école d'arts très renommée. Ce n'est certainement pas sur l'encouragement de sa mère, que Kiko réussira à atteindre et réaliser son rêve.

Un beau moment arrive dans sa vie, quand Jamie, son petit ami d'enfance, revient et Kiko peut enfin savourer un tout petit peu de bonheur, qui ne durera pas très longtemps. Parce que d'un autre côté, un autre personne revient également dans sa vie, et c'est son oncle Max, le responsable, qui a fait de sa vie un enfer, un secret qui la ronge et qui est responsable de son attitude d'aujourd'hui. Je ne vous en dirai pas plus sur l'histoire, il vous faudra lire ce roman.

Ce que je peux vous dire, c'est que l'auteure, nous offre des beaux moments, mais aussi des moments tristes, durs. Elle survole la maltraitance mentale par une mère pour ses enfants, une mère qui ne cherche qu'à les rabaisser, un survol également sur l'inceste ou l'abus sexuel. Mais elle compense avec la belle amitié de Kiko avec sa copine Emery et un amour naissant qui est beau à voir avec Jamie, avec ses hauts et ses bas.

Kiko est attachante, elle nous bouleverse par les émotions qu'elle ressent, et on aurait tellement envie de lui faire comprendre que la vie est belle, qu'elle-même est belle et mérite d'être heureuse. Jamie, aussi est un vrai bonheur, et son attachement pour Kiko est tellement beau à voir. Par contre de l'autre côté, j'ai détesté la mère, elle aurait, à mon avis, besoin de soins psychiatriques. Certains secrets qui vont sortir font mal, et j'en ai souffert pour la pauvre Kiko.

Je ne connaissais pas cette auteure, mais je promets bien de retenir son nom, elle arrive avec sa plume, à nous faire sentir toutes les émotions, la peine, la tristesse, mais aussi la colère et surtout l'espoir. Le roman se lit très rapidement, parce que l'on est solidement accroché à l'histoire et que l'on veut savoir, aucune longueur et un grand réalisme dans toute l'histoire, parce que non ce n'est pas un fait vécu, mais ce sont des choses qui arrivent.

Une écriture touchante, émouvante par moment et qui prend au cœur, qui m'a même fait verser quelques larmes. Je vous recommande donc cette lecture et je vous conseille de prendre le temps de connaître cette auteure, qui le mérite grandement, et finalement, je vous souhaite un gros coup de cœur comme moi, j'ai eu avec ce roman.
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Bon bon bon, une fois n'est pas coutume je suis attirée tel un papillon de nuit par la lumière par cette magnifique couverture mais je suis déçue par le contenu. Pourtant tout le monde semble conquis par la plume de l'autrice…



Je ne connaissais pas le sujet ou l'intrigue avant de le lire. Ce livre est difficile dans le sens où l'on suit un personnage terriblement affecté par la mort de sa soeur.



Malheureusement pour moi on tombe trop dans le pathos. Chacun a sa manière de gérer son deuil et c'est normal. Mais suivre un personnage qui est haineux envers tout le monde, profondément triste et envieux, c'est pas hyper facile. Elle est méchante envers tous ceux qui sont là pour elle mais d'un autre côté elle s'apitoie sur elle-même car sa soeur est morte et elle trouve qu'elle aurait du mourir à sa place parce que sa soeur était tellement meilleure qu'elle… Et ça pendant TOUT le roman, c'est long.



On se répète sans cesse sur les émotions et on ressasse toutes ces mauvaises choses. Ça en devient lourd. Je n'ai pas trouvé la narration particulièrement poétique ou émouvante. J'avais l'impression d'être juste déprimé avec le personnage.



Pourtant il y a des réflexions très intéressantes. Surtout par rapport à la sexualité. C'est si rare d'avoir un personnage asexuel/aromantique (je m'excuse si je me trompe sur le terme, je ne veux offenser personne mais je ne maîtrise pas bien le sujet).



En bref, je suis totalement passée à côté de ce roman. Dommage, moi qui avait envie de lire l'autre roman de la même autrice je ne suis pas sûre de le faire désormais.
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Starfish est un livre magnifique qui aborde principalement les thématiques de l'anxiété et de la mésestime de soi, mais aussi de la crise d'identité et de la quête de sens.

La protagoniste, Kiko, est une jeune fille timide, émotive et sans confiance en elle, souffrant notamment de crises d'angoisse et de différents blocages psychologiques. Ceux-ci viennent d'un côté de son double héritage américain-japonais, qui l'isole des jeunes de son âge, ainsi que d'une situation familiale difficile, centrée sur une relation toxique avec sa mère. Kiko cherche sa place parmi les autres, cherche qui elle est, et tente de toucher le futur qui la fait rêver : entrer dans une école d'art prestigieuse. Elle connaît des hauts et des bas. Heureusement, après une longue séparation, elle retrouve un ami d'enfance qui en viendra à la soutenir dans sa vie.

Starfish est l'histoire d'une jeune fille d'abord fragile qui affronte ses peurs et apprend peu à peu à s'accepter, à aimer et à s'aimer, grandissant et trouvant du courage en elle sur le chemin.

L'auteure décrit merveilleusement bien les changements émotionnels et l'évolution psychologique de Kiko, si bien que celle-ci paraît infiniment réelle, comme si elle avait simplement consigné son quotidien et ses pensées dans un journal. Son histoire pourrait être celle de beaucoup d'autres souffrant des mêmes troubles.

On pourrait présager que ce livre soit pesant du fait des thèmes abordés, car l'angoisse tourmente violemment Kiko. Cependant, ce n'est pas le cas. Entre les lignes, un sentiment de légèreté, de lumière, peut-être même de réconfort, se dégage. Je pense que ce sentiment très agréable provient de la bienveillance de Jamie, l'ami d'enfance qui épaule Kiko.

Je suis ressortie de cette lecture avec un profond sentiment de bien-être, d'espoir, et de reconnaissance.

J’ai déjà lu ce roman il y a un bon moment et j’en garde un excellent souvenir. Je me souviens de l’avoir lu d’une traite sans jamais m’arrêter. Et c’était franchement un coup de coeur. Mais je n’avais jamais pris le temps de le chroniquer alors au final je me suis dis qu’il était temps de le relire pour pouvoir écrire mon ressenti sur ce roman tout simplement incroyable. Ma relecture a été aussi bonne que la première pour le coup. Et je me dis que j’ai vraiment bien fait de le relire pour pouvoir vous en parler. Si vous ne connaissez pas cette histoire, clairement foncez, elle est tout simplement géniale.



La plume de l’auteure est merveilleuse à lire. Elle est tellement incroyable qu’on est complètement à fond dans cette histoire. On ne veut pas lâcher le roman avant d’avoir tourné la dernière page, et surtout, on tourne les pages à toute vitesse. C’est un roman qui se dévore en un rien de temps, vraiment une fois que vous avez le nez dedans il est vraiment difficile de passer à autre chose. Vous n’aurez qu’une envie, celle de le terminer le plus vite possible. C’est fluide et addictif, tout est réuni pour offrir au lecteur un moment absolument génial.



Dans ce roman, on va suivre le personnage de Kiko. Cette jeune fille ne s’est jamais sentie à sa place dans ce monde. Avec une mère qui passe son temps à la rabaisser et son métissage japonais qui la rend différente aux yeux des autres, elle préfère se rendre invisible, certaine qu’une fois qu’elle aura intégrer l’école d’art de ses rêves tout s’arrangera. Car Kiko mise tout sur son avenir. Pourtant, quand elle croise la route de Jamie par hasard, son amour d’enfance, et que sa mère lui annonce le retour dans leurs vies de la personne qu’elle déteste le plus au monde, c’est son passé qui ressurgit..



La première chose qui me vient à l’esprit quand je pense à ce roman c’est : que d’émotions! C’est une lecture qui ne vous laissera certainement pas insensible pour le coup. L’histoire est hyper touchante, emplie d’émotions fortes. On parle de sujets forts tout de même dans cette histoire. À plusieurs moments j’ai eu les larmes aux yeux ou une grosse envie de pleurer. Tout est traité avec justesse dans ce roman et on peut facilement s’identifier au personnage de Kiko. Dans cette histoire on parle d’abus (peu importe quel sorte d’abus) mais aussi d’anxiété sociale. Et comme je viens de le dire, tout est traité avec justesse. C’est super bien écrit et super bien amené ce qui rend la lecture encore plus émouvante.



Parlons des choses que je n’ai pas aimé! On va surtout parler de la mère de Kiko en vérité.. Je crois que sa mère est le pire personnage livresque que j’ai pu rencontrer dans ma vie de lectrice. Mais genre vraiment, je n’exagère rien du tout pour le coup! Elle est détestable au plus haut point. Elle passe son temps à rabaisser Kiko et ses frères, elle est égoïste, se prend pour le nombril du monde. Elle ramène toujours tout à elle, même quand Kiko lui parle d’un sujet grave elle trouve toujours le moyen de ramener la chose à elle. Elle n’écoute même pas ce que sa fille lui dit et minimise des choses tellement grave. Je me demande vraiment comment on peut se comporter de la sorte envers ses enfants. Son comportement est vraiment honteux et m’a complètement révolté. Ça m’a fait tellement de peine pour Kiko et ses frères.. C’est une personne tellement toxique pour tout le monde, elle pourrit la vie des autres sans même s’en rendre compte et je crois que c’est ça le pire dans l’histoire.



Concernant les autres personnages, impossible de ne pas aimer Kiko. Cette jeune femme est si touchante. Elle souffre d’anxiété sociale, elle n’aime pas se retrouver au milieu de personnes qu’elle ne connaît pas. Je me suis beaucoup identifié à elle sur plusieurs points. Quand elle décrit les situations dans lesquelles elle ne se sent pas à l’aise, j’avais l’impression de me voir moi. Même par exemple quand elle est avec Jamie et qui lui force un peu la main. Les gens extroverti ne se rendent pas compte que ce n’est pas aussi facile pour tout le monde. Kiko ne se sent à sa place nulle part, elle se sent différente des autres. Elle est si touchante, vraiment ce personnage est tout simplement géniale. Elle a tellement l’habitude de se faire rabaisser qu’elle ne se rend pas compte à quel point c’est une jeune femme géniale et talentueuse. Elle excelle dans l’art et c’est là qu’elle se sent le mieux. J’ai beaucoup apprécié le personnage de Jamie également. Il retrouve Kiko des années après avoir déménager et renoue d’amitié avec elle. J’ai beaucoup aimé voir à quel point il est présent pour elle, à quel point il la soutient quoi qu’il arrive. Ils retrouvent leur amitié d’avant avec difficulté malgré tout. On sent que Jamie cache quelque chose mais on ne sait pas de suite qu’est ce que c’est exactement. On l’apprend bien plus tard dans le roman. Les sentiments de Kiko envers Jamie sont toujours présents malgré le temps qui s’est écoulé. J’aime vraiment beaucoup la relation qu’ils ont tout les deux.



Au fil des pages, Kiko va faire un vrai travail sur elle même. Elle va petit à petit s’ouvrir, se découvrir et surtout découvrir qu’elle a sa place dans ce monde malgré ce qu’elle peut penser. Elle va faire une rencontre qui va changer sa vie et surtout sa vision des choses. Cette rencontre va vraiment bouleverser sa vie et c’est ce qui va l’aider à avancer. Elle va apprendre certaines choses qui vont tout changer pour la suite. Au début du roman, elle n’ose jamais contredire sa mère, le plus malheureux dans tout ça c’est qu’elle la laisse l’atteindre, et toutes les réflexions qu’elle se prend la brise de plus en plus. C’est à cause de ça qu’elle n’a aucune confiance en soi et qu’elle ne se sent à sa place nul part. A force de se faire rabaisser, on finit par y croire nous même au final.. Mais plus on avance dans l’histoire et plus elle change, elle évolue, elle n’hésite plus à dire les choses. La voir s’épanouir comme ça, ça fait tellement plaisir et ça nous touche profondément.



Il est impossible de rester insensible face à l’histoire de Kiko. C’est là la grande force de l’histoire d’ailleurs. L’émotion est au rendez-vous clairement. Plusieurs fois j’ai eu le coeur brisé, l’envie soudaine de me mettre à pleurer, les larmes aux yeux qui montent sans prévenir. La plume de l’auteure est divine à lire, le roman se lit à toute vitesse et c’est impossible de le lâcher tant on est à fond dans l’histoire. Les personnages sont bien travaillés et si touchants. On y parle de sujets forts, on s’identifie sans difficulté aux personnages. L’histoire de Kiko nous touche au plus profond de nous même, cette lecture laisse une trace en vous. Je ne regrette pas de l’avoir relu, c’est vraiment un gros coup de coeur que je ne peux que vous conseiller tant cette historie est tout simplement incroyable!
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"Ce n'est pas parce que je ne suis pas blanche que je ne suis pas belle et, inversement, ce n'est pas parce que je suis asiatique que je suis belle. La beauté n'est pas universelle."



"L'esquisse du bonheur" c'est l'histoire de Kiko Himura, qui ne s'est jamais sentie à sa place. D'une mère qui la rabaisse tout le temps. D'un rêve, auquel elle s'accroche corps et âme.



Elle se dit qu'une fois qu'elle sera dans son école d'art tout ira pour le mieux. Sauf que tout ne se passe pas comme prévu, entre son amour de jeunesse qui revient par hasard dans sa vie, et sa mère qui accueille sous son toit la personne qu'elle haït le plus au monde... Son passé resurgi et ne l'a laisse pas indifférente...



C'est un roman que j'ai dévoré d'une traite. L'autrice aborde des sujets tellement différents et qui en même temps sont tellement importants,.. Entre l'anxiété, la relation conflictuelle avec la mère, le manque de confiance en soi... On va forcément s'y retrouver...



Kiko, c'est une âme brisée , qui a besoin de s'élever seule et de devenir son propre pilier. C'est une jeune fille qui vie pour l'art mais qui n'est jamais satisfaite de son travail. Il lui manque toujours quelque chose. Il lui manque toujours de l'émotion.



"L'esquisse du bonheur" c'est le croquis d'une vie qui se brise pour se reconstruire.



Un vrai coup de cœur pour ce chef-d'œuvre de la littérature young adult !



En espérant vous avoir donné envie,

Avec tout mon amour loéva
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Un roman young-adult assez touchant, qui aborde des sujets importants avec justesse (violences psychologiques, sexuelles, racisme, métissage, mal-être en général...).

Le livre se lit rapidement, les chapitres sont courts et l'écriture est simple (parfois un peu trop) : le tout donne un récit efficace, qui prend quand même le temps d'implanter le contexte et les personnages (notamment le personnage de la mère qui est particulièrement réussi).

Bien que touchante, Kiko est un peu trop "stéréotypée" à mon goût, la classique adolescente timide et anxieuse qui se trouve bizarre parce qu'elle n'est pas à l'aise en soirée, on l'a déjà vue 100 fois et j'avoue en être un peu fatiguée, surtout depuis que je lis principalement de la littérature adulte. Elle se qualifie de "weird" au moins 15 fois dans le roman alors que, vraiment, elle est normale... Mais bon, c'est une adolescente pleine de doutes qui manque de confiance en elle donc ça colle bien au personnage. Ce n'est pas un reproche que je fais à l'autrice, c'est juste qu'en tant que lectrice, ce ne sont plus des personnages qui me plaisent aujourd'hui. Cependant, il ne faut pas oublier que le livre s'adresse avant tout à des adolescents, je n'ai donc pas mon mot à dire !

Autre petit reproche : certaines morales manquent un peu de subtilité. Pas besoin de répéter noir sur blanc et à répétition que les beautés sont multiples : le lecteur n'est pas bête, il comprend au bout de la première fois.



A part ça, je le conseillerai sans hésitation, surtout à un public ado !

Kiko ne pense qu’à une chose : intégrer l’école d’art dont elle rêve pour devenir pleinement elle-même. La jeune fille a du mal à dire ce qu’elle pense d’autant que sa mère manipulatrice lui laisse peu de place pour s’exprimer. La réponse tant attendue pour ses études n’est hélas pas positive. Les espoirs de Kiko s’effondrent… jusqu’au jour où l’invitation d’une amie d’enfance va lui faire prendre la route. Direction la Côte Ouest pour faire le tour des écoles d’art. Mais dans ce périple, Kiko va sans le savoir à la rencontre d’elle-même, de l’histoire de sa famille, de sa culturelle maternelle japonaise…



Malgré les épreuves traversées, elle va se donner les moyens de voir la vie autrement. Une belle histoire sur la quête de soi.

Ce livre est officiellement l’une de mes meilleures lectures de 2021 car j’ai été totalement bouleversée par ce qu’il racontait.



L’histoire est très triste mais touchante, elle aborde plein de thèmes universels comme le deuil et la quête d’identité à l’adolescence. Ce sont des thèmes communs qui nous touchent profondément ici, il y a une sorte de magie inexplicable qui a rendu ce livre vraiment très puissant et profond, comparé à d’autres qui pourraient parler des mêmes sujets. Dans un cadre beaucoup plus joyeux puisque l’histoire se déroule à Hawaii, c’est un roman qui oscille entre tristesse et espoir, qui fait parfois rire ou sourire, parfois pleurer, et qui possède quelque chose de remarquable. C’est une perle qui m’a remplie de plein d’émotions, d’amour aussi pour tout ce qu’elle a pu m’apporter et je ne suis pas prête de l’oublier de sitôt, d’autant que la fin m’a brisé le cœur tant j’étais triste de quitter les personnages.



Ces fameux personnages, qui constituent un autre aspect merveilleux de cette histoire, notamment Rumi, à laquelle je me suis beaucoup attachée et surtout j’ai ressenti une sorte de connexion avec elle dès les premières pages. J’ai vraiment eu la sensation que je la comprenais, elle et tout ce qu’elle ressentait, traversait, chose que je n’ai pas l’habitude d’avoir avec des personnages d’un livre. C’est ce qui m’a permis d’encore plus apprécier Summer Bird Blue je pense, d’autant que les autres personnages, Kai et Mr Watanabe ainsi que les personnages plus secondaires apportent aussi beaucoup à l’histoire et à Rumi. Ils sont tous humains, ils font des erreurs difficiles à pardonner mais ils l’assument et ils tentent de s’entraider même si ça n’est pas toujours facile. C’est un livre plein d’humanité, de la vraie vie qui n’est pas toujours belle et facile, en terme de relations notamment.



Je rajouterai aussi la représentation d’un personnage aromantique et asexuel, un peu de diversité fait toujours plaisir !



La plume de l’autrice est magnifique et très poétique malgré la difficulté du chemin que parcourt Rumi, entre ses pensées sombres et son envie de se remettre à vivre, d’arrêter de ressentir toute cette douleur. J’ai noté beaucoup de citations qui m’ont particulièrement touchée et j’ai été ravie de découvrir cette autrice qui sait manier les mots pour faire des phrases puissantes, pleines d’émotions, importantes à lire.



La musique occupe une place très belle et douloureuse dans ce livre puisqu’elle fait vibrer autant qu’elle détruit Rumi après la perte de sa sœur. Son cheminement est difficile à suivre car rempli de peine et de douleur mais on saisit un peu plus au fil des pages la relation exceptionnelle qu’avaient les deux sœurs, et ce qu’elles partageaient à travers la musique, leur amour pour celle-ci, beau et pur.



POUR CONCLURE

Une histoire magnifique bien que très dure qui m’a touchée profondément et m’a changée, un gros coup de cœur que je ne vais pas oublier.
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Kiko s'est toujours sentie invisible, au lycée, à la maison, sa mère ne cesse de lui faire des reproches. L'étudiante a du mal à rester sereine, elle porte en elle un lourd secret. Complexée elle rêve cependant de vivre de sa passion pour le dessin. Quel avenir s'annonce pour elle ?



Un roman young adult assez riche avec un personnage battant, l'importance des amis, une mère castratrice, un secret d'abus sexuel... une lecture prenante douce amère.
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C’est l’histoire de Kiko Himura, une adolescente américaine mi-caucasienne mi-japonaise en dernière année au lycée, introvertie et pleine de complexes.

Sa relation des plus toxiques avec sa mère ne l’aide pas, sans compter qu’elle est au cœur d’un secret de famille dont le poids la ronge aussi depuis des années. Par la suite, elle découvrira qu’un secret peut en cacher un autre.

L’art est son seul échappatoire, et le doux rêve d’entrer dans la prestigieuse école d’art Prism est son aller simple vers un nouveau départ, une nouvelle vie.

Quand les non-dits seront exprimés, les secrets dévoilés au grand jour, viendra alors l’heure de l’apaisement pour Kiko qui pourra alors se libérer de ses chaînes.



J’ai beaucoup aimé ce roman Young Adult et son héroïne Kiko qui est fragile et vulnérable. On a envie de la prendre sous notre aile.

Kiko va parcourir un long chemin pendant lequel elle se rendra compte qu’elle devra abandonner ses ´béquilles sociales’ afin de faire face aux gens et au monde qui l’entoure. Elle devra apprendre à s’accepter comme elle est car ´la beauté n’est pas universelle ´ et laisser les gens la voir et arrêter de projeter son regard qu’elle a d’elle-même dans le leur.

Elle devra s’affirmer, avoir confiance en elle, tout simplement ´avoir les couilles’ pour dire à voix haute ce qu’elle pense tout bas sans avoir peur et craindre de froisser.



J’ai le sentiment que l’auteure a puisé dans son propre vécu, sa propre histoire, que tout est loin d’être que fiction dans ce roman.

Elle y aborde notamment le thème de l'identité et celui de la famille : le poids de l’identité métisse où on peine à être et à exister car on est coincé entre deux mondes, on s’identifie ni à la culture de sa mère ni à celle de son père, les traumatismes de l’enfance, la culpabilité pour le divorce des parents.



Un livre très intéressant et enrichissant!

Kiko est passionnée d’art. De peinture et de dessin plus précisément. Son rêve est d’intégrer la prestigieuse université Prism, tant pour étudier dans un domaine qu’elle adore que pour fuir son quotidien. Sa mère surtout. Car Kiko est à moitié américaine, à moitié japonaise. Deux parties d’elle même qu’elle n’a jamais réussi à concilier, elle, la jeune fille trop asiatique pour être comme les autres. Un aspect que sa mère ne se gêne pas de lui rappeler à de nombreuses reprises depuis des années. Depuis le divorce de ses parents en fait. Alors Kiko, a presque dix-huit ans, ne sait toujours pas, au fond d’elle, qui elle est vraiment…



Si vous recherchez une histoire humaine sur la différence, les familles éclatées, le manque de confiance en soi, ou encore mettant en scène une mère narcissique et égoïste, prête à rabaisser ses enfants pour se mettre elle-même en valeur… Alors vous avez trouvé le bon livre. C’est un peu étrange dit comme cela et, pourtant, nous avons là une magnifique histoire, pleine de tendresse, dans laquelle Kiko va découvrir l’amour, l’amitié, et bien des choses encore. Mais aussi où elle va apprendre à s’aimer, tout simplement.



La profondeur affective de ce roman est sans conteste son point fort. L’histoire est belle et triste, et aborde beaucoup de thématiques graves sans tomber, pour autant, dans le dramatique. L’esquisse du bonheur est à la fois une ode à l’amour de soi et une grande bouffée d’espoir. Vous tomberez instantanément amoureux de Kiko, de ses faiblesses, de ses peurs, mais aussi de ses espoirs et de ses rêves. Vous adorerez la tendresse de Jamie et sa présence rassurante aux côtés de Kiko.



Un roman touchant, une héroïne inoubliable qui va aller au bout de ses rêves malgré son anxiété sociale… Une très belle histoire qui saura vous saisir dès les premières pages !
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Un roman introspectif bouleversant sur une adolescente résiliente qui trouve la force et le courage nécessaires pour renaître d'une situation familiale catastrophique.
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