« Expérience banale, bouleversante. Dans le deuil ou dans l’amour, dans le doute ou la détresse, un livre ( parfois même une phrase, un seul mot) nous atteint. Lire n’est plus divertissement, diversion. Il ne s’agit plus de fuir mais de se trouver. Silence et solitude. Lenteur. Sécession. Le monde extérieur ( stress et speed, fausses urgences, imposture et paillettes, hémorragie d’images, bruit bavard) disparaît. Nous pouvons enfin nous rejoindre.
Oui, certaines lectures nous fortifient, nous secourent, nous sauvent. Nous nous évitions: elles nous ramènent à nous. Nous étouffions dans notre petit moi: elles nous font voir d’autres pays. Nous nous encroûtions: elles nous labourent, nous ensemencent. »
« La littérature peut beaucoup. Elle peut nous tendre la main quand nous sommes profondément déprimés, nous conduire vers les autres êtres humains autour de nous, nous faire mieux comprendre le monde et nous aider à vivre » Tzvetan Todorov
La nécessité est un mal, mais il n’y a aucune nécessité de vivre sous la domination de la nécessité. (Epicure)
Le prix de la vie n’est pas dans sa durée mais dans son usage, et il peut arriver – il arrive même très souvent, d’ailleurs – qu’on ait vécu longtemps mais qu’on ait peu vécu. (Sénèque)