AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Albane Mondétour (86)


Elle connaissait ce sentiment. Elle avait déjà été au bord du précipice autrefois. L’obscurité s’était emparée de son être, prenant chaque jour de l’ampleur, et le pire était que Céleste avait refusé de le voir. Elle avait nié avec ferveur les changements subtils décelés par ses proches. Le maquillage sombre autour de ses yeux. Ce besoin irrépressible de s’en prendre à son corps. Ce corps, le seul coupable qu’elle pouvait atteindre puisqu’elle ne pouvait s’en prendre ni au véritable responsable, ni à son âme meurtrie.

Je suis double, une face pour la lumière, une face pour l’ombre, dans la seconde je me complais, car une fois installée, la noirceur est en nous pour toujours.
Commenter  J’apprécie          10
Nous héritons forcément quelque chose de notre famille. Il y a évidemment la transmission du patrimoine génétique, de la culture, de l’éducation, de certaines valeurs, mais pas uniquement. Il y a aussi la transmission de la vie psychique entre générations. Un phénomène en général inconscient, qui peut parfois être à l’origine d’une souffrance inexpliquée, d’un mal-être ou même déclencher des symptômes physiques.
Commenter  J’apprécie          10
Depuis, Lucrèce avait soigneusement évité de s’attacher à qui que ce soit. Elle avait déjà trop perdu, son cœur ne pourrait résister à une autre blessure. Et, pourtant, Édouard avait fait tomber toutes ses défenses. C’était incroyablement stupide, parce que ce dernier était un véritable nid à emmerdes et un coureur de jupons. Elle l’avait immédiatement compris. Ce qui ne l’avait pas empêchée de plonger tête la première dans ce bourbier, bafouant au passage toutes ses valeurs.
Commenter  J’apprécie          10
Ses mots sont comme des épines, elles s'enfoncent sous ma peau, semant la douleur sur leur passage, imprimant leur marque sous ma chair.
Commenter  J’apprécie          00
Je n'ai qu'une envie, creuser ma propre tombe et m'y réfugier. Je préférerais qu'elle déverse son venin à grands renforts de hurlements et d'injures, au lieu de ce regard empli de mépris et de pitié.
Commenter  J’apprécie          00
La vie est étrange. On passe des mois, voire des années, à être aveugle. On passe à côté de l'essentiel. Et d'un seul coup, sans prévenir, la vie décide de vous foutre un énorme coup de pied au cul et tout s'accélère. Je serais tentée de parler de destin, mais je n'ai jamais été quelqu'un de très spirituel.
Commenter  J’apprécie          00
- Un bébé qui commence à se mettre debout, c'est comme un contrôle fiscal... Il faut planquer tout ce qui a de la valeur.
Commenter  J’apprécie          00
Je le toise sans chercher à dissimuler ma hargne. Il ne me fait pas peur. Personne ne le peut. J'ai déjà rencontré le diable, alors ce n'est pas le proprio d'un bouge miteux qui va me faire flipper.
Commenter  J’apprécie          00
Le retour à la réalité sera inévitablement brutal, mais cette paralysie des sens est trop dangereuse, terriblement trompeuse. Elle me fait croire que le danger n'est pas réel, et si je veux survivre, je dois me confronter à ce mensonge. C'est ce qui me porte, le désir de retrouver ma combativité.
Commenter  J’apprécie          00
Les couleurs se mélangent. Ma vue est trouble. Je rampe plus que je ne cours jusqu'à ma chambre. La panique me dévore les entrailles.
Commenter  J’apprécie          00
J'esquisse un sourire affligé. Leur plan est déjà en train de foirer, alors que nous n'en sommes qu'aux prémices. Ce n'est pas faute d'avoir prévenu mon père. Trop de variables sont en jeu, ils ne pourront pas toutes les contrôler. C'est impossible.
Commenter  J’apprécie          00
Mon écran clignote. Pas de réseau.
C'est bizarre. Laurence a passé un appel hier soir en arrivant au château, dans cette même pièce.
Commenter  J’apprécie          00
Jules accélère le pas, et se plante devant elle avec un grand sourire. On dirait qu'il s'apprête à bouffer un canari. N'importe quel abruti le verrait venir à des kilomètres.
Commenter  J’apprécie          00
C’était important à ses yeux d’avoir un endroit rien qu’à elle. Un véritable foyer. Probablement parce que Céleste avait le sentiment d’avoir perdu le sien. Tout dans sa ville natale lui rappelait son passé. À seize ans, elle avait quitté la Normandie, animée par un seul espoir, tout effacer, tout recommencer.
Commenter  J’apprécie          00
Une multitude de cahiers y étaient entassés en vrac, les uns sur les autres. Des cahiers comme ceux qu’ont les écoliers, avec une couverture verte, un espace blanc pour marquer son prénom, et une marge délimitée par une ligne bleue. Le plus ancien remontait à une douzaine d’années. C’était le plus précieux à ses yeux. Personne, à part elle, n’en avait jamais lu le contenu.
Commenter  J’apprécie          00
Elle avait été sensible à la poésie indéniable émanant de la peinture, par la force tranquille dégagée par la déesse, indifférente à sa propre nudité. Un ange sorti des flots. Encore aujourd’hui, la regarder lui procurait une sorte d’apaisement, qu’elle ne parvenait pas à s’expliquer.
Commenter  J’apprécie          00
On ne peut pas être certain qu’Abel soit toujours de ce monde à l’heure actuelle, et encore moins qu’il soit le Fantôme. Après tout, pourquoi se serait-il dénoncé lui-même ? Ce serait complètement fou. Et puis la police l’aurait forcément déjà retrouvé s’il était dans le coin ! Si ça se trouve, Abel s’est simplement offert une nouvelle vie, loin de la France. C’était son rêve le plus cher. Plus d’attaches, plus de barrières, la liberté.
Commenter  J’apprécie          00
En réalité, Céleste savait que sa soi-disant trahison n’était qu’un prétexte pour le quitter. Elle ne pouvait supporter l’idée de voir ressurgir son passé, d’être mêlée d’une façon ou d’une autre au Fantôme. Elle avait eu besoin de s’isoler. De prendre ses distances. William en avait fait les frais.
Commenter  J’apprécie          00
Elle sent que j’ai un secret. L’instinct maternel sans doute. Un jour, je rassemblerai mon courage et je lui parlerai d’Abel. Je lui dirai combien il est tendre, doux et gentil. Qu’elle n’a rien à craindre, qu’il est différent des autres garçons de son âge.
Commenter  J’apprécie          00
Je suis double, une face pour la lumière, une face pour l’ombre, dans la seconde je me complais, car une fois installée, la noirceur est en nous pour toujours.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Albane Mondétour (94)Voir plus

Quiz Voir plus

La BD, c'est quoi ?

Sous quel terme désigne-t-on parfois la bande dessinée ?

Le pays des bulles
L'image en case
Le neuvième art

6 questions
424 lecteurs ont répondu
Thèmes : bande dessinéeCréer un quiz sur cet auteur

{* *}