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3.82/5 (sur 73 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Ammi Moussa, Algérie , le 27/04/1914
Mort(e) à : Nîmes , le 11/09/1982
Biographie :

Albert Marius Soboul est un historien français, spécialiste de la période révolutionnaire et de Napoléon.

Son père meurt en novembre 1914, pendant la Première Guerre mondiale. Albert Soboul et sa sœur aînée Gisèle vivent dans un premier temps en Algérie, avant de s'installer à Nîmes, avec leur tante Marie, après la mort de leur mère en 1922. Il reçoit une solide éducation au lycée de Nîmes, puis au lycée Louis-le-Grand de Paris (1932), avant de rejoindre la Sorbonne en 1935.

Sous le pseudonyme de Pierre Derocles, il publie en 1937 aux Éditions sociales internationales un ouvrage consacré au révolutionnaire Saint-Just. Il obtient son agrégation d'Histoire au mois de juin 1938 et adhère au Parti communiste français en 1939. Appelé la même année pour faire son service militaire, il sert dans l'artillerie hippomobile, sans jamais voir le combat, jusqu'à sa démobilisation en 1940. Professeur d'histoire au lycée de Montpellier, il est arrêté et révoqué par l'administration de Vichy en juillet 1942 pour avoir participé à l'organisation d'une manifestation étudiante. Missionné par le Musée national des arts et traditions populaires, il passe l'essentiel des années de guerre à enquêter dans toute la France sur l'habitation rurale.

Après la Libération, en 1944, Albert Soboul retrouve son poste de professeur au lycée de Montpellier, avant d'être nommé au lycée Marcelin-Berthelot, puis au lycée Henri-IV. Il se lie d'amitié avec l'éminent historien Georges Lefebvre et prépare, sous sa direction, sa thèse sur Les sans-culottes parisiens en l'an II (1958). Il est nommé à l'université de Clermont-Ferrand, puis accède en 1967 à la chaire d'histoire de la Révolution française à la Sorbonne et devient directeur de l'Institut d'histoire de la Révolution française.

Pendant les quinze années suivantes, il publie de nombreux travaux historiques, dont le "Précis d'histoire de la Révolution française" (1975) ou "La Civilisation et la Révolution française" en trois volumes (1970, 1982, 1983).
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Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
Les Sans-culottes ne supportent pas l'orgeuil ni le mépris :
Ce sont là sentiments contraires à l'esprit de fraternité qui doit régner entre citoyens égaux, ils impliquent une position politique hostile à la démocratie...
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" Rapelle toi surtout qu'un peuple représenté n'est pas libre. La volonté ne peut se représenter, tes magistrats ne sont que tes mandataires".

L'Ami du peuple

Bien des Sans-culottes s'adressant à des représentants signent, en l'An II :
ton égal en droit.
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Commandements de la Patrie


Avec ardeur tu défendras
Ta liberté dès à présent

Le mot noble tu rayeras
De tes cahiers dorénavant

Du clergé tu supprimeras
La moitié nécessairement

De tous les moines tu purgeras
La France irrévocablement

Et de leurs mains tu reprendras
Les biens volés anciennement

Aux gens de loi tu couperas
Les ongles radicalement

Aux financiers tu donneras
Congé définitivement

De tes impôts tu connaîtras
La cause et l'emploi clairement

De bonnes lois tu formeras
Mais simples et sans déguisements

Ton estime tu garderas
Pour les vertus et non pour l'argent

Aux dignités tu placeras
des gens de bien soigneusement

Ainsi faisant tu détruiras
Tous les abus absolument

Et d'esclave tu deviendras
Heureux et libre assurément

Marat ///// 1789
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Et les sans-culottes de 1793 de réclamer le maximun des subsistances et des salaires :
__ Que le prix de toutes les denrées de première nécessité soit fixé sur celui des années dites anciennes...

__ Que les matières premières seront aussi fixées de manière que les profits de l'industrie, les salaires du travail et les bénéfices du commerce qui seront modérés par la loi, puissent mettre l'homme à portée de se procurer les choses nécessaires indispensables à la conversation de leur existence...
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Si les révolutions sont de toute nécessité dans l'économie de l'univers, les malheurs qui les accompagnent ne sauraient être un argument contre elles. Il faut en accuser ceux qui résistent à la nécessité bien plus que ceux qui en sont l'instrument.
Il faut rejeter ce sang et ces larmes sur ceux qui s'arment pour l'oppression, non sur ceux qui combattent pour la justice.
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Qui oserait dire que le Tiers Etats n'a pas en lui tout ce qu'il faut pour former une nation complète ?
Si l'on otait l'ordre privilegié, la nation ne serait pas quelque chose de moins, mais quelque chose de plus. Ainsi, qu'est-ce que le Tiers Etats? Tout, mais un tout entravé et opprimé. Que serait-il sans l'ordre privilegié ? Tout, mais un tout libre et florissant. Rien ne peut aller sans lui, tout irait infiniment mieux sans les autres.

Sieyes
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Un antagonisme apparut vite entre classe bourgeoise et paysannerie. Autant que la noblesse, la bourgeoisie urbaine était propriétaire foncier. Elle se sentit menacée dans ses intérêts par la jacquerie qui suivit la panique.
Devant la menace d'une révolution sociale, la répression, souvent sanglante, ne pouvait remettre en question le résultat essentiel de la Grande Peur : le régime féodal ne survécut pas à la jacquerie de juillet 1789.
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" Les malheureux sont les puissances de la terre, ils ont le droit de parler en maîtres aux gouvernements qui les négligent".

Saint-Just
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"Occupez - vous du peuple, et uniquement du peuple. Vous le devez puisqu'il vous a confié ses intérêts les plus chers".

Adresse de Couthon à la Convention.
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La royauté est anéantie, la noblesse et le clergé ont disparu, le règne de l'égalité commence.
... Le premier de droits est celui d'exister. La première loi sociale est donc celle qui garantit à tous les membres de la société les moyens d'exister ; toutes les autres sont subordonnées à celle-là.

Robespierre
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