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3.41/5 (sur 264 notes)

Nationalité : Russie
Né(e) à : Lvov , le 16/07/1957
Biographie :

Alexandra Marinina - Мари́на Анато́льевна Алексе́ева - est née dans une famille de juristes.

En 1979, elle est diplômée de la Faculté de droit de l'Université d'État de Moscou du nom de M. V. Lomonosov et a été affectée à l' Académie du Ministère de l'intérieur de l'URSS.

Depuis 1994, elle travaille comme directrice adjointe et rédactrice en chef du département de recherche et de rédaction et d'édition de l' Institut de droit de Moscou du ministère des Affaires intérieures de la Russie .

Diplômée de jurisprudence, elle entre dans la police moscovite au sein de laquelle elle atteint le grade de lieutenant-colonel, et exerce pendant vingt ans les fonctions de criminologue au Ministère de l’Intérieur. Elle démissionne en 1996 pour se consacrer à sa carrière d’auteur.

En 1991, Marina Alekseeva, avec son collègue Alexander Gorkin, a écrit le roman policier "Séraphin à six ailes" (Шестикрылый Серафим), qui a été publié dans le magazine Militsiïa "Police" à l'automne 1992. L'histoire était signée du pseudonyme "Alexandra Marinina" , composé des noms des auteurs.

En décembre 1992, après la publication de "Séraphin à six ailes", Marinina décide d'essayer d'écrire seule un roman policier. Le roman "Concours de circonstances" (Стечение обстоятельств) est celui ou apparaît pour la première fois le personnage principal du futur cycle de polars de l'auteur : la détective du département des enquêtes criminelles de Moscou Anastasia Kamenskaya. Il a été écrit en décembre 1992 - janvier 1993 et ​​publié dans le magazine Militsiïa " Police " à l'automne 1993.

Le premier contrat avec des éditeurs étrangers a été signé par Marinina en 1997. Au cours des trois dernières années, les livres d'Alexandra Marinina ont été publiés dans plus de vingt langues du monde.
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Source : wikipedia.ru
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Aleksandra Marinina
La liberté de choix est la plus grande des libertés. Attendre un peu, ce n'est pas trop pour l'obtenir.

Alexandra Marinina (Le Styliste)
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Aleksandra Marinina
Je suis mort hier. Hier, oui, je vivais encore. J'étais le même que les jours précédents. Et que les années précédentes. J'étais celui que j'avais été toute ma vie durant. Mais, depuis hier, je suis un homme mort. Et je n'ai aucune idée de ce que sera mon existence. En aurai-je même une, d'ailleurs?
(Je suis mort hier - Incipit)
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p.358-9.


-Et qu’est-ce que tu voudrais ? Assister au triomphe de la justice et qu’à la fin le criminel démasqué demande un verre d’eau et s’écrie : « Ciel, je suis fait. Voici ma confession… »

-Eh bien…oui, quelque chose dans ce genre. On souhaite toujours que les bons gagnent.

-Tu sais, Liocha, Tatiana est un juge d’instructions qui sait mieux que quiconque qu’une victoire totale des bons n’arrive jamais de nos jours. Elle écrit sur des choses qu’elle connaît, non par ouï-dire, mais grâce à sa triste expérience professionnelle.

-Non, s’obstina Alexeï en trempant adroitement les filets de poisson successivement dans un œuf battu et dans de la farine. Il y a des lois du genre. Et plus généralement des lois littéraires. La littérature ne doit pas être une réplique exacte de la vie réelle, autrement elle ne servirait à rien. Si dans un roman tout est comme dans la vie, à quoi bon le lire ? Autant regarder par la fenêtre. Le but d’un polar ne doit pas être de raconter que Vassia et Petia, totalement ivres, se sont entre-tués pour une bouteille. Il n’y a rien d’extraordinaire là-dedans : on voit ça tous les jours dans la réalité et ce n’est pas intéressant. Qui a besoin de réalisme, aujourd’hui ? La télé nous en déverse des avalanches tous les jours. Et la victoire du bien sur le mal n’est pas habituelle actuellement. C’est ça ce que je veux lire. Pour conforter mon esprit de combativité.
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p.308-9.

Les criminels constituent une partie de la population. Même pas la plus mauvaise. Seulement une partie. Mais la milice n’est pas non plus la meilleure fraction de la population. Ni son élite. Et si la proportion d’individus peu instruits et pas très bien formés s’élève, elle augmentera simultanément dans tous les groupes de la société. Quant aux personnes douées, capables et ayant une formation professionnelle de grandes qualité, il est tout à fait normal qu’elles s’orientent vers des branches où leurs talents leur rapporteront le plus. En d’autres termes, le monde des affaires et du commerce, mais certainement pas la fonction publique sous-payée. Donc, il y a autant d’idiots parmi nous que parmi nos adversaires, et nous n’avons pas d’avantage intellectuel sur eux. Au contraire, comme il y a plus de possibilité de gagner de l’argent dans le monde du crime organisé, leurs recrues sont plus futées que les nôtres et prennent peu à peu l’avantage de l’intelligence. Voilà pour l’arithmétique.
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p.258-9.

Vladimir était resté à l’hôpital. Le plan du président était de l’y laisser pourrir le temps d’en faire un invalide, abêti et à moitié fou, d’en faire quelqu’un qui ne reconnaîtrait plus personne et ne se souviendrait plus de rien. […] Lorsqu’il était entré dans cet établissement, situé non loin de la station de métro Oktiabrskoïe Pole, il était encore un officier du KGB en pleine santé et jouissant de tous ses moyens. Trois mois plus tard, c’était à peine si ses jambes le soutenaient. Il ne voyait presque rien : à cause des médicaments qui lui piquaient les yeux, il avait un début d’exfoliation de la rétine. Il était faible et souffreteux mais, à part de légères pertes de mémoires, son cerveau fonctionnait toujours normalement.
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p.62-3.

- Et comment ! s’écria-t-elle avec un rire sincère. Je suis une femme ! À moins qu’en deux ans vous n’ayez oublié ce que ça veut dire. Nous percevons le monde environnant par la parole, mais nous attachons peu d’attention aux actes. L’homme peut donner son salaire à sa femme, lui faire des cadeaux, être sobre et ne pas la tromper, mais s’il ne lui répète pas son amour trois fois par jour, elle trouvera qu’il se conduit mal avec elle. Et dans l’autre sens, c’est pareil. Il peut faire pis que pendre, couchailler à droite et à gauche et même la battre, mais s’il lui répète constamment à quel point elle est belle et combien il l’aime, elle pensera qu’il adore et sera prête à tout lui pardonner.
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p.241.

Sans compter que la peine capitale n’est plus applicable dans le pays. En revanche, s’il est reconnu irresponsable, on l’internera dans un hôpital psychiatrique dont il ne sortira jamais. Et ça, tout le monde le sait. Même si, par miracle, il était libéré un jour, ce serait avec le cerveau brisé et les muscles atrophiés. Je ne connais personne qui accepterait de s’y laisser enfermer volontairement. Les camps sont pénibles et difficiles, mais la vie continue. Dans les hôpitaux où on enferme les criminels irresponsables, on ne trouve que terreur, douleur et souffrance. Et lorsque les drogues auront fait leur effet, ce sera une totale indifférence et une existence végétative.
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p.237.

Nastia, n’as-tu jamais cette impression étrange ? Il me semble parfois que notre réalité est en train de sombrer sans-à-coups dans un cauchemar permanent. Et comme cela se fait très lentement, de manière presque imperceptible, on a le temps de s’adapter et on ne remarque rien d’anormal. Jusqu’au moment où on se souvient brusquement de l’existence qu’on menait à peine quelques années avant et où on est pris de stupeur. Qu’avons-nous fait de notre vie ?
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Regarde-t-on le pavillon du bateau qui vient nous secourir quand on est aspiré vers l'abîme ?
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- J'ai une question pour le lieutenant-colonel Kamenskaia. On dit que vous parliez cinq langues étrangères. Vous devez donc avoir souvent avoir affaire à des criminels ou à des policiers étrangers ?
- Très rarement.
- Ça vous sert à quoi alors de connaître autant de langues ?
- C'est une gymnastique de l'esprit. Un enquêteur judiciaire n'a pas le droit d'être stupide. Surtout s'il n'est pas très sportif ou un peu paresseux, ajouta-t-elle en plaisantant. Ce n'est pas votre avis ?
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