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Critiques de Alex Nikolavitch (198)
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Trois coracles cinglaient vers le couchant

Intéressante variante du début d'une longue histoire connue partout en occident. Nikolavitch aura su jouer des légendes, se les approprier, les retravailler, les transformer à l'avantage de ce roman qui, d'entrée de jeu, m'avait attiré. Ce n'est pas transcendant. Mais je lui donne certainement la qualité d'être de ces livres qu'on lit tranquillement, au coin du feu peut-être, et qu'on prend plaisir à reprendre, entre quelques gorgées de chocolat. Bref, agréable lecture, sans toutefois m'étonner.
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Tengu-Do, Tome 2 : Ronin

Le deuxième tome raconte la suite de l'histoire du jeune "ronin sans maître", ce qui se passe après qu'il soit entré dans la grotte du démon "Tengu". On y trouve des similitudes de voyage temporel avec la série Tv "Dark".
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Les canaux du Mitan

Quand on lit de la SFFF depuis aussi longtemps que moi, on devient mauvais public. Ce n’est ni du snobisme ni de la mauvaise volonté. On ne se laisse plus vraiment surprendre, c’est comme ça. Cela n’empêche pas de noter quel travail a fourni l’auteur, mais on apprécie de moins en moins lire, ce qui est désolant. Avec Les Canaux du Mitan, j’ai retrouvé un enthousiasme et une joie de lire qui je n’avais plus ressentis depuis tellement longtemps ! J’ai savouré cette lecture originale et intelligente, d’autant qu’Alex Nikolavitch a un très beau style.

Les Canaux du Mitan est un roman chorale dans lequel chaque partie ou presque est centrée sur un personnage différent mais dont l’histoire converge vers une seule quête : les secrets du bateau carnaval. Car si l’on s’attache au destin de certains personnages en particulier, c’est l’essence-même du bateau, sa fonction, qui est au cœur de ce fabuleux récit.



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Howard P. Lovecraft : Celui qui écrivait dans..

Disons-le tout de suite, en général, les biographies m’ennuient. Et les biographies d’écrivains encore plus. Je préfère de loin les découvrir au travers de leurs œuvres qu’en retraçant leurs parcours, fût-il aussi aventureux que celui de Lord Byron. Néanmoins, le cas Lovecraft est une exception (le cas Edgar Allan Poe aussi si jamais l’éditeur 21 g cherche d’autres idées). Comment un homme vivant dans un univers aussi étriqué, et perclus d’idées aussi contradictoires — tantôt grandioses (comme son amour des chats et des glaces) tantôt nauséabonde (son racisme et sa fascination pour le fascisme montant en Europe) — a pu écrire des textes avec une telle puissance d’évocation ?

Du coup, le format bande dessinée de Howard P. Lovecraft : celui qui écrivait dans les ténèbres m’a semblé une bonne approche. Trop court pour être exhaustif, il est forcé de se concentrer sur les moments essentiels de la vie de Lovecraft. Alex Nikolavitch a choisi de s’attarder sur les amitiés liées par Lovecraft, et les rencontres qui sculpteront son œuvre et celle de ses successeurs. Le dessin Gervasio, Carlos Aón et Lara Lee dégage un look de comics révolu qui convient bien aux pulps où paraissent à l’époque les nouvelles d’H.P. Lovecraft. Et les tons verdâtres évoquent les abymes marins et les forêts obscures d’où proviennent la plupart de ses monstres. Au détour d’une vignette, vous découvrirez non seulement de nombreux clins d’œil à l’œuvre de Lovecraft lui-même, mais également à d’autres œuvres de fiction. Ainsi un New Yorkais croisé par l’auteur évoque furieusement un personnage d’Hergé dans L’Ile mystérieuse.

L’ensemble fait de cet album, un ouvrage qui se dévore très vite, puis que l’on reprend bout par bout pour savourer tel détail ou se préciser telle rencontrer. À recommander fortement à tous les amateurs de fantastique.
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Crusades, Tome 2 : La Porte d'Hermès

Après le dénouement spectaculaire du premier épisode, voilà Guillaume de Sonnac qui va essayer de comprendre pourquoi, et surtout qui était au courant. Mais la vérité, parfois, doit rester cacher, pour des raisons qui dépassent tout un chacun, et qui répond à des considérations supérieures.

Le récit est une nouvel fois très bien ciselé, et comme le précédent album, mêle autant l’action que l’enquête. Les rebondissements et les révélations parsèment cet album et font de cette histoire, un vrai plaisir de lecture.

Graphiquement, c’est identique à l’album précédent. Cette suite est à la hauteur du premier album et promet une suite toute aussi passionnante.
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L'île de Peter

Pas vraiment une revisite, pas non plus une suite officieuse : avec L'île de Peter, Alex Nicolavitch se réapproprie le mythe qu'est devenu Peter Pan pour mieux explorer ses origines. L’œuvre de James Barrie m'avait plus séduit.e par son décor que par son histoire (et que dire de ses personnages horripilants !), ici, le verdict est sans appel : rarement une « fanfic » n'aura été à ce point meilleure que le livre dont elle est inspirée !



On y retrouve en effet moins du Peter Pan d'origine que beaucoup de L'île au Trésor, avec peut-être une pincée de Lost et de Hook, sans oublier Black Sails pour le mélange entre fiction et personnages historiques réels. Ajoutez-y des personnages qui ne manquent pas de charisme, et vous avez, en gros, la recette de L'île de Peter.



Le récit se partage entre divers points de vue au fil de l'histoire, les deux principaux étant ceux de Mouche et de Wednesday. Mouche, tout le monde le connaît, mais il prend ici une dimension supplémentaire, volant la vedette à tout le monde, y compris Crochet et Peter (qui ne sont ici que des personnages très secondaires, à peine entraperçus). Et le moins qu'on puisse dire, c'est que son parcours vaut largement le détour... Alex Nicolavitch est parvenu à le rendre vivant et crédible ; à donner une épaisseur incroyable à un personnage habituellement cantonné au rôle de sous-fifre. Certes, Mouche n'est pas un ange (loin de là), mais ce qu'il a pu faire de pire n'étant qu'à peine esquissé, on reste sur une vision très positive à son sujet.

Wednesday, au contraire, fait partie des personnages créés pour l'occasion. Flic New-yorkaise pur jus, cette île échappant à toute notion de logique ne manquera pas de brouiller tous ses repères. Paumée d'un bout à l'autre, la jeune femme est finalement l'archétype de l'enfant perdue... sauf que ce n'est pas cette étiquette qui était prévue pour elle.

Et en parlant d'étiquettes, impossible de ne pas mentionner Joab. Joab, c'est le perso sur lequel il est justement impossible d'en coller une. Censé être LE plus gros caïd de New York, il apparaît ici surtout comme un gentil grand frère et un guide pour Wednesday, même s'il possède ses propres objectifs. Mais il demeure néanmoins mystérieux du début à la fin, insaisissable, mystique.



Mystique, un mot qui convient à merveille pour décrire le parcours de tous ces protagonistes, ainsi que la nature même de l'île. Il sera ici beaucoup question de vaudou, un peu de mythologie, un poil d'ésotérisme. Autant l'avouer, cet aspect-là du roman s'avère parfois un peu confus et obscur. Là où la décrépitude de l'île transparaît absolument partout, instaurant une ambiance pessimiste d'un bout à l'autre, les explications sur les rôles de chacun ainsi que le vague côté introspectif concernant Wednesday n'éclaircissent pas grand-chose et l'histoire aurait même très bien pu s'en passer. Dommage. Reste que cette virée à Neverland s'avère bourrée de charme. Que tout du long, on ignore comment ça va finir. Et l'auteur s'est clairement fait plaisir, ne se refusant rien. Heureusement, sans quoi, la déception aurait été de mise, tant les choses ne pouvaient pas finir autrement.



Bref, L'île de Peter, c'est un merveilleux voyage, moins onirique et plus sombre que ce que l'on a l'habitude de voir sur le sujet, mais audacieux, dépaysant et surtout porteur du charme magnétique de Neverland. Merci, Monsieur Nicolavitch !
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L'île de Peter

Un roman très sombre qui nous emmène à Neverland, le pays imaginaire où se réfugie Peter Pan. Mais, le Neverland que découvre sans le vouloir une flic de New York n'a pas grand-chose à voir avec celui que nous connaissons tous. Derrière ce mélange de roman noir, d'aventures et de fantasy, une réflexion intéressante sur l'imaginaire collectif et comment il crée des archétypes et fige l'imagination.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 8 : Saint Louis

Cette BD écrite à 12 mains entre les scénaristes (Mathieu Mariolle et Alex Nikolavitch), les historiens (Etienne Anheim et Valarie Theis), les dessins (Filippo Cenni) et les couleurs (Hugo Poupelin) nous présente la vie de Louis IX, appelé Saint Louis pour sa dévotion à la religion catholique qui a caractérisé son règne.

Cette BD pour adolescents gagnerait à avoir plus d'explications sur la vie des personnes présentées malgré la partie en prose à la fin du livre. J'ai eu du mal à suivre le règne de ce roi et pourtant, j'avais vu mon fils travailler le sujet sous mes yeux ... Je crois qu'il a un second titre de la série "ils ont fait l'histoire" et je vais retenter une lecture ...avec un autre personnage !!!
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Crusades, Tome 1 : Le spectre aux yeux d'ar..

Une mise en page très classique pour un récit profondément inspiré par une certaine SF uchronique (on pourra citer l'Empire du Baphomet de Pierre Barbet) tout en tâchant d'installer une saga cohérente à l'aide de personnages fascinants.

Des Templiers, des Assassins, des créatures de l'ombre et même, à la fin, un happening à la X-Files. C'est parfois un peu confus, mais on finit par se prendre au jeu à partir du moment où la quête est mise en place et les enjeux bien définis. Ca augure du meilleur pour la suite.
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Spawn, Tome 1 : Résurrection

EXTRAIT "Personnage tragique à la Faust, McFarlane se fait vraiment plaisir en créant Spawn. Il mélange héros urbain et mythologie chrétienne, pour donner un personnage haut en couleur, qui n'est pas sans rappeler Batman pour le côté chevalier en cape, mais qui parvient pourtant à prendre toute sa place dès les premiers épisodes. Spawn devient rapidement plus qu'une copie qui nous fait penser à."
Lien : http://www.chroniquesdelinvi..
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Captain Sir Richard Francis Burton, tome 2 ..

Nous sommes au XIXème siècle. Et en voici un personnage bien singulier que ce Sir Richard Francis Burton. Il est un aventurier hors pais. Il est capable de s'immerger complètement dans le fonctionnement et les coutumes d'un peuple : il d'habille comme les gens, s'informe sur les usages des locaux et apprend la langue.

Dans cette BD, nous accompagnons cet infatigable voyageur à travers le désert Arabique. Destination : la Mecque, ville Sainte strictement interdite aux non musulmans.

Pour parvenir en ces lieux, Burton se fait passer pour un afghan, mesure les sites y compris la célèbre Kaaba ( vers qui converge cahcune des prières des musulmans du monde entier).

Oups, j'en ai dit un peu trop....quoique non.

Cet aventurier mérite d'être connu (à lire aussi l'excellent "collectionneur de Monde" de Trojanov). On en apprend, d'ailleurs, pas mal sur lui dans cette BD; Un bémol dans cet album, le dessin, plutôt classique, manque un peu de relief.
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Captain Sir Richard Francis Burton, tome 1 ..

Il n’y a pas à dire, cette collection Explora est vraiment bien.



Dans ce tome, nous découvrons donc un personnage particulier au caractère bien trempé et pas forcément facile, sir Burton. J’ai vraiment trouvé cet homme intéressant, surtout de sa vision des autres. Nous n’avons pas affaire à un Britannique pur cru, comme on le sent chez son compagnon de voyage, Speke.

Nous partons donc à la découverte du Nil, qui fut longue et fastidieuse. D’ailleurs nombreuses furent les expéditions qui échouèrent. Burton et Speke ont d’ailleurs beaucoup donné de leur personne.



Il n’y a pas grand-chose à dire sur le dessin qui permet de très bien montrer les choses et qui permette aussi de bien saisir les désirs des personnages.

Il est fort probable que le récit de cette expédition ait été bien réduit. Mais je pense que c’est normal : il faudrait de très nombreux tomes pour résumer cette aventure.



Là, je vais faire en renvoi avec ma critique de Mary. En effet, dans ce tome, je n’avais pas vraiment aimé que « la relation qu’aurait hypothétiquement eue » la demoiselle avec un local prenne une si grande part dans le récit. On remarquera qu’ici, Burton a une relation, mais elle prend trois ou quatre cases. Bien sûr, les deux historient ne sont pas comparables, mais il est dommage de voir que pour une femme, les relations amoureuses sont toujours un peu trop mises en avant…Burton, c’est un « vrai mâle », on n’allait pas le faire tendre non plus…



Comme toujours, le dossier de fin pour permet de bien comprendre les personnages et le contexte historique.



Encore un tome de bonnes qualités, j’ai hâte d’avoir les autres.


Lien : http://xian-moriarty.over-bl..
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Goldfish

« Joueur invétéré, Goldfish est de retour dans la ville qu’il avait quittée précipitamment dix ans plus tôt pour sauver sa vie. Il vient chercher le plus précieux des biens, son fils, élevé par Lauren, son ex-femme. Aujourd’hui, celle-ci règne sur le crime organisée de manière incontestée et le roi des cartes commence une délicate partie qui relève plus de la roulette russe que du poker » (quatrième de couverture).



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Voici de nouveau un bon thriller signé Brian Michael Bendis, qui nous emmène dans le monde crapuleux des salles de jeu, de la prostitution, de la drogue et de… la corruption. Sans trop dévoiler l’intrigue, je peux vous dire que le personnage principal (David Gold alias Goldfish) m’a vite accroché. Après dix ans d’absence, il revient en ville avec la ferme intention de récupérer son fils. En dix ans, sa femme a eu le temps de faire fructifier sa petite affaire juteuse. Elle est aujourd’hui à la tête d’une fortune, capable de payer les meilleurs hommes de main. Elle manie l’argent sale avec dextérité et dirige son empire avec poigne. Si son ex est bien décidé à avoir le fin mot de l’histoire, autant vous dire qu’elle ne l’entend pas de cette oreille.



On arrive dans la vie de Goldfish le jour où il débarque en ville. On ne connait rien de son passé et on se retrouve donc complètement à la merci de ce personnage visiblement peu loquace. Son plan nécessite qu’il reprenne contact avec quelques anciennes connaissances. Ces confrontations seront autant de prétextes utilisés par l’auteur pour nous approfondir son personnage, fouiller son passé et – par la même occasion – nous forcer à corriger les fausses représentations qu’on avait pu se créer. Ce choix narratif sert l’intrigue et impose un sentiment d’insécurité permanente. A l’instar du héros, on reste sur nos gardes et on est vigilent au moindre élément du scénario.



L’atmosphère de l’album est très agréable. On est pris par cette histoire haletante où la voix-off et les dialogues semblent se placer instinctivement dans les cases. Il me semble que Bendis a un sens de la composition visuelle qui lui est propre. Il remanie en permanence la disposition de ses planches et n’hésite pas à marquer brutalement des temps d’arrêt dans son scénario. L’auteur illustre ces passages avec un minimum de cases par page voire des visuels en pleine page. Dans ces moments-là, il peut superposer des petites cases – autant de détails à prendre en compte pour appréhender l’ambiance de la scène – sur le dessin principal. Il relance peu à peu son scénario en augmentant le nombre de bandes et/ou de cases… et peut aller jusqu’à découper frénétiquement ses planches en une quinzaine de vignettes. Quoiqu’il en soit, j’apprécie la manière dont les visuels s’organisent car cela donne un côté vivant et interactif à la lecture.



Pourtant, j’ai régulièrement été en difficulté durant la lecture. Ne parvenant pas à reconnaître les personnages, j’ai dû revenir en arrière plusieurs fois. Bendis utilise les contrastes noir et blanc à outrance, certains visuels sont saturés de noir (choix de l’auteur ou rotative mal réglée ?). Conséquence : certains personnages sont difficilement identifiables (y compris Goldfish) et certains visuels sont complètement étouffés par une pénombre trop importante (j’avais déjà fait le même constat sur "Torso").
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Crusades, Tome 1 : Le spectre aux yeux d'ar..

BD intelligente mêlant avec brio alchimie, Templiers et Croisades, secte des Assassins et critique de la religion, ce premier tome de Crusades est un vrai régal.



D’abord, on ne pourra reprocher aux auteurs leurs recherches historiques. En plus de nous divertir, la BD nous offre un bon résumé de cette époque avec un réel respect des costumes et décors. La religion catholique est grandement critiquée, mais au travers du personnage de frère Guillaume de Sonnac, on découvre des Templiers pas forcément assoiffés de sang des musulmans. Ainsi, frère Guillaume est un personnage complexe respectant à la fois l’ordre des Templiers, mais agissant d’une façon plus juste; donnant une plus grande importance à la discussion et à la réflexion plutôt qu’aux combats à tout prix. Sur ce fond historico-religieux, alchimie et zombie viennent s’ajouter à une histoire déjà bine fournie. Cependant, le mélange fonctionne et est loin d’être confus, les auteurs ont réussis à lier le tout. Les fameux Assassins ont percé les secrets de la résurrection des morts grâce à l’alchimie. Les cadavres revivent et attendent avec impatience de dévorer la chair humaine.



Sortie en 2010, cette BD m’a semblé tout à fait ancré dans les idées actuelles, entre le foisonnement des histoires de zombies et le succès du jeu ASSASSIN’S CREED. Ainsi, l’histoire est jouissive et les deux scénaristes maîtrisent aussi bien la tension que les dialogues. Il faut d’ailleurs noter le respect des expressions de l’époque non modernisée: il est rare de voir une BD française avec une si bonne justesse au niveau des répliques.



Ensuite, au niveau du design, la BD est aussi fidèle historiquement que l’est l’histoire. L’ensemble est très réaliste, notamment les personnages. Beaucoup de détails dans les cases: la BD est plutôt longue et le plaisir de lecture est donc rallongé par la vision de ces détails.



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Les canaux du Mitan

Le jeune Gabriel décide de quitter son village pour suivre les baladins sur le bateau carnaval, le long des canaux du Mitan. Une contrée bien mystérieuse : des gens disparaissent, d'zffreux massacres sont commis. Sous la houlette du capitaine, Gabriel va être entrainé bien plus loin qu'il ne le pensait.



Bien que n'étant pas amatrice de fantasy, j'ai apprécié ce roman car il m'a plongée dans un univers fascinant, et un peu effrayant : les canaux, les tavernes, les cérémonies d'initiation, on est immergé dans un monde sans pitié.



J'ai beaucoup aimé la lecture qui est faite par Simon Jeannin. Il change de voix selon les personnages, a un débit lent et posé, et la musique, en début ou en fin de chapitre, est particulièrement bien choisie.



Une belle découverte, que je recommande.



#LesCanauxduMitan #NetGalleyFrance



Merci à Netgalley France et aux éditions VOolume pour le service presse.
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The Authority, tome 1

The Authority est vraiment la meilleure équipe de super héros des comics.

Un peu l'esprit Valiant avant l'heure, en plus violent, mais tout aussi moderne.



Ses contradicteurs y verront une forme de groupe réactionnaire, qui privilégié la violence à une résolution pacifique et par le dialogue. Son auteur le présente plutôt comme une force d'extrême gauche radicale, lassé du statu quo, des résolutions onusiennes qui ne sont pas coercitives ou efficaces, de ces groupes privés qui placent des pions à la tête d'Etats corrompus pour mieux s'enrichir etc.



The Authority présente une solution simple, un bon coup de poing dans la gueule. Le raisonnement est basique mais difficile à contredire: si l'on tue ces fameux pions les uns après les autres, les candidats à ce poste ingrat vont se raréfier.



Une critique qui ne fait pas dans la demi mesure à l'égard des dizaines de supers héros de comics, et désormais du cinéma, qui film après film nous montre que toute alternative au capitalisme, à l'innovation à tout va et au consumérisme est forcément vecteur d'instabilité et de misère.
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Le dossier Arkham

bon recueil de nouvelles dans l’univers de #Lovecraft avec le mythe de #chthulu , des articles de presse, des mystères irrésolus, un recueil de nouvelles avec des photos d’images de journaux, top pour les masters du jeu de rôle #Chthulu . toutes les références au mythe s sont la donc note 4* mais pour les connaisseurs…
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Le dossier Arkham

Coucou !



Nouvelle chronique pour un roman très intéressant et très inhabituel. Et vous savez que j'adore ce qui n'est pas habituel.



Un détective privé, Mike Danjer, est retrouvé mort, le corps affreusement mutilé et entouré d'un tas de papiers. Ce tas de papiers, c'est une très longue enquête ayant pour thème le professeur Blake, un chercheur de l'université du Miskatonic aux recherches... étranges, et dangereuses. De document en document, enquêtez pour comprendre les raisons du meurtre... A vos risques et périls.



Le texte se présente comme un énorme puzzle. Comme le titre l'indique, il s'agit d'un dossier. Il contient des rapports de police, des articles de journaux, des morceaux de carnets, de romans, des photos, des publicités, des articles universitaires... Et c'est à vous de comprendre ce qui s'est passé, sur quoi enquêtait Mike Danjer et pourquoi il est mort (et qui l'a tué, éventuellement). Pour le coup, ce n'est pas comme dans un roman policier. Dans un roman policier, la fin explicite ce qui s'est passé. Ici, l'intrigue n'est pas explicite. C'est à vous de la reconstituer du début à la fin.



De là, plusieurs interprétations sont possibles. On apprend très vite que le professeur Blake, notamment, fricote avec les champignons hallucinogènes, l'alcool, la drogue, les fantasmes et donc votre enquête peut parfaitement prendre une tournure réaliste. Et puis... Il y a aussi le côté sombre du professeur Blake qui fricote avec les Grands Anciens. Mais si, vous savez, les créatures des oeuvres de Lovecraft ? Ouais, celles-là. Et donc l'enquête, elle peut aussi prendre des allures très inquiétantes, et la plongée dans la folie de certains personnages rencontrés dans le texte peuvent prendre une toute autre signification. Culte, fantasme, réalité, manipulation scientifique... Toutes les pistes sont possibles !



J'ai adoré ma lecture. C'est vraiment un format très inhabituel, et étant une grande fan des textes à multiples épaisseurs, je me suis régalée avec ce manque d'intrigue explicite. On peut imaginer tout ce que l'on veut, approuver ou rejeter nos propres théories, et rester dans la même incertitude que les personnages que vous allez rencontrer puisqu'on ne sait pas quelle version de votre histoire est la bonne.



Le texte est aussi truffé de références culturelles, allant des Lacs du Connemara à Sherlock Holmes, et elles sont très intelligemment placées. Je dirai cependant qu'elle sont parfois peut-être un peu trop nombreuses parfois pour garder son sérieux (notamment la référence au Lac du Connemara, présenté comme une phrase de rituel. J'ai hurlé de rire.)



Je recommande totalement l'expérience. C'est un tout petit livre, mais il s'étire en longueur tant les possibilités de réfléchir dessus sont intéressantes. J'ai passé un super moment, et je me suis éclatée.



Le texte est accessible pour tous, que vous ayez déjà des connaissances sur l'univers de Lovecraft ou que vous soyez totalement novice. Vous vous y retrouverez quoi qu'il arrive.



C'est un gros coup de coeur, et une pépite un peu méconnue qui plus est. Je vous encourage vivement à vous y pencher !
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Les exilés de la plaine

Encore une excellente lecture signée d'un auteur dont j'apprécie toujours autant la plume et les ambitions.

Roman chorale doux-amer faisant de la guerre son décor plutôt que sa finalité, on y découvre d'autres aspects du Mitan, confirmant son statut de formidable univers-terreau à histoires passionnantes.

Prenant de bout en bout ne perdant jamais en efficacité ni en organisme, j'en reprendrais volontiers.
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Les canaux du Mitan

C'est un livre dont j'ai eu le temps d'oublier le synopsis entre le moment de mon achat et ma lecture. Ce fut une magnifique découverte, j'ai adoré le principe de l'itinérance par les canaux fluviaux et le côté Freakshow, le tout enrobée d'une aura de mystère car si la magie semble avoir disparu de ce monde certaines puissances semblent encore le peupler.



L'histoire est très bien menée et j'ai adoré le découpage de l'histoire qui nous permet de découvrir deux univers, d'un côté la vie itinérante inspirée de la fin de l'ère des exhibitions de "monstres" dans l'Ouest Americain dans les années 30 et d'un autre côté l'atmosphère plus sombre des villes et d'une intrigue autour d'un sérial killer.



La manière dont les deux histoires s'entre-mêlent est simple mais fonctionne tellement bien!

J'ai aimé les personnages qui peuple ses pages, la manière dont le temps s'étire au fil de la vie sur l'eau et à bord du bateau Carnaval, tout comme l'évolution de Gabriel, un de nos personnages principaux et découvrir avec lui tous les mystère et la magie ancienne qui hante encore le pays alors que la science et les évolutions technologiques l'ont étouffée.

Gros coup de coeur pour le personnage de Suzanne que j'ai trouvé très bien écrit et dont j'ai adoré le caractère.



C'est un roman court mais très riche, avec un univers et une ambiance qui lui est propre et c'est un franc succès pour ma part!

J'ai été accrochée par l'écriture et la poésie du récit, tout en étant tenue en haleine par l'intrigue qui se met en place et la manière dont celle-ci est articulée.



En Bref: Ce titre fait partie de ces romans qui mérite d'être mis en lumière et d'être lu sans hésitation!

En moins de 300 pages l'auteur réussit le tour de force de créer un univers complet avec des protagonistes attachants et une intrigue prenante et bien ficelée.

Je vous le recommande vivement, c'est un petit bijou de fantasy, mêlant steampunk et western!



En plus de ça il existe en audiobook et pour en avoir écouté certaines parties, allez-y les yeux fermés, la narration est top!
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