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Citations de Alexandra Bracken (511)


C'était stupéfiant... je n'aurais jamais imaginé qu'on puisse continuer de couler après avoir touché le fond ténébreux de la vie.
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On raconte que la vie peut basculer en un jour. Mais c'est faux. La vie ne bascule pas en un jour. Il en faut trois.
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Formidable ! On était l’équipe Arc-en-ciel ! Il ne nous manquait plus qu’un Rouge.
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-Tu peux...euh...ouvrir une seconde ?
Sa voix était si tendue que je "me" tendis. Pendant une fraction de seconde terrifiante, je crus qu'il était arrivé malheur. Je saisis une serviette et l'enroulai autour de moi. San réfléchir, je tirai le verrou et tournai la poignée.
Il y eut tout d'abord une bouffée d'air glacial. Puis je vis les yeux dilatés de Liam et, finalement, la paire de chaussettes blanches qu'il avait à la main.
Les lèvres serrées, il jeta un coup d’œil dans la salle de bains, par-dessus mon épaule. Il faisait plus sombre, dans la chambre, que lors de mon arrivée; la nuit devait être tombée depuis un bon moment. Il me sembla, malgré l'obscurité, que ses oreilles rougissaient.
-Tout va bien ? soufflais-je.
Il me fixa, dans la buée chaude qui sortait de la salle de bains.
-Liam ? insistais-je.
Il tendit les chaussettes. Je les regardais puis reportais mon attention sur son visage en espérant que mes traits ne trahissaient pas mon ébahissement.
-Je voulais seulement...te donner ça, dit-il, secouant les chaussettes et me les tendant à nouveau. Tu sais...pour toi.
-Tu n'en a pas besoin ? demandai-je.
-J'en ai deux autres paires et tu n'en as pas, hein ?
Il semblait maintenant très mal à l'aise.
-Vraiment, ajouta-t-il. S'il te plaît. Prends-les. D'après Chubs, si j'ai bien compris, le froid s'attaque d'abord aux extrémités, alors tu en a besoin et...
-Bon sang, Verte, intervint Chubs, que je ne voyais pas, prends ces fichues chaussettes, mets fin à sa souffrance !
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Quand une fille pleure, rien n'est plus inutile qu'un garçon.
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Je gardai le silence et regagnai la banquette arrière. Ils s’interrogeaient toujours sur le meilleur moyen de trouver l’Insaisissable et j’aurais peut-être dû participer à la conversation, mais je ne le fis pas. Le campement de l’Insaisissable pouvait être n’importe où, et j’avais envie de participer à sa localisation. Je ne voulais pas rester à l’écart. Mais je ne pouvais pas m’imposer et je devais cesser de me mentir. Parce qu’ils risquaient de découvrir que les chasseurs de primes et les FSP n’étaient pas les vrais monstres. Non. Le vrai monstre était assis sur la banquette du fond.
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- [...] Mais survivre, c'est aussi aller de l'avant. Il y a ce mot, poursuivit-elle, fixant ses doigts crispés sur le volant, qui n'a pas d'équivalent en anglais. C'est du portugais : saudade. Tu connais ?
Je secouai la tête. Je ne connaissais pas la moitié des mots de ma langue.
- C'est...il n'y a pas de traduction parfaite. C'est l'expression d'un sentiment... une terrible tristesse. C'est ce qu'on éprouve quand on comprend que ce que l'on a perdu l'est à jamais, qu'on ne le retrouvera pas.
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Il montra un document, donc je suppose qu’il disait vrai. De toute façon, on m’avait appris à obéir aux adultes.

Le car fut durement secoué quand il quitta la route étroite pour un chemin de terre. Les cahots réveillèrent ceux qui avaient réussi à s’endormir.

Je vis tout d’abord la haute clôture. Tout semblait d’un bleu foncé lugubre, sous le ciel gris du crépuscule, mais pas elle. Elle était couleur argent et le vent sifflait dans les interstices du grillage.
Des dizaines d’hommes et de femmes en uniforme couraient près du car. Les FSP [Forces Spéciales Psi] du poste de garde saluèrent le chauffeur quand il passa devant eux.
Le car s’arrêta, et on nous ordonna de rester parfaitement immobiles pendant que la barrière du camp se refermait derrière nous, les serrures claquant comme des coups de tonnerre.
Nous n’étions pas les premiers à la franchir... Plus d’un an s’était écoulé depuis l’arrivée du premier groupe.
Et nous n’étions pas les derniers.
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[...]
La liste des symptômes, pliée et agrafée par les enseignants, affichée, pendant les journaux télévisés, tandis que les portraits des morts défilaient au bas de l’écran ? De la poudre aux yeux !
Les autorités n’avaient pas peur des enfants qui risquaient de mourir ni du vide qu’ils laisseraient.
Elles avaient peur de nous... Ceux qui survivaient.
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« C'est nos choix qui ont de l'importance à la fin. Ce ne sont pas nos souhaits, nos mots ou nos promesses. »
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Vous devez apprendre à ne pas craindre la douleur, si vous ne voulez pas qu’elle vous entrave, et vous dépouille de votre courage. La peur est votre pire ennemie.
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- Lore, reprit-il sur le même ton délicat. Je suis né en sachant faire trois choses : respirer, rêver, et t'aimer.
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- Tu ne regrettes même pas, souffla-t-il.
- Non, répondis-je d'une voix étranglée. Parce que l'idée qu'ils te briseraient jour après jour, te dépouilleraient de ta personnalité, puis te confieraient une mission dont tu ne reviendrais pas était plus insupportable que ton absence.
- Mais c'est ce qu'ils t'ont fait ! protesta Liam. Et, maintenant, je suis obligée d'accepter? Tu as décidé à ma place, Ruby...Pourquoi ? Parce que tu ne me croyais pas assez fort pour résister à la ligue ?
- Parce que JE n'aurais pas supporter que tu appartiennes à la Ligue. Parce que je voulais que tu puisses retrouver tes parents et vivre ta vie.
- Mais c'était TOI que je voulais ! s'écria-t-il, saisissant mes bras et serrant, comme si la douleur pouvait me faire partager sa souffrance. Plus que tout ! Et tu...tu es entrée dans mon esprit, tu as tout effacé, comme si tu en avais le droit, comme si je n'avais pas BESOIN de toi. Ce qui me tue, c'est que j'avais confiance en toi...et j'étais absolument certain que tu le savais. Il ne me serait rien arrivé, parce qu'on aurait été ensemble !
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Le travail, l’obéissance et le silence étaient de rigueur.
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- Ce n'est pas ta faute, dis-je. Tu n'es pas responsable de ce que font les autres, que ce soit bien ou mal. Chacun prend ses décisions en fonction de ses intérêts.
[...] Je te comprends, mais il est inutile de penser à ce qu'on aurait pu ou dû faire quand on ne peut rien changer. Ce qui compte le plus, c'est ta vie, pigé ?
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Je regardai les nuages, offris mon visage à la pluie. Il me sembla que le ciel tombait morceau par morceau.
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Elles parlaient toutes les deux le langage secret du chagrin, celui des gens qui avaient perdu tous ceux qu’ils aimaient.
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C’était ça le plus difficile. Pas la façon dont mes amis avaient changé – nous changions tous plus ou moins – mais ces parts d’eux que je reconnaissais et qui me manquaient.
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J'ai toujours cru que la vie deviendrait plus facile en grandissant, mais je suis simplement devenue meilleure à faire semblant.
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Vivre avec son cœur dans une cage. Rien ne sortait, rien n'entrait.
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