Citations de Alexandra Bracken (511)
- Elle mérite un au revoir..., dit-il. Il faudrait l'envoyer vers le large, sur un radeau, et la faire brûler, pour qu'elle parte dans un embrasement glorieux.
- C'est un monospace, pas un Viking.
"I think we should stop for the night," Chubs said. "Are you going to find a park?"
"Relax, buddy; I got this," Liam said.
"You keep saying that," Chubs muttered, sitting back," and the it's, Oh, sorry team, let's huddle together for warmth, while the bears try to break in and eat our food."
"Yeah... sorry about that," Liam said. "But hey, what's life without a little adversity?"
That had to have been the fakest attempt at optimism since my fourth grade teacher tried reasoning that we were better off without the dead kids in our class because it'd mean more turns on the playground swings for the rest of us.
Quand on est responsable des autres, on doit paraître brave, déterminé, pour qu'ils ne perdent pas confiance, eux aussi.
"Je suis né en sachant faire trois choses : respirer, rêver, et t'aimer."
"La plume tombée d'une aile n'est pas perdue, mais libre", lui avait-il dit.
Du sang. Sa robe d’une blancheur de neige était trempée d’un sang épais, écarlate. Etta rampait dans le sang de cet homme.
Mais où suis-je ?
Elle se redressa et fut debout avant même d’en prendre conscience. Elle se dirigea vers la source de lumière qui venait d’en haut. La fumée, étouffante, l’atteignit et ceignit son cou. Des lanternes de verre s’écrasèrent avec fracas près d’elle, explosant comme de pâles feux d’artifice. Elle poursuivit son chemin vers la lumière jusqu’à se cogner les genoux contre quelque chose : un escalier. Elle saisit ses épais jupons, les ramena autour d’elle et, sans se soucier de ses larmes, entreprit de gravir les marches. Elle cherchait juste de l’air frais, et le moyen de sortir de ce cauchemar.
Au lieu de quoi, elle s’engouffra dans un autre.
Quand on meurt, expliqua-t-elle, on cesse de respirer. On n'a pas besoin de manger, on ne parle plus, on ne peut ni penser ni regretter ceux qu'on a laissés derrière soi. On ne se réveille jamais.
À cette époque, toutes sortes de rumeurs se répandaient comme des graines de pissenlit poussées par le vent...
Cher papa,
Quand je suis parti pour l'école, ce matin-là, je croyais que tu m'aimais. Mais, maintenant, je sais qui tu es vraiment. Tu m'as traité d'anormal et de monstre.
Mais c'est toi qui m'as élevé.
-Mon Dieu, murmura-t-il, secouant la tête et esquissant un sourire, tu sais que... parfois, près de toi, je suis si heureux que mon cœur semble sur le point d'éclater. je te regarde... et je n'ai qu'une idée en tête : te serrer dans mes bas et t'embrasser.
Les rêveries entraînaient la déception, et la déception plongeait dans une déprime dont il n'était pas facile de sortir. La grisaille était préférable aux ténèbres.
Ruby, si tu me donnes une bonne raison de nous séparer, je t'en donnerai cent de ne pas le faire.
Ceux qui partent s'en vont pour toujours. Les fleurs mortes ne fleurissent pas et ne grandissent pas. Et, mort, Chubs ne sourirait pas, ne se lancerait pas dans de longues phrases, ne bouderait pas, ne rirait pas... Chubs mort, c'était inimaginable.
C'est parfois quand on a fini par te faire croire que tu n'as pas besoin d'aide que la chose la plus courageuse est d'en accepter.
La plupart des gens craignent le silence. Ils font tout pour le briser, parlent de n'importe quoi et posent des questions pour entendre une reponse. Beaucoup semblent considérer le silence comme un échec. Une preuve du manque d'intérêt qu'ils suscitent ou de leur incapacité à forger des liens. Ou peut-être sont-ils simplement nerveux à l'idée de ce que le silence pourrait révéler.
Quand une fille pleure, rien n'est aussi inutile qu'un garçon.
Les Insoumis, Tome 2 : Le chemin de la vérité
Je fus incapable de bouger, je ne pouvait fuir.
Mes mains restèrent dans mes poches, les siennes contre ses flancs. Nous ne nous touchions pas, pas vraiment. Il posa sa tête sur mon épaule, son haleine franchissant les couches de vêtement et chauffant ma peau. Il glissa un doigt sous un des passants de mon jean et m'attira plus près de lui. Son nez effleura mon cou, ma joue. Je fermais les yeux quand il appuya son front contre le mien.
- Regarde-moi ! répéta-il.
- Ne fais pas ça, soufflais-je.
- Je ne comprends pas ce qui m'arrive, murmura-t-il. J'ai l'impression de perdre la tête ; c'est comme si ton visage était gravé dans mon coeur, mais je ne me souviens pas quand et je ne comprends pas pourquoi, pourtant la plaie est là et refuse de guérir. Et tu ne me regardes même pas.
Son sourire me fit rougir et le joie suscitée par ces mots m'émerveilla. Je t'aime; je t'aime.
-Ah ouais ? Fit-il. Le charme des Stewart a fini par agir ?
Je ris.
-Apparemment. Ce n'était pas gagné d'avance.
-Je n'en doute pas.
La porte s'ouvrit. Je me dégageai, tendis le cou et vis Nico entrer. Il sursauta.
-Oh… Je suis… Vous êtes…
-Salut
-J'ai… oublié que j'avais quelque chose a faire, dit Nico. Mais si vous restez ici… Je me débrouillerai autrement.
-Non, dit Liam en se retournant vers moi. Je crois qu'on a fini…
-Tout a fait, confirmai-je. Mais essaie de dormir un peu, pigé ?
Nico acquiesça distraitement.
Liam me pris par la main et tenta de m’entraîner vers l'autre couloir, l'escalier, les chambres. Mais je le tirai dans la direction opposée, vers les quartiers des agents et de la chambre de Cate. Son sourire me donna un peu le vertige. Il caressa doucement mon dos et mon cœur battit plus fort.
Je me dressai sur la pointe des pieds et pris son visage entre mes mains. Du coin de l’œil, j'aperçus une silhouette sortir d'une chambre voisine...celle qui tenait lieu d'infirmerie. Liam se tourna vers elle quand la porte de ferma en grinçant, Chubs regardant d'un coté et de l'autre.
-Ah ! Tu es la, dit Liam. On se demandait ou tu était passé.
-Je...j'installais des étagères pour les médicaments et les livres, expliqua Chubs, nerveux.
-Tu as terminé ? Demandai-je, remarquant que sa chemise n'était pas correctement boutonnée.
Je me dirigeai vers la porte et me retins de rire quand son visage pris une expression horrifiée.
-On pourrait t'aider, ajoutai-je.
Liam compris enfin et leva les sourcils.
-Non, non…je n'ai plus de vis et j'ai dû arrêter… Ou aller-vous ? Je vous accompagne.
-Tout va bien ? Demanda Liam. Tu as l'air nerveux.
-Tout va très bien !
Quand Chubs eut disparu, Liam se tourna vers moi sans prendre la peine de cacher son sourire.
- Tu veux m'aider à installer des étagères ?
- Je pourrais t’embrasser ! s’écria Chubs
- Abstiens-toi !