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Critiques de Alexandra Matine (127)
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Les Grandes Occasions

J’ai vue ce roman plusieurs fois passer sur les réseaux et ça m’a donné envie de le lire pour voir de quoi il parlait



Je ne suis pas déçue, c’est bien écris l’histoire de cette famille bancale est sympa à lire

Malgré le fait que la bonne entente ne sois pas au programme de chaque membres de la famille ..



On espère une seule chose tout le long de cette lecture .. ça se passe mais pas comme on voudrait l’imaginer



Je n’en dis pas plus je vous laisse le découvrir par vous même :)
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Les Grandes Occasions

Des le début le ton du livre est donné. Une famille est rassemblée à l’hôpital s’apprétant à prendre une décision concernant la mère. C’est le point de départ de plusieurs flash-backs dont très peu sont heureux. Un couple bancal dont on ne sait pas s’il s’est un jour aimé, des enfants ayant tous cherché à fuir une ambiance familiale pesante, une femme qui s’est oubliée au profit du mari et du fantasme de famille unie. Un livre qui se lit bien, mais je n’ai pas accroché plus que ça.
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Les Grandes Occasions

Il existe 1001 sortes de silences.



Ceux qui détruisent.

Ceux qui deviennent grondement.



Les silences apaisants, bienfaisants.

Calmes , pudiques et doux.

Anxieux et violents.

Ou ceux que l'on meuble.



Les Grandes Occasions nous parlent de ces silences.



De ceux qui rendent une famille totalement écartelée.

Alors qu'elle aurait pu être unie.



Parce que les non-dits ont toujours été légion.

Parce que de la parole, rien ne peut sortir de bon.



Parce que parler, c'est espérer.

Et dans cette famille, on n'espère pas, ou si peu.



Les grandes occasions, ou l'histoire d'une mère, Esther, dont le bonheur est de réunir ses quatre enfants, autour d'un repas familial.



Tisser des liens entre eux, des fils serrés, tels ceux d'une tapisserie.

Voilà sa raison de vivre, son fol espoir.



C'est l'histoire d'un père qui a brisé chacun d'entre eux.

Par la violence de ses silences ou de ses mots.



Une histoire où la psychologie de chacun est très bien décrite, décortiquée, analysée, avec finesse.



Une histoire que l'on termine avec un goût amer, en se demandant ce qu'aurait pu être la vie de cette famille là, si seulement les non-dits n'avaient pas pris toute la place.



Une belle découverte, dans le cadre du Prix des Lecteurs Livre de Poche 2023 dans la Catégorie littérature!
Lien : https://www.facebook.com/La-..
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La Pire Amie du monde

"Toi et moi ne contenait que toi et moi. Il n'y avait de place pour rien d'autre."



Cyr est une jeune femme de trente ans installée à Amsterdam. Sa vie bascule lorsqu'elle apprend la disparition de son meilleur ami lors de vacances en Thaïlande. Elle est renvoyée de l'agence de pub qui l'emploie car elle a prolongé son absence au-delà du raisonnable sans prendre la peine de les prévenir. Complètement déboussolée, elle est incapable de verser une larme, incapable d'écrire la moindre ligne du discours qu'on lui a demandé de faire le jour de l'enterrement.



Alexandra Matine aborde ici un sujet peu traité en littérature : l'amitié entre un homme et une femme. Elle parvient parfaitement à exprimer ce lien particulier qui unit Cyr et son ami à qui la jeune femme s'adresse tout au long du récit "J'ai toujours su que nous avions un futur. Quelque chose qui n'avait rien d'amoureux ou de sexuel. Rien de conventionnel, juste un futur".

L'auteure raconte la relation qui a changé entre les deux amis quand le jeune homme a rencontré Maud "Avant nous étions toujours disponibles l'un pour l'autre. Maintenant il fallait planifier. Sinon on ne se verrait pas. Peut-être même qu'à force, on ne se verrait plus." Quelle place allait-il lui rester alors qu'il était fiancé ? Elle décrit la jalousie qui s'est installée et qui perdure par-delà la mort "J'ai envie de comparer nos histoires et de gagner. Je veux qu'elle pleure sur ce qu'elle n'aura jamais, comme je souffre de ce que j'ai perdu."

Quelle place pour sa douleur d'avoir perdu son meilleur ami face à la douleur de la compagne et des parents du jeune homme ? "L'amitié, ça ne compte pas pareil. Un ami ça se remplace."

Au fil des pages la personnalité de Cyr se dessine, on découvre les deuils qui ont jalonné sa vie, on comprend ses failles, son manque de confiance en elle. Tout est finement analysé dans ce roman sur une relation amicale assez magique. Le sujet est triste mais l'auteure parvient à glisser de la légèreté dans ce roman qui se termine d'une façon très émouvante.
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La Pire Amie du monde

J’ai reçu ce roman dans le cadre d’une masse critique privilégiée Babelio.



Pour commencer, c’est le résumé qui m’a d’abord intrigué puis la maison d’édition que je ne connaissais pas.

Nous allons suivre Cyr une jeune femme qui va se voir confier la douloureuse mission d’écrire un discours pour les funérailles de son meilleur ami.



Même si j’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l’histoire j’ai tout de même aimé la double temporalité et la plume de l’autrice qui je trouve est faite pour ce genre de roman.

Néanmoins je ne me suis pas attachée au personnage principale je ne sais pour quelles raisons, et les sujets du deuil et de l’amitié -qui sont les thèmes principaux de ce roman- ne m’ont malheureusement pas réellement convaincue …



Je tiens tout de même à remercier Babelio et les éditons Les Avrils pour cette découverte.



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Les Grandes Occasions

Un livre lumineux lu en une soirée, Les Grandes Occasions d’Alexandra Matine @LesAvrils

Esther prépare un repas de famille, pendant que son mari enfermé dans son ego s’acharne sur le parasol, sa vie, ses maternités, les relations intra-familiales depuis la toute première rencontre jusqu’au triangle grand-mère / parent / petits-enfants, tout défile avec une délicieuse délicatesse jusqu’au point final et poignant, dans la chaleur d’un été étouffant.
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Les Grandes Occasions

Reza a quitté sa famille et son pays l'Iran pour essayer de s'en sortir. Apres des études de médecine, il rencontre sa femme et enchaine les remplacements pour se faire sa patientèle.



Elle arrête son métier d'infirmière à la naissance de leur premier enfant. De cet instant elle ne cessera de "tisser " à petits points, sa famille.



Quatre enfants plus tard et quelques petits enfants, la famille se disloque doucement à coup de crise aigues et d'égoïsme.

Elle voudrait tellement qu'ils soient tous là pour ce déjeuner qu'elle prépare depuis plusieurs jours, qu'elle rêve.



Une fois encore à coup d'annulation, d'excuses bidons et d'égocentrisme, ils vont lui ruiner sa vie rêvée, jusqu'où tiendra t elle ?





Comme ces personnages m'ont agacée ! Chacun enfermé dans sa tour sans jamais pouvoir faire un geste vers les autres. Trop peur de prendre un coup, trop lâche pour accepter de se découvrir un peu, de prendre un risque pour montrer un peu de fragilité aux autres membres de la famille.



Aucun rapprochement n'est possible, difficile de savoir vraiment qui est le plus responsable de cette situation, chacun en porte sa part.

Un immense sentiment de gâchis reste à la fin de ce roman.



Une écriture agréable sur un sujet délicat, tissé tout en douceur par Alexandra Matine sur la difficulté de s'exprimer auprès de ceux qui nous sont le plus proche. Un beau premier roman.

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Les Grandes Occasions

C’est un livre qui nous touchera toutes et tous : La famille , comment faire pour qu’elle soit idéale ?

Comment arriver à l’entente , à le joie de se retrouver , comment éviter les tensions , les non dits , les fuites , les ruptures ….

Evidemment , il n’y a pas de recettes.

Esther , dont la fin de vie approche à très grands pas , attend pour un ultime déjeuner ses quatre enfants dans la chaleur étouffante du mois d’aout.

L’attente est longue , les désistements se multiplient.

Dans cette attente qui devient insupportable , Esther fait le bilan de sa vie et de ses désillusions.

Un mari prétentieux qui passe à coté de certains de ses enfants.

Deux frères qui n’ont rien en commun.

Le fils préféré.

L’enfant fragile.

Le culte de la petite dernière ….

Livre très bien écrit qui dit les choses avec pudeur mais qui , par sa véracité est forcément angoissant.

N’est il pas dommage de se retrouver seulement au chevet d’une défunte ?

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Les Grandes Occasions

Esther vieille dame attend toute sa famille pour déjeuner 4 enfants et les petits enfants .

c’est le moment ou tout est prés le repas , la table dressée dehors , elle attend sa famille il fait très chaud. ça n'a pas l'air captivant (le lecteur

Elle se remémore sa vie et les coups de fils arrivent les enfants se décommandent pour des raisons peu valable .

Esther déçu repense à tout les moments de sa vie ses début d'infirmière sa rencontre avec Reza son mari médecin iranien légèrement tyrannique la naissance de ses filles les non dits dans la famille

Une famille qui ne se parle pas ou les conflits n'éclatent pas vraiment.

Une histoire de famille assez prenante.

Mais finira t elle par se réunir ? Lisez le livre
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Les Grandes Occasions

Sous la chaleur oppressante de juillet la table est dressée sur la terrasse. Esther attend ses quatre enfants pour le déjeuner. Recevoir tous ses enfants en même temps est pour Esther un événement exceptionnel, une grande occasion. Toute sa vie, Esther s'est appliquée, patiemment, chaque jour, à "tisser sa famille" constituée de deux garçons et deux filles qu'elle a eus avec Reza, un iranien qui est venu s'installer en France pour fuir la misère.



C'est d'abord Vanessa qui appelle sa mère pour lui dire qu'elle ne viendra pas. Vanessa est sa petite dernière qu'elle voyait comme sa dernière chance, Esther avait vécu son départ, le quatrième et dernier départ, comme un abandon. Même si elle avait alors compris que " le destin d'une mère, c'est de laisser partir ses enfants. De son ventre, de sa maison, de ses bras.... Mettre au monde ce n'est pas accoucher, c'est se laisser abandonner", Esther n'avait pas pu s'empêcher d'en vouloir à sa fille d'avoir une vie en dehors d'elle, qui plus est, de partir vivre sa vie en Australie.



Puis c'est Alexandre qui appelle pour signifier son absence au repas familial. Alexandre est le fils aîné, le favori du père, celui que le père a choisi, celui qu'Esther a sacrifié le laissant entre les mains de son mari qui transformait cet enfant prodige en singe savant. Cette place d'Alexandre dans la famille est à l'origine de beaucoup de ressentiment envers lui, les autres enfants ont vécu dans l'ombre de cet aîné, le cadet Bruno a vainement multiplié des efforts désespérés pour capter l'attention de son père qui n'a pas su créer de lien avec ses autres enfants, une distance s'est installée entre les deux frères malgré les efforts d'Esther pour qu'ils se rapprochent.



Ils n'ont pas été réunis tous ensemble depuis le mariage de Bruno qui a marqué la destruction de la famille mais Esther continue à espérer. Pour elle avoir ses enfants ensemble autour d'elle est une obsession, peu importe si on ne se parle pas, si on ne se comprend pas. L'illusion d'une famille soudée lui suffit.



C'est un roman sur la difficulté pour une mère de voir partir ses enfants, sur les liens qui se distendent, sur l'éclatement d'une fratrie. La famille est joliment symbolisée par l'image de tapisserie tissée de fils de soie colorés par Esther, son œuvre inachevable. Esther s'est employée à tisser tous ensemble les petits nœuds qui resserrent la famille, ce tissage est l’œuvre de sa vie mais elle semble surtout vouloir nouer les uns aux autres pour qu'ils ne s'éloignent pas d'elle, "Les uns forcés contre les autres. Comprimés dans la cage", maintenir les liens coûte que coûte est son obsession.

Au début du récit j'ai perçu Esther comme une mère exclusive, abusive en particulier vis à vis de sa plus jeune fille Vanessa, j'ai vu en elle une mère qui souffre d'avoir perdu le contrôle sur ses enfants et qui vit dans la solitude et l'attente. Mais au fur et à mesure qu'Esther égrène ses souvenirs, j'ai mieux compris leur histoire, la place de chacun dans la famille et dans la fratrie. Au fil du récit on comprend la construction et l'effondrement de cette famille qui a toujours vécu dans le silence, " On ne parle que de choses. On ne parle jamais de soi" sans aucune démonstration d'affection, une famille qui a toujours pratiqué l'évitement pour ne pas affronter les non-dits. La psychologie de chacun des membres de la famille est bien fouillée, leurs sentiments sont bien développés, en particulier le sentiment de jalousie. Ce roman nous fait nous interroger sur Qu'est-ce qu'être mère? Qu'est-ce qu'être une fratrie ? Qu’est-ce qu'être une famille ? Un premier roman réussi.
Lien : https://leslivresdejoelle.bl..
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Les Grandes Occasions

Découverte émotionnelle



Tout d’abord, je tenais à remercier l’équipe de Babelio pour son opération « Masse Critique Privilégiée » qui m’a permit de découvrir ce premier roman, cette auteure et cette maison d’édition. Effectivement, en échange du roman en cadeau, je m’engageai à le lire et à déposer ma critique en 1 mois, c’est donc chose faite en 5 jours.



À la lecture de la 4ème de couverture, le roman parait fort intéressant, j’adore les thèmes de la famille et surtout de secret de famille. Ensuite, arrive la lecture des premières pages, une famille doit prendre la décision de débrancher un de leur membre et là, ça fait ressortir un tas d’émotions chez moi. J’ai eu à faire ce choix et je sais ce qu’ils peuvent ressentir, je me suis demandé si j’arriverai à lire ce roman… Ces premières pages en disent peut-être un peu trop sur ce qui nous attend.



Comme d’habitude, j’ai prit des notes au fil de ma lecture pour ne rien oublier. Dans un premier aperçu: le livre n’est pas gros (250 pages), une écriture de taille moyenne, facile à lire, j’aime ça. La couverture est sobre, je me suis demandée si elle était définitive, étant donné que le roman sort le 6 Janvier 2021. Apparemment oui, car avec le livre j’ai reçu le programme de la maison d’édition et toutes les couvertures à venir sont similaires, c’est leur style. En revanche, je trouve dommage que les pages de gardes soient vertes, ils auraient du reprendre le rose ou le bleu de la couverture, il y aurait eu plus de continuité.



Pour un premier roman, l’auteure s’attaque à un sujet compliqué à gérer: la famille et les émotions que cela implique. Mais, elle s’en sort plutôt bien, on ne tombe pas dans le mélo ni dans l’ennui. Par moment, elle utilise trop de répétition qui à mon goût alourdissent le texte. En en parlant avec ma collègue et en lui lisant un passage, elle m’a dit que c’était peut-être mon côté grande lectrice qui me faisait m’arrêter sur ce genre de détail, qu’elle ne s’en rendrait même pas compte.



Le livre tourne autour des pensées de la personnage principale -Esther- c’est elle qui raconte une partie de sa vie, sa rencontre avec son mari, sa famille. On pourrait faire un parallèle avec les gens qui voient défiler leur vie au seuil de leur mort. Ce type de narration entraine par moment de trop grandes descriptions qui coupent le rythme du roman.
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La Pire Amie du monde

Autour de cette loseuse fantaisiste, l’autrice tisse un roman drôle et touchant, hymne à l’amitié entre homme et femme comme aux antihéros.
Lien : https://www.lemonde.fr/criti..
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Les Grandes Occasions

Enfin un roman sans complaisance avec la famille ! Il est temps ! Faire détester au lecteur un père indifférent, froid et sec, engoncé dans ses principes poussiéreux, les œillères soudées au crâne, c’est facile, déjà vu. Mais rendre une mère lamentable, en dépeignant celle-ci gargarisée de sens du sacrifice, possessive et passive, incapable de défendre ses enfants de la rudesse du père et uniquement soucieuse des apparences, c’est fort dans une société où les mères, quoi qu’elles fassent, se trouvent si souvent des excuses. On comprend alors la distance salvatrice prise par les enfants pour parvenir à mener leurs vies hors de la toile que la mère, pourtant, ne cesse de tisser pour tenter de les retenir. Pas une once de remise en question par ces parents qui paraissent figés dans la résine, comme si, sous prétexte d’avoir porté, nourri et logé leur progéniture, celle-ci devait leur être soumise sans condition. J’aimerais lire plus souvent de ces romans qui nous chuchotent : « oui, c’est la famille, et alors ? Si elle te nuit, pars en courant ! »
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La Pire Amie du monde

La narratrice de ce texte est elle vraiment la pire amie du Monde. C'est en tout cas ce que crois cette jeune femme. Elle travaille dans une agence de publicité à Amsterdam et vient d'apprendre que son meilleur ami vient de mourir lors d'un voyage en Thaïlande. Cyr qui est viré de son boulot et va rentrer à Paris, doit à la demande de la famille et de la fiancée de son ami, écrire un discours. Elle va alors se questionner sur sa vie, sur les deuils qu'elle a déjà connu, celui de sa jeune sœur et celui de sa mère. Elle va aussi se questionner sur cette relation amicale fusionnelle avec cet homme, et les questionnements des autres aussi face à leur relation. Elle va essayer désespérément de faire ce discours, d'essayer de mettre sur une feuille blanche les relations, les souvenirs, les moments de complicité avec ce jeune homme. Elle va aussi trouver de drôles d'occupations pour occuper les manques, les blancs de la vie : de belles pages d'hommage à Ikea et au montage des classiques de Ikea, étagères et meubles.

J'avais lu et apprécié le premier roman de cette auteure, grâce aux 68premièresfois, dans "les grandes occasions", elle faisait le portrait touchant d'une femme, proche de la fin de sa vie et les histoires et non dits dans les familles.

Dans ce second texte, l'auteure s'est centrée sur son personnage, être très seule, solitaire, endeuillée et qui se cherche, essaie de comprendre ou pas les autres. Un texte qui questionne sur nous aussi, sur nos amitiés, sur nos deuils.

Un réussi second roman.

#LaPireAmiedumonde #NetGalleyFrance
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Les Grandes Occasions

Un moment de vie suspendu.

La table est mise sur la terrasse sous un soleil de plomb, la salade de tomates refroidit au frigo, la crème au chocolat cuit sur le feu.

Tout est prêt pour le déjeuner de famille, cette grande occasion de réunir tous les enfants.

Esther s’impatiente de recevoir tout le monde malgré son mal de crâne lancinant et la chaleur écrasante.

Elle attend les enfants qui tardent à arriver, ce déjeuner qu’elle a tant attendu, mais qui ne se passera pas comme prévu.



Je suis très agréablement surprise par ce petit livre pour lequel je n’avais pas particulièrement d’attente. L’histoire n’a pourtant rien d’exceptionnel mais je l’ai trouvée prenante et troublante de vérité.

C’est bien connu… on ne choisit pas sa famille. Les rapports peuvent parfois être compliqués, les affinités différentes entre frères et sœurs ou parents et enfants, la communication difficile. Pour autant, les liens du sang sont bien là, surtout quand il faut, pour les grandes occasions, quelles qu'elles soient.



Je n’en dévoile pas plus, et vous laisse découvrir par vous-même ce premier roman d’Alexandre Matine, qui malgré les premières apparences tire son épingle du jeu.

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Les Grandes Occasions

Le désespoir d’une mère est sans doute celui qui est le plus exploré en littérature.

Alexandra Matine nous le sert ici à travers le personnage d’Esther et son ultime tentative de réunir pour un repas ses quatre enfants, leurs familles et son mari. On navigue entre le présent, pesant et muet, et le passé qui essaie de justifier les abandons, les éloignements, les mensonges.

L’écriture fluide et élégante peinent à couvrir une histoire maintes fois décrite et beaucoup trop prévisible pour toucher le lecteur que je suis.
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La Pire Amie du monde

Pire amie du monde, je n'en sais rien. En tous cas, elle n'est très sympathique notre héroïne. Paumée, confuse, elle ne se remet pas du décès de son meilleur pote. Elle trimbale des casseroles affectives lourdes : mort d'une soeur, mort de sa mère qui idéalisait sa soeur, culpabilité de la survivante. Notre héroïne est un sac de noeud affectif et psychologique qui vacille sous les coups du destin. Heureusement, elle a des ami(e)s qui la soutiennent à tous crins.

Au bout d'un long parcours, elle va y arriver à faire l'éloge funèbre de son meilleur ami, mais quel parcours pour renaître.

Merci aux Editions Les Avrils et à NetGalley de m'avoir permis de découvrir cette auteure que je ne connaissais pas.
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La Pire Amie du monde

Le titre ne m’attirait vraiment pas et j’ai mis du temps à me décider à cliquer sur ce roman lors de mon inscription à la dernière masse critique Babélio… Et pourtant, bien m’en a pris. Avec ce deuxième roman très réussi, Alexandra Matine transforme l’essai. On sent s’installer le style de l’autrice avec plus de précision et de maitrise que dans son premier roman. Elle sait plus que jamais où elle nous conduit et on se laisse guider avec délice dans sa prose poétique du quotidien. Encore une fois, j’ai été plus que conquise par son style épuré et efficace, foisonnant de métaphores originales qui régalent les lecteurs fatigués des topoï. De plus, l’histoire m’a davantage emportée que celle du premier roman d’Alexandra, Les grandes occasions. Tout simplement parce que le roman est écrit d’un point de vue interne et l’héroïne est à peu près du même âge que moi. C’est toujours plus facile pour s’identifier, et on est forcément davantage touché lorsqu’on s’identifie. C’est donc purement personnel, un autre lecteur aurait très bien pu se sentir moins proche de ce personnage. Mais de mon côté, ça a bien matché. Le sujet semble bateau comme ça : une jeune femme doit écrire un discours pour l’enterrement de son meilleur ami. Et pourtant, Alexandra nous dévoile sans fioritures et avec une sincérité désarmante les difficultés des étapes du deuil et leur singularité en fonction des individus. Puis, derrière ce sujet, si banal en apparence, se cache une critique de notre société où l’amitié n’occupe qu’une place secondaire, où la relation amicale est déconsidérée qui plus est lorsqu’elle existe entre un homme et une femme. La narratrice se trouve dans une position de souffrance décuplée du fait de la non-validation de sa souffrance par ceux qui l’entourent, de la dé-considération de son deuil. Elle cherche tout au long du roman sa place au milieu des autres endeuillés qu’elle croise. C’est parce que sa souffrance est niée qu’elle ne parvient pas à écrire de discours pour l’enterrement, comment mettre des mots sur quelque chose qui n’existait qu’entre elle et son ami ? Un enterrement auquel elle n’est pas sure de se rendre car elle craint de ne pas y trouver sa place. Et la dernière phrase du roman nous poignarde encore de cette difficile réalité : « Mon meilleur ami… » Des mots qui retentissent comme immatures, sans profondeur, de même que le titre du roman, histoire de mettre l’accent sur les erreurs de nos perceptions. Alexandra Matine choisit de rendre justice à la profondeur des sentiments amicaux, qui plus est entre un homme et une femme, et elle y parvient avec grâce et justesse. J’ai toutefois regretté un nombre assez important de coquilles, notamment en matière d’accord des participes passés. Je suis assez étonnée car l’éditeur m’avait habituée à mieux… Dommage qu’il ait fallu publier ce deuxième roman sans le peaufiner autant que nécessaire chez Les Avrils. Ce n’est pas rendre justice à la qualité de la plume d’Alexandra Matine…
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Les Grandes Occasions

Magnifique livre, prenant, bouleversant.

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Les Grandes Occasions

Merci à Babelio pour son masse critique privilégiée et aux éditions Les avrils pour ce partage et pour leur confiance.



La famille, les liens parents-enfants, la fratrie, toujours ces thèmes et les non-dits. Combien de familles vivent une guerre froide, ressassent les conflits du passé, s'aiment mais ne savent pas se le dire...

Et la perte, qui pourrait resserrer les liens, vient faire éclater ce volcan sous tension. Et au lieu de "je t'aime sans conditions", on finit par haïr ou quitter le combat.

Les phrases sont tranchantes, courtes et sans rondeur. Esther, la mère, essaie de créer du lien au sein d'une famille non enracinée. Chaque membre a ses raisons, mais personne ne communique, personne ne veut comprendre l'autre.

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