AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Alexandre Dumas (3908)


Mais celui que vous attendez est inconstant peut-être, et, s'il ne l'est pas, la mer l'est pour lui. (p24)
Commenter  J’apprécie          20
- On n'est jamais quitte envers ceux qui nous ont obligés, dit Dantès ; car, lorsque l'on ne leur doit plus l'argent, on leur doit la reconnaissance. (p17)
Commenter  J’apprécie          00
— Élise… Élise… Mais ce coffret…
— C’est ma dot !
— C’est votre ruine ! s’écria Fouquet en bouleversant l’or et les papiers ; il y a là un million…
— Juste… Mes pierreries qui ne me serviront plus si vous ne m’aimez pas ; qui ne me serviront plus si vous m’aimez comme je vous aime !
— Oh ! c’en est trop ! c’en est trop ! s’écria Fouquet ; je cède, je cède : ne fût-ce que pour consacrer un pareil dévouement. J’accepte la dot…
— Et voici la femme, dit la marquise en se jetant dans ses bras.

(p. 139-140)
Commenter  J’apprécie          110
L’œil d’une femme sait lire tout orgueil ou toute souffrance sur les traits de l’homme qu’elle aime ; on dirait qu’en raison de leur faiblesse, Dieu a voulu accorder aux femmes plus qu’il n’accorde aux autres créatures.
Elles peuvent cacher leurs sentiments à l’homme ; l’homme ne peut lui cacher les siens.

(p. 134)
Commenter  J’apprécie          90
— Vous vous trompez, comte, dit fermement le roi ; je viens de vous dire que je voulais le bonheur du vicomte ; aussi m’opposé-je en ce moment à son mariage.
— Mais, sire ! s’écria Athos, Votre Majesté m’a promis… (…)
— Un ambassadeur, comte, demande souvent et n’obtient pas toujours.
— Ah ! sire, quel coup pour Bragelonne !
— Je donnerai le coup, je parlerai au vicomte.
— L’amour, sire, c’est une force irrésistible.
— On résiste à l’amour ; je vous le certifie, comte.
— Lorsqu’on a l’âme d’un roi, votre âme, sire.

(p. 32-33)
Commenter  J’apprécie          89
Anne appuya ses mains sur son front, puis se regardant au miroir :
— On a beau dire, murmura-t-elle, pauvre reine, la femme est toujours jeune ; on a toujours vingt ans dans quelque coin du cœur !

(p. 27-28)
Commenter  J’apprécie          70
Je trouve se livre trop long et je ne sais pas comment cette œuvre est bien aimée. Si non sa aller
Commenter  J’apprécie          20
D’Artagnan, grâce à son imagination sans cesse errante, avait peur d’une ombre, et, honteux d’avoir eu peur, il marchait à cette ombre, et devenait alors extravagant de bravoure si le danger était réel. Aussi, tout en lui était émotions, et partant jouissance. Il aimait fort la société d’autrui, mais jamais ne s’ennuyait dans la sienne, et plus d’une fois, si on eût pu l’étudier quand il était seul, on l’eût vu rire des quolibets qu’il se racontait à lui-même ou des bouffonnes imaginations qu’il se créait justement cinq minutes avant le moment où devait venir l’ennui.

(p. 274-275)
Commenter  J’apprécie          90
— (…) Tu sais donc, en ce cas-là… car tu n’as pas appris les mathématiques et la philosophie sans un peu d’histoire… qu’après ce Cromwell si grand, il en est venu un tout petit.
— Oui ; celui-là s’appelait Richard, et il a fait comme vous, monsieur d’Artagnan, il a donné sa démission.
— Bien ! très bien ! Après le grand, qui est mort ; après le petit, qui a donné sa démission, est venu un troisième. Celui-là s’appelle M. Monck ! c’est un général fort habile, en ce qu’il ne s’est jamais battu ; c’est un diplomate très fort, en ce qu’il ne parle jamais, et qu’avant de dire bonjour à un homme, il médite douze heures, et finit par dire bonsoir ; ce qui fait crier au miracle, attendu que cela tombe juste.

(p. 260-261)
Commenter  J’apprécie          80
D’Artagnan se mit à table et attaqua bravement son poulet.
— Il me paraît, dit d’Artagnan en mordant à belles dents dans la volaille qu’on lui avait servie et qu’on avait visiblement oublié d’engraisser ; il me paraît que j’ai eu tort de ne pas aller chercher tout de suite du service chez ce maître-là. C’est un puissant seigneur, à ce qu’il paraît, que ce surintendant. En vérité, nous ne savons rien, nous autres à la cour, et les rayons du soleil nous empêchent de voir les grosses étoiles, qui sont aussi des soleils, un peu plus éloignés de notre terre, voilà tout.

(p. 237)
Commenter  J’apprécie          70
— Sire, j’ai toujours vu que c’était dans les positions désespérées qu’éclatent tout à coup les grands revirements de fortune.
— (…) Malheureusement vos paroles, cher comte, sont comme ces remèdes que l’on dit souverains et qui cependant, ne pouvant guérir que les plaies guérissables, échouent contre la mort. (…) Là, croyez-moi, comte, tout sera bientôt fini, et la mort viendra vite ; elle est appelée si souvent par ce corps que ronge l’âme et par cette âme qui aspire aux cieux !
— Votre Majesté a une mère, une sœur, des frères, Votre Majesté est le chef de la famille, elle doit donc demander à Dieu une longue vie au lieu de lui demander une prompte mort. Votre Majesté est proscrite, fugitive, mais elle a son droit pour elle, elle doit donc aspirer aux combats, aux dangers, aux affaires, et non pas au repos des cieux.

(p. 222-223)
Commenter  J’apprécie          110
Quand Charles II eut bien pensé à la nouvelle défaite qu’il venait d’éprouver, quand il eut bien compris l’isolement complet dans lequel il venait de tomber en voyant fuir derrière lui sa nouvelle espérance, il fut saisi comme d’un vertige, et tomba renversé dans le large fauteuil au bord duquel il était assis.
Alors Dieu prit en pitié le malheureux prince, et lui envoya le sommeil, frère innocent de la mort.

(p. 214-215)
Commenter  J’apprécie          100
Savonarole était un de ces hommes de marbre, qui, pareils à la statue du commandeur, viennent frapper à la porte des voluptueux au milieu de leurs fêtes et de leurs orgies, pour leur dire qu'il est cependant bien l'heure qu'ils commencent de penser au ciel.

Les Borgia
Commenter  J’apprécie          80
Le roi se mordit les lèvres et s’assit violemment dans un fauteuil.
— J’obsède Votre Majesté, dit le lieutenant. Eh ! sire, voilà ce que c’est que la vérité ! c’est une dure compagne ; elle est hérissée de fer : elle blesse qui elle atteint, et parfois aussi qui la dit.
— Non, monsieur, répondit le roi, je vous ai invité à parler, parlez donc.

(p. 205)
Commenter  J’apprécie          60
— Il vous appelle, dit le comte ; il vous appelle du fond de son sommeil, celui à qui vous aviez confié votre destinée, et la mort a voulu vous séparer : mais j’étais là par bonheur, et j’ai vaincu la mort ! Valentine, désormais vous ne devez plus vous séparer sur la terre ; car, pour vous retrouver, il se précipitait dans la tombe. Sans moi vous mourriez tous deux ; je vous rends l’un à l’autre : puisse Dieu me tenir compte de ces deux existences que je sauve !

P.1394
Commenter  J’apprécie          00
Alors il vit venir au seuil de cette salle, et sur la limite des deux chambres, une femme d’une merveilleuse beauté.

Pâle et doucement souriante, elle semblait l’ange de miséricorde conjurant l’ange des vengeances.

P.1393
Commenter  J’apprécie          00
— Justement, Maximilien, et vous venez de dire le grand mot. La mort est, selon le soin que nous prenons de nous mettre bien ou mal avec elle, ou une amie qui nous berce aussi doucement qu’une nourrice, ou une ennemie qui nous arrache violemment l’âme du corps. Un jour, quand notre monde aura vécu encore un millier d’années, quand on se sera rendu maître de toutes les forces destructives de la nature pour les faire servir au bien-être général de l’humanité ; quand l’homme saura, comme vous le disiez tout à l’heure, les secrets de la mort, la mort deviendra aussi douce et aussi voluptueuse que le sommeil goûté aux bras de notre bien-aimée.

P.1389
Commenter  J’apprécie          30
« Tu arracheras les dents du dragon, et tu fouleras aux pieds les lions, a dit le seigneur. »

— Ah ! s’écria-t-il, voilà la réponse ! merci, mon père, merci !

P.1353
Commenter  J’apprécie          00
Depuis la mort du petit Édouard, un grand changement s’était fait dans Monte-Cristo. Arrivé au sommet de sa vengeance par la pente lente et tortueuse qu’il avait suivie, il avait vu de l’autre côté de la montagne l’abîme du doute.

Il y avait plus : cette conversation qu’il venait d’avoir avec Mercédès avait éveillé tant de souvenirs dans son cœur, que ces souvenirs eux-mêmes avaient besoin d’être combattus.

Un homme de la trempe du comte ne pouvait flotter longtemps dans cette mélancolie qui peut faire vivre les esprits vulgaires en leur donnant une originalité apparente, mais qui tue les âmes supérieures. Le comte se dit que pour en être presque arrivé à se blâmer lui même, il fallait qu’une erreur se fût glissée dans ses calculs.

P.1343
Commenter  J’apprécie          00
— Vous savez, Edmond, que je ne suis plus une créature pensante ; de détermination, je n’en ai pas, sinon celle de ne me déterminer jamais. Dieu m’a tellement secouée dans ses orages que j’en ai perdu la volonté. Je suis entre ses mains comme un passereau aux serres de l’aigle. Il ne veut pas que je meure puisque je vis. S’il m’envoie des secours, c’est qu’il le voudra et je les prendrai.

— Prenez garde, madame, dit Monte-Cristo, ce n’est pas ainsi qu’on adore Dieu ! Dieu veut qu’on le comprenne et qu’on discute sa puissance : c’est pour cela qu’il nous a donné le libre arbitre.

P.1342
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Alexandre Dumas Voir plus

Quiz Voir plus

Les personnages des Trois Mousquetaires et Vingt ans après

Sous quel nom connaît-on monsieur du Vallon de Bracieux de Pierrefonds ?

Athos
Porthos
Aramis
D'Artagnan

9 questions
182 lecteurs ont répondu
Thème : Alexandre DumasCréer un quiz sur cet auteur

{* *}