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4.12/5 (sur 51 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 01/02/1974
Biographie :

Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et d'un troisième cycle de droit des affaires et fiscalité, Alexandre Duval-Stalla est avocat au Barreau de Paris.

Alexandre Duval-Stalla a publié trois livres dans la collection L'Infini, aux éditions Gallimard :
- "André Malraux - Charles de Gaulle : une histoire, deux légendes" (2008),
- "Claude Monet, Georges Clemenceau : une histoire, deux caractères" (2010),
- "François-René de Chateaubriand - Napoléon Bonaparte : une histoire, deux gloires" (2015).

Alexandre Duval-Stalla est également maître de conférences en histoire et philosophie politique à l'Institut d'études politiques de Paris.

Président fondateur de l’association « Lire pour en sortir », Alexandre DUVAL-STALLA a obtenu à l’été 2014 la modification de l’article L. 721-1 du Code de procédure pénale afin de faciliter la réinsertion des personnes détenues par la lecture (www.lirepourensortir.org).

Citation d'Alexandre DUVAL-STALLA à propos de son travail : "N’étant ni universitaire (ce qui m’aurait donné une légitimité intellectuelle pour faire une biographie), ni un génie littéraire (je ne suis pas sûr que la version romancée de mes premiers échecs amoureux aurait intéressé quiconque), j’ai pensé que pour commencer à écrire il fallait justement innover pour proposer à la fois quelque chose de sérieux qui serait susceptible de séduire un éditeur, mais aussi autre chose que les habituelles biographies qui débutent par la naissance et finissent par la mort inéluctable de leur héros. Or, il y avaient cette amitié si singulière entre De Gaulle et Malraux. Et plutôt que de raconter juste leur amitié, c’est l’occasion rêvée à la fois de faire deux biographies en une et surtout de renouveler l’exercice littéraire de la biographie. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le seul qui a accepté cette aventure littéraire est Philipe Sollers dans sa collection L’Infini."
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Alexandre Duval-Stalla sur Monet et Clemenceau


Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
"Je repousse l'omnipotence de l'État laïc parce que j'y vois une tyrannie. (...) L'État, je le connais, il a une longue histoire, toute de meutre et de sang. Tous les crimes qui se sont accomplis dans le monde, les massacres, les guerres, les manquements à la foi jurée, les bûchers, les supplices, les tortures, tout a été justifié par l'intérêt de l'état, par la raison de l'État.(...) S'il devait y avoir un conflit entre la République et la liberté, c'est la République qui aurait tort et c'est à la liberté que je donnerais raison." Adversaire déclaré de l'Église romaine, Clemenceau n'en demeure pas moins le défenseur de la liberté d'enseignement et d'un idéalisme républicain exigeant. p 193
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C’est le sort des hommes politiques — je parle des hommes de combat — d’être exposés à toutes les surprises, à tous les attentats. Autrefois, on les assassinait ; c’était l’âge d’or. Aujourd’hui, contre eux, l’entreprise réputée infâme paraît légitime ; contre eux, le mensonge est vrai ; la calomnie, louange ; la trahison, loyauté… Dans une démocratie où tous les appétits, tous les intérêts, toutes les passions sont publiquement aux prises, quoi de plus tentant que de profiter sans scrupules de tous les incidents pour chercher à troubler l’opinion par des attaques personnelles des plus violentes. » Il se défend : « Où sont les millions ? » La campagne se déroule dans un climat de violence inouïe. Les attaques les plus insultantes et les plus basses sont lancées contre Clemenceau : « Vous sentez le cadavre » est même l’objet d’une affiche. Le 3 septembre, il est battu. Mais pas abattu, comme le constate son ami Mirbeau : « J’eus la joie de n’apercevoir sur son énergique visage et dans son regard résolu pas une ombre de dégoût, pas un signe d’abattement. Rien ne s’était altéré de sa bonne humeur si entraînante, de sa gaîté saine ; rien n’avait faibli de ses ardents et robustes enthousiasmes qui, toujours, aux heures lourdes, le préservèrent des mauvaises suggestions du dégoût. »
(Cité in J.-N. Jeanneney, Clemenceau, portrait d’un homme libre, op. cit., p. 39.)
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En un mot, je m'ennuie à mourir dès que je n'ai plus ma peinture qui m'obsède et me tourmente bien. Je ne sais plus où je vais ; un jour je crois à des chefs-d'oeuvre, puis ce n'est plus rien : je lutte, je lutte sans avancer. Je crois que je cherche l'impossible
Claude Monet

Je suis aussi fou que vous, mais je n'ai pas la même folie. Voilà pourquoi nous nous entendrons jusqu'au bout.
Dernière lettre de Clemenceau à Monet
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À l'été 1858, Monet expose pour la première fois une de ses toiles à l'exposition municipale du havre : "Vue prise à Rouelles"...
Parallèlement Claude Monet continue pourtant ses caricatures. Il dessine notamment un notaire avec la mention : "Notaire à marier. Grande facilité de paiement. On peut entrer en jouissance de suite."
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Le courage, c'est d'aller tout droit devant soi. On doit en souffrir, on sera haï, détesté, méprisé, on recevra de la boue, on n'aura pas d'applaudissements. Mais il faut savoir choisir entre les applaudissements d'aujourd'hui, qui sont d'un certain prix, et ceux qu'on se donne à soi-même, quand, avant de rentrer dans le néant, on peut se dire : "J'ai donné à mon pays tout ce que je pouvais" Georges Clémenceau
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Il y a des gens dont on approche humainement par les pantoufles ; il y a les gens dont on approche par des voies très différentes ; mais, mon sentiment, c'est que, non seulement je n'ai jamais approché la partie la plus familière ou la plus secrète, la plus cachée du Général de Gaulle par les pantoufles que je n'ai jamais vues, mais je crois que personne ne les a jamais vues. [...] Je ne crois pas que personne ait jamais connu le général de Gaulle autrement que sur le domaine [...] de la confrontation avec l'essentiel [...] : "Il n'y a pas de Charles". Et Malraux de préciser : "Remarquez que c'est à l'homme, à ce qu'il représentait, non à l'individu de Gaulle que j'étais attaché. De la personne de Gaulle, on ne recevait rien, ou peu de choses."

(Chap. 13, page 377)
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Peignez, peignez toujours, jusqu'à ce que la toile en crève. Mes yeux ont besoin de votre couleur et mon coeur est heureux.
Clémenceau à Monet
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Transcription d'une citation de Malraux
"La culture, c'est ce qui répond à l'homme quand il se demande ce qu'il fait sur terre."
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À la veille de la guerre de 1870, Clemenceau et Monet sont engagés dans des trajectoires profondément différentes. L’un, après avoir goûté à la fièvre républicaine, semble désormais rangé. Il est marié et vit bourgeoisement dans sa campagne vendéenne en gentleman-farmer. L’autre est un peintre maudit, sans le sou pour sa famille et qui essuie les refus successifs du Salon. Pourtant, la guerre qui s’annonce va révéler la vraie nature des deux hommes. D’un côté, un Clemenceau qui s’engage dans l’action et ne vit que pour la politique et de l’autre, un Monet qui s’exile à Londres pour peindre et fuir une guerre qui ne le concerne pas. Tout au long de leur vie, ces deux passions les consumeront. Seul Clemenceau en franchira néanmoins la frontière pour devenir un véritable amateur d’art ; alors que Monet, à de très rares exceptions près, n’aura pour la politique aucun intérêt. Seule la peinture compte. Comme une quête exclusive, dévorante et impossible.
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Il y a de grandes ressources dans l'impossible
G. Clemenceau à C. Monet
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