Les femmes sont comme les mosquées ottomanes dont on croit de loin qu’elles se ressemblent toutes, Süleymaniye, Rüstem Pacha, Atik Valide, pointes dressées, dômes de pierre du même gris délicat, mais si on s’en approche, mais si on y entre, si on s’y assoit, si on y reste avec cette humilité et cette patience de qui désire entendre, on voit alors que chacune a été dessinée avec le plus grand soin pour atteindre à un équilibre qui n’est que le sien, et on sent alors autour de soi chacune diffuser son harmonie particulière qui ouvre au bonheur d’une présence pleine et parfaite.
...science et foi n'avaient rien à se dire, tant elles vivent en des espaces différents, qu'entre elles aucun dialogue n'était possible, non par hostilité mais faute de langue et d'objet communs.
La foi ? C'est une façon directe de comprendre, cela va droit au sens profond des choses, c'est la révélation des fins dernières de l'Univers. Ce n'est pas contradictoire avec la science, c'est mieux, c'est plus grand : ça va plus vite. Tout est dit dans la Bible, et la science lentement le redécouvre.