AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Alice Slater (42)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Mort d'une libraire

Roman envoyé par les éditions La Croisée, que je remercie chaleureusement.



Ambiance très british fortement arrosée du « british humour », saupoudrée à la fois de feel bad et de feel good.



Deux jeunes libraires se partagent la scène : Roach et Laura. Elles s’expriment à la première personne dans des chapitres qui alternent.

Roach : « la blatte », au look déjanté entre punk et gothique, peu séduisante, pas très propre, peu aimable et amatrice obsessionnelle de « true crimes » et de « serial killers ». Mais avec des rêves dissimulés d’amitié, d’âme sœur…

Laura : la « normie » qui fait tout comme il faut, habillée avec « goût » (très anglais malgré tout, donc…), aimant la poésie et les mièvreries anglaises, charmante, socialement adaptée et appréciée. Mais secrètement traumatisée et blessée à vif…



La scène : une librairie défraîchie en perdition économique dans un Londres quasi inhumain.



L’intrigue : Une valse à plusieurs temps menée par Roach en quête de l’amie idéale… Inutile d’en dire plus… Drôle de tempo à découvrir.



Roman particulièrement tonique avec une histoire qui repose sur des caractères entiers et obstinés, des comportements individuels déjantés, limite border line, un humour qui nait du rapprochement des contraires, facile et irrésistible. Le ton enlevé, décalé fait accepter les excentricités du récit, on se laisse emporter par la verve de l’auteure, les yeux souvent écarquillés devant les situations improbables mises en scène.



Le bémol que j’apporte ne concerne que moi : du haut de mes 68 ans, j’ai trouvé le roman un peu « djeune » avec trop de références culturelles ignorées, de vocabulaire sorti d’un dictionnaire inconnu et de pratiques sociales insoupçonnées… Et l’alcool qui coule à flot pratiquement à tous les chapitres, pour tous les personnages… Etonnant alcoolisme social !



Malgré ce point, « Mort d’une libraire » se laisse lire avec étonnement… et plaisir.



Commenter  J’apprécie          92
Mort d'une libraire

On repart avec le nouveau titre des Éditions La Croisée, on reste toujours et encore à Londres, dans un tout autre univers, avec ses propres noirceurs. L’autrice Alice Slater est une ancienne libraire, et une amatrice de true crime, genre sur lequel elle anime des podcasts. La mort d’une libraire est son premier roman, dans lequel l’autrice exploite son penchant pour ce genre littéraire, ce fameux true crime, qui est devenu très populaire cette dernière décennie. À un point tel que certaines maisons d’édition en ont crée une collection dédiée au genre.



Roach est une jeune libraire qui végète plus qu’elle ne travaille dans une obscure boutique londonienne, la Spines Walthamstow, avec ses cheveux roses, son look un peu gothique et ses oreillettes constamment vissées sur les oreilles, et un caractère un peu asociale, elle ne vit que pour ses podcasts et ses livres de true crime. En somme, une vie un peu morne, égayée par la fascination qu’exerce sur elle les côtés obscurs de tous les tueurs en série, dont elle lit et écoute les vies. Arrive dans la librairie une nouvelle équipe dont la mission est de redresser le désastreux, voire inexistant chiffre d’affaires du commerce moribond. Composée de la nouvelle manager Sharona, Eli, son bras droit, la routine de Roach est vite ébranlée d’autant que Laura garde prudemment ses distances avec elle, quelque chose en sa collègue ne lui revenant pas. Roach, férue de true crime, pense que Laura, dont elle a découvert un ouvrage en sa possession après avoir fouillé un tote bag, et qui compose des poèmes sur les femmes tuées par des tueurs en série, tente par tous les moyens de se rapprocher d’elle, mais en vain. Plus l’obsession de Roach croit et devient malsaine, plus on comprend que derrière la façade glacée en sucre d’orge et de thés lattés à la cannelle se cache pour elle aussi une forme de noirceur, un secret qui la hante. Un mal-être qui s’exprime dans les litres d’alcool qu’elle ingurgite au pub chaque soir jusqu’à la nausée, et le black-out qui s’ensuit.



Roach est un peu paumée elle aussi, le seul repère qu’elle ait est sa mère et son pub, dans lequel cette dernière finit ivre chaque soir, sa chambre obscurément glauque qu’elle occupe au-dessus et une attirance unilatérale et malsaine pour Laura, entretenue par la distance que cette dernière garde avec elle. Une librairie, deux libraires, deux faces totalement différentes du métier, et du true crime, par l’une qui a défaut de s’être trouvée, y puisent une fascination obscène et qui en deviendra maladive. L’autre qui est au cœur même de cet univers, en tant que proche d’une victime, et qui ne l’évoque dans ses poèmes pour mieux le mettre à distance. Les névroses des deux jeunes femmes vont finir par se rapprocher, la fragilité de l’une va finir par être mise totalement à jour par le comportement psychotique de l’autre, devenue une stalkeuse en puissance, se fabriquant un curriculum vitae digne des individus les plus dangereusement perchés qui soient. Roach, qui porte ce nom à la prononciation qui dérange, va deviner instinctivement ce que Laura cherchait à cacher, celle-ci va deviner instinctivement qu’elle doit se tenir éloignée de cette espèce de jumeau maléfique qui va se nourrir de son histoire, celle d’une proche assassinée par l’un de ces serial killer que Roach idolâtre, pour assouvir son fanatisme délirant.



C’est un roman psychologique, pas policier contrairement à ce que le titre pourrait laisser penser, qui est franchement bien mené : si au début Roach nous apparaît comme une fille très paumée, mais inoffensive, baignée constamment dans la noirceur des meurtres sanglants et dans les abimes de la psychologie torturée des meurtriers, et Laura, une jeune femme avec quelques manières, un peu snobe et hautaine, un poil agaçante avec son eau de seltz à la cerise sans sucre à probablement 10 livres la canette, les choses deviennent moins tranchées à mesure que l’on découvre la vie de Laura, à mesure que l’on se confronte à l’esprit et l’attitude tortueux de Roach. L’autrice emprunte le chemin tortueux du genre thriller en se gardant bien d’emprunter toutes les méthodes du genre, c’est plus pernicieux que cela, et c’est bien ce qui m’a tenue en haleine jusqu’à la toute fin du roman. L’ambiance glauque et poisseuse est entretenue par ces deux libraires à l’opposé l’une de l’autre, l’une qui cherche la lumière, l’autre la noirceur, par tous les personnages qui évolue dans ce local décrépi où plus personne ne souhaite acheter des livres plein tarif (quand on sait la politique la tarifaire en France sur la vente de livres, on est un peu décontenancé de voir l’objet se faire traiter comme un autre objet de consommation quelconque). Avec des employés figés eux-mêmes dans l’atmosphère qui suinte le désœuvrement et l’abandon, qui ne pensent qu’à écumer les pubs jusqu’à l’écœurement – à un point tel que mon foie souffrait parfois en silence pour eux – tous manipulés finalement par une hiérarchie qui n’a jamais mis un pied dans le quartier et qui ne prennent pas la mesure du désastre.



La librairie Spines Walthamstow se situe à l’autre extrémité du marché, sa devanture bordeaux coincée entre une agence de paris sportifs et un café Costa. Une fois arrivée devant, je reste dehors encore une minute, le temps de finir ma cigarette, et j’en profite pour examiner la vitrine défraîchie. Derrière le carreau graisseux, les livres sont décolorés par le soleil et ne tiennent plus très droit, comme s’ils avaient été oubliés là depuis un bon moment. Une mouche morte gît au sol.



Roach met mal à l’aise, car elle est attirée compulsivement par la noirceur, elle a trouvé une personne qui en recèle, bien malgré elle, et elle va s’atteler à la déterrer frénétiquement chez Laura, toute frontière de bienséance et du bien et du mal abolie : il n’y a pas de sang qui coule, enfin presque pas, il n’y a pas de meurtre, objectivement, en revanche, elle est devenue, ou sur le point de devenir, ce qu’elle admirait le plus, une personne vouée à anéantir, l’anéantissement étant psychologique ou physiologique. C’est aussi un roman en trompe l’œil qui n’aboutira pas au résultat auquel on pourrait penser.
Lien : https://tempsdelectureblog.w..
Commenter  J’apprécie          80
Mort d'une libraire

Dès les premières pages du roman l’ambiance pesante, malaisante s’impose. La construction alterne entre le ressenti de Roach (cafard en anglais, déjà le surnom donne une idée...) et celui de Laura. D’abord intriguée par cette nouvelle équipe à la librairie, Roach va très rapidement faire une fixation sur Laura dont la mère a été assassinée, passant de la curiosité à la fixation, de la fixation à l’obsession.

Roach travaille à la librairie, pas réellement une vocation, pas non plus une employée modèle, juste de l’alimentaire et le moyen de lire les livres de « true crime » gratuitement en passant des commandes pour alimenter un rayon qui ne fonctionne pas vraiment...

(Extrait « l’âge d’or du serial killer était révolu et mes chances d’en épouser un semblaient faibles »)

On se retrouve dans cette ambiance d’une librairie en déclin, une équipe qui ne s’apprécie par particulièrement mais qui, dans un mode de vie très anglo saxon, sort énormément le soir, et dans ce roman c’est particulièrement développé. J’ai eu le sentiment de ne pas quitter les pubs de toute ma lecture, l’alcool est omniprésent tout au long de l’histoire.

Ils sortent, vont boire et l’on sent la volonté de Roach d’attirer l’attention de Laura, de s’en faire une amie mais plus elle essaye et moins ça marche, et l’on rentre dans un cercle infernal.

C’est tout ce qu’il y a de plus toxique, la solitude de Roach qui la pousse à s’approprier la vie des autres et ici, celle de Laura, pénétrer son intimité pour s’en approprier la personnalité.

La construction du roman est faite de telle manière, qu’en alternant le point de vue de Roach et Laura, il permet de bien voir la différence entre ce qui est dit, ce qui est fait et la perception que les autres peuvent en avoir, et ça, c’est vraiment très intéressant.

Un roman noir très psychologique.

En aparté, un livre qui pose la question de la place du true crime dans le genre littéraire.
Commenter  J’apprécie          70
Mort d'une libraire

Une histoire de fascination/répulsion au féminin entre deux libraires londoniennes aux personnalités diamétralement opposées. Laura, blonde, qui sent l'huile essentielle de rose, coordonne la couleur de son sac à mains et de son béret. Roach, cheveux violets, toujours vêtue de noir, passionnée de True Crime. L'une est aussi avenante et commerciale, que l'autre est asociale et prête à s'auto-saboter. La deuxième va immédiatement développer une obsession pour la première quand elle apprend fortuitement que la mère de sa collègue est morte assassinée par un tueur en série.



Le roman s'articule sur le double récit de Laura et Roach, écrit avec une alternance de métronome. Premier écueil, Laura et Roach s'expriment globalement sur le même ton : elles sont différenciées par leurs looks et goûts respectifs, mais toutes deux déroulent la même hargne, le même dégoût, chacune vit dans un appartement délabré et crasseux. Il n'est pas obligatoire de s'attacher à des personnages pour apprécier un roman, et on peut parfois trouver un réel plaisir à les haïr. le problème ici, est qu'en dépit d'une écriture fluide, et d'une immersion intrigante dans le monde de la librairie (qui aurait cru que des employés puissent se retrouver en équipe de nuit pour préparer les lieux à l'approche des fêtes ?), l'histoire met un temps infini à se mettre en place. Nombres de thèmes sont proposés, mais aucun n'est réellement traité (la relation entre Roach et sa mère ou avec son petit ami Sam, qui l'agresse sexuellement, sa fascination pour le True Crime), du moins trop peu pour faire de ce livre une véritable étude de moeurs ou la chronique de deux désaxées. Par ailleurs, la promesse de thriller n'est vraiment tenue, tant le suspense est inexistant et occasionne même de sacrés questionnements : Roach qui réussit à récupérer le double de clés de Laura passe tous ses jours de congés chez elle, lui vole des affaires, et saccage une partie de ses meubles et possessions, sans que jamais Laura ne le réalise, mettant juste ces manques sur le compte de la fatigue.



Le peu de tension créé par l'affrontement final entre Laura et Roach retombe comme un soufflé lors de l'épilogue : à aucun moment, nous n'avons assez tremblé pour ces personnages pour s'inquiéter de ce qui va advenir quand vient l'ultime paragraphe. Mort d'une libraire sans être antipathique, n'est pas sympathique pour autant. En somme, tiède. Mention spéciale cependant à la traduction très qualitative de Nathalie Peronny qui a fait le choix de conserver certaines expressions anglo-saxonnes que la jeune génération utilise couramment même en français, sans s'acharner à trouver des équivalents français qui n'auraient pas eu la même résonance.
Commenter  J’apprécie          60
Mort d'une libraire

Fans de true crimes foncez !🔥



« J’étais devenue quelqu’un d’autre-je n’étais plus ni libraire, ni vierge, ni simple fan de true cime. J’étais une participante active. J’étais une meurtrière, une criminelle. J’étais diabolique. »



D’un côté, nous avons Roach (blatte), jeune femme solitaire aux allures gothique avec son escargot de compagnie et sa mère patronne de pub, adepte jusqu’au bout des ongles de true crime et responsable du même rayon dans la libraire. De l’autre, il y a Laura qui arrive en renfort pour les fêtes de fin d’année. Elle est souriante, bobo, poète avec un gros penchant pour l’alcool. Elle adore son job, réagence, nettoie et fait tout pour que les ventes explosent dans la libraire Spines de Walthamstow.



« Laura était une poupée russe. Ella avait tant de visages différents. Je la regardais virevolter à travers la libraire, réaligner les piles de livres et mettre en place les nouveautés, changer de masque en fonction de son auditoire. »



Seulement voilà, alors que Roach voue une admiration pour sa poète de collègue et ses écrits aux accents de tueurs en série, Laura se sent épiée, mal à l’aise en sa présence jusqu’à la rejeter.



Alice Slater alterne avec ses deux héroïnes bien campées dans leur caractère dans une intrigue fluide et rondement menée. La tension monte dans cette attirance-détestation jusqu’au drame évoqué d’entrée de livre, la mort de Laura.



On s’attache aux deux femmes reliées par un même et unique fait. Laura fille d’une victime d’un tueur en série dont Roach découvre l’identité. Alors que cette dernière s’entête à se rapprocher jusqu’à mimer son « âme sœur » en volant ses vêtements, Laura tombe dans une spirale infernale.



Caustique et décapant, Alice Slater signe un premier livre agréable et méticuleusement ficelé.



« Le true crime exploite les traumatismes des gens pour faire du profit, bordel. Tu ne trouves pas ça pervers ? »


Lien : https://www.instagram.com/sh..
Commenter  J’apprécie          60
Mort d'une libraire

Un livre vraiment bien écrit dans le sens où j’ai ressentis cette ambiance pesante et malsaine finalement. Nous allons suivre l’histoire de Roach, une libraire à Londres qui gère le rayon « True-Crime » sujet qui par ailleurs est son favori. Alors que cette librairie est sur le déclin, un vent de fraîcheur arrive avec une nouvelle, Laura.



C’est ici que tout commence, alors que Laura écrit des poèmes à ses heures perdues, Roach alors apprends que cette dernière qui à tout d’une femme parfaite cache en profondeur de sombres secrets. Va se jour tout le long du roman un jeu de fascination très malsain.

Roach est prête à tout pour connaître ce que cette jeune Laura cache vraiment, mais jusqu’à quel prix ?



Nous suivons donc un intrigue au cœur de Londres, parfois quelques longueurs j’ai trouvé que c'était un thriller qui ma foi n’avait pas de grand rebondissements, si ce n’est qu’il maintient le suspense du début à la fin. On se joue de nous et avec une main de maître.
Commenter  J’apprécie          60
Mort d'une libraire

Je me suis régalée tant grâce au style que grâce aux personnages pas sympathiques du tout mais qui nous lient et nous entraînent dans le récit.

On alterne entre la prise de parole de Laura, libraire sans reproche à part l’alcool la cigarette et une tendance à ne pas se croire en sécurité et Roach, fan de true crime mais aussi de tueur en série, tendance morbide et qui, selon les points de vue, pourrait être considérée comme ayant un sérieux pète au casque.

Roach est fascinée par Laura et commence à vouloir l’imiter, la suivre. Elle veut en savoir plus sur elle. Mais ce n’est pas le cas de Laura, que Roach répugne. Le problème c’est qu’elles sont libraires dans la même librairie.

On assiste à une sorte de duel avec l’alternance des chapitres qui viennent rythmer le récit, la tension est omniprésente. J’ai, bien sûr, adoré les références littéraires, le décor de la librairie et j’ai été impressionné par le style si précis et marqué de ce premier roman.

Commenter  J’apprécie          50
Mort d'une libraire

Je remercie les éditions la croisée pour la validation de ce titre sur la plateforme

L’histoire se situe a Londres, nous suivons deux libraires, une jeune femme gothique passionnée par les True crimes et sa collègue un peu bobo, coincée mais surtout très alcoolique ! qui est arrivée dans l’équipe de la librairie de quartier pour redresser celle-ci qui est vieillissante et n’attire guerre plus que les habitués.

Leurs vies sont à l’opposé mais la jeune Roach éprouve une fascination pour Laura dès le début du roman, Laura quant à elle n’éprouve que dégout pour elle et la confrontation sera évidente.

Les chapitres s’alternent entre les deux personnages, sont assez court ce qui rend la lecture fluide.

Dès le début humour noir et sarcasmes mêlés à une ambiance totalement décalée m’ont fait noter quelques passages très drôles. Les personnages secondaires ne sont pas en reste puisque caricaturer à l’extrême cela donne des moments assez jubilatoires.

Malgré cela l’intrigue s’essouffle vite et je n’ai pas apprécié le jeu malsain qui se met en place entre les deux personnages et le manque de profondeur du récit.

Il y’a pourtant de très bonnes idées mais ce n’était sans doute pas mon moment…, je le conseille malgré tout pour le côté caustique dont l’auteure souligne le partie pris et parce que c’est un premier roman ; j’attends de voir ce qu’ Alice Slater nous proposera d’original à la prochaine publication.

Commenter  J’apprécie          50
Mort d'une libraire

Dans une librairie. Roach, une jeune femme renfrognée vaguement gothique, est fascinée par les tueurs en série, mais également par sa collègue Laura, ouverte et joyeuse, dont les poèmes pleurent les femmes victimes de ces mêmes tueurs, sa propre mère ayant péri par l’un d’eux.

Plus Roach tente de se rapprocher de Laura, plus cette dernière éprouve de la répugnance envers sa collègue mais loin d’en être découragée, Roaoch la suit un soir pour connaître son adresse et grimpe sur un arbre bien placé pour l’observer boire, très abondamment, avec son collègue Eli.

Quand le lendemain Laura voit les traces de pas au pied de l’arbre, elle panique et avertit la police. Par la suite, elle voit dans sa maison des traces de bave de limaces qui lui font horreur.

Par hasard, Roach apprend le drame qu’a vécu Laura et veut en savoir plus, sans empathie ni pudeur, mais avec une avidité écoeurante qui lui fera dépasser toutes les limites



Ce roman donne la vois alternativement à l’une et l’autre des deux protagonistes.

L’intrigue est relativement pauvre, sa seule action réside dans l’ingérence croissante de Roach (blatte en anglais) dans la vie et la peau de Laura et dans le dégoût progressif de Laura envers ce personnage qui lui semble aussi gluant que les limaces glissant sur le sol de son appartement.

Laura se livre à des excès d’alcool car elle ne parvient pas à dépasser la perte brutale et traumatisante de sa mère.

On se sait pourquoi Roach éprouve d’emblée un tel attrait pour Laura, mais cette attirance se change en vampirisme quand elle découvre le meurtre de sa mère. Elle ne respecte rien ni personne et n’attire donc aucune sympathie.

C’est long et on attend que cette situation se dénoue enfin.



Merci aux éditions La croisée et à Babelio pour cette lecture.
Lien : https://trancheslivres.wordp..
Commenter  J’apprécie          50
Mort d'une libraire

Roach est libraire. Sa passion, les serial killers. Elle lit tout ce qui concerne les "true crime". Comme la librairie où elle travaille est en déclin, on envoie une équipe pour essayer de remonter les chiffres.

Parmi les nouveaux venus, Laura. Belle, solaire, poétesse, elle n'a rien rien à voir avec Roach, gothique, sombre et asociale.

Une animosité naturelle se crée entre attirance et répulsion.

Pour commencer je dirai que ce livre se lit plutôt bien, l'écriture est fluide et simple. Mais là où je n'ai pas compris c'est que je pensais lire un thriller alors qu'il ne se passe pas grand chose dans ce roman.

Le pirch se suffit à lui-même. Ce récit s'articule autour de la confrontation entre les deux libraires et puis voilà. Il ne se passe rien d'autre. Peu ou pas de tension ou de suspense à mon sens.

Pourtant un bouquin sur la mort d'une libraire ça avait de quoi m'interpeller!!

Une histoire agréable à lire mais que ne restera pas longtemps en mémoire.
Commenter  J’apprécie          40
Mort d'une libraire

Je remercie tout simplement Netgalley et les Editions La Croisée pour ce SP.

Je vous avoue que je ne connaissais ni la ME, ni l'auteure et j'ai pris une claque car cela est totalement différent des thrillers que je lis d'habitude.



En effet nous avons 2 mondes qui s'affrontent dans une librairie. 2 libraires diamétralement opposés tant par leur attitude, leur goût, leur fonctionnement de travail.

Nous avons Roach, qui est une fan des true crime et nous avons Laura qui déteste tout ça, qui est une libraire plus classique, aimant les best sellers.



Moi aussi j'apprécie les True Crimes mais Roach est un cran vraiment au dessus, elle est obsédée par tout ça, par les tueurs en série et lorsqu'elle découvre que Laura est liée à un true crime c'est une aubaine, mais voilà Laura déteste tout ça, elle trouve cela malsain, elle pense que ceux qui lisent des true crimes, qui écoutent des podcasts ne sont pas sains dans leur tête.



Pour Roach c'est une trahison. Alors elle va épier sa collègue, elle va s'intéresser à sa vie, et c'est là qu'on verra que certains peuvent franchir la ligne.

On peut comprendre que Laura n'aime pas ce genre, mais ce n'est pas une raison de dévaloriser ceux qui aiment, ceux qui écrivent des livres dessus. C'est un peu comme ceux qui dénigrent certaines lectrices et auteurs car elles ne rentrent pas dans leur cadre. Oui elle a subi une horreur qu'on ne souhaite à personne, mais je l'ai trouvé très rude dans sa façon de faire avec Roach. Oui cette dernière est différente mais ce n'est pas la peine d'être méprisante à ce point.



Quant à Roach, oui elle franchit une ligne, et c'est là qu'il faut arriver à faire la distinction entre la réalité et la fiction (comme certaines lectrices avec certains livres)



Ce roman fut très interessant et une bonne découverte car on se demande ce qui va arriver à la fin, à cause du titre!
Commenter  J’apprécie          40
Mort d'une libraire

Je ne m'attendais pas du tout à cela quand j'ai commencé ce roman. En fait, la couverture et le titre me laissaient penser qu'on serait davantage sur un thriller cosy, assez léger. Les thématiques sont loin d'être légères, au contraire !



Mort d'une libraire c'est un page-turner efficace. Diablement efficace, parce qu'on a ce besoin de voir comment toute cette histoire va se terminer. On va suivre ce roman via deux points de vue : Laura et Roach. Elles sont le jour et la nuit, le feu et la glace, le ying et le yang. Tandis que Laura est une jeune femme qui prend soin d'elle, une jeune femme solaire et qui apporte le soleil, Roach est renfermée, négligée et taciturne. Elles ne semblent avoir aucun point commun et pourtant, Roach va très vite déceler en Laura une personne qui lui ressemble.



Roach est une passionnée de True Crime. Elle participe à des conventions, écoute des podcast tous les jours et ne lit que cela. Lorsqu'elle découvre que Laura possède un livre sur un tueur en série dans son sac, elle est persuadée qu'elles peuvent devenir amie. Elle va donc tout mettre en œuvre pour se rapprocher de sa collègue. Mais Laura déteste tout ce qui se rapporte au true crime en lien avec son passé traumatisant. Elle ne peut donc s'empêcher de rejeter Roach et de la trouver horrible car cette dernière ne cache pas sa fascination pour les tueurs en série.



Il est également très souvent fait notion de féminisme, de tueurs en série et de la place qu'ont les victimes de serial killer dans les médias. Le roman évoque également le fait que le true crime soit devenue populaire et je dois bien avouer que je connaissais une bonne partie des affaires qu'évoque Roach.



Mort d'une libraire c'est un roman où les choses changent, où les rebondissements sont nombreux. Il y sera question d'obsession, d'alcoolisme, de déchéance et du fait de perdre toute sa lumière à cause d'une addiction qu'on ne maîtrise pas. J'ai adoré me plonger dans cette histoire !



Coup de coeur !
Lien : https://lesvictimesdelouve.b..
Commenter  J’apprécie          40
Mort d'une libraire

Roach est libraire et fan de True crime et d'escargot.



Alors que la librairie dans laquelle elle travaille est en difficulté, une équipe de choc va venir en renfort pour la sauver.



Dans cette équipe, on trouve Laura, l'exact opposée de Roach, poète à ses heures perdues et au passé difficile.



Va naître alors, une véritable fascination malsaine...



Véritable roman psychologique, qui n'a pas été là où je l'attendais et c'est tant mieux.



Il s'agit d'un roman choral, qui avance progressivement au fil des mois selon les points de vue de Roach et de Laura, deux personnages diamétralement opposés, torturés, pleins de fêlures et de blessures passées. Ils sont très travaillés, parfois attachants, parfois dérangeants et particulièrement gênants. L'une va rechercher l'attention de l'autre, tenter de percer ses secrets, jusqu'à franchir la limite, à aller loin, beaucoup trop loin...



Cette construction fait monter progressivement le suspense, le récit en devient plus addictif... C'est sombre. Je ne m'attendais pas à une telle tournure des événements !



L'humour est bien dosé et particulièrement décapant. J'ai adoré la plume de l'auteure, très direct, simple.



Bref une bonne surprise ! J'ai passé un bon moment en compagnie de ce roman !



Merci beaucoup Babelio et aux éditions La Croisée pour cette belle découverte !
Commenter  J’apprécie          40
Mort d'une libraire

J’ai mis un peu plus d’une centaine de pages à accrocher à l’histoire. Parce que, dès les premières lignes, j’ai détesté Roach et Laura. Elles sont les stéréotypes même de leur genre, et c’est trop pour moi. Roach, en gothique mal dans sa peau, dont je ne parviens pas à comprendre la fascination pour Laura, dont les lubies m’irritent le poil. Laura, la fausse fille solaire, dont la révulsion pour Roach me dépasse (l’ignorance ne vaut-elle pas mieux ?).

L’alternance des points de vue est pourtant bien mené, les filles identifiables rapidement (même si je n’ai pas compris pourquoi Roach est exprimé au passé et Laura au présent), et les chapitres rythmés. Il y a même plusieurs notes d’humour, mais je ne prends pas…



Puis, à mi parcours, Roach « dépasse la limite » avec Laura. Et là, je suis prise dans l’histoire. Je retrouve un peu de « Parfaite » de Caroline Kepnes, dans cette obsession et les agissements de Roach. Pas aussi prenant, mais carrément plus décalé et déplacé. À partir là, je veux savoir comment ça va se finir (mal on dirait non ?), et enchaîne les chapitres. Les filles m’insupportent toujours autant, mais je finis par me délecter de leurs agissements réciproques.



La fin m’a agréablement surprise, faisant remonté le livre à mes yeux d’une manière globale. Je ne m’y attendais pas et je trouve celle ci qui tombe à point.



Un bilan en demi-teinte pour cette lecture, loin d’être désagréable, mais pas aussi prenante que je l’aurai espéré. Pas vraiment un thriller (puisqu’il ne se passe ici finalement pas grand chose) mais tout un contexte sympa de découvrir.



Reçu dans le cadre d’une Masse Critique, merci à Babelio et aux Éditions La Croisée.
Commenter  J’apprécie          40
Mort d'une libraire

Deux personnages principaux, un par chapitre, en alternance :

Roach, libraire, gothique et très portée sur les tueurs en série, ne se considère pas comme les autres fans puisqu'elle connaît son sujet par cœur.

Laura, libraire également, aime les soirées arrosées avec ses amis et écrire de la poésie. Pour cela, elle inspire des victimes de tueurs en série afin de rappeler que ce ne sont pas que des numéros dans un dossier mais bien des femmes qui ont vécues chacune une vie avant qu'elle ne s'interrompt.



Roach, de par leurs goûts, va vouloir, au détour de la salle de pause par exemple, créer un lien avec Laura. Le contact ne se fera pas comme prévu et chacune restera campée sur sa première impression de l'autre. De là, Roach va commencer à montrer un côté sombre, à s'immiscer dans la vie privée de Laura.



Assez tourné vers le thriller psychologique, je me suis surprise à y trouver de l'humour. Je trouve que l'autrice détaille bien ses personnages et leurs pensées, leurs angoisses...

Il ne faut pas s'attendre à un sursaut final. Tout est dans l'atmosphère qui sombre et s'obscurcie au fur et à mesure. Comme les personnages, on se retrouve cerné, asphyxié par l'ambiance et l'intrigue.
Commenter  J’apprécie          30
Mort d'une libraire

Un vrai coup de cœur pour ce roman franchement décapant et dérangeant, j'ai adoré !



L'intrigue est basé sur une fascination qui vire à l'obsession.



La fascination de Roach punk, gothique, pas très propre ni très aimable et surtout très associable pour Laura, belle, blonde et parfaite.



Rapidement l'auteure nous plonge dans les failles de la si parfaite Laura et avec un humour incisif nous montre que le vernis social peut rapidement craquer si un grain de sable vient faire dérailler la machine.



Le tout arrosé très largement de bière, vin, gin, true crime et serial killer, un combo explosif !



Ce roman écrit à deux voix permet d'avoir les points de vue des deux femmes, leurs sentiments et leurs émotions. J'ai aimé la plume vive de l'auteur et son humour noir qui rend ce roman totalement addictif, les chapitres courts donnent du rythme au récit.



Génial jusqu'à la dernière phrase !



Merci aux éditions La Croisée et Babelio pour cette découverte !
Commenter  J’apprécie          30
Mort d'une libraire

Lorsque Laura arrive à la librairie Spines de Walthamstow, Roach sent immédiatement une connexion entre elles grâce à une passion qu’elle pense commune. Mais lorsque les masques tombent, c’est bien leur vraie nature qui va les pousser l’une et l’autre dans leur retranchement.



Rien qu’avec son titre et sa couverture j’avais été séduite par ce thriller. Je peux désormais vous dire que j’ai été conquise par l’histoire! On alterne entre le point de vue de Roach - libraire solitaire, vivant en marge de la société avec son escargot de compagnie & passionnée par les serial killer - et celui de Laura - fraîchement débarquée à la librairie, au look soigné, au caractère sociable et avenant mais aussi avec un gros penchant pour l’alcool et des secrets ! -. Dès les premiers instants la fascination s’installe et s’effrite, laissant peu à peu place à la désillusion et au dégoût.



J’ai vraiment apprécié l’originalité et la singularité de ce thriller ! (& pourtant vous le savez, j’en lis beaucoup!). Au fur et à mesure que l’histoire avance, la tension monte & l’ambiance s’envenime. La politesse de façade laisse place aux sarcasmes, aux jugements et aux conflits, qu’ils soient internes ou qu’ils aient lieu aux yeux de tous. J’ai tout de suite accroché au style d’Alice Slater : mordant, cynique, acéré lorsqu’il s’agit du monde qui l’entoure & cruellement réaliste. On visualise parfaitement les lieux, on est plongé dans l’univers de la littérature, on évolue dans l’intimité des personnages et on ressent tous leurs états d’âmes. Je terminerai cette chronique en vous avouant qu’Alice Slater aime les personnages désagréables qui font des choses désagréable… & personnellement : moi aussi ! Ce point commun nous mènera vers le même destin funeste ? Rdv en librairie pour le savoir !
Commenter  J’apprécie          20
Mort d'une libraire

Je tiens à remercier l’éditeur et Netgalley pour l’envoi de ce service presse.



En tant que bibliothécaire, j’adore lire les livres qui se déroulent dans l’univers du livre : bibliothèques, maisons d’éditions… mais aussi librairie, comme c’est le cas ici.



J’avais des attentes, surtout au niveau de Roach, qui n’ont pas été atteintes malheureusement. J’ai détesté Roach du début à la fin (et non, elle n’est PAS gothique, tout au plus une métalleuse, je suis gothique je sais de quoi je parle). Roach, avec son attitude malsaine envers les true crimes, son dégout de ceux qu’elle appelle normie… J’ai été particulièrement déçue par cette mauvaise représentation des communauté alternatives, mais bon je commence à avoir l’habitude à force malheureusement.



Par contre, j’ai adoré Laura, sa psychologie, et même si j’ai détesté Roach je dois avouer que son personnage est crédible et bien construit.

J’ai tenu jusqu’à la fin car je voulais voir Laura échapper à Roach, et enfin vivre la vie qu’elle mérite, pour ne pas divulgâcher je ne vais pas dire si elle y est parvenue ou non.



Il doit y avoir un public pour ce roman, qui est bien travaillé même si la bibliothécaire gothique que je suis ne l’a pas aimé, ce thriller saura trouver son public.

Commenter  J’apprécie          22
Mort d'une libraire

Roach est une libraire marginale sombre Gothique à Londres…



Elle gère son rayon true crime d’une main de maître….



Adore se documenter , alimenter son rayon avec des ouvrages de qualités qu’elle recherche inlassablement…



Ses passions : les serial killers ,les ouvrages /podcast/ documentaires qui touchent au true crime , les escargots géants , la musique extrême, la mort en général ….



Dans la librairie où elle bosse qui est en déclin, débarquent un jour de nouveaux libraires pour une reprise de la dernière chance...(énormément de concurrence , de chaînes de librairies plus fréquentées, plus récentes , et forcément internet , etc …)



Parmi eux Laura, employée modèle, poète à ses heures perdues, l’opposée de Roach : un rayon de soleil face à la nuit noire …



Entre elles, un jeu de fascination et de répulsion s’installe très rapidement …



Admiration & dégoût …



Roach, intriguée par la perfection de façade de Laura, commence à fouiller dans sa vie, jusqu’à aller trop loin…(la suivre , pénétrer chez elle quand elle n’est pas présente , lui subtiliser des objets , faire des recherches approndies à son sujet , c’est un peu une Joe Goldberg féminine …)



Je n’ai jamais encore lu d’ouvrage de la sorte franchement, une grande première !



Ce fut original savoureux rafraîchissant ET totalement dingue!



J’ai adoré du début jusqu’à la fin ! Les chapitres s’enchaînent trop rapidement sont courts et précis , le cadre est plaisant.



Je me suis fondue avec facilité dans cette intrigue sans vouloir m’en extraire , honnêtement !



Les deux protagonistes sont bigrement passionnantes ! Une Dinguerie ! C’était le feu !



J’avoue avoir eu une préférence pour Roach qui est tout à fait à mon goût , une héroïne macabre battante et attachante …



C’est bien simple Roach est unique en son genre : elle se démarque totalement des normies (les gens normaux en gros …)



Elle assume pleinement ses goûts lugubres (elle se fiche totalement du regard des autres ) car son style gothique reflète une image automatiquement glauque qui inspire le mépris ou encore la peur ou l’écœurement ….(personnellement je trouve cela fascinant et magnifique enfin bref ….)



Elle aime particulièrement ce qui dérange et nourrit une obsession malsaine pour les psychopathes (tueurs en série tels que John Wayne Gacy , Jeffrey Dahmer,Myra Hindley ou encore Robert Ramirez… ) l’horreur en tout genre la fait vibrer vous L’aurez compris assez vite …



Elle possède un animal de compagnie peu commun un escargot géant africain …



Souvent exclue des after work bien souvent snobée par ses collègues libraires des personnes que je qualifierais de « bobos » (alors qu’elle n’est pas asociale elle est tout à fait charmante avec eux …)



Fervente consommatrice de Dark Fruits (une boisson alcoolisée écossaise à environ 4% à base de cidre et de fruits ) alors ça je dois dire que j’en ai eu l’eau à la bouche j’aimerais tant goûter ce breuvage !



Elle vit au dessus du pub que tient Jackie sa mère …



Sa routine se résume à travailler à la librairie pour ensuite côtoyer la solitude chez elle & écouter un grand nombre de podcasts de true crime pour apaiser son âme et se divertir…



Passons maintenant à Laura qui est l’antagoniste de Roach !



Laura , totalement le contraire de Roach …



Réellement la fille populaire type influenceuse édulcorée qu’on adore détester (mais qui peut très vite nous obséder par sa perfection et son cadre de vie digne d’une page Pinterest)



Le genre de poupée qui a des routines parfaites qui en mettent plein la vue sur les différents réseaux sociaux !



Elle vend littéralement du rêve elle nous offre une page Instagram parfaite en continu!



Salades tendances , boissons hors de prix que s’arrachent les normies à la mode , tenues assorties, bibliothèque remplie de best sellers ou d’ouvrages qu’on voit passer sur les réseaux sociaux , produits cosmétiques tendances …



Une véritable beauté virginale, en gros la fille constamment mega propre sur elle type reine des abeilles que tout le monde suit sans broncher car elle force l’admiration !



Charismatique au succès fou , franchement sur le papier elle a tout pour elle petite princesse gâtée londonienne toute mignonne qui a le monde à ses pieds!



Alors que vous vous doutez bien que c’est une véritable conne une petite orgueilleuse qui aime diriger qui aime dicter ses lois et avoir le monde à ses pieds pour ainsi récolter les lauriers les compliments ET jouer à la petite fille fragile s’appuyer sur son traumatisme donc sur le meurtre de sa pauvre maman pour obtenir les bonnes faveurs de sa responsable , mais aussi draguer impunément Eli son collègue en couple et vouloir le mettre a tout prix dans son lit ….

La petite Laura à qui on donnerai le bon dieu sans confession n’est pas l’ange qu’on imagine loin de là …

En réalité …Méprisante hautaine alcoolique pas aussi sûre d’elle qu’elle le prétend sous la façade parfaite se dissimule un chaos des fêlures des malfaçons…



Donc lorsque Laura débarque dans la vie professionnelle de Roach un véritable ras de marée l’a submerge totalement !



La poésie de Laura est sombre profondément dérangeante , Laura semble obsédée par sa mère décédée …



Elle retranscrit cela dans sa poésie

Des poèmes lugubres qui s’intéressent aux victimes des tueurs en série …



Elle s’inspire directement de son vécu et puise aussi dans le true crime bien qu’elle exècre ce genre de toute son âme …



Roach est donc problématique pour Laura car son obsession dérangeante pour son art pour le drame qui l’a touché l’a met automatiquement mal à l’aise , elle l’a déteste l’a considère comme une charogne qui se nourrit du malheur des autres !



Elle l’évite autant que possible alors que de L’autre côté Roach développe une fascination pour Laura qui va alors très rapidement devenir son obsession …



Qui sortira indemne de tout cela au final ?



Un ouvrage qui tabasse qui divertit correctement qui force le respect ! Je lirai encore Alice Slater c’est certain car sa plume est talentueuse ! J’ai été complètement charmée au point de ne pas vouloir achever ma lecture …



Un coup de cœur une délectation un pur régal !



Commenter  J’apprécie          20
Mort d'une libraire

J’ai commencé ce livre sans vraiment savoir de quoi il s’agissait, m’étant gardé le suspense en entier. Je l’ai refermé… Pensive. Le genre de livre pour lequel il faut quelques minutes de réflexion sur ce qu’on vient de lire pour décider si oui ou non on a apprécié. J’ai apprécié. Même si j’ai aussi été dérangée. Par cette ambiance glauque, cette relation unilatérale dérangeante. C’est rare d’avoir des personnages un tant soit peu complexes et je dois avouer que Roach nous régale pour ça. Je ne saurais pas comment le résumer, donc je ne peux que vous encourager à vous faire votre propre avis. Saut dans une société contemporaine ou le true crime est au coin de la rue, littéralement.
Commenter  J’apprécie          20




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Alice Slater (68)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz assez facile sur la littérature américaine contemporaine (10 prix Pulitzer des 30 dernières années)

2009 : le titre lauréat de Elizabeth Strout

Olive et Marius
Olive et Popeye
Olive Kitteridge
Huile d'Olive

10 questions
276 lecteurs ont répondu
Thèmes : états-unis , littérature contemporaine , littérature américaineCréer un quiz sur cet auteur

{* *}