Amélie Sarn

Le monde d'Udover, le mystère qui entoure l'histoire de Rose et l'ambivalence du personnage de Crow avaient irrémédiablement piqué notre curiosité. Nous étions donc avides de découvrir la suite de cette série ! Ce deuxième tome nous a offert notre content de révélations et de beauté, entre ombre et lumière…



Nous voyons Rose faire progressivement la lumière sur sa petite enfance en même temps qu'elle cerne les tenants et aboutissants du mal terrible qui menace la nature d'Udover. L'intrigue s'étoffe, se nourrit du positionnement trouble des différents personnages dans l'imbrication de ces deux affaires que vient encore compliquer un soupçon de romance. Pas évident pour Rose de faire face aux responsabilités immenses qu'on voudrait lui confier alors qu'elle ne sait pas à qui se fier. Crow et Uggle mentent tout autant que le grand-père de Rose. Quelle sont leurs raisons respectives ? Chez les Mansklings également, les choses sont loin d'être monolithiques. Même la végétation semble tour à tour efflorescente et conquérante. Tout cela est très intrigant !



L'univers graphique n'est pas en reste (extraits accessibles via le lien ci-dessous), nous nous sommes laissé envouter par les décors tour à tour gothiques et luxuriants et les petites créatures d'Udover. Nous avons particulièrement aimé les allures de corbeau de Crow, si ténébreux que cela en deviendrait presque drôle s'il n'était pas par ailleurs un brin inquiétant…



En toile de fond, les deux créatrices tissent une réflexion sur la fragilité du monde, la transmission, les défis rencontrés par les personnes différentes, l'âge de l'adolescence et les relations toxiques.



À suivre, donc !
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Fils d'une voyante et d'un ingénieur aux Ponts et Chaussées, le jeune Sacré-Coeur est envoyé chez sa tante à Paris où il passe le plus clair de son temps dans son atelier au sous-sol de l'immeuble à bricoler des inventions qui l'aident à affronter les monstres et autres créatures qu'il a l'occasion de croiser lors de ses pérégrinations nocturnes au sein de la capitale, flanqué de ses inséparables acolytes et amis (Mimi la chauve souris, Abigail la petite fantôme qui a fui son château écossais).

Cette nouvelle aventure (la quatrième de la série en l'espèce) est axée sur les loups garous qui traînent dans la zone désaffectée de la gare de Montparnasse et que la tante de Sacré Coeur aurait aperçus. Rien de tel pour éveiller la curiosité du jeune aventurier spécialiste du fantastique et de l'étrange.

Bien illustrée et riche d'un vocabulaire de circonstance, cette série a pour atout de faire découvrir aux enfants les monuments de la capitale au tout début du XXe siècle et surfe sur les émotions pour les plus jeunes, de l'intrigue à la frousse ... et çà les enfants adorent !

J'ai été attirée par cette bande dessinée par sa couverture et, sans vraiment regarder de quoi elle parlait, je l'ai empruntée.



Nous suivons Rose, une jeune fille qui vit avec son grand-père et beaucoup, beaucoup, de plantes. Elle a des pouvoirs que son grand-père lui interdit d'utiliser. Sa vie se retrouve bouleversée lorsqu'elle rencontre Crow, une personne qui affirme en savoir beaucoup à son propos et l'emmène dans un univers étrange...



Ce premier tome introduit très bien les personnages, le monde de Rose, et nous indique déjà que Crow n'est pas totalement honnête envers Rose. Mais, globalement, il ne s'y passe pas grand chose ! En effet, l'intrigue se centre sur cette introduction et, en fin de compte, tout se passe très vite.



J'ai bien aimé ce livre et j'ai été totalement séduite par les illustration, qui m'ont vraiment enchantée !

Ne vous fiez pas à son prénom fleuri, à sa robe assortie et à ses grands yeux rêveurs : Rose a des pouvoirs puissants. De son histoire trouble, elle a hérité d'une étrange mélancolie qui la cerne comme ces insistants corbeaux que l'on voit partout en ville. L'intrusion de Crow fera-t-elle la lumière sur ces mystères ou la précipitera-t-elle au contraire dans les ténèbres ? En tout cas, tout cela les entraînera loin, au-delà du ciel…



C'est un tome introductif qui suit pour l'instant une trame de fantasy assez classique, il faudra attendre la suite pour voir le tour que prendront les choses. Mais la duplicité des protagonistes, le mystère autour de la jeune fille et des projets destructeurs qui menacent le monde d’Udover posent des bases prometteuses qui ont piqué notre curiosité.



Lise Garçon compose un monde intrigant et immersif à la lisière de l'univers de Miyazaki (auquel les autrices adressent d'ailleurs un clin d’œil explicite) et de celui des Mangas. Du premier, on retrouve une forêt merveilleuse et luxuriante, une réflexion sur les liens homme-nature, une jeune fille indocile dans le rôle principal et un personnage ambigu en la personne de Crow. Les visages très expressifs, les vues en plongée ou contre-plongée et les onomatopées m'ont plutôt évoqué les seconds. Ces planches nous transportent tour à tour dans des décors très différents, mes préférées sont celles qui nous surprennent avec des visions psychédéliques aussi inattendues qu'envoutantes à la fin de l'album. Nous aimons, même si très ponctuellement, j’ai pu avoir du mal à m’orienter dans l’espace de certaines cases.



Un premier tome agréable pour une série qui devrait prendre un peu d'épaisseur avec les tomes à venir – à suivre !
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Deux petites bosses qui poussent, et le monde change, le regard des autres aussi.



Surtout, les garçons !!!



Cela , nous arrive à nous, les filles en CM2 généralement

(moi c'était en 6ème).



Ici, ça revêt une importance capitale pour Charlène quand elle rentre de vacances, et reprend l'école .

Elle ne sait ou se mettre et a l'impression d'être la cible des regards de tout le monde.



Un mal être qu'elle va apprivoiser, quand cela va arriver à sa meilleure amie.



C'est mignon tout plein.



Elle en fait tout un plat !



J'y ai retrouvé certaines sensations qui m'on marquées moi aussi, mais j'étais d'une famille de plusieurs filles et quand mon tour est arrivé il a bien fallut que je me débrouille car je n'avais pas une oreille attentive et douce à laquelle me confier.



Mais c'était l'éducation d'avant, être forte quoi qu'il se passe et n'accorder que de l'importance à ce qui en avait (selon les adultes d'alors, qui n'avaient pas une vie facile).



Petit bouquin intelligent pour petite fille sensible qui devient une "Mademoiselle" car deux petites protubérances s'invitent sur un corps qui deviendra celui d'une femme .

Revisitons avec Sacré-Coeur le mythe du fantôme de l'Opéra ainsi que le somptueux Opéra Garnier en tant que monument incontournable de la Capitale. Toujours aussi espiègle avec sa bande d'amis (dont Abigail la petite fantôme) et ses machines confectionnées dans son atelier secret, le jeune héros nous offre une nouvelle aventure trés rythmée et assez effrayante par rapport aux précédentes mais qui tient bien la route et le suspense en permanence.

Le paranormal et le mystère, voilà des éléments qui tombent à pic pour que Sacré-Coeur mène l'enquête d'autant que sa jeune voisine Lison fait des cauchemars et que la présence d'un fantôme est évoquée.



Il s'agit là d'une des premières aventures mettant en présence la jeune Abigail, la petite fantôme qui assistera Sacré-Coeur et son "équipe de détectives" dans d'autres enquêtes et aventures. J'ai pris plaisir à lire à haute voix cette bande dessinée à mon fils qui est désormais un admirateur du jeune garçon et surtout de ses rencontres ! Car il s'en passe bien des choses étranges au 28, rue du Chemin Vert à Paris en ce début du vingtième siècle !

Choisi dans la cadre d’une Masse Critique Imaginaire et Jeune Adulte, j’ai été attirée par la couverture et le pitch étonnant de « Ressurectio », roman fantastique écrit par Amélie Sarn. Merci aux Editions Seuil et à Masse Critique de m’avoir permis de découvrir cette jeune auteure française.



La lecture est aisée, accessible aux jeunes lecteurs et je la détaillerais en trois parties. Le réveil de Marie, l’adolescence de Marie, la prise de conscience de Marie.



Marie se réveille sur une table métallique, dans une pièce immaculée avec un cerveau vierge de souvenirs. Le démarrage intrigant est très réussi, façon reportage, ce qui donne l’envie de connaître son passé. Il installe l’intrigue et l’entourage, le mystérieux Victor Franck, père adoptif et médecin.

La partie centrale du roman laisse la place au quotidien typique d’une adolescente : le lycée, l’intégration dans un groupe, les relations avec les autres, filles et garçons, les premiers émois amoureux, l’autorité. Le jeune lecteur ne peut que s'attacher à ce personnage, certes original mais qui traverse les mêmes problèmes que lui.

Dans la dernière partie du roman reviennent les questions accompagnées d'action car le quotidien de Marie, dotée d’aptitudes étonnantes, s’accompagne de visions et d’une mystérieuse ombre noire.



Dans cette troisième partie, le titre du livre « Resurrectio » prend tout son sens avec le mythe de Frankenstein revisité de façon à interpeller les adolescents.

Avec le plaisir de lire évident, un peu de suspense dans ce roman aurait été appréciable parce que l’histoire semble trop évidente au lecteur.

Après Le test, voici Cia à l'université ! Mais les épreuves ne sont pas terminées pour autant ! Les élèves des colonies se retrouvent en effet avec ceux de Tosu qui, eux, n'ont pas du passer le test. Cia doit réussir sans montrer ses difficultés tout en cherchant à comprendre ce gouvernement et à chercher des preuves de sa tyrannie. Car elle l'une des seules à savoir ce qui se passe vraiment en coulisse et elle doit se méfier de tout le monde. Pas la scolarité épanouissante donc !

J'ai une fois de plus été entrainé pas une lecture fluide, une histoire prenante et une héroïne attachante ! Néanmoins quelques petits détails me gênent: je n'ai pas compris l'intérêt de Barnes d'éliminer les candidats puisqu'ils peuvent effacer la mémoire. Et Cia ne connait jamais l'échec ? Si elle renverse à elle seule le système je trouverai ça un peu gros !

En tout cas j'ai hâte de me plonger dans le dernier tome ....

Challenge mauvais genres 2022

Challenge auteure sfff 2022

Challenge Les aventuriers du rail 2022

Nous poursuivons les aventures de Jean-Michel, super-guerrier involontaire, à la recherche du grimoire magique qui permettrait au mage Randalf de le renvoyer chez lui. Si nous retrouvons avec plaisir les protagonistes, cette quête nous permettra également de faire la connaissance d’une princesse guerrière tout en muscles, et d’une trolle tenancière de cabaret. Des elfes besogneux en vacances - syndicalistes d’un genre nouveau, style “travailler plus pour s’ennuyer moins” - font également leur apparition pour le bonheur de tous (ou presque).



Ce tome 3 boucle le cycle du Dr. Calinou, d’une manière inattendue et fort sympathique, avec, enfin, LA révélation sur l’identité de ce mystérieux et machiavélique méchant !



Le tout est toujours très drôle, intelligent, est plein de références destinées aux plus grands (faut que je retrouve la citation sur “la petite cuillère pour les gouverner tous” et que je la mette sur babelio ^^), ce qui n'empêche pas mon petit garçon de toujours autant apprécier (et moi d'acheter la suite^^).

Oui, j'avais adore lé premier tome et avais hâte de commencer le second mais j'avoue avoir été un peu déstabilisé au départ en apprenant que Tomas et Cia, notre héroïne, se se retrouveraient plus ensemble. La raison est qu'après le test initial pour être accepté à l'université, les tests se poursuivent : tout d'abord pour savoir dans quelle branche nos chers étudiants poursuivront leurs études puis, une fois cela passé et la chose étant faite, pour de nouveau survivre. Je m'explique : tout d'abord : test de connaissances pour déterminer dans quel domaine les 1ère année vont poursuivre leurs étude. Malgré sa large préférence pour la mécanique, Cia sera choisi pour étudier les Sciences politiques (ce qu'elle aurait probablement choisi en dernier étant donné qu'elle a découvert à quel point le système est corrompu) alors que Tomas lui, est sélectionné pour étudier la biologie. Nouveau départ donc pour nos deux inséparables, bien qu'ils ne se rappellent de rien (enfin, du moins sont-ils sensés ne se souvenir de rien après le lavage de cerveau qui leur a été fait après le premier Test) car ils se retrouvent chacun dans un département d'étude différent. Puis, après leur installation respective dans leur nouveau logement, nouvelle série de tests imposée cette fois non pas par les professeurs mais par les dernières année, sorte de bizutage en quelque sorte? Sauf que ce dernier est loin de ressembler à une gentille petite farce puisqu'ils risquent d'y laisser leur peau s'ils ne se montrent pas à la hauteur, ce qu va d'ailleurs arriver pour un certain nombre d'entre eux. Bref, passons sur les détails, si il y a bien une chose que Cia a apprise tout au long de ces affreux tests, quels qu'ils soient, c'est qu'ils sont beaucoup trop cruels et qu'elle voudrait que plus aucun étudiant n'ait à perdre la vie pour un de ces foutues mises à l'épreuve (pardonnez-moi ce langage vulgaire mais je pense que c'est tout à fait ce que l'héroïne ressent et donc à travers elle, moi, simple lectrice). C'est alors qu'elle se souvient de Michal, qui l'avait escorté jusqu'à la capitale et l'avait à de multiples reprises déjà aidée. Etant lui aussi passé par là, il veut, tout comme Cia et la Présidente de la Communauté Unifiée que toutes ces barbaries cessent et que les épreuves se déroulent désormais pacifiquement et sans effusion de sang. Cependant, ce n'est pas l'avis de tout le monde et en particulier du docteur Barnes et de bien d'autres que je n’énumérerai pas ici.



La guerre civile est-elle inévitable afin que les choses changent ou existent-il des méthodes plus douces pour remodeler le système ? Si il y a bien une chose que Cia a apprise au cours de son entrée à l'université et bien avant d'ailleurs (son père le lui répétait d'ailleurs souvent), c'est qu'elle ne doit faire confiance à personne ! Cependant, ne pouvant lutter seule envers et contre tous et bien qu'elle sache qu'elle peut compter sur l'aide précieuse de Tomas, à qui d'autre pourra-t-elle se fier ? Et pour en revenir à Tomas, est-elle sûre d'elle-même ? Elle l'aime et lui aussi mais, cela prouve-t-il quelque chose ?



Je vais m'arrêter là car il y a encore tellement à dire que je ne voudrais pas vous exposer un bête et banal résumé de l'histoire mais au contraire, vous inciter à découvrir cette série par vous-mêmes ! Trahison, haine, amour, machiavélisme, tricherie...Bref, vous l'aurez compris, il y en a pour tous les goûts ! Quant à moi, venant d'apprendre qu'il existait un troisième tome, j'ai été ravie d'apprendre que celui-ci était déjà paru et je crois que je vais m'empresser d'aller faire un petit tour à la librairie dans la semaine...

Lorsque Laura reçoit un appel de son frère pour lui dire que leur père est dans le coma, suite à un accident, elle ressent une indicible joie. "Il va peut-être crever".

Elle a coupé les ponts avec sa famille depuis quelques années, 2 frères trop parfaits, un père aimant - trop- et une mère qui ne voit rien.

Laura raconte son histoire dans un long monologue. Et surtout elle va livrer des bribes de ses souvenirs à ce père qui ne peut qu'écouter la haine de sa fille. Tout ce qu'elle a enduré, tout ce qu'il lui a fait subir, elle va lui dire jour après jour. Elle espère qu'à son réveil, s'il s'en sort, il se souviendra de tous ces mots, de sa souffrance de fillette qui ne savait pas et n'arrivait pas à dire non.

Sujet douloureux que l'inceste, traité avec une grande maitrise - c'était un premier roman - La 4 e de couverture annonce " une histoire de haine et d'amour qui lie une fille à son père"...

Où est l'amour dans ce livre ? Je ne le vois absolument pas . Il y a juste un adulte qui profite de son emprise, et de sont statut de père, pour abuser d'une enfant terrifiée. Qui ne sait plus vraiment si elle victime ou coupable...

L'histoire d'une jeune femme, névrosée qui ne sait plus aimer et à qui sa mère dit " il n'était pas un monstre , tu sais"

Le livre se termine sur une chute inattendue, ironie percutante.

Faut-il en rire comme le fait Laura, ou en pleurer?



De ce roman il a été fait un film, et une bande dessinée.

J'ai vraiment adoré ce livre bien que la couverture me terrorisait à chaque coup d’œil. Cette fille à la peau pâle, au cheveux noirs et aux grands yeux aussi profond que le néant n'était pas loin de se retrouver dans mes pires cauchemars. Ce n'est sûrement pas cette étrange couverture qui m'a attirée mais le résumé aussi mystérieux qu'intriguant. Je n'ai pas rechignée et je me suis tout de suite lancé dans la lecture de ce roman. Je n'ai eu aucun regret.



L'histoire était prenante dès les premières pages, et dès le livre commencé il était difficile de s'en défaire. L'écriture était fluide et agréable, j'ai beaucoup apprécié la plume d'Amélie Sarn, qui pour moi a été un des principaux point fort de ce bouquin. Une auteure qui captive le lecteur aussi bien par l'intrigue principale que par son écriture prenante.

Les personnages étaient intéressants, on ressentait bien les sentiments de l’héroïne ce qui rendait la lecture d'autant plus attachante. Une adolescente qui cherche son identité et essaye de se fondre parmi les jeunes de son âge Le suspens était présent tout au long du bouquin. Un ensemble vraiment passionnant, je recommande ce livre aussi bien pour les jeunes adolescents que pour les adultes, une lecture facile et aisée à ne pas manquer.



Marie est une jeune fille qui depuis qu'elle s'est réveillée sur une table d'opération, son corps couvert de cicatrice, doit réapprendre à vivre normalement. Car, ses souvenirs ayant disparus, elle revis peu à peu avec l'aide du médecin qui' s'occupe d'elle, Victor. celui-ci est la seule personne qu'elle connaisse et avec qui elle passe du temps. Mais Marie aspire à être une fille comme les autres. Aller étudier avec d'autres jeunes, à sortir après les cours, à se faire des amis...Seulement Victor hésite à la laisser vivre comme les personnes de son âge, sentant qu'elle pourrait vouloir prendre son envol et devenir plus autonome qu'il ne voudrait le croire. À son grand bonheur, elle arrive à le convaincre de la laisser aller au lycée. On ressent bien aussi le lien entre Marie et Victor devenir de plus en plus profond, presque comme un père et sa fille. Mais Marie ne cesse de se poser des questions sur son passé. Elle est victime de malaises dans lesquels elle se plonge dans les histoires tragiques de filles qu'elle ne connais pas et elle à l'impression que ce qu'elle voit lors de ces crises à un rapport avec son passé.

Mais seul Victor semble détenir la réponse à toute ses questions...

• « Rose & Crow, tome 1 » de Amélie Sarn et Lise Garçon, publié chez Delcourt.



• Bande dessinée lue à l'occasion des 48H BD, ou celle-ci et neufs autres ont été partager gratuitement durant le mois d'avril 2024.



[La bande-dessinée]



• Une des première réflexion que je me suis faîte, dès la première page de cette bande dessinée, a été d’y déceler une inspiration des travaux du légendaire animateur japonais Hayao Miyazaki.. Et quelques pages plus tard, un clin d’œil à celui-ci est fait lors d’un dialogue entre deux personnages, comme quoi pas d’erreur possible ! En effet, on ne peut s’y tromper avec en premier lieu des véhicules volants à l’aspect rudimentaire portant individuellement des soldats, bombardant une luxuriante forêt peuplée d’êtres fantastiques, vulnérables. L’histoire est assez simple, assez classique en vérité, tant le sujet a déjà été maintes fois traité ces dernières années. L’aventure d’une jeune fille possédant de grands pouvoirs enfouis en elle, se retrouvant dans un univers magique qui est son foyer originel et qui est la fameuse élue qui devra délivrer son monde du mal qui le ronge est plus que connue. Au-delà de tout cela, ce premier tome est vraiment là pour poser les petites bases de ce monde et seuls les prochains tomes pourront assouvir notre besoin d’aventure et d’intrigue.



• Là où ce récit se démarque dans ce premier tome, qui est essentiellement introductif, c’est dans son style graphique qui est des plus chatoyants. C’est beau, vraiment jolie même, et rien que pour cela, on a envie de se plonger dans cet univers coloré et charmant, et de faire la rencontre de ces personnages si haut en couleur. Les décors ne cesseront de rappeler aux lecteurs cet amour pour le surnaturel magique et naturel, cette opposition entre la modernité cruelle et insipide face à la beauté naturelle et bienveillante. Toujours au niveau des paysages où évoluent nos personnages, ils sont bourrés de détails, c’est vraiment très bien travaillé. Cette aventure me rappelle également beaucoup l’univers de Lewis Caroll, avec une intrigue qui semble s’en inspirer et des personnages ressemblant étrangement à ceux que l’on pourrait croiser aux pays des merveilles, comme les lézards à collerette, les lapins blancs..



[La petite voix de la fin]



• Une assez bonne bande dessinée, qui ne se suffira pas à elle-même, car il faudra impérativement lire les tomes suivants pour être totalement satisfait. Un beau travail sur les graphismes et les personnages qui sont très encourageants pour la suite !



Une Rose qui de l’état de bourgeon deviendra à coup sûr, une fleur aux épines robustes.

Après avoir découvert l'univers fantastique de Udover, j'ai voulu poursuivre la saga pour savoir ce qu'il allait advenir de cette ville et de ses habitant•es, ainsi que de Rose et du mystérieux Crow.



Dans le premier tome, la jeune Rose découvrait la magie et rencontrait Crow, qu'elle suivait sans trop d'hésitation pour aller sauver Udover. Cette fois, elle commence à prendre conscience du mal qui menace la nature d'Udover, tout en apprenant davantage de choses sur son enfance.



Ce qui est dommage avec cette série - pourtant très prometteuse -, c'est que les évènements s'enchaînent tellement vite que nous n'avons pas toujours le temps de les appréhender.



Toutefois, l'univers dépeint est vraiment intéressant, et j'ai beaucoup aimé en apprendre plus sur le passé de Rose mais aussi sur le personnage de Crow qui semble un peu ambigu.



J'ai été happée par cet univers fantastique, aux illustrations absolument magnifiques et au message écologique porté par cette bande dessinée, qui ne sont pas sans rappeler les Ghibli. J'ai hâte de lire la suite !

J'ai adoré ce petit livre qui cache une très belle histoire !!!



Il y a 16 ans, une jeune fille du nom de Charlotte vivait dans une belle et grande maison avec ses parents et son petit frère de 5 ans. Ses parents et son frère partent pour un long week-end, elle avait demandé à rester seule. Mais quand la famille rentre, Charlotte n'est plus là et ce n'est que le lendemain, après avoir cherché partout qu'on la retrouve dans la cave de la maison, morte. Les parents de Charlotte sont partis, ils sont vendu la maison. Il a fallu un an pour vendre cette maison avec ce lourd passé. Les nouveaux propriétaires ont fait beaucoup de travaux, mais ils ne sont restés que deux ans et sont partis à leur tour.



Des bruits cour un peu partout qu'il y aurait un fantôme dans cette maison !!!



Emma et sa maman viennent d’emménager. Le père d'Emma est parti avec une autre femme et elles se retrouvent toutes les deux. La mère d'Emma a eu un coup de cœur pour cette belle maison qui se situe à Mondeleau. Dès la première nuit, Emma fait des rêves étranges, elle voit cette maison, mais dans ses rêves elle est dans un autre temps, tout à l'air d'être très réel, trop réel !!!

Elle revoit Charlotte, 15 ans, quand elle était enfermée dans la cave, elle était encore en vie. C'est alors que Emma va mener son enquête et va découvrir qui a tué Charlotte. Elle doit le faire pour mieux vivre avec sa mère dans cette maison dans laquelle le fantôme de Charlotte rôde toujours. Il pourrait s'en aller quand la vérité serait dévoilée au grand jour...



J'ai vraiment beaucoup aimé Emma, elle est persistasse et je me suis attachée à ce personnage de jeune ado qui n'a peur de rien, ou de pas grand chose. Quand j'ai commencé ce thriller, je n'ai pas pu le lâcher et je viens de passer un très bon moment, une lecture que j'ai fait en une seule fois !!! Cette enquête est prenante.



J'ai trouvé que ce livre était trop petit, l'enquête reste un peu trop superficielle. Je trouve que l'auteur, Amélie Sarn, aurait pu approfondir l'histoire pour lui donner plus de consistance. Je pense qu'il y a de quoi faire, le sujet est vaste et j'en attendais bien plus...

J'ai trouvé l'enquête d'Emma bien ficelée, mais d'un autre coté, Emma ne se pose pas trop de question et ne développe pas assez ses recherches. En fait, presque tout se base sur les rêves et d'intuition d'Emma.

De plus, comme Emma développe un très fort lien avec Charlotte, ou l'inverse, l'auteur aurait pu en profiter pour expliquer ce qu'il c'est réellement passé dans cette cave et pourquoi Charlotte voulait absolument passer tout ce fameux week-end seule, j'ai trouvé que ces explications restaient trop dans le vague.



J'ai trouvé la couverture magnifique !!! il fait le préciser... elle est subtilement bien faite, et après coup, après avoir lu le livre, je le comprends mieux...



Un très bon thriller fantastique que je recommande pour tous les âges !!!

Un auteur français qui nous emporte dans une enquête addictive et dont l'intrigue a lieu en France !!! Il faut le préciser...
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Ils sont six, tous coincés dans leur lycée car des bombes explosent à intervalles réguliers. La police et les pompiers cernent le bâtiment mais ne veulent pas y pénétrer de peur que le poseur de bombes ne déclenche la bombe suivante. Car oui, ce dernier est dans les parages voire peut-être même parmi nos 6 lycéens.



Nous avons donc Diana, la fille du sénateur qui doit tout le temps sourire devant les caméras lors des apparitions médiatiques de papa. Elle en a marre.

Nous avons Frankie, le capitaine de foot super musclé et super populaire.

Nous avons Tad, le métisse homo qui était au lycée pour une raison bien particulière.

Nous avons Cass, qui elle aussi, n’est pas venue par hasard. Elle est musicienne, elle ne supporte plus le lycée et surtout le regard des autres.

Nous avons Z, qui vient de perdre sa mère. Il a souvent des ennuis, c’est un rebelle.

Enfin, nous avons Rashid, musulman pratiquant mais qui vient de raser sa barbe pour ressembler un peu plus aux autres et éviter les discriminations.



Les personnages sont clichés à mort, je me suis crue dans une mini-série US. Le roman est en revanche bien construit : la présentation de nos lycéens sous forme de roman choral puis ce qui les a amenés à se retrouver ensemble au milieu des explosions. Il m’a manqué un petit quelque chose pour être à fond dedans malgré l’action présente tout au long du roman.

Et puis, j’ai vu la fin arriver gros comme une maison. Ce n’est pas le roman du siècle mais ceux qui seront emballés par le résumé peuvent passer un bon moment.

L’histoire se passe en banlieue parisienne.

Alex est en classe de quatrième. Il se sent nul et plutôt mal dans sa peau : il a déjà redoublé et le collège ne l’intéresse pas. Il n’a pas d’amis non plus. Son père est au chômage et sa mère passe ses nerfs sur lui. Au dehors, dans la cité il a peur car il est devenu celui qu’on recherche pour le frapper.



Un jour, par hasard, alors que la bande à Marco et à Ahmed s’en prend à lui, il est « protégé » par de parfaits inconnus, trois jeunes, Stéphane, Ludo et Éric.



Les trois jeunes appartiennent à un parti d’extrême-droite mais Alex les trouvent sympathiques, taille les cours pour les rejoindre au local, tague les rues le soir avec eux et colle des affiches de propagandes. Pour eux, il se rase la tête, boit de la bière et se procure (en volant son père) bomber kaki et Doc Marteen’s.



Il est plutôt flatté d’avoir des amis et même s’il n’est pas toujours d’accord avec eux ou ne comprend pas tout, « il n’a aucune envie de gâcher leur amitié pour des trucs sans importance ».



Sans importance croit-il… mais très vite les insultes racistes fusent et la violence de leur propos monte, jusqu’au jour (un jeudi) où les trois jeunes découvrent dans la cage d’escalier d’Alex, une vieille dame d’origine juive et la frappe violemment, la laissant à terre. Alex va gentiment la ramener chez elle. Perturbé, il va tout d’abord chercher à avoir des nouvelles de la vieille dame, puis le jeudi suivant, la suivre…



Ce roman a le mérite d’informer les collégiens sur la politique d’extrême-droite...et d'ouvrir un débat nécessaire sur la violence et l'intolérance.

J'avais beaucoup aimé le premier tome « La maison de l'ombre » je viens de finir ce second opus et j'ai littéralement adoré !!!



On avait découvert, Emma, pendant les vacances de Noël, elle avait fait des rêves qui donnaient accès à des pans de vie d'une jeune fille, Charlotte.

Dans cet opus, on retrouve Emma, qui vit avec sa maman à Bordeaux. Dans le premier tome, on avait découvert que le père d'Emma était parti avec une autre femme du jour au lendemain, les laissant seules toutes les deux. La mère d'Emma impose à Emma un séjour chez son père en Bretagne où il s'est installé avec sa nouvelle femme. Elle arrive dans cette nouvelle famille et se retrouve assez gênée de voir son père avec une autre femme surtout qu'elle n'a pas eu de contact avec ce dernier depuis qu'il est parti, 8 mois auparavant.



En Bretagne, au bord de la mer, elle pense être au calme, mais elle recommence à faire des rêves...

Elle rêve de nouveau d'une jeune fille. Elle qui croyait que ces vacances allaient être d'un ennui mortel, il va s'avérer que non ! Le lendemain de ce premier rêve étrange, le corps sans vie de Maëlle est retrouvé au bas de la falaise qui borde la place et qui se trouve à quelques mètres de la maison dans laquelle Emma passe ses vacances. D'après les gendarmes, il semblerais qu'elle se soit suicidé...



L'hiver passé, quand Emma a été en communication avec Charlotte, cette dernière était morte depuis 15 ans, alors que là, au moment du rêve, Maëlle était encore en vie, il est étrange qu'Emma entre alors en communication avec un être qui ne serait pas encore mort...



Comme je le disais plus haut, j'avais beaucoup aimé la tome 1 et ici j'ai littéralement adoré ce second opus, je le trouve même meilleur !!!

Meilleur pour plusieurs choses : En tout premier parce qu'on apprend à connaître Emma, sa vie, ses doutes et ses douleurs, surtout vis à vis de son père car elle n'arrive pas à digérer qu'il soit parti pour une autre femme en la plantant avec sa mère... J'ai aussi adoré les nouveaux personnages, surtout celui de Maxence, que j'affectionne tout particulièrement pour plusieurs choses...



Dans le premier tome, je mettais en avant la beauté de la couverture, et ici, je réitère sa réflexion surtout qu'ici, cette très belle bille avec cette goûte de sang représente à merveille l'histoire qui se joue dans ces pages !!!



Ce thriller fantastique est une pure merveille !!!
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En commençant ce livre, je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Un thriller ? de l'horreur ? du policier ? du fantastique ? Il faut dire que le résumé est assez sombre, il ne laisse rien présager de bon.

Pourtant, l'histoire commence de façon assez ordinaire : Emma et sa mère enménagent dans une nouvelle maison après que le père d'Emma ait quitté le foyer famillial. Elle est donc en conflit avec son père, sa mère et le reste du monde (faut dire que sa meilleure amie est assez égocentrique !). Bref, Emma change de lycée et fait la connaissance d'un groupe d'ados qui lui explique que sa nouvelle maison a un passé très sombre : quinze ans auparavant, Charlotte, une jeune fille de leur âge, s'est fait tuée dans la cave.

Bien que le meurtrier ait été retrouvé et croupisse derrière les barreaux, Emma n'est pas très rassurée. Alors quand, en plus, elle commence à avoir des souvenirs qui ne sont pas les siens, elle pense que Charlotte essaye de lui faire passer un message : retrouver son véritable assassin.



Ainsi, on va suivre Emma tout au long de son enquête. Elle qui ne connait presque personne dans cet ville va essayer de délier les langues. Mais elle ne trouvera que peu d'aide : ceux qui se souviennent de cette histoire n'aiment pas en parler... et le meurtrier est en prison... alors pourquoi s'en faire.



Néanmoins, on va accumuler les faits, les détails troublants. Et surtout, on ne peut pas lâcher ce livre sans arriver à la fin. Le suspense n'est pas intense au point qu'on tourne les pages avec avidité car il y a un peu trop d'éléments du quotidien d'Emma. Ils coupent un peu le rythme et c'est bien dommage. Si encore, le livre vous prenait vraiment aux tripes et que du coup on ait besoin d'une petite pause de temps en temps pour reprendre notre souffle, ça se comprendrait, mais là... Dès qu'il y a un peu de suspense, la jeune-fille nous parle de son repas de la veille ou d'un appel de son père. Très franchement, on s'en fout. Nous ce qu'on veut, c'est savoir ce qu'il s'est passé il y a 15 ans.



Pourtant, on continue à lire... Le mystère commence peu à peu à s'estomper et la BAM ! C'est la fin. Rapide la fin. Un peu trop même. Elle aurait gagné à être un peu plus développée. Tout est un peu trop "tout est bien, je vais bien, tu vas bien". Pas vraiment de retour sur ce qui s'est passé... Même si elle est tout à fait crédible (faut dire qu'on ne la voit presque pas venir), qu'elle colle bien avec tout le reste du livre... pour une fois, on aurait voulu un peu plus de détails !



Je relativise en me disant que c'est un livre jeunesse, qu'il est certes moins longs que d'autres thrillers que j'ai pu lire. Malgré quelques coupures dans le rythme qui font baisser le suspense et une fin un peu expéditive, il reste un bon roman que je vous conseille. Un thriller rapide à lire, pour un après midi où vous n'avez ni envie d'une lecture super légère ni envie de vous cassez la tête pendant des lustres.
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