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Citations de Andrea H. Japp (1110)


Il en voulait à Diane de ne pas composer, de se foutre de tout ou presque.

Fallait-il avoir perdu un enfant pour résister à tout, parce que plus rien n'avait ensuite véritablement d'importance ?
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Dans l'Enfer de Dante, le septième cercle, le plus concentrique, est occupé par les traîtres et les lâches.
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-- Je vous en prie, madame. Deux filles sont mortes ici. Trois autres en France. On pense qu'il s'agit d'un réseau de filles d'Europe de l'Est.
-- Cinq ? C'est ça vos calculs ? Mais tu déconnes ou quoi ? Vous êtes bouchés, les flics ? Elles sont des dizaines à crever avec ces macs, depuis des années. Ou elles avortent au dernier moment ou alors on vend leurs gosses à des gentils couples blancs lorsqu'ils plaisent. Les autres, ceux qui sont trop foncés, pas la bonne couleur de peau ou d'yeux, pas le bon âge, pas le bon sexe, ou simplement pas d'acheteur au bon moment, ils disparaissent. Réveillez-vous les mecs, c'est chez vous, troisième millénaire. Tu sais, le pays où on s'affole d'une remarque déplacée, d'un fauteuil pas assez large pour qu'un obèse puisse s'y installer confortablement. Elles crèvent comme des chiens, bordel, tu comprends les mots ou tu veux que je te fasse un dessin ? Branche-toi sur Internet, cocottes, tu vas apprendre plein de vilaines choses. Putain, je rêve !
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Lu et enregistré dans le cadre des donneurs de voix, pour les aveugles.
L a tension va crescendo, à mon avis - d'abord, on ne sait pas ce que l'on va découvrir - comme le personnage principal, et puis, on comprend, en avançant, que l'on ne pourra pas échapper à l'épouvantable vérité du dénouement.
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Ann surveilla le temps qui lui sembla passer étrangement. Elle se faisait une tasse de thé et, l'instant d'après, le liquide était froid. Le soleil était au zénith et soudain le jour tombait.
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Cela fait plus de cinquante ans que je vérifie quotidiennement que nous ne possédons qu'une compréhension très superficielle des choses, ce qui, du reste, ne tempère pas notre prétention.
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Il s’agissait de vivre ou de mourir. C’était tellement étrange, tellement exotique presque… préhistorique, cette notion qu’on va devoir préserver, non pas un quelconque avenir, mais véritablement son existence comme bout de viande pensant. […] Elle reprenait possession d’un coup de tout ce que plusieurs siècles de bonne conduite luthérienne avaient gommé, non, à peine recouvert : l’instinct de vivre coûte que coûte…

Chapitre 21
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Vous êtes tous les mêmes, vous autres les Yanks ! Pourvu qu’on soit propre sur soi, qu’on file de temps en temps du fric aux pauvres ou à l’église et qu’on ne fasse de vagues publiquement, on est un mec bien. C’est ça, hein ?

Chapitre 13
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Le pouvoir commence lorsqu’on se permet se qu’on interdit aux autres.

Chapitre 7
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D'ailleurs, on ne peut vraiment juger les humains que dans les situations extrêmes. Les faux sympas te ferment la porte au nez parce qu'ils ne veulent pas s'emmerder avec tes problèmes. Les faux antipathiques te réservent des surprises qui rassurent sur l'humanité.
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Quand y'en a plus, y'en a encore, du moins dans le cas des emmerdements.
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Ne nous leurrons pas, l'homme ferme a du caractère. La femme dans la même situation a nécessairement un mauvais caractère lorsqu'elle en vient à décider qu'on ne lui mangerait plus la soupe sur la tête.
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Il y a le rêve, et puis le reste. Peut être que le rêve permet de supporter le reste, ou alors c’est juste un alibi confortable.

Chapitre 5
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Les gens d’ici étaient pour la plupart des gens simples, travailleurs et gentils. En fait, Bernie s’était convaincu que Jensenville était un petit paradis dans cette Amérique qui se courait après en souhaitant n’avoir jamais le temps de se rencontrer. Il était un peu comme le pasteur Logan, le représentant d’un passé qu’on imagine forcément plus sain et plus propre que le présent puisqu’il n’est plus à faire.

Chapitre 1
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Bernie contemplait pensivement le bout d’une de ses Frye-Boots posée sur le bord du bureau. C’était un objet comme un autre et il suffisait de se concentrer sur un objet pour vider son esprit de toutes les pensées parasites et encombrantes qu’il ramenait de ses rondes… Enfin, « rondes », c’était un bien grand mot. Il s’agissait surtout d’une balade lente et amicale dans Jensenville, qu’il reproduisait deux fois par jour, autant pour flatter l’amour de ses concitoyens pour ces petits rites quotidiens que pour justifier son salaire de shérif.

Chapitre 1 (Incipit)
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- Tu as réussi à abandonner le pinard ?
- M'en cause pas. J'aime que le Coca. Mais c'est sûr que comme dirait mon oncle : "C'est pas avec l'histoire du Coca que tu peux suivre l'histoire de l'humanité !"
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Comme une meute de loups... L'espèce humaine obéissait finalement aux mêmes lois, mais plus sournoisement. Il suffisait de montrer une faiblesse ou une faille jusque là dissimulée pour que les autres fauves se jettent à la curée et vous dépècent comme une proie.
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Lorsqu'on commence à reprocher aux gens les choses qui vous ont séduites chez eux, n'est-ce-pas le début de la fin ?
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- Des savoirs perdus ou volontairement dispersés ? avait-elle demandé, ébranlée.
- Les deux.
- Pourquoi disperser la connaissance ?
- Parce qu'elle est pouvoir, qu'elle décille les hommes et qu'il devient alors beaucoup plus difficile de les dominer, de les faire obéir. Pourquoi crois-tu que l'on n'enseigne ni aux femmes ni aux pauvres ? Parce que, dans le cas contraire, ils pourraient juger, comprendre que leur situation est inique. Et se rebeller. C'est ce qui arrivera un jour, car la connaissance est comme un puissant ruisseau. Si l'on bloque son cours, tôt ou tard, il en trouve un autre.
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Marie de Salvin le fixait, un rideau de flammes les séparant. Une médaille étincelait à son cou. Pourtant, on enlevait leurs bijoux aux condamnés. Ses longs cheveux couleur de blé mûr cascadaient jusqu'à sa taille. Pourtant, on les lui avait coupés à la hâte. Le silence. Un silence compact. Le brasier était muet. Aucun son, nul rire ne sortait des bouches ouvertes des badauds assemblés pour assister à son exécution. Il lui souriait, semblant inconscient du feu qui allait la consumer. Il s'entendait alors déclarer avec un calme joyeux :
- Je ne vous ouïs point, ma mie. Votre pardon.
Elle souriait à son tour et, entre deux langues roux-jaune de feu, lançait :
- Peu importe, mon doux, attendons le demain.
Leurs deux voix enchâssées dans un univers de silence.
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