Je m'attendais à un bon petit polar sans prétention, à lire en vacances.
Le début est prometteur, mais l'action s'étiole peu à peu et l'intérêt se perd.
Les descriptions sordides de maltraitance à enfant m'ont achevée.
J'ai connu Japp plus inspirée.
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A garder au fond de son sac pour faire face dignement à un embouteillage ou à une heure de panne d'ascenseur... court et sympa
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Je me suis rendu compte avec l’âge qu’on aime d’autant plus un être qu’il reste étranger. On veut tout dominer, tout maîtriser, une fois que c’est fait ça devient une habitude rassurante. Je crois que c’est pour cela que j’aime les chats. Même lorsqu’ils te choisissent et qu’ils te sont fidèles, ils sont ailleurs.
Notre espèce est sanguinaire. Elle l’a toujours été et c’est pour cela qu’elle a survécu. Ce n’est pas une excuse, j’en suis conscient, mais la compassion est une donnée relativement moderne. Nier le fait que nous sommes féroces est inepte. Même s’il faut les lois, la religion ou la morale pour discipliner cette férocité, nous resterons toujours ce que nous sommes. La loi ne sert qu’à déterminer si la férocité est de l’héroïsme ou de la légitime défense, ou si elle est inacceptable et mérite une punition. Quant à l’éducation, c’est la chose la plus fondamentale parce qu’elle sert de référence aux individus.
Tout est toujours relatif. Manque de chance, les schémas de comparaison varient en fonction des situations et des intérêts. Ce qui est un acte de barbarie à un moment, en un lieu, peut devenir de l’héroïsme ailleurs, plus tard.
Trop de différences. Y a toujours des différences, sans cela l’homme ne peut pas vivre, parce qu’il ne peut pas rêver qu’il n’est pas ce qu’il est ou qu’il deviendra ce qu’il n’est pas… Merde ! je ne sais plus où j’en suis. Mais trop de fric, de luxe, de choses belles à côté de la merde, de la galère et du désespoir parce que le haut est tellement haut et que le bas est si bas, ça ne fait pas bon ménage.
...les flics sont les derniers acteurs de la tragédie humaine, dans tout ce qu’elle sécrète d’excessif, d’inutile, de féroce, et de bouleversant. C’était sans doute prétentieux et mélodramatique, mais cette théorie, inspirée par l’éthanol, leur avait fait monter les larmes aux yeux et devait sceller une étrange amitié, improbable mais tenace.