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3.74/5 (sur 32 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Bexhill, Sussex , le 11/08/1913
Mort(e) à : Bury Saint Edmunds , le 31/05/1991
Biographie :

Angus Frank Johnstone Wilson est un écrivain britannique, auteur de romans, de nouvelles et d'essais.

Il avait une mère sud-africaine et un père anglais. Après des études à Merton College (Oxford), il devint en 1937 bibliothécaire au British Museum, au département des imprimés, et travailla au catalogue général.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il fut affecté à la section de contre-espionnage Hut 8 à Bletchley Park, dans l'équipe chargée de déchiffrer le code Enigma.

Après la victoire des Alliés, il retrouva son emploi au British Museum, où il resta jusqu'en 1955. Il démissionna alors pour se consacrer à l'écriture et s'installa dans le Suffolk.

Lauréat du James Tait Black Memorial Prize pour The Middle Age of Mrs Eliot (Les Quarante Ans de Mrs Eliot), il fut anobli par la reine Élisabeth II et reçut la distinction de commandeur de l'Ordre de l'Empire britannique.
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Bibliographie de Angus Wilson   (13)Voir plus

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Video et interviews (2) Voir plusAjouter une vidéo

Claude Santelli sur Charles Dickens
Jacques LEGRIS présente "Le monde de Charles Dickens", biographie de l'écrivain anglais par Angus WILSON. Claude SANTELLI qui a adapté et réalisé de nombreux DICKENS dont les plus importants, "David Copperfield" et "Les Grandes espérances" parle de ces deux oeuvres et raconte une anecdote de GIONO à propos des "Grandes Espérances".

Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Chaque année, depuis que nous sommes mariés, Henry me dit :
- Je ne vois pas pourquoi nous ne "ferions" pas Venise (ou Madrid, ou Rome), cette année. Je crois que nous l'avons bien mérité.
Or, primo, on ne "mérite" pas des vacances, on les prend ; et, secundo, nous sommes assez riches pour que rien ne nous empêche de "faire" Venise ou Rome. J'aspire, en fait, au jour où il me dira :
- Je ne vois pas pourquoi nous ne "ferions" pas Lima cette année, en passant par Honolulu et Madagascar...
Mais s'il ne peut pas me proposer cela - et il ne le peut pas - j'aimerais mieux qu'il me dise simplement :
- Cette année, nous irons en Italie, ou en Espagne, ou en Afrique du Nord, June. A toi de choisir...
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Le passé nous offre assez de grandeur pour que nous nous en passions pendant des siècles. Même si un Beethoven apparaissait aujourd'hui, je ne l'encouragerais pas.
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Sylvia se pencha sur son tricot pour dissimuler son émotion. Elle était aussi touchée qu'Arthur, mais les sentiments familiaux se cultivent tous les jours : ils ne se manifestent pas seulement le jour de Noël. D'ailleurs les Calvert n'avaient pas l'habitude de se livrer à des effusions. L'affection se passe de protestations, il suffit de savoir qu'elle existe.
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Votre père était un de ces hommes bien qui savaient ce qu'ils faisaient. Des hommes entraînés qui n'ont pas perdu la tête. Et finalement Hitler n'a pas pu en venir à bout, comme chaque fois que de dangereux imbéciles se trouvent en face d'hommes entraînés qui gardent leur sang-froid.
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- Fisher, notre nouveau prof d'histoire, a organisé des discussions en groupe, le trimestre dernier, dit Geoff. J'y ai dit qu'à mon avis la télévision était une des causes principales de la médiocrité de notre temps. Elle dépersonnalise tout le monde. Personne ne s'intéresse plus à rien : on a pris l'habitude de s'asseoir devant son récepteur et de regarder n'importe quoi.
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- Il y a des moments où la diplomatie est synonyme de lâcheté.
- Ça, je l'ignore, n'ayant jamais pratiqué ni l'une ni l'autre.
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- Peut-être feriez-vous mieux de voir M. Sczekely lui-même, dit-elle.
- Oui, je le crois aussi. Où est-il ?
- Il est absent pour tout l'après-midi.
- Sans blague ! s'écria Poll. Alors, pourquoi me dire que je devrais le voir ?
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Il se prenait à espérer qu'ailleurs aussi des êtres, pareils à Robinson Crusoé, édifiaient de petits îlots de travail et de plaisir volontairement simples, dans une solitude librement consentie - de petits îlots qui, si par miracle le chaos était évité, donneraient à l'activité des hommes un nouveau départ, plus modeste.
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- Je pourrais aussi emmener un homme, mais comment le prendrait-elle ?
Meg entendait Miss Corrigan remuer dans le couloir, sans aucun doute irritée d'être ainsi chassée de son petit bureau bien chauffé.
- Je ne sais pas, Poll. Je ne connais pas ta tante...
- Oh ! elle ressemble à toutes les tantes... Quand même, je crois que je ferais mieux d'amener une femme. Qui me suggères-tu ?
- Je ne vois vraiment pas. Miss Corrigan attend dehors...
- Qui est-ce, celle-là ?
- La directrice de l'école.
- Je n'ai pas l'impression qu'elle ferait l'affaire : tante Mary a dit "une amie"... Au fait, pourquoi attend-elle dehors ? Elle ne sait pas où aller ?
- Je suis dans son bureau, elle attend que nous ayons fini de parler.
- Pourquoi ? Nous ne parlons pas d'elle... En tout cas, c'est toi qui as commencé.
- Il faut que je raccroche maintenant, Poll.
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Le lapin avait les reins brisés. Il gisait sur la terre, les yeux vitreux, la fourrure maculée de sang, son petit corps agité de soubresauts convulsifs. Sylvia se courba péniblement, le souleva par ses longues oreilles et l'acheva d'un coup sec sur la nuque. Elle s'étonna de constater qu'elle n'avait pas perdu la main après tant d'années. Mais, en quittant le bois, elle éprouvait un dégoût profond pour toute forme de pitié qu'elle fût accordée ou implorée. Et ce sentiment ne la quitta plus.
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