Chaque année, depuis que nous sommes mariés, Henry me dit :
- Je ne vois pas pourquoi nous ne "ferions" pas Venise (ou Madrid, ou Rome), cette année. Je crois que nous l'avons bien mérité.
Or, primo, on ne "mérite" pas des vacances, on les prend ; et, secundo, nous sommes assez riches pour que rien ne nous empêche de "faire" Venise ou Rome. J'aspire, en fait, au jour où il me dira :
- Je ne vois pas pourquoi nous ne "ferions" pas Lima cette année, en passant par Honolulu et Madagascar...
Mais s'il ne peut pas me proposer cela - et il ne le peut pas - j'aimerais mieux qu'il me dise simplement :
- Cette année, nous irons en Italie, ou en Espagne, ou en Afrique du Nord, June. A toi de choisir...
- Fisher, notre nouveau prof d'histoire, a organisé des discussions en groupe, le trimestre dernier, dit Geoff. J'y ai dit qu'à mon avis la télévision était une des causes principales de la médiocrité de notre temps. Elle dépersonnalise tout le monde. Personne ne s'intéresse plus à rien : on a pris l'habitude de s'asseoir devant son récepteur et de regarder n'importe quoi.
- Il dit qu'il n'y a personne d'autre dans sa vie, mais je sais ce qui en est. Je connais son nom : Hilda. C'est affreux, non ?
Et elle se mit à sangloter. Modérément bouleversé par cette révélation, Maurice dit poliment :
- J'avoue que ce n'est pas un très joli nom.
Claude Santelli sur
Charles DickensJacques LEGRIS présente "Le monde de
Charles Dickens",
biographie de l'
écrivain anglais par
Angus WILSON. Claude SANTELLI qui a adapté et réalisé de nombreux DICKENS dont les plus importants, "
David Copperfield" et "
Les Grandes espérances" parle de ces deux oeuvres et raconte une
anecdote de
GIONO à propos des "Grandes Espérances".