Anna McPartlin

Et bien que dire sur ce livre... Pas mal mais il m'a manqué un petit quelque chose

un sujet douloureux que celui de la perte des êtres chers mais ces neufs jours en compagnie de Rabbit et malgré la note humoristique m'a plongé dans une bluette un peu mièvre malgré un sujet fort...

Peut être mettre de la pommade sur une plaie, tendre vers la douceur de la mort ou de la perte... Peut être trop joli pour moi trop acidulé...

Et en refermant ce livre il y a ce pissenlit en bouton qui m'est resté en vue sur la couverture... Et j'ai repensé a quand on souffle dessus et que les graines s'envolent... Peut être est ce là toute la symbolique et le message de ce livre. Garder à l'esprit de vivre...

Quel talent cette auteure "inconnue pour moi" faire tout un roman sur les derniers jours d'une malade condamnée, c'est extraordinaire. car on ne pleure pas, on sourit parfois toute cette tendresse et cet amour qui l'accompagne jusqu'à son dernier souffle! il faut vraiment je le répète bien du talent. il n'était pas facile de faire participer le lecteur au désespoir puis aux souvenirs puis à la résignation puis à l'acceptation totale de toute une famille devant la mort annoncée. Eh bien Anna Mc Partlin l'a fait et bien fait. On a envie de vivre effectivement une fois la lecture terminée et on a envie de rire et de profiter de tous les petits moments. Car le jour J tous ces petits bonheurs sont présents et si réconfortants. Bref bravo

J'ai pris ce livre dans la bibliothèque de ma ville parce que je trouvais la couverture originale (à quoi ça tient !). J'ai choisi de ne pas lire le 4e de couverture, je voulais une surprise complète !



En fait on comprend en moins de deux pages quelle va être l'histoire : les 9 derniers jours de la vie de Rabbit Hayes atteinte d'un cancer généralisé.

Une fois lues ces quelques pages j'ai commencé à m'angoisser : les bouquins tire-larmes, très peu pour moi.... J'ai progressé dans ma lecture et franchement j'ai bien fait. Ce livre est extraordinaire !

Evidemment il est triste, c'est dur de voir une jeune femme mourir, laissant seule sa fille de 12 ans. Enfin pas si seule que ça, car elle est entourée d'une famille qui va permettre à Rabbit d'avoir une fin heureuse, et qui va permettre au lecteur d'avoir (étonnamment !) des moments de rire.



Un livre à la fois drôle et poignant, triste et gai.

Une heureuse découverte. Je suis contente de l'avoir lu et de l'avoir emprunté (heureusement que la couverture était jolie !). J'ai passé un bon moment avec ce livre, même si, vu le sujet, c'est surprenant d'utiliser cette formulation.

〰〰〰



Ce roman raconte les derniers jours d'une maman célibataire du nom de Rabbit Hayes. Son nom, vous ne pourrez jamais l'oublier puisqu'il est inscrit des millions de fois par page (j'exagère à peine 🫣). Du coup, j'avais l'impression de voir un lapin malade auprès d'humains dans le livre 😅.



Malheureusement, cette femme a un cancer en stade terminal. Autour d'elle, il y a beaucoup de personnages qui vont apparaître. Nous aurons la famille, sa fille, des ami(e)s, le personnel médical. J'ai adoré comment est manié tout le côté humain des soins palliatifs (c'était le plus intéressant, mais pas assez mis en avant).



Les personnages sont plutôt bien construits quoique caricaturaux. Les situations sont parfois traitées de manière grossière. L'histoire en elle-même n'est pas transcendante, même s'il y a des moments que j'ai trouvés intéressants.



Je pense qu'il y a tellement de choses à faire pour émouvoir le lecteur et montrer la réalité d'un cancer en face terminale. C'est un roman qui n'est pas abouti, pour moi. Nous restons en surface.



J'ai trouvé l'ensemble long par rapport aux faits qui sont réellement relatés dans le roman. Un petit peu comme s'il fallait faire plus de pages. Du coup, on tourne un peu en rond. Bizarrement, je n'ai pas eu de coup de cœur pour un personnage.



J'ai beaucoup apprécié le fait qu'il y ait des flash-back du passé de Rabbit Hayes. J'aime avoir différents instants de vie pour mieux comprendre les situations actuelles.



〰〰〰



3 raisons de le lire

▪ Découvrir les soins palliatifs.

▪ Une entraide familiale et amicale touchante.

▪ Plusieurs thèmes : maladie, amour, amitiés, famille, religion, medicale, musique...

Comment ne pas aimer ce livre ?

C'est triste, beau, joyeux, drôle, émouvant.

Ca parle à tout le monde, forcément.

De notre mort, de celle que nous aimons, de notre vie, de celle que nous aimons.

C'est un livre où la vie et la mort sont complices.

Et même si la fin, tout le monde l'a connaît au regard du titre, est d'une tristesse infinie il reste un livre qui, avant tout, célèbre la vie.

J’ai lu ce roman après avoir lu des critiques élogieuses sur le site et je dois dire que je n’ai pas été déçue. Le sujet pourtant est délicat et pourrait conduire à un pathos lourd à digérer. Mais ce n’est pas le cas ici. Certes on parle de la mort d’un être aimé, John, qui laisse sur le carreau sa veuve, sa famille et ses ami(es), et du poids du deuil. Mais on parle surtout de vie, d’amitiés, celles qui existent entre Emma et ses deux copines Clo et Anne, Emma et Sean le meilleur ami de John. Et je vous vois venir : ah mais oui, les deux, après avoir pleuré dans les bras l’un de l’autre, vont se découvrir un sentiment amoureux, et patati, et patata. Je ne répondrai pas à ces allusions, de toute façon les sentiments décrits entre les protagonistes sont beaucoup plus subtils. On pleure dans ce livre mais on rit beaucoup aussi. J’ai beaucoup aimé Emma, veuve effondrée et qui, peu à peu, s’autorise à revivre, à sortir et à aimer. Un roman qui fait du bien, cela ne se refuse pas.

Je mets 4 chats/5
Lien : https://labibdeneko.blogspot..

Les neuf derniers jours de Mia Hayes, surnommée Rabbit, quadragénaire en train de mourir d'un cancer en maison de soins palliatifs. Le pitch peut sembler déprimant, mais la force et le succès de ce roman reposent sur l'environnement de Rabbit, entourée de ses amis et de sa famille, occasion de rire par moments (la vie continue...), de se souvenir (une jeunesse heureuse autour d'un groupe de musique), de s'engueuler et de se réconcilier (qui aura la garde de la fille de Rabbit ?).

Si j'ai bien aimé le début (un ton décalé, volontiers cynique sur la mort et la maladie), j'ai moins aimé le lent basculement vers quelque chose d'un peu plus mièvre et bien pensant (quelques longueurs, peut-être...). Ce qui sauve, à mes yeux, le roman, ce sont les allers-retours dans le temps et le souvenir de Johnny, grand amour de Rabbit, malade lui aussi, mais on en apprend plus au fur et à mesure. Voilà qui crée un mini-suspense, une sorte d'histoire dans l'histoire.

J'ai versé quelques larmes à la toute fin, parce que parfois, mon vilain esprit critique anti bons sentiments la met en veilleuse. Sinon, une lecture agréable et optimiste, triste et gaie, un roman que l'on peut, en dépit du sujet, conseiller largement à qui cherche une lecture "feel-good" et facile.

Ce roman est sorti il y a plusieurs années, il a conquis une énorme quantité de lecteurs… Et comme tous les romans qui ont du succès et que l’on ne cesse de me recommander, je suis frileuse, j’ai un peu peur… Peur d’en attendre trop, de mettre la barre trop haute et d’être déçue.

Il était donc dans ma PAL depuis belle lurette et à l’occasion de la sortie de « Sous un grand ciel bleu », qui n’est autre que la suite, je me suis dit que c’était le moment de franchir le pas. C’est donc armée d’un paquet de mouchoir que je me suis enfin lancée dans la lecture de ce bijou.



Ce roman ne peut laisser personne indifférent. Si à la couverture on pense à une romance plutôt gentille et un peu feel-good, il n’en est rien. En ouvrant ce livre, on plonge dans une histoire qui sonne comme un grand chamboulement et qui marquera à jamais notre vie de lecteur.



Tout est clair, tout est dit, l’issue de l’ouvrage, on la connait. Rabbit Hayes est sur la fin de sa vie puisqu’il ne lui reste que neuf jours à vivre. L’auteure nous fait donc vivre ces neuf dernières journées à travers les membres d’une famille terriblement touchante. Chacun va devoir faire son chemin pour accepter la maladie et surtout la mort imminente de Rabbit. Alors, parce que l’union fait la force, tout va se mettre en place pour l’entourer et l’accompagner au mieux.



Bien sûr ce roman est triste, mais pas que ! Ce récit est merveilleusement bien écrit et bien construit. Anna McPartlin réussit l’exploit de provoquer des sourires, même dans une histoire aussi dramatique.

Les personnages sont touchants, attachants et vrais. Ce roman c’est une vague d’humanité, de bienveillance et d’émotion. Il déborde d’amour et véhicule finalement un joli message d’espoir.



C’est un beau coup de cœur pour un roman bouleversant.
Lien : https://entredeuxpagesfr.wor..

Rabbit Hayes est atteinte d'un cancer du sein, il lui reste neuf jours à vivre, elle est dans une maison de fin de vie ou de soins palliatifs. Ce sont ses au revois as ses proches, et surtout comment annoncer à sa fille de 14 ans qu'elle va mourir. Sujet délicat.



On peut croire que ça va être un livre très triste, et malgré les apparences cette lecture ne m'as pas fait de peine, c'est vrai, c'est un sujet sensible.

Mais j'ai ressenti cet opus très vivant, l'auteure as tourner l'histoire, pour que cela soit très ancrée dans la réalité des souvenirs du personnage principal, oui c'est quelqu'un de très jeune, une maman qui va mourir, c'est injuste.

Mais Rabbit, lors de ses longues périodes où elle dort, revis son passé, les bons moments mais aussi les mauvais, comme si elle faisait un peu son bilan.

Et puis il y a toutes les attentions de toutes sa famille, les souvenirs, les éclats de rires, ou on oublie parfois qu'elle va mourir.

Mais le principal, c'est comment dire à son propre enfant, qu'on va mourir, qu’on ne sera pas là pour elle, et qu'on doit transmettre son éducation a une autre personne.

Franchement, j'ai beaucoup aimée ce livre, car justement l'auteure as fait d'un sujet triste une histoire belle et vivante.

Evidemment, il y a eu des moments très émouvants, mais on est pris par la trame de l'histoire et on est porté par sa famille qui ont toujours était là pour elle.

Je me suis dit que c'était un moment opportun pour lire un tel livre, le monde est bouleversé par l'épidémie d'un virus, on est un peu dans une ambiance glauque, ou on voit les chiffres annoncer.

Ma manière à moi d'appréhender cette situation, c'est lire une lecture sur la fin de vie, mais un livre qui est pétillant, comme une vie qui s'achève, mais dans laquelle de jolis choses se sont passées.

Premier livre de l'auteur, je regarderais avec intérêt ce que l'as publié d'autre.
Lien : https://www.nathlivres.fr/l/..

Encore une fois Anna McPartlin me fait rire et pleurer. Ce roman m'a touché en plein cœur. Encore un livre qui marque les esprits avec un sujet sensible annoncé dés les premières lignes. Après on sait où on met les pieds avec Anna McPartlin, c'est sa trame première : le deuil traité avec un humour.

Dés le départ, Maisie notre héroïne parle à une assemblée. Jeremy son fils est né et mort dans la violence. Pourquoi? Comment? Par qui? C'est ce que le lecteur va essayer de comprendre sur le faits de cette nuit tragique du janvier 1995 dans une bourgade prés de Dublin.

Mettons les choses dans son contexte. Nous sommes dans les années 90. L'Irlande est un pays très conservateur et la religion très présente. Et c'est dans ce contexte particulier que Maisie va essayer de comprendre qui est vraiment Jeremy et pourquoi il a disparu avec son meilleur ami.

Je suis une vraie guimauve je l'avoue. Certains sujets me touchent. Maisie est un personnage qui m'a émue. Son combat pour s'occuper de Birdie, ses deux boulots pour subvenir aux besoins de sa famille, sa remise en question… Et quand tout semble enfin s'éclaircir dans sa vie, l'imaginable se produit.

Je trouvais que l'auteure transcrivait parfaitement le désespoir d'une maman qui attend les nouvelles de son fils. Le lecteur connait déjà le dénouement tragique mais veut connaitre tous les tenants et aboutissants. Et surtout les comprendre.

Mais où Anna McPartlin m'a achevée, c'est avec son message fort à la fin : la pardon…. Ce moment où Maisie comprend et continue d'aimer. J'ai lâché les vannes et pleurer comme un bébé. Sur ce roman, même si elle parle encore du deuil, je trouvais que l'auteur s'était renouvelée. Mon cœur de guimauve y est encore passé.

Mia, 40 ans, surnommée affectueusement Rabbit, se croyait guérie d'un cancer du sein. Elle avait d'ailleurs crée un blog où elle relatait sa maladie et la manière dont elle y faisait face. Malheureusement, des métastases sont apparues. Les os sont atteints. Fracture d'une jambe. Et même si c'est une battante, le verdict est sans appel, c'est incurable. Il ne lui reste plus que neuf jours à vivre et ce sont ces neuf jours en soins palliatifs dans une maison de repos qu'Anne McPartin nous invite à vivre aux côtés de Rabbit et de ses proches.

Il y a sa fille Juliet, âgée de 12 ans, ses parents Jack et Molly, son frère Davey, un musicien qui vit aux US, sa soeur Grace, mariée, quatre garçons et sa meilleure amie Marjorie.

Quand elle sombre dans le sommeil, Rabbit revisite ses souvenirs de jeunesse et revit son premier et unique amour avec Johnny.Chacun vit la perspective de la mort de Rabbit comme elle ou il peut en fonction des relations qu'elle ou il avait avec Rabbit, de ses propres ressources intérieures. Comment l'entourer au mieux alors que la douleur est si rude ? Comment poursuivre le chemin après elle ? Que va devenir Juliet ? C'est ce que vous découvrirez si vous lisez ce livre.

Si le sujet est triste, de mon point de vue, la manière de le traiter ne l'est pas. J'ai trouvé le ton juste, touchant et réaliste. J'ai également apprécié qu'elle donne la parole à tour de rôle à chacun des proches de Rabbit sans oublier les soignants. La 4ème de couverture s'achève sur "Il y a toujours de la lumière au bout du tunnel."

Merci à Cherche Midi !

Avec Mon midi, mon minuit nous découvrons Emma et son compagnon John, entourés de leurs amis et de leurs familles. Le bonheur semble couler de source, il n'y a aucun problèmes. Jusqu'au jour où Emma va découvrir le deuil et la perte...

J'avais découvert Anna McPartlin avec Les derniers jours de Rabbit Hayes, un livre qui m'en avais fait voir de toutes les émotions. En commençant Mon midi, mon minuit, je me suis demandée – comme souvent – si j'allais aimer ce livre autant que le précédent, qui avait laissé une impression si forte. Mais ça aurait été mal connaître Anna McPartlin !

Que ce soit avec Les derniers jours de Rabbit Hayes ou avec Mon midi, mon minuit, il faut s'attendre à une histoire qui frappe et qui tire des larmes. Certes, il y a des larmes de tristesse, étant donné que c'est une histoire sur la mort, la disparition d'êtres chers, mais j'avoue avoir eu aussi quelques rires grâce à certains personnages et à leurs réflexions complètement décalées. Mais contrairement à Les derniers jours de Rabbit Hayes, qui parle de la mort en elle-même et comment s'y préparer, Mon midi, mon minuit nous parle du deuil, de la perte d'un être cher et de comment on se reconstruit après un tel drame.

(Mon avis complet sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...

J'attendais d'avoir besoin de lire cette suite du tant apprécié "Les derniers jours de Rabbit Hayes", besoin d'un livre qui fait du bien, d'un livre vrai, d'un livre fort, avec des personnages que j'ai pris tant de plaisir à retrouver.



Gros coup de cœur pour ce tome 2, situé directement après la fin du premier. On retrouve la famille Hayes et ceux qui gravitent autour, avec une alternance de points de vue, qui suivent l'après, de comment on se remet et on fait face à l'inévitable... Difficile de ne pas spoiler, mais dans ce tome, on aborde le deuil, la reconstruction, la maladie, l'amour, mais aussi la prévention en santé. C'est cette dernière thématique qui m'a beaucoup touchée, car peu abordée dans la littérature. La fiction et la plume d'Anna McPartlin montrent une certaine réalité que l'on ne montre jamais, avec beaucoup d'humanité et d'humilité.



Un roman puissant et profondément bienveillant, authentique, que je vous recommande vivement !

Dans "Les derniers jours de Rabbit Hayes" notre très chère Rabbit laissait derrière elle ses proches pour retrouver son Johnny, cette saleté de crabe ayant remporté le combat.

Dans "Sous un grand ciel bleu", le Hayes vont désormais faire face au vide qu'a laissé la jeune femme. Nous les verrons donc vivre leur deuil, chacun à sa manière. Certains vont perdre la foi qui jusque là les portait, d'autres vont s'isoler, d'autres encore se remettre complètement en question... La famille qui dans le précédent tome nous avait fascinée par le merveilleux lien qui unissait ses membres, vit des heures sombres et les esprits commencent à s'échauffer... Vont-ils réussir à rester unis?



Une fois de plus, Anna McPartlin nous embarque avec elle et nous fait traverser une tempête d'émotions. Ainsi cette lecture se fait entre rires et larmes.

Je suis tellement triste de devoir de nouveau quitter cette famille, c'est comme s'ils faisaient partie de la mienne. C'est un livre pour lequel on ne voudrait pas qu'il y ait de fin.

J'avais lu "les derniers jours de Rabbit Hayes" et j'ai été heureuse de retrouver la famille Hayes. Anna McPartlin sais nous faire passer du rire au larmes et à nous toucher avec ses histoires. J'adore la plume de cette auteure. Elle arrive si bien à nous décrire les émotions des personnages qu'on a l'impression de les ressentir. J'ai été captivé dès les premières pages et j'ai particulièrement apprécié le dénouement. Une belle histoire de résilience pour cette famille et surtout une belle histoire d'amour filial comme je les aime.

« Une famille souvent chaotique, parfois exaspérante et toujours très aimante », vont faire corps autour de Mia alias Rabbit sur les derniers jours de sa vie, alors qu’elle est en soins palliatifs. Fichu cancer.



Cette famille au grand complet, je l’ai trouvé attachante et j’ai pleuré à la lecture de certains passages, j’ai souri aussi. Certaines personnalités font preuve de sarcasme, de peu de diplomatie, mais ce qu’il compte au fond, c’est que cette famille et ces amis s’aiment et que chacun vit différemment cette expérience de se préparer à la mort inéluctable de celle qu’on aime.



Avoir la chance de dire au revoir c’est bien, mais cela ne diminue pas la souffrance, d’un côté comme de l’autre.



Ce roman a été rude et beau à la fois. L’alternance des points de vue m’a permis de souffler et de trouver parfois un peu de légèreté face à un sujet très prenant émotionnellement.



Je vous conseille cette lecture seulement si vous vous sentez le force de suivre Rabbit, 40 ans, au crépuscule de sa vie.



Tempus fugit. Carpe Diem mes amis !

Rabbit Hayes rend son dernier soupir, entourée de ceux qu'elle aime. Nous voilà aussitôt plongés dans le thème du livre, le deuil.

Dans la famille de la défunte les discussions débutent très vite quant à ce qu'elle aurait voulu pour son enterrement et le fait de savoir si ses désirs sont bienvenus ou non. Faut-il respecter les souhaits de la défunte même s'ils vont à l'encontre de ce que l'on désire soi-même ?

Les derniers adieux faits, chacun va réagir à sa façon pour essayer de surmonter cette perte.

La mère refuse soudain de croire en Dieu, se réfugie dans d'autres combats qu'elle estime justes et passe beaucoup de temps hors de chez elle.

Le père, se renferme sur lui-même et passe des journées entières dans son grenier.

La soeur, persuadée qu'elle risque de subir le même sort funeste que Rabbit, prend les mesures qui s'imposent.

Le frère, traverse l'Océan pour poursuivre sa carrière musicale aux USA, emmenant sa nièce avec lui et ne sachant pas trop comment se comporter avec cette dernière.

La fille, suit son oncle car ainsi en avait décidé sa mère mais elle n'ose pas dire que son pays natal lui manque, que sa famille lui manque et qu'elle n'arrive pas à se faire à cette vie nomade.

La meilleure amie, perdue, seule, décide de prendre un autre chemin professionnel, tout en devant s'occuper de sa mère, à son grand désarroi.



L'auteur réussit à nous faire comprendre le ressenti de chacun.

C'est toujours très bien écrit, très agréable à lire, même si j'ai un peu survolé quelques passages sur les moments musicaux.



L'autrice a un réel talent pour parler d'un sujet pas toujours facile, le deuil, tout en ne tombant pas dans le larmoyant ni la désinvolture.

Ce roman je l’attendais autant que je le redoutais.

Les derniers jours de Rabbit Hayes est un roman que je n’arrive pas à oublier, lire la suite me faisait peur.

C’était un quitte ou double.

Je peux te dire que c’est aussi un coup de cœur, pas aussi intense que son prédécesseur, mais fort, intense, bouleversant.

Anna McPartlin sait me faire beaucoup pleurer, mais aussi me faire rire quand il le faut.



J’ai eu beaucoup de mal à écrire cet avis. Je ne voulais pas spolier les lecteurs qui n’ont pas encore découvert la famille Hayes et je voulais donner envie de lire ce roman qui blesse autant qu’il répare. C’est encore une très jolie sortie du Cherche Midi. Autant pour l’intrigue, son auteure que l’objet livre. Le travail éditorial est vraiment à souligner. Je t’en reparlerai pour 2 autres romans sortis chez le même éditeur.



On commence le roman quand Rabbit n’est plus. On va suivre la famille Hayes qui a du mal à accepter la mort de leurs fille, sœur, amie et mère.

Chaque membre fait son deuil à sa manière.



Sa mère Molly vient à douter de sa foi.

Jack s’éloigne de tous. Son frère, lui, espère trouver réponse sur comment élever sa nièce dans les journaux intimes de Rabbit.

Alors que sa sœur Grace a le même gène qui a donné le cancer à Rabbit. Elle va devoir prendre des décisions en rapport avec sa santé et son corps.

Il y a d’autres personnages, tous ceux que tu rencontres dans le 1er tome.

Évidemment pour moi, celle qui remporte tout, celle que j’avais déjà adorée dans « Les derniers jours de Rabbit Hayes c’est Juliet. Cette gamine de 12 ans m’a encore épaté par sa maturité.

Son caractère, sa manière de faire entendre sa voix.



C’est un roman triste quand tu vois cette famille aimante se débattre dans le deuil tout en essayant d’accepter le manque, mais Anna McPartlin allège beaucoup le ton grâce surtout à Molly, la mère de Rabbit. Tu ne pourras t’empêcher de rire.



Anna McPartlin a choisi parfaitement son titre, car plus tu avances dans le livre, plus le soleil brille, plus le ciel est bleu.

Évidemment il y a des turbulences, des orages, des moments douloureux, des moments de doutes, mais elle te montre, encore une fois qu’après la pluie vient le beau temps.

Qu’une famille peut rester unie même dans la tristesse et la joie.

Rabbit qui n’est plus là reste pourtant une présence importante dans le récit

Elle laisse derrière elle sa famille dévastée par le chagrin.



Tous, ils lui ont promis de continuer, mais comment accepter l’inacceptable ?

Comment continuer à vivre ? À rire ?

Colère, révolte, moment d’abattements et de tristesse se mélangent.

Rabbit a laissé derrière elle un vide immense, qu’ils doivent tous combler.

Chacun à leur manière. Ils vont tâtonner, chercher, se poser des questions pour avancer.



Avec chaque chapitre raconté par l’un membres de la famille, tu suis cette famille brisée alors qu’elle essaye de trouver un moyen de guérir et de ressouder les liens. Ce n’est pas facile, il y a des moments où ils semblent se faire la guerre, en particulier Jack et Molly.



Tous, tu vas les lire se débattre avec leurs chagrins, s’éloigner des autres, mais ils vont très vite réaliser que c’est ensemble qu’ils sont les plus forts.

Ils devront réinventer leur famille, ce clan que tu rencontres dans le premier opus.



Ce sera douloureux, difficile, tragique.

C’est un roman tellement émouvant.



Elle m’a à nouveau fait passer du rire aux larmes. Elle sait jouer avec les émotions et les doser parfaitement. Les thèmes du livre sont nombreux et différents, tous importants.

Anna McPartlin va te parler de la foi, comment la garder quand on a perdu un des êtres les plus importants de sa vie ? Comment continuer à croire devant cette grande injustice ?

Il y a le thème de la paternité et des responsabilités qui vont avec. Comment être un père quand on a perdu sa fille chérie ?

Pour la petite Juliet, c’est comment grandir sans sa maman dont elle était si proche ?

Anna McPartlin te parle aussi des décisions difficiles et radicales à prendre. Ce dernier point a été le plus douloureux pour moi.



Sans surprise, je suis toujours autant charmée par ses protagonistes. Ils sont profondément humains. Ils ont leurs failles, leurs faiblesses et leurs secrets. Des personnages singuliers et fantaisistes que tu ne croises pas dans tous les romans, mais c’est aussi ce qui fait, à mon sens, la grande force de cette duologie.

Sans les différents frasques, bêtises ou rebondissements tu n’aurais fait que pleurer, là tu ris aussi énormément.



Ce n’est pas seulement de la tristesse et des larmes.

Il y a des personnages fantastiques, tous si joliment dessinés et il y a des moments d’hilarité et d’humour.

Écrit avec sensibilité, humour et chaleur, c’est une lecture fantastique.

J’ai adoré passer ces heures de lectures avec la famille Hayes ; même si Rabbit n’a pas de présence physique, ses paroles et les souvenirs de sa famille la ramènent très présente dans le livre.



Tu l’as compris, cette suite m’a comblée de bien des manières. Elle m’a fortement ébranlée aussi.

Je retiens surtout que derrière la tristesse il y a la vie, que derrière la pluie il y a un très grand arc-en-ciel et que toujours tu dois garder espoir.



Cette histoire extrêmement émouvante et parfois hilarante couvre toute une myriade d’émotions.

Tu vas rire, tu vas pleurer et tu vas rire en pleurant. Ce livre est une montagne russe d’émotions.

C’est un roman bourré de générosité et de résilience.

Un livre sur la mort, la famille et la joie qu’il ne tient qu’à nous de faire subsister aux moments les plus désespérés.

Je te le recommande.

Je te conseille de lire avant Les derniers jours de Rabbit Hayes pour saisir toutes les subtilités des liens de cette famille inoubliable.
Lien : https://unesourisetdeslivres..

Neuf jours. C'est ce qu'il reste à vivre à Mia Hayes, surnommée affectueusement "Rabbit". Neuf jours."



Et voilà le lecteur embarqué dans cette aventure humaine et ce cheminement si douloureux. Je ne sais pas ce que l'autrice a vécu IRL mais son talent pour nous faire expérimenter les montagnes russes émotionnelles de chaque protagoniste est absolument époustouflant! Je ne suis pas du genre à verser ma larme à la lecture d'un bouquin mais là...



Cependant, la lumière qui émane de ce texte, l'humour débordant de certains passages, l'Amour qui transpire entre chaque ligne font de ce roman une petite pépite emplie de vie et d'espoir. Malgré la douleur, la souffrance et la colère omniprésentes, évidemment...



J'avais lu des tonnes de retours positifs au sujet de ce livre. Je redoutais donc une certaine déception de ma part. Au final j'ai dévoré les 9 derniers jours de Rabbit. Impossible de lâcher Mia et les siens. J'ai pleuré avec sa fille, j'ai tremblé avec sa mère, j'ai explosé de colère avec son père, j'ai assisté aux concerts de son frère, j'ai voulu tordre le cou à Johnny, l'amoureux rocker qui ne se déclare pas, j'ai admiré le personnel des soins palliatifs... je suis passée par mille états et j'ai refermé le texte en ayant juste envie de prendre dans mes bras toutes celles et ceux que j'aime à l'infini et au-delà!!

Il est temps de réaliser, d'accepter, de faire un retour sur le temps passé... Rabbit va mourir !

Et le temps est au larme...car tout le monde l'aime Rabbit : son côté original, son fort caractère.

Et le temps est au rire...car dans la famille Hayes le rire est une religion...et parlons-en de la religion : entre ceux qui croient, ce qui ne croient plus et ceux qui n'ont jamais crus ...

Un roman dans lequel on passe du rire au larme !