Katinka ressent le besoin de devenir romancière. Depuis toute petite elle raconte des histoires à son petit frère, avant même de savoir lire.
Écrire des mots, en partie aussi, pour poser son histoire depuis que sa maman est morte.
Une adolescente qui trouvera auprès de sa voisine écrivaine, les ficelles pour progresser et ne pas se décourager dans l'écriture.
Un échange plus fort que celui de simples conseils, une épaule pour l'apaiser, l'aider à grandir.
Des mots simples, mêlés de bonheur et de tristesse.
Puisqu'elle apprend à poser ses sentiments avec le plus de justesse possible, ce roman qu'elle écrit sans s'en rendre compte, est agréable et original par la forme. Les personnages sont bien dessinés. Et en prime quelques astuces pour les jeunes lecteurs qui voudraient se lancer dans l'écriture.
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Katinka est une adolescente chamboulée. Sa mère est morte, son père a rencontré une nouvelle femme, et puis... C'est une adolescente.
Sa voisine est écrivaine. Katinka n'ose pas le lui dire, mais elle aussi, elle voudrait devenir romancière.
Prenant son courage à deux mains, elle apprend les règles d'un bon roman et sans s'en rendre compte, elle écrit une histoire. L'histoire de sa vie.
J'ai adoré ce roman. De plus, il m'a donné envie d'écrire une histoire, simple, sur moi, sur un passage dans ma vie. (Cours de guitare)
Je vous conseille fortement ce livre.
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Un roman jeunesse pas révolutionnaire sur l'histoire (une ado qui veut écrire un livre, vit seule avec son père et son frère, jusqu'à l'arrivée d'une nouvelle femme). Mais un roman bien original sur sa forme.
Katinka écrit un livre à l'aide de sa voisine, auteure. Et on peut lire, tour à tour les chapitres écris par Annet Huizing et ceux écris par Katinka, avec en gras les conseils donnés par Lidwine. Et cette construction est très maligne, et nous invite à lire plus attentivement ce roman, et les autres. Donner à voir, ne pas dire. Ecrire avec les 5 sens. Tenir le suspens. La prise de conscience du personnage. Utiliser les personnages secondaires pour en dire plus sur les principaux. Savoir ne pas tout dire, utiliser les ellipses, le silence.
L'air de rien Katinka a écrit un roman. Et l'air de rien, le lecteur sait, un peu mieux, lire un roman. Et peut-être que certains se prendront au jeu et se mettront à l'écriture, qui sait ?
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Katinka vit avec son père et son petit frère depuis la mort soudaine de sa maman.
Cette dernière lui manque terriblement et elle a l'impression que le peu de souvenirs qu'elle a sont en train de s'effacer.
Heureusement il y a la voisine, une vieille dame écrivain, qui accepte de lui donner des conseils pour réussir à écrire et réaliser ainsi son rêve.
Elle lui apprend, à partir d'exercices, comment créer du suspense, montrer plutôt qu'expliquer, travailler ses personnages, réduire son texte, ne pas tout dire, parsemer son texte de détails concrets, jouer sur les répétitions...
Mais un jour une nouvelle femme apparaît dans la vie de son père, et elle fait l'unanimité dans la famille. Oui mais voilà, ce n'est pas sa mère...
J'ai beaucoup aimé ce roman qui avec une intrigue simple autour du deuil et de la famille recomposée, propose des astuces pour les écrivains en herbe.
Les jeunes, nombreux à vouloir écrire à leur tour, trouveront dans ce roman agréable et facile à lire une mine de conseils !
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Livre sympa pour ados (grands aussi). Il était une fois une hollandaise de treize ans qui rêvait de devenir écrivain, elle alla alors chez sa voisine, écrivain reconnu, pour l’aider. Elle y raconte sa mère décédée, son frère, son père et ses fréquentations. L’originalité, c’est les corrections et conseils donnés pour l’écriture qui vont l’aider également à grandir. La subtilité est qu’elle ne s’en rend pas compte.
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Comment j'ai écrit un roman sans m'en rendre compte est un roman d'apprentissage.
Ce roman peut être touchant pour certaines personnes.
En tout cas, moi, je l'ai aimée. Sa parle d'un fille qui est en deuil (elle a perdu sa mère), d'une famille recomposée...
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Katinka, la jeune héroïne a :
1. un petit frère et un papa amoureux,
2. une voisine qui écrit dans sa cabane, au fond de son jardin,
3. une blessure au fond de son coeur : la mort de sa mère, 4. et surtout une envie furieuse de devenir écrivain...
Vous mélangez tout cela et vous suivez quelques recettes d'écriture prodiguées dans le livre. Vous obtenez une histoire simple et émouvante, qui donne simplement envie de prendre la plume...
Un livre sympa pour les 12/14 ans
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" Comment j'ai écrit un roman sans m'en rendre compte" est un idée originale et astucieuse de roman ado. Elle puise se qualités dans la conception racontée pas à pas d'un texte imaginé par et à partir de la vie d'une ado de 13 ans, auteure en herbe, tout en profitant de ses questionnements, de ses émotions qui évoluent avec le récit. Ce parcours initiatique d'écriture est aussi une phase de deuil, on le devinera.
Ainsi, Katinka, 13 ans, décide t-elle, guidée par sa voisine Lidiwine, auteure reconnue, d'apprendre à écrire. Une histoire.
Apprendre à raconter est un métier, un art, et il est toujours prématuré de prétendre offrir du départ un roman, selon Lidiwine.
Katinka racontera ce qui lui tient à coeur, elle se raconte et Lidiwine, tout en entretenant son jardin extérieur en sa compagnie, l'écoute lire ses premiers jets, corrige, prodigue des conseils entre deux coups de taille de buissons, pour présenter la petite aventure de sa vie à des gens qui ne la connaissent pas.
Katinka raconte dans une phase introductive l'absence de sa maman, décidée ainsi par le destin pour son petit frère Kalle et elle-même.
Le souvenir est très lointain mais l'absence toujours dérangeante s'exprimera implicitement dans un besoin immédiat de renouer avec cette racine, plantée à jamais dans son coeur. Le fait de grandir, d'être une ado sans avoir gardé de souvenirs vivaces est dérangeant, nous le constatons progressivement chez cette petite Katinka.
Katinka racontera aussi le coeur guéri de son père à nouveau disponible, nous sentons le temps qui passe, avec Dirkje plutôt que cette Patricia.
Ces confidences sont sensibles dans leur format de chapitres et phrases courtes, une délicatesse à travers son regard, son jugement, des questionnements sur la vie, la famille, l'amour et bien entendu la mort. Ce sont des pensées qui l'habitent de façon passagère, mais l'envie de revenir sur la mémoire de la maman devient sans s'en rendre compte plus intense. Cela va monter doucement dans un flot d'émotions.
De ses souvenirs racontées, elle ne change rien, elle pourrait inventer certe.
Lidiwine va lui apprendre à raconter autrement, ce qu'elle donne devient fiction et il faut tout de même tenir son lecteur.
Nous sommes dans l'apprentissage du style et là, l'auteure nous surprend, nous démontre comme elle nous capte elle-même dans son récit.
Nous entrons et sortons du récit écrit et lu par Katinka, pour "entendre" les commentaires de style de Lidwine qui, n'est pas dupe de la démarche exutoire qui amène Katinka à livrer ce qu'elle peut avoir sur le coeur, de précieux, de douloureux aussi.
Nous ressentons un lien presque aussi intime que celui d'une tante et sa nièce, Lidiwine lui rapportant aussi quelques rares souvenirs de rencontres avec sa maman et des partages de moments captés à l'improviste de l'enfance de Katinka avec sa mère.
Elle interroge même Lidiwine sur son caractère au même âge, à 13 ans, pendant qu'elle range ensemble sa bibliothèque. C'est un lien de substitution tendre, qu'elle avoue elle-même, dans les proportions et la place qu'elle a choisi. Elle partage aussi d'autres liens avec Dirkje, complices au début, mais leurs natures seront plus compliquées au fur et à mesure qu'ils deviendront plus ancrés au cercle familial.
Katinka se projette beaucoup, grande ado, adulte, écrivaine reconnue. C'en est tendre et amusant.
. Les lecteurs constateront de quelles manières Katinka arrivera à bon port au bout de ses deux aventures intérieures.
Comment sera son après?
Annet Huizing nous gratifie d'une fin heureuse et d'un bon roman vite dévorée mais qui devrait rester.
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Tous les profs de français devraient faire lire ce livre à leurs élèves (M.Halb)
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Je vous le dis d'emblée, je n'aime pas vraiment le titre de ce livre, je le trouve trop long, inélégant. Pourquoi essayer de résumer un roman dans son titre ?
Cela dit, je l'ai ouvert , l'ai lu , parce qu’il est dedans la sélection 2017-2018 des Incos et l'ai bien aimé. Voici un livre qui convient parfaitement à ceux qui aiment lire et écrire, mais ne le savent pas encore et à ceux qui le savent déjà ! Grâce à des personnages très attachants Katinka et Lidwine, à un scénario vraiment captivant, l'arrivée impromptue de Dirjke dans la famille de Katinka, son petit frère Kalle et de leur papa Henrik. Eh oui, ils sont néerlandais ! Annet Huitzing nous offre une vraie grande « leçon de littérature jeunesse« . Bien joué et la partition sonne très juste.
J'en recommande vivement la lecture à tous les jeunes à partir de 12 ans.
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Troisième lecture du Prix des Incorruptibles 2017-2018 niveau 5e-4e : Comment j'ai écrit un roman sans m'en rendre compte. Le titre et la couverture de ce livre avec ses smileys intriguent. La narratrice c'est Katinka, une jeune hollandaise qui vit avec son père et son frère suite au décès de sa mère quand elle était petite. Une jour la jeune fille ose aller sonner à la porte de sa voisine Lidwine, une écrivaine célèbre, pour lui demander de lui donner des cours d'écriture. C'est ainsi que naît le fameux roman écrit sans s'en rendre compte.
Chaque chapitre est en fait un travail d'écriture donné à Katinka par Lidwine, comme si un élève mettait bout à bout ses copies de rédactions avec les commentaires de son professeur. A la fin de chaque partie on retrouve donc en gras l'avis, les corrections et les conseils de l'écrivaine. J'ai peur que cette introspection sur l'écriture perturbe un peu les jeunes lecteurs. On sort plus ou moins de l'intrigue, si on peut vraiment parler d'une intrigue dans ce roman.
L'histoire, ou plutôt les histoires, racontées par Katinka ne sont pas d'une grande originalité. Elle décide de parler de l'arrivée de Dirkje dans la vie de sa famille. L'intérêt de ce qu'elle raconte réside plus dans le fait que ça lui permet d'extérioriser ce qu'elle ressent, notamment pour faire le deuil de sa mère. ça aussi j'ai peur que ça ennuie un peu les ados qui vont lire ce roman. La narratrice écrit ses histoires plutôt sous la forme d'une suite de nouvelles. Ce qui fait le lien entre les chapitres ce sont davantage les progrès de Katinka dans son écriture que l'avancée de la pseudo-intrigue tournant autour de l'intégration de Dirkje à la famille.
Le côté positif sont clairement les conseils rédactionnels donnés par Lidwine. Ils sont tout à fait applicables aux lecteurs qui veulent se lancer dans l'écriture. C'est là la réelle cible de ce roman à mon avis, ces jeunes qui eux aussi veulent écrire un roman sans s'en rendre compte. Pour le reste c'est sympathique, mais pas spécialement mémorable. 3/5
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Ecrire un roman sans m'en rendre compte...Oh comme j'aimerais que cela m'arrive ! Hélas pour moi, je n'ai pas eu la chance comme la jeune héroïne d'avoir pour voisine une écrivaine reconnue, un peu loufoque qui dispense des conseils d'écriture comme de jardinage. Je n'ai pas eu non plus à partir en quête de ma mère, de plonger dans les souvenirs des autres pour découvrir à travers elle qui je suis. Ce petit roman, très agréable à lire, et plein de bons conseils sur la vie et sur l'écriture, j'ai eu un peu de mal à le commencer : un peu jeune, un peu léger. Et puis au fil des pages, on se laisse prendre aux jeux et on s'émeut !
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A 13, orpheline de mère depuis ses 3 ans, Katinka voit la nouvelle amie de son père entrer tout doucement dans leur vie. Elle ne se doute pas que cela déclenchera un séisme émotionnel.
L'écriture, le deuil et le conflit de loyauté sont les principaux ingrédients de ce roman. Katinka grandit, beaucoup de choses changent autour d'elle, notamment la vie sentimentale de son père. Et sa volonté de devenir écrivaine qui s'affirme. Elle cherche une histoire et quoi de mieux de commencer par sa propre vie, plus ou moins romancée ? La matière est là et peut-être qu'elle est moins inconsistante qu'il n'y paraît...
Huizing traite avec délicatesse ce passage vers l'âge adulte, alourdie par un deuil que l'on pensait digéré. Mais comme elle le montre bien, la tristesse et la loyauté ne sont jamais loin...Le passé est toujours une charge à porter, plus ou moins lourde. Celui de sa voisine Lidwine, romancière qui l'aide dans sa vocation, l'empêche d'écrire. Elles comprendront toutes les deux qu'il faut se réconcilier avec lui, chacune à leur manière. Mais il peut aussi devenir une source à laquelle revenir pour accepter le présent et envisager l'avenir.
L'originalité du roman tient aussi dans son mélange entre roman en cours et journal d'écriture. Le lecteur ne sait pas toujours où il est, dans le roman de Katinka ou ce lui de Huizing. Cette mise en abîme est également une mise à distance qui permet de réfléchir à toutes les grandes questions qui agitent l'adolescente/ce.
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