AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Anthony Horowitz (987)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Alex Rider, Tome 1 : Stormbreaker

J'ai reçu ce livre en cadeau lors de l'achat de 2 J'ai lu Fictions. L'histoire a l'air très intéressante sur le thème du policier :-)



Le début du roman est plutôt prévisible grâce à tous les indices que voit Alex, le personnage principal. On se doute que malgré son jeune âge (14 ans), il va se jeter tête baissée dans la recherche de la vérité concernant son oncle et donc dans les ennuis. Qui est-il vraiment ? Quel est son vrai métier ? Pourquoi toutes ses affaires ont disparu de chez lui ?



Je pense même que ces indices ont été volontairement laissés par les employeurs de son oncle de façon à ce qu'Alex devienne leur espion malgré lui. Au cas où, ils avaient également d'autres moyens de pression pour pouvoir l'utiliser à leur avantage...



Malgré son âge, Alex est très curieux de nature et s'intéresse à différents domaines. Grâce à son oncle, il a également appris différentes langues et un sport de combat, entre autre chose.



J'ai un avis plutôt mitigé pour ce roman. L'histoire est intéressante malgré quelques incohérences et invraisemblances comme Alex allant dans un camp d'entraînement pour agents spéciaux en Angleterre...



J'ai mis longtemps à mettre le doigt sur ce qui me gênait le plus dans ce livre. C'est lié à l'écriture, de temps en temps, l'auteur rajoute des bouts de phrases ne servant à rien en mon sens. Ce livre est destiné aux enfants de 9 à 12 ans mais ce ne sont quand même pas des abrutis. Ces bouts de phrases sont des précisions sur la situation d'Alex mais qui pour moi tombent sous le sens et ne sont pas du tout utile à la narration. Cela l'alourdit un peu plus. Il y a également quelques phrases où on se demande s'il n'y a pas eu un problème de traduction car même en relisant plusieurs fois le paragraphe, je n'en comprenais toujours pas le sens.



Au vu de ça, je ne lirais très certainement pas la suite des aventures d'Alex Rider. L'auteur a voulu faire d'Alex un genre de James Bond, sauf que dans certaines situations, c'est tout sauf réaliste... Je pense que dans le même genre, je tenterais plutôt la série « A comme Association » qui remporte plus de suffrages sur Babelio :-)



Vous l'aurez donc compris que je ne vous conseille pas vraiment de lire cette série, à moins que vous n'ayez l'âge adéquat ^^ Mais comme on dit : « Chacun ses goûts » donc à vous de juger cette série...



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
Commenter  J’apprécie          340
Le Nouveau Sherlock Holmes : La Maison de S..

Si Sir Arthur Conan Doyle devait rencontrer Anthony Horowitz après la lecture de la Maison de soie, nul doute qu'il lui serrerait dignement la main!

Mêmes ingrédients, même recette, mêmes personnages... Le tout utilisé dans une suite logique puisqu'ici on retrouve le Dr WATSON, à la fin de sa vie, qui va nous introduire une des plus importantes aventures de HOLMES gardée secrète jusqu'à aujourd'hui. Jusqu'à aujourd'hui car révéler cette histoire à leur époque aurait été comme lâcher la peste en France en 2012. Cela aurait provoqué un cataclysme parmi les plus grands de la société mondaine, parmi ceux qui régissaient les lois de la société... Un loup parmi les brebis faussement bien attentionnées.



Le secret est atroce, mais l'histoire est jouissante!



Quel plaisir et quelle joie de retrouver notre Sherlock! De retrouver ses neurones au top et son imagination sans bornes.

Quel dommage qu'il ne s'agisse que d'un personnage...



Je félicite Horowitz pour cette œuvre bien agréable qui revisite fidèlement un des plus grands classiques policiers anglais. Je le remercie de nous resservir la sauce Sherlock HOLMES dans sa plus belle assiette et de prolonger le plaisir des lecteurs du genre.



Vous l'aurez compris, j'ai adoré ce roman.
Commenter  J’apprécie          340
Le Nouveau Sherlock Holmes : La Maison de S..

Holmes et Watson reprennent du service !

C’est cette fois Anthony Horowitz qui reprend le flambeau, à la suite des innombrables pasticheurs de Sir Arthur Conan Doyle. Son statut de célèbre écrivain d’aventures pour la jeunesse lui confère sans doute cette légitimité, de même que cette curieuse estampille en quatrième de couverture : « Conan Doyle Estate Ltd » (traduisez : Les ayant-droits de Conan Doyle). Car il s’agit en effet d’un travail de commande. De l’avis général, Horowitz s’en tire bien, et les héritiers seront donc satisfaits. Pour les puristes de l’holmésologie, il ne s’agit que d’un coup marketing (on n’a pas toujours attendu le feu vert des ayant-droits pour écrire d’excellents pastiches holmésiens).

Qu’en est-il réellement ?

Tout commence avec l’évocation par Watson lui-même, au crépuscule de sa vie, d’un manuscrit soigneusement empaqueté et déposé dans la fameuse malle confiée à la banque Cox and Co. Charing Cross, à n’ouvrir que dans un siècle, car voyez-vous, la connaissance des événements si horribles qui y sont consignés pourrait « mettre à mal le tissu tout entier de notre société ». A défaut de révélations réellement explosives, c’est cette malle qui finira par exploser à force d’y entasser tous les manuscrits que le bon Dr Watson n’a pas osé publier de son vivant ! Respect du canon, donc, mais impression de déjà vu, Horowitz ne prend aucun risque.

La plume de Watson/Conan Doyle fleurant bon l’Angleterre victorienne est respectée, surtout, comme souvent, dans les paragraphes d’introduction (souvenirs nostalgiques, description du climat londonien, petit jeu habituel des devinettes devant la cheminée du 221B). On trouvera dans cette nouvelle aventure suffisamment de références et de clins d’œil au canon pour satisfaire les amateurs du genre. Citons, en vrac : l’évocation de plusieurs nouvelles et romans du canon, Holmes qui se déguise et parvient encore à berner Watson, l’inspecteur Lestrade qui ne cache pas son admiration pour Holmes, le fidèle Wiggins et ses irréguliers de Baker Street qui déboulent dans l’appartement, Mrs Hudson qui fait preuve de bon sens, Mycroft qui tergiverse, Moriarty qui apparaît en guest star, etc.

La narration de l’enquête est assez linéaire, et intègre deux histoires indépendantes qui finissent par fusionner tant bien que mal. Les coups de théâtre supposés n’en sont pas vraiment, les lecteurs aguerris de polars et les amateurs d’aventures holmésiennes en seront pour leurs frais (on devine tout à l’avance et assez facilement). Que diable ! On aurait aimé de la part d’Horowitz un peu plus d’effets de surprise, des vrais scandales, des méchants moins conventionnels, un Mycroft et un Moriarty (ici à contre-emploi) mieux utilisés, peut-être même quelques personnages réels faisant çà et là leur apparition, et un ancrage historique plus solide. Mon appréciation au final : peut mieux faire ! Je suis appâté, j’attends le prochain ! Or, Anthony Horowitz a déjà annoncé qu’il ne donnerait pas suite à ces nouvelles aventures de Sherlock Holmes, ayant sans doute grillé toutes ses cartouches. Comme Conan Doyle et Holmes avant lui, il a donné son dernier coup d’archet et a doucement refermé la porte de la Maison de Soie. C'est dommage.
Commenter  J’apprécie          320
Alex Rider, Tome 1 : Stormbreaker

"Stormbreaker" est un sympathique roman d'espionnages jeunesse.

Quoiqu'un peu convenu, il constitue un parfait divertissement, dépourvu de toute prétention.

Le talent d'Anthony Horowitz réside dans son art de raconter des histoires banales de façon à les rendre intéressantes. Il a d'ailleurs un vrai art de raconter, de narrer, de conter.

En outre, il existe dans "Stormbreaker" de vrais mystères qui semblent souvent impénétrables.

Un bon roman d'espionnage jeunesse, donc.
Commenter  J’apprécie          319
David Eliot, tome 1 : L'Ile du crâne

Il n'est pas impossible que "L'Ile du Crâne" soit amené dans les prochaines années à devenir un classique du roman jeunesse, et, sans prétendre que cela est une certitude, ça semble du moins être une possibilité. Et ce ne serait pas injuste pour ce très beau roman jeunesse.

L'auteur sait créer une ambiance fantastique. C'est même là le grand art qu'il montre dans ce roman. Chaque page, chaque ligne nous immerge un peu plus dans sa belle ambiance fantastique.

Sans être un maître du suspense, il nous réserve assez de mystères pour que nous ayons envie de les voir résolus.

Une des autres grandes qualités de l'œuvre d'Anthony Horowitz, est le comique de certaines scènes ( je pense notamment aux scènes du début du livre ) : des pures merveilles de satire…

Les personnages sont bien décrits, et l'œuvre est des plus sympathiques.
Commenter  J’apprécie          310
Susan Ryeland, tome 1 : Comptine mortelle

Anthony Horowitz est un écrivain, mais également un scénariste pour la télévision. On lui doit les séries Inspecteur Barnaby et Hercule Poirot entre autres. À travers Comptine mortelle, il rend hommage au roman policier à énigmes « à la Agatha Christie ». Il réfléchit sur notre attirance pour ce genre littéraire, de même que sur la relation d’amour-haine qu’un auteur peut développer avec son personnage récurrent. Roman dans le roman, l’histoire commence avec Susan Ryeland, éditrice, qui s’installe pour lire Épitaphe de la pie, dernier roman de son auteur Alan Conway, qui, tour de force, s’avère très prenant. D’entrée de jeu, elle évoque les bouleversements négatifs que cela va avoir sur sa vie, et la voilà bientôt partie sur les routes de la campagne anglaise, of course, à la recherche de pages manquantes qu’elle n’est peut-être pas supposée trouver... Dans mes coups de cœur de 2018 assurément.
Commenter  J’apprécie          290
L'Île du crâne, tome 1 : Groosham Grange (BD)

Un garçon vivant dans une famille pas vraiment sympathique reçoit une lettre qui l’envoie dans une école un peu spéciale, avec un personnel enseignant avec des airs de vampires, loups-garous et autres êtres fantastiques. Ça vous rappelle quelque chose j’imagine. Le roman d’Anthony Horowitz dont est adapté cette bande dessinée est antérieur à Harry Potter et on y trouve beaucoup de similitudes.



David rencontre Jill et Jeffrey dans le train qui les amènent dans cette mystérieuse école, ils vont se lier d’amitié et ainsi pouvoir s’entraider.



L’histoire est assez plaisante, mais pas extraordinaire non plus : On maintient les enfants dans une école de sorciers sans leur dire qu’il s’agit d’une école de sorciers ? Voilà de quoi entretenir une bonne paranoïa, mais c’est assez bancal comme argument et ne doit sa justification qu’à apporter du suspense au récit, et toute l’histoire ne tient que sur ce fait.



Je ne suis pas non plus totalement convaincu par le graphisme que j’ai trouvé élégant mais assez figé et trop neutre avec l’abus de dégradés numérique, pas de contraste entre les moments d’action et les moments de calme, si bien que le rythme est assez plat et haché.



L’argument d’avoir été précurseur d’Harry Potter n’en fait pas une œuvre remarquable pour autant, il y a assez peu d’inventions, d’intensité, c’est peut-être dû à l’adaptation qui n’est pas tout à fait au point, mais j’ai le sentiment qu’en y apportant plus d’inventions originales et de parallèles avec notre système éducatif réel, JK Rawlings, qui s’en est sans doute inspiré, a su insuffler à ce genre de récit un peu plus d’excitation.



Une lecture pas vraiment satisfaisante, Le thème de l’école de sorciers est tellement galvaudé aujourd’hui, qu’il faut une sacré dose d’originalité pour sortir du lot (comme Chihuahua par exemple). Maxe L’Hermenier a été bien plus inspiré en adaptant “la Rivière à l’envers” de Jean-Claude Mourlevat. Ressortir un roman jeunesse qui a été “amélioré” par JK Rawlings n’était sans doute pas nécessaire, même si cette adaptation a le mérite de rendre à César ce qui appartient à César.

Commenter  J’apprécie          281
David Eliot, tome 1 : L'Ile du crâne

un jeune garçon un peu turbulent se voit envoyé dans une nouvelle école par ses parents

Un petit livre pour notre jeunesse, qui fait un peu penser à harry Potter , mais aussi au dessin animé Casper.



L'histoire est assez sympa et donne envie de lire la suite. .. magie, loups garou, êtres axtraordinaire font partie des perosnnages. Le seul bémol peut être c'est que l'histoire aurait pu être poussée un peu plus loin dans le paranormal... mais ici c'est un avis d'adulte... par contre pour nos jeunes lecteurs ce livre est idéal !!
Commenter  J’apprécie          281
La photo qui tue : Neuf histoires à vous glac..

Ce livre m'a beaucoup plu, magré l'inégalité des nouvelles : certaines sont banales et ne font rien ressentir alors que d'autre sont terrifiante. À mon sens " l'horrible rêve de Harriet" est de loin la meilleure, presque traumatisante par son final. Un bon livre, que je conseille vivement.
Commenter  J’apprécie          280
David Eliot, tome 1 : L'Ile du crâne

David Eliot, douze ans, vient de se faire renvoyer de son collège, ses parents se demandent quoi faire mais ils recoivent rapidement une lettre sur un collège invitant à inscrire leur enfant. Il se situe sur l'île du Crâne, au large de l'Angleterre. Les professeurs et les élèves sont très étranges là-bas et il se demande avec Jill, s'ils ne devraient pas tenter de s'échapper de cet endroit mais pas facile sur une île de fuir...

Un roman fantastique jeunesse sympa pour ceux qui aiment se faire peur. Le fait de ne pas vraiment savoir d'où la menace vient, ajoute à l'ambiance terrifiante de l'endroit. J'ai trouvé un peu malsaine la relation entre les parents d'Eliot mais heureusement ça ne dure pas.

A la fin de ce premier tome, on aimerait tout de même savoir comment va se poursuivre cette scolarité particulière pour David. A rapprocher (légèrement) de Harry Potter même si l'ambiance est différente et moins de développement sur ce collège et ses élèves.
Commenter  J’apprécie          263
David Eliot, tome 1 : L'Ile du crâne



Dans la même veine que les " Harry Potter" ( mais plus court !), ce livre plait beaucoup aux élèves, sauf ceux qui ne goûtent pas l'humour noir.Car dès le début, le ton est donné: le père du héros, par exemple, est en fauteuil roulant pour avoir été trop fouetté enfant.



David Eliot , adolescent,est donc le personnage principal .Suite à son renvoi du collège, ses parents décident de sévir et de l'envoyer dans une école stricte, Groosham Grange, sur une île privée.Mais il se passe des choses bien étranges dans cette école qui est en fait une académie de sorcellerie.David, d'abord réticent et voulant fuir, pourra-t-il échapper à son destin ?



Les péripéties se multiplient, le rythme est soutenu , le style vivant et on suit avec plaisir et intérêt les aventures de David, en compagnie de son amie Jill, dans cet univers étrange.
Commenter  J’apprécie          250
Le Nouveau Sherlock Holmes : Moriarty

— Demandez le Strand ! Demandez le Strand ! Sherlock Holmes mort dans les chutes de Rechenbach… Le Strand, lisez le Strand…



Difficile de vous parler de ce livre – qui se passe juste après la disparition de Holmes – sans dévoiler les bijoux de la couronne… Il me faudra donc être le contraire de bavarde tout en vous donnant tout de même l’envie de le découvrir.



Dans les récits canoniques (ceux écrits par Conan Doyle), on ne peut pas dire que le docteur Watson ait été tendre avec les compétences d’enquêteurs des inspecteurs de Scotland Yard…



Les mauvaises langues diraient même « Compétences ? Quelles compétences ? ».



Altheney Jones ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable dans l’affaire de Lauriston Garden (Le Signe des Quatre).



Holmes disait d’ailleurs « « Lorsque Lestrade, Gregson ou Athelney Jones donnent leur langue au chat – ce qui devient une habitude chez eux – c’est moi qu’ils viennent trouver ». C’est vous dire que je craignais de me retrouver face à un imbécile lorsque j’appris qu’il faisait partie des personnages principaux de ce roman.



Et bien, j’ai eu peur pour rien puisque je le retrouve avec plus de compétences et de jugeote que dans l’affaire Sholto ! L’esprit Saint aurait-il chu sur lui ?



Non, il a juste étudié les méthodes de Sherlock Holmes – récemment disparu dans les chutes du Reichenbach – et apparemment, ça fonctionne !



Et les bandits, dans tout cela ? Ben, ça s’exporte bien, un truand… et ce n’est pas un océan qui va l’en empêcher.



C’est ce qu’apprend l’inspecteur Altheney Jones de la bouche de Frederick Chase, détective chez Pinkerton : un truand américain, chef d’un réseau de criminels, voulait s’associer au professeur Moriarty, le Napoléon de Crime de Londres. D’ailleurs, le truand est déjà à Londres et devait avoir une entrevue avec Moriarty dans les prochains jours.



Petit problème, le Napoléon du Crime se trouve raide étendu sur une table, à Meiringen, en Suisse, la petite étiquette accrochée au poignet, suite à sa chute dans les chutes.



Ce n’est pas un exil à Saint-Hélène, qu’il nous fait, mais un chez Saint-Pierre. Dans ces circonstances, difficile pour le Napo d’avoir une entrevue avec son homologue yankee.



Les deux hommes, Jones et Chase, vont devoir mettre tout en œuvre afin de remonter la filière américaine.



Comme Conan Doyle aimait le faire, nous avons des références au Nouveau-Monde que tout oppose avec la vieille Angleterre.



Du rythme, du suspense, une enquête, des pistes à suivre, des cadavres qui se ramassent à la pelle, des vieilles connaissances, des déductions, le tout servi par une plume enthousiaste qui nous offre un récit qui se lit d’une traite.



Les deux personnages principaux sont agréables à suivre, entrainants et on a vite fait de les considérer comme deux vieux amis, surtout quand Altheney Jones met en pratique les méthodes du Maître.



Il y a une autre chose qui m’a emballée dans ce roman mais je ne puis vous en dire plus.



Sachez juste que ce livre a été une belle surprise et que je me suis bien éclatée lors de sa lecture.


Lien : http://thecanniballecteur.wo..
Commenter  J’apprécie          252
L'auto-stoppeur : 9 nouvelles noires pour n..

L'Auto Stoppeur d'Anthony Horowitz est un recueil de nouvelles policières. Celui qui nous a donné Comptine mortelle va droit au but avec ces nouvelles extraordinaires qui frôlent parfois le fantastique. Neuf récits à lire la nuit pour un frisson assuré.
Commenter  J’apprécie          240
Susan Ryeland, tome 1 : Comptine mortelle



Comptine mortelle de Anthony Horowitz est un hommage à tous les auteurs de romans policiers à énigmes, tels Arthur Conan Doyle, Agatha Christie. Un roman dans un roman deux énigmes à résoudre. Dans le premier volet nous avons tous les ingrédients qui ont fait le succès du genre, petit village anglais, notables et un Sir avec son château, une mort accidentelle et un meurtre. Mais comme tout ceci est une fiction l'auteur Alan Conway a remis un manuscrit incomplet et son éditrice Susan Reynolds part à la recherche du dernier chapitre du roman. J'ai adoré ce roman subtil et disons le mot délicieux. La grande question de l'auteur est le roman policier parce qu'il est populaire peut-il se targuer de faire partie de cette grande famille qu'on nomme littérature. A ceux et celles qui ont lu Seul le silence de R.J. Ellory, Le lecteur de cadavres de Antonio Garrido, La Veille de presque tout de Victor Del Arbol …. Soyez rassurés ces auteurs et bien d'autres n'ont rien à envier à Hemingway, Fitzgerald et Zola. Pour en revenir à ce roman Comptine mortelle le meilleur que j'ai lu cette année et j'espère un retour à ce style de polar énigmatique et prenant.

Commenter  J’apprécie          240
David Eliot, tome 2 : Maudit graal

Voilà un an et demi que j'ai lu L'île du Crâne d'Anthony Horowitz parce que j'avais vu quelque part sur Internet que J.K. Rowling s'en était inspiré pour écrire la saga Harry Potter. J'avais vu en effet qu'il y avait quelques ressemblances entre le très court roman d'Horowitz et l'oeuvre immense de Rowling mais L'île du Crâne m'avait un peu déçue et laissée sur ma faim car ce livre ne développe pas l'univers riche et complexe qu'on retrouve dans les sept tomes de Harry Potter. Je ne voulais donc pas spécialement lire le second tome, Maudit Graal. Un an et demi plus tard, je suis tombée dessus dans une librairie et je me suis dit « et pourquoi pas, finalement ? ».



J'ai donc lu Maudit Graal. J'ai en effet trouvé beaucoup de ressemblances avec Harry Potter, notamment les portraits des anciens directeurs de Groosham Grange qui sont affichés dans les couloirs et qui parlent, les professeurs qui enseignent des matières magiques ou extravagantes, les points ajoutés ou enlevés aux élèves en fonction des fautes qu'ils commettent ou des bonnes réponses qu'ils donnent en classe, les hautes tours de l'école – certaines sont dangereuses et interdites d'accès – qui recèlent quantité de secrets, la coupe qui revient à l'élève le plus méritant, etc. Mais comme pour L'île du crâne, ce court roman de 180 pages m'a laissé un goût de trop peu : les faits sont assez prévisibles, la fin arrive trop brutalement et le tout manque un peu d'épaisseur, de profondeur et de magie.



Cela dit, je pense comme d'autres que J.K. Rowling a lu ces deux romans avant d'écrire sa célèbre saga et qu'elle s'en est un peu inspiré. Preuve qu'il y a quand même (beaucoup) de bonnes choses dans ces deux livres d'Horowitz. Même si je lui trouve quelques défauts, Maudit Graal n'est pour moi pas un mauvais livre. le personnage de David Eliot, qui a bien évolué depuis la fin de L'île du Crâne, est intéressant et attachant. Par ailleurs, j'ai trouvé quelques traits d'humour particulièrement drôles, notamment lorsqu'on retrouve les parents de David qui rendent visite à leur fils à Groosham Grange en compagnie de la soeur de M. Eliot, la tante Mildred, qui ressemble beaucoup à la tante Marge, la soeur de l'oncle Vernon dans Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban. Quant au père de David, c'est un banquier vénal qui cumule les clichés et son personnage permet d'égratigner un peu la profession car comme le dit David, « un banquier pouvait provoquer beaucoup plus de dégâts qu'un sorcier ». le message est passé. D'autres en prennent aussi pour leur grade dans ce livre – les politiques, les hommes d'église, etc. – et toujours sur le ton de l'humour (noir).



Malgré ce goût de trop peu, Maudit Graal fut une lecture sympathique pour son ambiance un peu sombre dans les tours de Groosham Grange (je ne le cache pas, ça m'a franchement rappelé Poudlard), son humour noir et cette atmosphère de magie que j'aime énormément.
Commenter  J’apprécie          220
David Eliot, tome 1 : L'Ile du crâne

Un roman jeunesse fantastique, gentiment horrifique très sympathique à lire, bourré d'humour noir et satirique.

David Eliot est renvoyé de son collège privé huppé à la sauce ancienne avec châtiments corporels, cours de latin et de religion. Ses parents, complètement barrés, sont effondrés mais un courrier miraculeux sauve l'honneur de la famille. Le collège privé de Groosham Grange accepte son inscription, le jeune homme doit partir illico pour l'île quasi inaccessible qui abrite le pensionnat.

Sur place, David comprend rapidement que quelque chose de louche s'y trame. Les professeurs et les élèves sont étranges, tout autant que bon nombre de phénomènes pas très naturels.



Lecture très sympathique, bonne idée cadeau pour jeunes lecteurs. Je vais me procurer le deuxième tome très rapidement.
Commenter  J’apprécie          223
Le Nouveau Sherlock Holmes : Moriarty

Moriarty de Anthony Horowitz évoque le monde de Sherlock Holmes à une époque charnière : celle qui suit tout juste les événements intervenus aux chutes de Reichenbach. Un pari audacieux... qui se solde par un roman qui reste à des années lumières de ce qu'a écrit Arthur Conan Doyle.



Après un démarrage proche des aventures de Holmes et un certain nombre de références à des récits composés par Watson-Doyle (notamment l'Étude en rouge et le Signe de Quatre), l'auteur s'éloigne de la ligne classique pour nous offrir une histoire pour le moins contemporaine. Il va être question de meurtres sanglants, de torture, d'enlèvement, de manipulation, d'attentat... bref du bien sordide. Le fil rouge du scénario permet une confrontation avec un génie du crime venu d'Outre-Atlantique. Tout cela fait un bon polar qui a toutefois tendance à s'essouffler.



Le duo Jones-Chase fonctionne à merveille et nous laisse espérer une sorte de renaissance d'un autre duo. Le trait peut fait rire jaune... Quelques déceptions de ce type doivent être signalées mais elles sont étrangement noyées par un dénouement absolument imprévisible. L'avant dernier chapitre est une véritable bombe. Rares sont les lectures qui laissent cet effet là !



Après avoir préparé le terrain avec quelques références habilement disséminées, l'auteur nous offre un dernier petit cadeau. Il s'agit d'un récit qui colle plus au style historique de Doyle : Les trois reines. Il est à lire et offre des parallèles intéressants avec plusieurs récits classiques et bien connus.



Je recommande très fortement cette lecture à celles et ceux qui sont en délicatesse avec les romans policiers. Pour les adeptes de Sherlock Holmes le constat ne sera pas le même. Il faudra donc faire preuve de patience et surtout d'une certaine ouverture d'esprit pour apprécier ce texte tant éloigné du canon, mais ô combien étonnant !
Commenter  J’apprécie          220
La photo qui tue : Neuf histoires à vous glac..

Dans ce recueil de nouvelles, Horowitz pousse parfois l'horreur jusqu'à son paroxysme.

Ce sont neuf nouvelles à chute, la révélation finale étant donnée en 1 ou 2 lignes à peine à la fin du texte.

Cependant, toutes les nouvelles ne se valent pas.

Selon moi, la palme d'or de l'horreur revient à "l'horrible rêve de Harriet", suivie de "Bain du soir".

Viennent ensuite "la photo qui tue", avec un dénouement un peu trop attendu à mon goût; "le Bus de nuit" et "l'homme au visage jaune".

Les dernières, "transport éclair"; "Peur"; "jeux vidéo" et "l'oreille du singe" n'ont pas forcément lieu d'être dans ce recueil car elles ne "glacent pas le sang".

L'impression générale reste cependant très bonne, on passe un bon moment de lecture, entre frissons et sourires intrigués!
Commenter  J’apprécie          222
Alex Rider, Tome 1 : Stormbreaker

« You're never too young to die. »



Alex Rider a la surprise de sa vie, lorsqu'il apprend que son oncle Ian s'est tué dans un accident de voiture en rentrant du boulot. Les circonstances ne collent pas au personnage, et tout semble remonter à la Royal & General, une banque douteuse aux employés douteux. Alex décide de mener sa propre petite enquête, et se fait prendre la main dans le sac en train de fouiller dans le bureau du patron de la banque. Ce qu'il va apprendre va dépasser son imagination...



Et bien, c'est un joli petit roman d'espionnage jeunesse que nous avons là. L'histoire commence tout de suite, un bon point, et on y rentre facilement dedans, un autre bon point non négligeable ! L'auteur Anthony Horowitz dit dans sa postface avoir eu l'intention de donner vie à un James Bond adolescent, et il a rempli son défi avec brio.



Au départ, j'avais un peu peur que Alex Rider ressemble à une autre saga culte d'espionnage jeunesse, Cherub. Finalement, pas du tout ! Là où dans Cherub, il faut mobiliser 15 agents secrets pour recueillir des infos sur le trafiquant de drogue du coin, dans Alex Rider, c'est un ado solo l'asticot qui est propulsé dans une mission impliquant généralement un milliardaire véreux ayant pour ambition de conquérir le monde. de même, Alex Rider est embauché de force par les services secrets anglais et est le seul ado à y travailler ; contrairement à Cherub, qui est une véritable usine à fabriquer des bébés espions (consentants, eux). Pas du tout le même genre, donc.



Passons au héros, le fameux Alex Rider. Je l'ai quand même trouvé un peu bêta par moments, ainsi que le Premier Ministre lui-même. La suite se fera sous balise spoiler !



Mais par-dessus tout, je soupçonne Anthony Horowitz de faire du placement de produit pour Mercedes. Regardez un peu la tartine de compliments qu'il écrit en faveur des modèles de voitures de l'entreprise (traduction maison, donc je m'excuse des possibles inexactitudes) :



"La Mercedes S600 gris argenté parcourait l'autoroute en direction du sud. Alex était assis sur le siège passager avec tant de cuir souple autour de lui, qu'il pouvait à peine entendre le moteur de 6 litres de 389 chevaux, qui le portait vers le complexe Sayle près de Port Tallon, Cornwall. À quatre-vingts milles à l'heure, le le moteur ne faisait que tourner au ralenti. Mais Alex pouvait sentir la puissance de la voiture. Cent mille livres d'ingénierie allemande. Une touche du chauffeur au visage de marbre, et la Mercedes bondissait en avant. C'était une voiture qui n'avait cure des limites de vitesse." Rien que ça...



Je crois que j'ai dit tout ce que j'avais à dire de notable sur ce bouquin. Un court livre palpitant qui ne laisse pas le temps de souffler. Les quelques invraisemblances que j'ai relevé ne doivent pas faire oublier que j'ai adoré. Pour ceux qui me lisent et qui se demandent pourquoi mes citations sont en anglais, la raison est toute simple : j'ai lu le livre en V.O. D'ailleurs, ma note de 5 étoiles sur 5 est notamment là pour "remercier" les éditions Harrap's Yes You Can d'exister ; je vous recommande leur collection ! Parfait pour débuter en anglais comme moi.



Bonnes lectures ! ;-)
Commenter  J’apprécie          213
David Eliot, tome 1 : L'Ile du crâne

J’ai décidé de lire L’île du Crâne après avoir lu une discussion un peu houleuse sur un réseau social où un internaute soutenait à d’autres que J.K. Rowling avait pompé le petit roman d’Horowitz pour créer la saga Harry Potter. Peu convaincue, ma curiosité a quand même été piquée et j’ai décidé de l’acheter et de le lire entre deux aventures de mes sorciers préférés à Poudlard.



Oui, on retrouve quelques éléments de L’île du Crâne dans la saga : il y a bien cette académie de sorcellerie (baptisée Groosham Grange) avec ses tours et ses pièces secrètes, les professeurs spécialistes de matières étranges (Mme Windergast ressemble beaucoup au professeur McGonagall), David qui, comme Harry Potter, vit dans un environnement glacial, subit des mauvais traitements (son père est franchement dingue) et est « élu », les noms loufoques de certains personnages (M. Baindesang) et la sorcellerie, bien sûr. Il y a aussi cette question de magie blanche et de magie noire, mais là, les élèves ont ouvertement le choix entre le bien et le mal… Cependant, Groosham Grange est nettement moins enthousiasmante que Poudlard et les apprentis-sorciers ne sont pas là de leur plein gré. Ils sont en quelque sorte « aidés » et perdent un peu la boule. S’il faut faire une comparaison, j’ai trouvé le roman L’île du Crâne bien moins lumineux que les romans de la saga Harry Potter. Les deux personnages principaux, David et Jill, sont attachants mais le roman est trop court (180 pages), l’univers magique trop peu développé pour retrouver le caractère envoûtant des Harry Potter.



J’ai quand même passé un bon moment en lisant L’île du Crâne. Le livre est bien écrit, certains passages sont très drôles, d’autres plutôt inquiétants, il y a une bonne dose de suspense et vraiment, le tout se lit très bien. Il ne m’a pourtant pas donné envie de lire le second tome, Maudit Graal. Ce fut pour moi une lecture sympathique mais sans plus.
Commenter  J’apprécie          190




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Anthony Horowitz Voir plus

Quiz Voir plus

L'île du crâne

Qui est le personnage principal ?

David Eliot
Jeffrey
Wilams Rufus
Roger Bacon

4 questions
306 lecteurs ont répondu
Thème : David Eliot, tome 1 : L'Ile du crâne de Anthony HorowitzCréer un quiz sur cet auteur

{* *}