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Critiques de Antoine Guilloppé (365)
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Noël pour Tous

Et je ne suis pas déçue par cette nouvelle histoire.

La couverture m’avait donné l’impression que le Père Noël était très seul et un peu triste, à contempler le monde ainsi penché sur le toit d’une maison bancale.

Cet album est un format paysage à l’italienne, idéal pour un carnet de voyage en compagnie du super-héros de notre enfance : le Père Noël.

Ce choix de format permet d’obtenir des double-page panoramiques exceptionnelles avec des cadrages toujours surprenants et différents.

Dans la jungle nous avons droit à une contre-plongée verticale, vertigineuse. Et dans la chambre du Père Noël, au contraire, nous nous retrouvons en plongée absolue au-dessus du lit.

Ces angles de vue modernisent une histoire, maintes fois ressassée.

Dans cet album, Antoine Guilloppé ne jouent pas seulement avec le noir et blanc qui créée des tableaux de silhouettes époustouflants, il distille des couleurs à chaque page pour restituer la gaité de Noël .

L’auteur joue également avec la typographie accentuant certains mots qui prennent tout leur sens à la dernière page de l’album.

Il fait des rimes, jouent avec les mots : "en Amérique, le Père Noël vole en toute liberté".

L'auteur s'amuse et nous aussi, parents et enfants.

A découvrir à Noël, en famille.
Lien : http://chrisbookine.blogspot..
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King-Kong

Cette adaptation de l'histoire de King Kong est rudement bien menée: le texte est rapide, clair et efficace. En ce qui concerne les illustrations en noir et blanc, elles sont époustouflantes. Les dentelles sont finement travaillées. Elles se superposent aux autres illustrations avec brio.



Antoine Guilloppé a fait ici un travail remarquable.
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King-Kong

Antoine Guilloppé nous livre un nouveau trésor de découpes au laser en noir et blanc. Cette fois, il s’attaque au formidable King Kong et nous donne une version où l’action prime sur les paroles. Les tableaux se succèdent et donnent à voir un Kong impassible et énigmatique et des hommes minuscules, fragiles autant perdus dans la jungle véritable que dans la jungle urbaine.

Antoine Guilloppé continue d’exploiter le noir et blanc qui sied bien à Kong et rappelle le film des années 30. Cela met bien en valeur le choix des points de vue, des cadrages cinématographiques comme dans Loup noir.

Le découpage laser des décors de ville sont un écho à Little man et la jungle à Ma Jungle. Ce choix permet de deviner à travers la découpe la suite de l’histoire par fragments et permet de créer aussi une confusion ou une fusion de deux images qui s’appellent ou se contredisent. Le plaisir des yeux est là dans ces jeux d’ombre et de lumière, de positif/négatif. Lorsque l’on tourne les pages lentement à la lumière d’une lampe, une ombre supplémentaire s’imprime éphémèrement sur le blanc de la page amenant profondeur et intensité dramatique.

Parlons de la couverture ou plutôt de la sur-couverture en découpe : ici, Guilloppé propose le portrait de Kong en gros plan de sa gueule aux traits très humains. Ce choix de blanc sur fond noir me fait penser au drapeau pirate avec la tête de mort (présage néfaste pour Kong ? ). Tout en sobriété cette couverture raconte déjà le début de l’histoire avec le bateau en partance. Un bateau qui quitte la ville éclairée pour l’inconnu sombre, obscur sous le regard de Kong toujours présent (ici : le reflet de la lune). La statue de la liberté en contre-bas semble dans une posture assez inhabituelle sous cette ville qui la domine. Quatre éléments se confrontent sur cette double page : la Liberté, la Lune, la ville et le bateau sous fond de nuit et d’eau. La page de titre se trouve en regard et sous le regard toujours de Kong omniprésent.

Les personnages sont 4 silhouettes noires minuscules sur ce bateau, en face le déchiqueté de la découpe montre confusion, tête de mort, un monde peut rassurant, trouble. L’on voit ensuite ce que les indigènes voit à travers le feuillage. Ces deux doubles pages sont un champ/ contre-champ superbe opposant deux mondes, deux objectifs.

A droite en bas se poursuit l’action.

Voilà Kong et en vis-à-vis, la captive Ann, silhouette noire enchainée au milieu de la jungle inextricable. Se succèdent des plans d’action figés sur l’avancée périlleuse de l’équipe de tournage dans ce monde perdu.

Une dentelle d’émotions laisse face à face Carl et Kong dans cette jungle hostile, où les hommes s’effondrent tel un château de cartes. Seule, une passerelle fragile se trouve entre ces deux êtres que tout oppose. Leur mains sont ouvertes l’une vers l’autre mais Carl rebrousse chemin.

Seul reste Jack , silhouette noire au bord de la lumière, d’un précipice vertigineux, du vide à mettre en parallèle avec celui de la fin où l’on voit Ann en surplomb de la ville. Moment suspendu dans ce monde d’action où l’homme est toujours en mouvement, en fuite, en recherche, en agitation.

Course éperdue du couple en blanc sur fond noir qui fuit un Kong déjà prisonnier d’un cadre ou les morceaux de bois semblent les barreaux d’une prison. Suit une double page où Kong, blanc, emprisonnant entre ses jambes Jack succombe aux bombes soporifiques.

C’est le retour à New York avec une image cubiste de Kong transformé en gratte-ciel. Image très graphique en contraste complet avec les arabesques raffinées de la salle de spectacle où le public anonyme se devine à peine et le héros du jour se noie dans l’excès des dorures et des paillettes.

Sur la double page suivante nous est donné à voir par les yeux de Kong l’éblouissement comme un point de vue subjectif. Et Kong est là, dans un cadre découpé et enchaîné . L’action est toujours représentée en bas dans un coin, dominent l’état d’esprit de la « bête », ses émotions. Cette silhouette vide, blanche de Kong qui escalade l’Empire State Building semble un fantôme sur la ville.

New York se dévoile en panoramique sur la page suivante, ville de lumière au milieu de la nuit. Seule la flèche de l’Empire State Building sort du cadre et est dans la lumière comme un espoir de vie vers quoi se dirige Kong.

Les avions en formation serrée semble fondre vers la silhouette éclairée de Kong, sans défense dans cette jungle de métal. Sous les avions la ville semble une ruine.

L’assaut final est donné, Kong est prisonnier du cadrage, encerclé.

La page qui suit rend compte de sa vision sur le vide en plongée, déformée par l’altitude, donnant le vertige : le moment où le gorille vacille. Enfin une contre-plongée oblique rend compte de la chute fatale du King.

Finalement Ann reste prisonnière de ce monde où la nature est absente. Son ombre, son attitude semble montrer ses bras dans le dos comme enchaînés. Elle contemple le vide.

Cet album est magnifique à dévorer des yeux encore et encore et à méditer.
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Little man

Un album somptueux dans lequel les découpes laser sont un véritable travail d'orfèvre. Un album précieux qui nous offre tout en jeu d'ombres et de lumières. Un album qui raconte l'histoire de Cassius découvrant la liberté et l'immensité de la ville de New York
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L'heure du bisou

D'abord je tiens à remercier Beblio et Hachette Jeunesse pour m'avoir offert ce livre dans le cadre de masse critique. Je suis heureuse d'avoir été choisie car ce livre est un véritable coup de coeur !



Cette histoire est touchante à souhait, elle raconte ce qu'est l'heure du bisou, comment elle arrive et pourquoi elle est ainsi. Ces différents bisous sont tous aussi touchants les uns que les autres, et je serais bien en peine de devoir en choisir un. Ajoutez à cela de merveilleuses illustrations, et vous avez là un album qui séduira petits et grands.

Testé et approuvé par les enfants et leurs parents.
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Un jour, deux ours...

Deux ours passent les longues journées dans l'obscurité ensemble. Nous avons d'un côté Igor et de l'autre, Samson.



Ils passent leur temps à jouer ensemble. Samson adore de son côté le poisson et l'autre préfère les châtaignes ou les glands. Toutes les occasions sont bonne pour jouer. Au matin, au soleil, ils se découvrent.



Un magnifique petit livre où le noir blanc se côtoie avec douceur pour mon plus grand plaisir. L'histoire est jolie et l'illustration sublime. Il plaira sans souci à tous les petits.
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Noël pour Tous

C'est Noël pour tous ! Et pas seulement dans le titre car Antoine Guilloppé nous fait encore un beau cadeau avec ce magnifique album.

Techniquement, pas le plus élaboré (je pense notamment à la dentelle de "soleil" ou "jungle"), mais l'un des plus beaux selon moi dans sa construction.

Cette ballade du Père Noël est présentée de tant de points de vue différents : en plan large, en plongée, en contre-plongée, en coupe, en ombre chinoise ou en ombre simple, sur terre, en l'air, sur tous les continents...

La variété des illustrations rend cette histoire très vivante, toujours en mouvement comme ce vieux petit gros à barbe blanche.

Un rythme bien étudié puisque au départ on a une forêt sous la neige où tout est immobile, puis le Père Noël charge les cadeaux avant de partir pour une course effrénée. Puis il rentre chez lui, tout ralentit, il s'assied sur son lit et découvre une surprise ! Une pirouette finale délicieuse et tendre.

Et puis il y a le travail de la couleur : le noir et le blanc chers à l'auteur, et des tâches de couleurs ça et là : des cadeaux, un habit rouge dans la nuit, des boules dans le sapin... Magnifique.

Un cadeau de Noël je vous dis, mais que l'on peut (s')offrir toute l'année !
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Un jour, deux ours...

Deux ours, Igor et Samson, se rencontrent, se perdent, se retrouvent, s'amusent et vagabondent tout au long de la journée.

Une histoire sur la solitude, la rencontre, le fait d'être à deux, la différence.

Entre noir et blanc, une illustration tout en silhouettes.

Presqu'un livre d'images si ce n'est un texte minimaliste.
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Ma jungle

Antoine Guilloppé est plus qu'un simple auteur-illustrateur, c'est un artiste. Une fois de plus, dans cet album, il parvient à créer une féérie pour les yeux. Le texte, très simple (une phrase par page), pour une histoire très simple, est suffisamment énigmatique pour donner l'envie d'aller jusqu'à la dernière page découvrir qui est le locuteur. La mise en page est parfaite avec des plans différents, une utilisation du noir et blanc et des autres couleurs intelligente jouant sur les contrastes. Et le travail de découpage, magnifique, apporte du relief, de la matière. Bref, plus qu'un album, un livre d'artiste je vous dis !
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Plein soleil

Issa, jeune guerrier, se met en route sous le soleil brûlant de la savane. Les bêtes l’observent, tapies dans les herbes. C’est une journée particulière, un rendez-vous inattendu dévoilé aux toutes dernières pages.

Antoine Guilloppé est un illustrateur aux doigts d’or. Il découpe les pages en dentelles noires et blanches. Son travail d’orfèvre cache et révèle avec une infinie précision le monde animal que le texte minimaliste ne cite pas.
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Pleine Lune

Un magnifique album, une histoire sensible illustrée par des découpages au laser. Splendide.

Les découpages se trouvent alternativement sur fond noir et sur fond blanc. L'auteur nous recommande d'être attentif à la source lumineuse lorsqu'on feuillette son livre: les effets d'ombres sont magnifiques. Il a expliqué que ce sont les progrès techniques et un découpage précis au laser qui a rendu possible l'édition de ce livre. (et une éditrice qui y a cru).

Après Pleine lune, je vous recommande plein soleil, encore plus abouti.
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Akiko la courageuse

Magnifique album avec des illustrations d'Antoine Guillopé magnifique!!!! Un beau voyage en hiver au Japon!!!
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Les dents de ma maman

Un très beau petit livre sur l'amour maternel et la peur. Les illustrations sont belles, très réalistes. Les enfants prendront un grand plaisir à reconnaître et à nommer les animaux. On peut également s' amuser à apprendre la forme des dents et leurs fonctions. De jolis textes rimés, des dessins colorés, Antoine Guilloppé nous régale avec cet album plein de tendresse.

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Loup noir

Loup noir d'Antoine Guilloppé, Casterman, Les albums Duculot

Voici un magnifique album sans texte, mais seulement en image, noir et blanc, qui arrive à m'émerveiller.

Un petit garçon marche dans une forêt enneigée, la nuit. Tout autour de lui, des bruits étranges se font entendre. Un loup au regard inquiétant le guette... Mais on va découvrir que le danger, parfois, ne vient pas d'où on l'attend.
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Cache-cache dans le pommier

Livre très court. Ou l'on traverse les saisons via un pommier. Puis les animaux sont attiré par se pommier. Âne, papillons, chenilles, oiseaux hérisson. Antoine Guilloppé signe un livre pour enfant très court et très coloré. Aux éditions l'élan vert.
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Plein soleil

Dans ce magnifique album il est question de jeu de couleur et de cache-cache. Antoine Guilloppé, auteur et illustrateur, offre ici un spectacle. Une grande première pour moi car il n’y a pas de couleur pour faire les illustrations mais des dessins ajourés avec un travail d’une minutie unique. Ces illustrations sont en dentelle de papier. Cet homme a un talent fou ! Ce n’est pas un album mais une œuvre d’art et à chaque page on pousse des « wahou » d’admiration.
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L'heure rouge





Mine la souris a rendez-vous avec son ami le loup. Il l'attend sous l'arbre, à l'heure rouge...



***



Un album qui m'a conquise avec ses jeux d'ombre.



L'histoire est simple, deux amis qui se retrouvent et jouent aux ombres chinoises. Jeux d'ombre, silhouettes noires découpées sur le paysage, c'est simple oui, mais surtout beau et efficace.



On y trouve peu de couleurs, du noir et du blanc essentiellement, et en guise de ciel des couleurs qui se dégradent jusqu'au rouge du titre. Avec une grande simplicité, Antoine Guillopé nous enchante, nous ravit. On en prend plein les yeux.



J'avais découvert le duo Marie-Astrid Bailly-Maitre et Antoine Guillopé avec Première neige, je suis tout aussi convaincue par celui-ci !

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L'heure rouge

Mine la souris a rendez-vous avec le loup. Avec le loup ? Oui, avec le loup, "sous l'unique arbre du plateau désert", à "l'heure rouge exactement"...



Un très joli album sur le thème des ombres chinoises, du jeu et des amitiés improbables. Texte poétique et belles illustrations qui servent à merveille le propos.



Pour les jeunes enfants.
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Akiko l'amoureuse

Ce conte sous forme d'album est sous-titré "petit conte zen". On y est complètement :



- zen : parce qu'il y a la douceur japonaise, sa poésie. On a même une sorcière qui n'en est pas une en fait, et un malentendu à propos d'une supposée malédiction qui n'existe pas. Ça rend l'histoire originale mais cela lui enlève aussi le côté fantastique pour ne garder que le poétique. Ensuite, c'est une histoire d'amour : mignon. Pour le côté poétique enfin, j'ai adoré les dernières images avec les personnages vus de haut dont on ne devine les actions que par leurs silhouettes dessinées. Très beau !



- petit : oui, exact. Seulement, là, pas dans le bon sens du terme. Car malheureusement, j'ai trouvé la résolution du problème (qui n'en est pas un mais bref...) un peu rapide. On ne comprend pas, il manque clairement un morceau. Même si l'absence de parole est voulu, j'ai bien compris, mais c'est tout-de-même un peu trop vite expédié. Dommage...



~ Challenge féminin 23 : au moins 50% de rose ou rouge sur la couverture
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Dégoûtant !

Deux grenouilles tentent de se retrouver dans un endroit discret pour se déclarer leurs flammes mais malheureusement, il ne cesse de leur arriver des déchets dans le visage... Un album sympathique aux tons colorés pour sensibiliser sur l'environnement et notre planète.
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