AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Antonin Artaud (116)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Pour en finir avec le jugement de Dieu - Le..

Ce texte était à l'origine une émission radiophonique qui provoqua un petit scandale en son temps. Il y a chez Artaud à la fois du génie et de la folie, la preuve en est ce livre qui peut dérouter aux premiers abords.
Commenter  J’apprécie          00
Pour en finir avec le jugement de Dieu - Le..

Antonin Artaud tenait pour primordial le principe d’incarnation de la poésie. Mais cette incarnation nécessitait également pour présenter un quelconque intérêt une relation à l’espace, au théâtre, à l’autre, au cosmos et non pas à soi-même. La poésie devait donc être politique, pousser à la communion des individus et à l’oubli de soi par des chants rythmiques et incantatoires. C’est dans ce sens qu’il composa Pour en finir avec le jugement de dieu pour la Radiodiffusion française en 1948, année de sa mort.

Toute l’élaboration de ce projet est présenté dans cette édition par de nombreuses notes, des lettres de l’auteur, des écrits préparatoires mais également par une belle préface d’Evelyne Grossman, permettant au lecteur de mieux comprendre d’une part la poésie vibrante et vivante d’Artaud et d’autre part le formidable malaise que suscita son œuvre dans le petit monde respectable des notabilités parisiennes.

Peut-être aurait-il été judicieux de joindre au recueil un document audio de l’émission pour apprécier du mieux possible le génie rédempteur d’Antonin Artaud.

Commenter  J’apprécie          30
Pour en finir avec le jugement de Dieu - Le..

bien évidemment Artaud dans sa splendeur
Commenter  J’apprécie          00
Pour en finir avec le jugement de Dieu - Le..

Pour en finir avec le jugement de dieu est la transcription sur papier d'une création radiophonique du poète français Antonin Artaud. Enregistrés en 1947 dans les studios de la radio française, les textes étaient lus par Maria Casarès, Roger Blin, Paule Thévenin et Artaud lui-même qui se chargea également de l'enregistrement des cris, des battements de tambours et de xylophone accompagnant le texte.



Il s'agit d'un essai sur l'homme, l'humain, ses aspirations, ses besoins, ses embûches. C'est notamment dans cette création qu'est introduite l'expression "corps sans organe" qui sera utilisée et popularisée plus tard par les philosophes G. Deleuze et F. Guattari. "L'homme est malade parce qu'il est mal construit. Il faut se décider à le mettre à nu pour lui gratter cet animalcule qui le démange mortellement, dieu, et avec dieu ses organes. Car liez-moi si vous voulez, mais il n'y a rien de plus inutile qu'un organe."



Ce texte est à la frontière entre la poésie, la prose et la musique, ou le théâtre. Pour cette raison, je conseillerai d'avantage d'écouter cette oeuvre.



Cependant, la mise en page qui cherche à retranscrire le plus sincèrement possible la lecture, tient du génie. Regarder une page de ce livre, sans la lire, est très agréable. On sort de la poésie classique où tout les vers se terminent au même endroit, ou tout est très droit. Ici, tout part dans tous les sens. Mais ce n'est qu'à travers ce "grand n'importe quoi" que l'on peut réellement comprendre le texte.



Quand au contenu, Antonin Artaud n'y va pas de main morte, et ça fait du bien. Le langage est sincère et cru, cru mais vrai. "Là où ça sent la merde ça sent l'être."
Commenter  J’apprécie          50
Révolte contre la poésie

Dans une pulsion d'autodestruction, d'autodévoration ( Artaud a toujours aussi faim), pulsion de (sur)vie, tentative de se libérer et de survivre au-delà de la matière, de transcender la vie, Artaud, en crise, que l'on soigne par une série d'électrochocs à l'hôpital psychiatrique, rejette avec virulence la maladie mentale, celle du monde des vivants, monde de morts, de spectres, de démons et de déments, maladie qui est aussi la sienne.

Il se révolte contre la poésie, contre le verbe qui n'est que lâcheté, il se révolte dans un style électrisant contre ces volts qu'on lui inflige, et recherche une nouvelle vision, transcendante, "la conception immaculée", le Verbe en lieu et place du verbe, et nie pour cela son moi, son soi, tente de se détacher de ce qu'il est, un corps en souffrance, un esprit en délire, et se révèle contempteur du corps , au sens nietzschéen , poussant un cri de douleur, alors qu'il essaie de s'arracher les organes, dans l'attente désespérée d'une greffe.
Commenter  J’apprécie          160
Révolte contre la poésie

Je n'ai pu m'empêcher, durant ma lecture de Révolte contre la poésie, de faire tout un parallèle astrologique. Cette recherche, chez Antonin Artaud, d'une pureté à retrouver, ce soleil en Vierge, cet être qui se veut blanc, contenant tout ce à quoi l'être incarné n'a pas forcément accès. Artaud, par la puissance de ses mots cherche à retrouver la complétude de l'être (le soi originel) en le questionnant sans cesse – du moins c'est ce que j'ai ressenti - , mais l'être humain est bien physique, et cet homme si fortement marqué par le Scorpion, n'en a que trop conscience. Cette quête, jalonnée de sueur, d'efforts, de privations, de violence, reste bien ancrée dans ce plan : ses mots sont lourds, embourbés de matière, primaires. Quel paradoxe, entre ce signe d'eau si sensitif, si violent, qui creuse et accueille chaque angoisse, s'enfonçant toujours plus pour triturer la matière, alors que le but, l'unique but, est celui de cette Vierge au mental lumineux et dénuée de toute souillure. Un chemin aussi tortueux ne peut être qu'une lutte, la pureté originelle reste lointaine, et pourtant Artaud, cet artiste multiple (Jupiter en lion, ascendant Balance), essaie encore et encore, et c'est par son tortueux et halluciné Gémeaux (puissance de l'écrit, nostalgie profonde du double) qu'il interroge le mieux. La poésie serait-elle une voie suffisante ? Pour lui, elle peut être un chemin, mais il sait aussi qu'elle est vaine, elle ne reste qu'un cri, un appel qu'il lance inlassablement. Comment pourrait-il en être autrement, alors même que la planète de la lutte, de la révolte (Uranus), est dans ce Scorpion. de plus, l'époque dans laquelle il vit est une violence supplémentaire : les électrochocs, les privations diverses annihilent son corps mais surtout son esprit. C'est le monde physique qui pose un voile, qui est un monde de mort. Dans sa lettre à Anne Manson, il a bien conscience, au fond, que sa quête initiale continuera au-delà de ce monde : l'étincelle reste présente (le Scorpion est aussi affilié aux puissances occultes, à l'au-delà) mais la lutte doit se poursuivre à un autre niveau, dans un au-delà spirituel où la pureté de l'Autre, le soi complet, sera peut-être plus tangible.

Merci à la maison d'édition espaces&signes pour cet ouvrage court mais au contenu si fort et dense, qui hante toujours un peu. Je trouve que le dessin de couverture très en lien également.
Commenter  J’apprécie          20
Van Gogh : Le suicidé de la société

En 1947, au musée de l'orangerie se tient une exposition sur Vincent Van Gogh, peintre qu'on ne présente plys aujourd'hui. Dans le public se trouve Antonin Artaud qui suite à sa visite écrit ce texte poétique, essai artistique et brûlot antipsychiatrique. Je trouve ce texte à la fois compliqué et psychédélique, je le conseille aux amateurs de sensations fortes littéraires.
Commenter  J’apprécie          20
Van Gogh, le suicidé de la société

« Starry, starry night... » ---- Don Mclean



Un livre d'Antonin Artaud donne presque toujours lieu à une expérience de lecture déroutante tant son discours en lui-même est pertinent mais, est souvent desservit, hélas, par des propos parfois iconoclastes, et d'autres fois fallacieux. (Pour exemple cet extrait issu de son ouvrage intitulé « Pour en finir avec le jugement de Dieu » (1948) : 'Il paraît que, parmi les examens ou épreuves que l'on fait subir à un enfant qui entre pour la première fois dans une école publique (américaine), aurait lieu l'épreuve dite de la liqueur séminale ou du sperme.'



Ce livre fut publié quelques mois avant la mort de l'auteur, il reçut également un succès critique ainsi que le prix Sainte-Beuve de l'essai.







Il y a comme un effet miroir entre Artaud et Van Gogh : Le premier fut interné dans un hôpital psychiatrique durant neuf ans et dût subir des séances d'électrochoc insoutenables. Il en ressortit en 1946, avec l'impression d'avoir pris vingt ans de plus, ce qui est certainement dû aux carences alimentaires dont furent victimes les pensionnaires de l'asile durant la période de guerre.



Le second, peintre autodidacte, cherchant sa voie tout d'abord dans la religion trouve dans la peinture un moyen d'épanouissement artistique. Le point commun avec Artaud étant que lui aussi fut interné à l'asile d'aliénés Saint-Paul-de-Mausole en 1889 durant un an où il connut des moments de démence. Suite à sa tentative de suicide survenue le 27 juillet 1890, il meurt de sa blessure par balle deux jours plus tard.





Artaud met en accusation toute la société bien-pensante qui ne sait que faire de ces personnes au comportement, à la façon de penser et de s'exprimer qui ne conviennent pas à la norme qu'ils ont instituée. Ignorant comment les formater à l'image qu'ils aimeraient leur donner, ils ont inventé à cet effet la psychiatrie comme seule tentative de les remettre dans le droit chemin. Une autre forme d'aliénation en quelque sorte.

Il les rend responsable du suicide de Van Gogh, en particulier son médecin. Cette médecine qui désire tuer les névroses malignes qui permettent à nombre d'artistes de s'élever spirituellement de par leur œuvre au-dessus, tel des albatros, du commun des simples gens dénués d'imagination et de fantaisie.





« Car un aliéné est aussi un homme que la société n'a pas voulu entendre et qu'elle a voulu empêcher d'émettre d'insupportables vérités. »



Il termine par de magnifiques descriptions des tableaux du peintre incompris mais finalement, on peut affirmer qu'Antonin Artaud se reconnaît totalement en Van Gogh et qu'à travers cet artifice c'est de lui-même qu'il est question ici.
Commenter  J’apprécie          30
Van Gogh, le suicidé de la société

"l'eschare d'écorché"

le simple motif d'un bougeoir allumé sur un fauteuil de paille au châssis violacé en dit beaucoup plus sous la main de van Gogh que toute la série des tragédies grecques !

Commenter  J’apprécie          10
Van Gogh, le suicidé de la société

J'ai acheté le livre pour prolonger ma visite au Musée d'Orsay mais maintenant je souhaiterais retourner voir l'expo que je regarderai certainement différemment.
Commenter  J’apprécie          10
Van Gogh, le suicidé de la société

parfois

la rancune c'est beau comme

un tableau de van gogh



commencé dans le métro

fini dans le train

lu d'une traite

ce cri

et ses post-scriptum



immense bouquin

monument glissant

mots comme sortis du tube

couleurs un peu sales



Arthaud

Van Gogh

pleins de fièvre

et de bonne santé



PS :

enfermez-moi

s'il vous plaît

avec les gens sains

dans l'asile d'aliénés
Commenter  J’apprécie          30
Van Gogh, le suicidé de la société

C'est avec une immense admiration, beaucoup de poésie et un gros soupçon de revanche envers les psychiatres de tout bord qu'Antonin Artaud a écrit cet essai quelques mois avant sa mort.

La folie n'est rien d'autre que du génie aliéné par la société, étouffé par les bien-pensants qui ne veulent pas de coups d'éclats ni de cette interprétation extra-lucide de la vie.

Van Gogh a trouvé ici son défenseur, son protecteur contre le docteur Gachet et son propre frère Théo, tous deux responsables, d'après Artaud, de son suicide.

Quelle est donc la limite entre le génie et la folie? Pour l'auteur, il ne semble pas y en avoir, sinon selon la société. Artaud reconnaît en Van Gogh son alter ego, son modèle peut-être.

Mais, outre cet essai sur la folie, les évocations qu'il fait des tableaux de Van Gogh, du Champ de Blé aux Corbeaux en particulier, donnent envie de toucher le tableau et ses aplats de peinture encore fraîche et épaisse. L'écriture est magnifique, tour-à-tour descriptive, puissante, profonde, poétique, transcendantale, désespérée. Celle d'un homme qui a passé la plus grande partie de sa vie en hôpital psychiatrique et à qui on refuse ses pensées délirantes et que sans doute seule l'écriture, ou bien seul l'art, libère de ses souffrances.
Commenter  J’apprécie          301
Van Gogh, le suicidé de la société

Peu importe qu’ici, Van Gogh soit Artaud. Peu importe le nom, il suffit que ces silhouettes d’antiques bouchers assagis se mettent à vous traquer.
Commenter  J’apprécie          110
Van Gogh, le suicidé de la société

J’hésitais à lire cet essai sur Van Gogh, n’étant pas très attirée par la personnalité exaltée de Antonin Artaud … Certes, comme je m’y attendais le style est conforme à l’homme, les formes sont disloquées à souhait pour bousculer le ronron de nos certitudes, mais le fond n’est pas inintéressant.



Pour Artaud, Van Gogh n’est pas fou, là il ne nous livre pas un scoop. Pour lui, c’est bien plutôt la société qui est malade et rejette toutes vérités qu’elle ne veut pas entendre, à savoir toutes celles susceptibles d’ébranler ou de remettre en cause l’orthodoxie ou de révéler ses tares. Schématiquement Van Gogh ne se serait pas suicidé, c’est la société qui l’a suicidé (c’est clair dans le titre n’est-ce-pas).



Certes, Artaud rend ici un magnifique hommage à Van Gogh et à sa peinture mais son essai n’a rien de savant et on n’apprend strictement rien de nouveau ni sur l’homme, ni sur sa peinture. Du reste son propos n’est pas de réhabilité l’art du peintre mais bien son état mental.

Finalement il semble que cet essai lui ait plutôt servi de prétexte pour régler ses comptes avec la psychiatrie, à raison peut-être plus qu’à tort, mais bon.



"Ce n'est pas un certain conformisme des mœurs que la peinture de Van Gogh attaque, mais celui des institutions. Et même la nature extérieure avec ses climats, ses marées et ses tempêtes d’équinoxe ne peut plus, après le passage de Van Gogh sur terre garder la même gravitation."

Commenter  J’apprécie          160
Van Gogh, le suicidé de la société

Depuis quelques temps, je souhaitais lire du Antonin Artaud et mon choix se portait sur Le Moine. Je ne sais plus où je suis allé pécher le nom de cet auteur parce qu’il ne m’évoque rien. Et, voila que mon beau-père, voulant me faire découvrir quelques auteurs, m’offre ce bel ouvrage de chez L’Imaginaire Gallimard, Van Gogh le suicidé de la société.



La rencontre entre les deux, l’auteur et son sujet est plutôt, enfiévrée. Et malgré que le titre face allusion à Van Gogh, je ne suis pas sûr que cet essai n’est que le peintre comme sujet. J’ai eu le sentiment de lire un plaidoyer en creux, un plaidoyer qu’Antonin Artaud ferait s’il était son propre avocat de la défense. Non non, Vincent n’était pas fou!.



Comme je l’ai dit, je ne connais pas Antonin Artaud mais il me fait l’effet d’un poète écorché vif. À la limite d’un trop plein d’émotions. Un hyper sensible qui manie la langue pour expurger la tension qui l’habite. Il se sert d’un artiste entier comme lui, pour le défendre, porter aux nues son art à travers le sien. Du coup, Van Gogh le suicidé de la société est un objet littéraire étrange, l’oeuvre d’un artiste au service d’un génie.

La suite sur le blog…
Lien : http://livrepoche.fr/van-gog..
Commenter  J’apprécie          10
Van Gogh, le suicidé de la société

Un livre magnifique dont je ne suis pas ressortie telle que j’y étais entrée. La question de la souffrance de la folie de la place de la différence dans la société, de la nation d’art et d’artiste...
Commenter  J’apprécie          20
Van Gogh, le suicidé de la société

Quand on lit Antonin Artaud, il faut le croire, sinon ce n'est pas la peine : il faut remiser la rationalité qui nous serine que ce n'est pas la folie qui a oeuvré en lui, mais une lucidité à l'état pur, tranchante comme le diamant, insoutenable, et qui peut-être, l'a rendu fou : et il faut reconnaître que la société, représentée par ses livides bourgeois malvoyants comme des taupes (et cyniques), a traqué en lui le génie en le qualifiant de fou pour mieux l'émasculer et l'interner.



C'est ce qui arriva aussi à Van Gogh en qui Artaud reconnut son frère "suicidé de la société".



Car le "fou" du docteur Gachet a accouché dans la souffrance de son art, au moyen de simples tubes de peinture et nous a envolé loin des spiritualités factices.



Ses corbeaux "couleur de musc, de nard riche, de truffe comme sortie d'un grand souper" nous mènent vers l'aveuglant point de bascule : le soleil du néant.



C'est le 2 juillet 1947 qu'Antonin Artaud visita comme une trombe la rétrospective du peintre à l'Orangerie des Tuileries. Paule Thévenin qui l'accompagnait, peina à le suivre, et crut qu'il boudait l'exposition.



Dès le lendemain, Artaud se mit à rédiger son compte-rendu intitulé "Van Gogh, le suicidé de la société" qui reçut en 1948 le prix Sainte-Beuve de la critique.



Paule Thévenin s'était trompée : il avait tout vu.































Commenter  J’apprécie          100
Van Gogh, le suicidé de la société

Et si la folie n'était, en réalité, que l'expression du génie ? Voici le postulat que prend Antonin Artaud dans ce texte. Cet écrivain, officiellement reconnu comme fou défend avec hardiesse le fait que Van Gogh n'était pas fou mais tout simplement un génie non reconnu par la société. Selon lui, les artistes de génie sont empoisonnés, martyrisés par la société qui ne cherche jamais à comprendre la profondeur ou la simple nature de leur travail.

Le texte part d'une simple contestation faite par Artaud à propos du diagnostic du Docteur Berr selon lequel Van Gogh n'était qu'un "schizophrène dégénéré". Artaud, lui, comprend viscéralement la peinture de Van Gogh et cherche, par ce texte, à réhabiliter le statut de génie artistique, trop souvent assassiné par la société médicale. Artaud pousse même plus loin sa réflexion en affirmant que le suicide de Van Gogh est dû au comportement des médecins de l'asile de Rodez qui lui ont fait subir des électrochocs à répétition.

Dans ce texte aux allures de poème, Artaud se place autant en dénonciateur qu'en victime de la société. Tout comme le peintre, il fut en proie à la folie, à cette folie créatrice qui rend l'artiste incompris du monde extérieur. Selon lui, "la folie est un coup monté et […] sans la médecine elle n'aurait pas existé". "Van Gogh le suicidé de la société" est avant tout un hommage de l'écrivain envers le peintre mais aussi un pamphlet contre les interprétations de la psychanalyse.
Commenter  J’apprécie          200
Van Gogh, le suicidé de la société

Une oscillation entre folie et génie.

Un texte splendide qui vient du fond du cœur.

Une déclaration brute aussi talentueuse que l’œuvre elle-même de Van Gogh.



Un grand regret sur l'édition...

Le livre est beau, mais il aurait mérité d'être illustré en couleur.
Commenter  J’apprécie          20
Van Gogh, le suicidé de la société

Acheté au sortir de l'exposition au usée d'Orsay : Van Gogh/ Artaud.



qui mieux qu'Artaud peut chanter, louer, expliquer les tableaux de Van Gogh?

qui mieux qu'Antonin peut partager sa folie?



Bien sûr, c'est souvent délirant, partial, emphatique, lyrique...

Mais c'est pertinent, génial, poétique



Et cela me touche infiniment

Commenter  J’apprécie          50




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Antonin Artaud (1919)Voir plus

Quiz Voir plus

Samuel Beckett ou Franz Kafka

En attendant Godot ?

Samuel Beckett
Franz Kafka

10 questions
70 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}