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Citations de Antonio Iturbe (268)


Les peurs sont des plantes nocturnes qui poussent dans le noir.
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- Tu ne vas pas prier ?
- Prier ? Qui ça ?
- Comment ça, qui ça ? Dieu ! Tu devrais le faire toi aussi.
- Des centaines de milliers de juifs ne cessent de prier depuis 1939 et il ne les a pas écoutés.
- Peut-être que nous n'avons pas assez prié, ou pas assez fort pour qu'il nous écoute.
- Arrête, Margit. Dieu est capable de savoir si tu as recousu un bouton de chemise le jour du shabbat pour te punir et il ne s'est pas aperçu qu'on était en train d'assassiner des milliers d'innocents et que des milliers d'autres étaient prisonniers et traités pire que des chiens ? Tu crois vraiment qu'il n'est pas au courant ?
- Je ne sais pas, Dita. C'est un péché de se demander pourquoi Dieu fait les choses qu'il fait.
- Alors je suis une pécheresse.
- Ne dis pas ça ! Dieu te punira !
- Encore plus ?
- Tu iras en enfer.
- Ne sois pas naïve, Margit. Nous sommes déjà en enfer.
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Elle veut échapper à l'odieuse réalité de ce camp qui a tué son père et elle sait qu'un livre est une trappe qui conduit vers un grenier secret : vous l'ouvrez et vous entrez dedans. Et votre monde devient autre.
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Au cours de l’Histoire, tous les dictateurs, tyrans et répresseurs, qu'ils soient aryens, noirs, orientaux, arabes, slaves ou de n'importe quelle autre couleur de peau, qu'ils defendent la révolution du peuple, les privileges des classes patriciennes, le mandat de Dieu ou la discipline sommaire des militaires, quelle que soit leur idéologie, tous ont eu un point commun : ils ont toujours traqué les livres avec acharnement. Les livres sont très dangereux, ils font refléchir.
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Ces officiers, qui s'habillent en noir et regardent la mort avec l'indifférence des fossoyeurs, ne savent pas que, sur cette fange obscure dans laquelle tout s'enfonce, Alfred Hirsch a fondé une école. Ils 'ignorent, et il faut qu'ils l'ignorent. A Auschwitz, la vie humaine vaut moins que rien ; elle a tellement peu de valeur que l'on n'y fusille plus personne car une balle est plus précieuse qu'un homme. Il y a des chambres ordinaires où l'on utilise du gaz Zyklon parce qu'il réduit les coûts et qu'un seul bidon peut tuer des centaines de personnes. La mort est devenue une industrie qui n'est rentable que si l'on travaille à grande échelle.
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- La vie, n'importe quelle vie, dure très peu. Mais si tu réussis à être heureux, ne serait-ce qu'un instant, cela aura valu la peine de vivre.
- Un instant ! Mais court comment ?
- Même très court. Il suffit d'être heureux le temps que met une allumette à s'enflammer et à s'éteindre.
Dita garde le silence et calcule combien d'allumettes se sont enflammées puis éteintes dans sa vie et il y en a eu beaucoup, elle n'arrive même pas les compter. Beaucoups de petits instants pendants lesquels la flamme a brillé, même dans l'obscurité la plus totale. Certains de ces moments se sont produits quand, au mileu du pire des désastres, elle a ouvert un livre et s'est glisée à l'intérieur. Sa petite bibliothèque est une boîte d'allumettes. A cette pensée, elle sourit avec une pointe de tristesse.
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Les livres gardent dans leurs pages la sagesse de ceux qui les ont écrits. Les livres ne perdent jamais la mémoire.
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— Et puis… ce n’est pas un livre dont la lecture convient à des mineurs. Et encore moins à des jeunes filles.
Dita avait fait les gros yeux pour manifester son irritation.
— Avec tout mon respect, monsieur Hirsch, j’ai quatorze ans. Vous croyez vraiment qu’après avoir vu tous les jours la marmite du petit-déjeuner croiser la charrette des morts et observé ces dizaines de personnes qui entrent dans les chambres à gaz du bout du lager, je vais être impressionnée par ce que je pourrais lire dans un roman ?….



...Plus qu’une bibliothécaire, Dita était devenue ce jour-là une infirmière de livres…
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Quand les individus sont entassés , marqués et sacrifiés comme des animaux , ils en viennent à croire qu'ils sont du bétail . Rire et pleurer leur rappelle qu'ils sont encore des êtres humains .
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L’athlète le plus fort n’est pas celui qui atteint la ligne d’arrivée avant les autres. Ça, c’est le plus rapide. Le plus fort, c’est celui qui se relève chaque fois qu‘il tombe. Celui qui ne s’arrête pas quand il sent une douleur au côté. Celui qui n’abandonne pas quand il voit que la ligne d’arrivée est encore très loin. Quand ce coureur-là atteint la ligne d’arrivée, même s’il arrive le dernier, il a gagné. Parfois, vous avez beau le vouloir, il n’est aps entre vos mains d’être le plus rapide, parce que vos jambes ne sont pas aussi longues qu’il le faudrait ou parce que vos poumons sont trop étroits. Mais vous pouvez toujours choisir d’être le plus fort. Cela ne dépend que de vous, de votre volonté et de vos efforts. Je ne vais pas vous demander d’être les plus rapide, mais je vais exiger de vous que vous soyez les plus forts.
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Elle veut échapper à l’odieuse réalité de ce camp qui a tué son père et elle sait qu'un livre est une trappe qui conduit vers un grenier secret: vous l’ouvrez et vous entrez dedans. Et votre monde devient autre.
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Les romans apportent à la vie ce qui lui manque.
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Le vieux professeur lui dit que les larmes viendront quand la colère s'en ira.
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Les livres sont très dangereux, ils font réfléchir.
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Auschwitz ne tue pas seulement des innocents, il tue également l'innocence.
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Au cours de l’Histoire, tous les dictateurs ,tyrans, et répressifs,qu’ils soient aryens, noirs, orientaux, arabes,salves ou de n’importe quelle autre couleur de peau, qu’ils défendent la révolution du peuple, les privilèges des classes patriciennes, le mandat de Dieu ou la discipline sommaire des militaires ,quelle que soit leur idéologie, tous ont eut un point commun: ils ont toujours traqué les livres avec acharnement.
Les livres sont très dangereux , ils font réfléchir.
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Auschwitz-birkenau, janvier 1944

Ces officiers ,qui s'habillent en noir et regardent la mort avec l'indifférence des fossoyeurs,ne savent pas que,sur cette fange obscure dans laquelle tout s'enfonce Alfred Hirsch a fondé une école.Ils l'ignorent ,et ils faut qu'ils l'ignorent.( Page 11).
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Quand vous êtes petits, vos rêves sont comme la carte d'un restaurant: vous montrez ce que vous voulez et l'avenir vous le sert sur un plateau d'argent. Puis on abandonne l'enfance derrière soi et la vie prend des bifurcations qui n'étaient pas prévues. Le serveur arrive à votre table et vous dit que la cuisine est fermée.
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Elle veut échapper à l'odieuse réalité de ce camp qui a tué son père et elle sait qu'un livre est une trappe qui conduit vers un grenier secret : vous l'ouvrez et vous entrez dedans. Et votre monde devient autre.
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Quand vous êtes petit, vos rêves sont comme la carte d'un restaurant : vous montrez ce que vous voulez et l'avenir vous le sert sur un plateau d'argent. Puis on abandonne l'enfance derrière soi et la vie prend des bifurcations qui n'étaient pas prévues. Le serveur arrive à votre table et vous dit que la cuisine est fermée.
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