Aoki Kotomi

"My first love" est une histoire très connue, émouvante et touchante. Elle a également un côté intemporel malgré le graphisme qui peut faire un peu dater.

Elle est éditée par Soleil Manga, en 12 tomes, et de la mangaka AOKI Kotomi connue pour "Secret sweetheart" (avec laquelle elle a un lien - Soleil Manga en 10 tomes), "Lovely Love Lie" (Soleil Manga, 22 tomes) et

"Don't fake your smile" (Akata, 9 tomes). Ils sont tous disponible sur Izneo, et accède donc à une nouvelle forme d'immortalité.

Pour aller plus loin, le manga au Japon date de 2006, en France de 2009 et il s'est achevé en 2011.

Il a également remporté le Prix Shogakukan du meilleur shojo en 2007.

L'histoire est celle de Takuma et Mayu, deux amis d'enfance, et peut être bien plus encore. Nous les suivons dès leur enfance. Quand nous les rencontrons, ils ont 8 ans, déjà une grande complicité,

jouent au docteur, mais sont à l'hôpital. Mayu est également la fille d'un des meilleurs cardiologues du Japon, le docteur Tanéda, qui est le médecin attitré de Takuma.

Car malheureusement celui-ci a une santé fragile, il doit faire attention à une tonne de choses, alors qu'il aimerait être comme les autres, s'amuser etc.

Pire encore, au jour d'aujourd'hui, il ne dépassera pas ces vingt ans, bien que le docteur veut garder espoir que la médecine évolue entre temps. C'est une information qui n'est pas donné à tout le monde, ni même au principal intéressé, qui finira par l'apprendre, mais je vous laisse découvrir quand et comment. Et au final, qui est au courant.

Ce n'est déjà pas simple, mais c'est une donnée qui change complètement la donne. Mayu veille sur Takuma, un peu comme une mère même, qu'il ne fasse pas trop d'efforts, se nourrissent bien, préfère prendre une balle à sa place etc.

Elle se fait même houspiller d'aller le voir autant à l'hôpital, mais leur relation dépasse tout, même si elle ne sera pas simple malgré leur promesse, et cet amour qu'il y a entre eux. Car quel avenir ?

Comment imposer cela à l'autre ?

Nous les verrons dans ce tome qui pose les bases, explique la situation, et montre la relation qui les unit depuis longtemps, à leur 8 ans, ainsi qu'à leur 12 ans, et notamment un voyage scolaire qui

restera gravé dans la mémoire de Takuma. Et par moment, nous avons des sauts dans le temps, sur plus tard.

AOKI Kotomi a mis beaucoup d'émotions dans son manga, par sa façon de raconter, ainsi que les expressions du visage, sans pathos, et sans nous faire pleurer en permanence, car il y a également beaucoup de vie et d'amour. C'est très prometteur.

J'aime beaucoup cette série de mangas que je trouve très originale. J'ai hâte de découvrir la suite.

Les personnages principaux sont 3 lycéens fréquentant le club de judo : Niji, une jeune fille victime d'une agression sexiste et qui va devoir faire face aux conséquences que cela aura sur sa santé mentale et ses relations aux autres, Gaku, amoureux de Niji avec qui les incompréhensions et maladresses s'accumulent, et Hiyori, qui vient de faire son coming-out. Ils sont tous, à leur manière, touchants.

Cette série aborde des thèmes que j'ai rarement vus dans des mangas, en particulier dans des shojos, tels que les aggressions sexistes, le consentement, le syndrome de stress post-traumatique.

Loin d'un triangle amoureux habituel, cette série nous plonge dans les tourments de l'adolescence, entre malentendus, premiers amours et événements dramatiques.



[critique également publiée sur mon compte Insta @roselys_thebibliotaph ]

Bon clairement après avoir lu le précédent tome et établi mes hypothèses, je m'attendais à ce type de scénario mais je suis déçue par le choix de l'auteure. Durant toute la série, elle a offert une merveilleuse évolution aux héros principaux : Niji survivant à son agression (la scène avec Kiryu en fin de tome est superbe) et Gaku prenant en compte de sa façon d'être auprès de Niji. Mais pour Hiyori, tout son côté solaire a disparu pour s'embourber dans un amour malsain envers et contre tous (wtf) et ne parlons pas de la tournure des révélations sur Kiryu, clairement ça n'excuse en rien et en plus, tu t'en sors whaaa... La série en elle-même est vraiment très bonne à suivre, à appréhender et à faire valoir dans cette thématique des agressions sexuelles mais le "season finale" (comme qui dirait) n'est pas acceptable pour moi !



Un petit bonus de fin sur sa précédente série sur Lovely Love Lie pour le plaisir de retrouver nos précédents héros.

Visite d'une intervenante sur les agressions sexuelles. Doute sur Kiryu. Vérité de Niji.



Tout s'éclaire grâce à l'arrivée de cette intervenante qui va bouleverser le quotidien déjà bien compliqué des jeunes. Niji et Gaku surfent un peu moins sur l'amour fou et se confrontent à la réalité. Gaku est prêt à tout pour se venger maintenant qu'il connait le coupable. En effet, le prof est vraiment le parfait ennemi détestable. Aurait-il été une victime ? Argh c'est que l'auteure serait diablement bien folle de nous emmener dans un truc pareil.. ou ingénieuse mais cela reste difficile d'avoir de la peine pour ce personnage qui n'a pas arrêté de me faire hérisser le poil à chaque apparition.

De plus, Hiyori développe un amour naissant et palpitant pour lui. Il l'a sauvé pour l'emmener dans une relation malsaine bien ancrée par le syndrome de Stockholm... vivement la fin !

La romance a pris le pas sur la peur. Niji aime tant Gaku qu'elle va au-delà de ses craintes pour passer du temps avec lui. Les cœurs battent à l'unisson et les défauts que je trouvais à Gaku sont maintenant effacés. Il ralentit et freine ses ardeurs. Il prend en compte les sentiments de sa douce. On a 2 faces de médaille avec ce tome. Entre la romance naissante et la relation malsaine, difficile de préférer la dernière... Avec les pensées de Hiyori, on s'aperçoit qu'il est conscient du jeu de dupe dans lequel il vit mais il poursuit tout de même sa chute....

Regard des autres, pulsion retenue, domination psychologique et physique. La mangaka dissémine un peu de tout ça dans ce volume. Autant vous prévenir que cela fait un sacré cocktail à une thématique si difficile. Niji tente de surmonter son agression pour se rapprocher de Gaku, terriblement attiré par elle. Ca se retient pour mieux se retrouver encore plus fort. Les scènes de rougissement sont là par milliers ! La relation entre Hiyori et son prof reste extrêmement dérangeante malgré la nette tentative de l'auteure de montrer le bon côté de leurs échanges..

Bof. Franchement, déjà j'ai accroché à cette série un peu par paresse et un peu pour curiosité, mais alors cette conclusion hyper hâtive m'a vraiment déçue. J'avais été attirée par les sujets LGBTQIA et féminisme qui étaient censés être centraux dans l'histoire mais ils n'ont pas du tout été bien exploités à mon avis.

C'est bon, enfin les sentiments sont déclarés. Tous les efforts de Gaku ont su atteindre le cœur blessé de Niji maintenant que le secret de Hiyori est avoué. L'auteure bascule ainsi dans la romance très traditionnelle du shojo tout en nous faisant garder en tête la terrible agression sexuelle de Niji qui bien sûr, reviendra dans les prochains tomes. L'histoire fut vraiment vraiment très courte vu qu'elle a été suivie par une courte nouvelle n'ayant aucun lien avec l'intrigue principale.. encore un tome rapidement lu mais pas pour les bonnes raisons.

C'est un tome qui m'a extrêmement mise mal à l'aise. On s'éloigne de la situation de Niji pour se centrer sur la relation entre Gaku et Hiyori. Alors que l'égoïste Gaku commence à grandir, Hiyori l'aime d'autant plus et n'arrive plus à cacher ses sentiments. Hiyori qui se fait happer de plus en plus par le prof malsain Kiryu. Celui-là me donne vraiment la chair de poule à chacune de ses apparitions. L'auteure tente de nous donner des indices sur sa façon d'être mais hors de question pour moi de m'attendrir pour lui. Argh il est possiblement coupable de l'agression de Niji et s'attaque maintenant à faire d'Hiyori, son esclave amoureux, il est glauque quoi !

On ne va pas dire que le principal mot qui apparaisse dans mon esprit soit consentement pour catégoriser ce tome... c'est pas beau tout ça. Gaku ne peut plus taire ses sentiments et les impose à Niji en l'embrassant fougueusement. Partagée entre ses sentiments pour le jeune homme et la vérité (qu'elle se prend en pleine poire, disons-le tel quel), Niji se rend compte qu'il n'est pas vraiment respectueux des sentiments d'autrui. En effet, Gaku est égoïste et réfléchit à ses actes qu'après les avoir commis. Il ne brille pas dans le coeur des lecteurs... sans oublier Kiryu, qui est vraiment très malsain. La fin du tome ne fait que le confirmer. J'ai littéralement dévoré le tome mais je pense que c'est essentiellement du à l'épaisseur.

Niji a subi une agression sexuelle et ses amis Gaku et Hiyori sont prêts à tout pour l'aider et prendre soin d'elle, malgré de nombreuses maladresses, ils vont lui montrer ce que l'amour, qu'elle peut leur faire confiance.

Je ne suis pas fan à 100% de ce manga car à certains aspects il perpétue la culture du viol, glorifie l'agresseur, même si l'histoire entre Gaku et Niji reste cute.

Gaku, maladroit. Hiyori, parfait. Niji, fragile. Kiryu prof malaisant. L'autre fille tentant de tirer son épingle du jeu.. tout est très bien dosé. Le malaise qu'impose l'apparition du professeur n'est pas trop pesant dans le temps imparti du tome mais est extrêmement dérangeant. Il ne me plaît vraiment pas ! L'auteure est très forte pour rendre ses personnages justes et réalistes. Encore un tome à la hauteur du précédent. Ca s'annonce être un bon titre pour ma part. Affaire à suivre !

Agression sexuelle et coming-out. C'est un sacré revirement de style que prend Aoki Kotomi et ça m'a donné une sacrée claque. J'avais beaucoup aimé son style graphique et le monde de la musique avec son Lovely love lie qui fut une série tout de même longue pour un shojo musical. Ici, les sujets sont terriblement de société. Je n'ai pas vu le temps passer et c'est très équilibré comme tome d'introduction. Série très intéressante et hâte d'en voir la suite.

C'est sûrement dû au fait que je lise ce tome bien plus tard que les autres pour clôturer la série mais j'avais tellement hâte de finir ! La boucle est bouclée pour l'ensemble des stars et étonnamment, l'auteure décide d'y ajouter un petit twist prévisible... J'aurai peut-être préféré que la décision s'y tienne.

Voilà quelques semaines déjà que j’ai décidé de vous présenter Lovely Love Lie, ce shojo musical que j’apprécie tant en réalisant sa relecture. Il était grand temps que je continue et reprenne cette série en dévorant ce second volet qui permet à Kotomi Aoki de développer davantage son univers ainsi que sa délicieuse romance.



Grâce à ces nouveaux chapitres, l’univers musical se démontre de nouveau intriguant et des plus réaliste. Même si celui-ci se veut encore assez discret, nul doute que la musique et l’univers impitoyable de la pop japonaise s’étoffera encore dans les tomes à venir du fait de la finalité de ce dernier et qui promet de nouvelles situations drôles et cocasses. Mieux encore, la romance prend une tournure que j’apprécie fortement, celle-ci semble bien plus mature, nuancée et parfois plus osée que d’autres œuvres du genre. Kotomi Aoki s’en sort avec honneur et brio tant celle-ci offre et dévoile de plaisants, drôles et émouvants moments. Je me régale des nombreuses interactions entre Riko et Aki dont la passion commune pour la musique – bien qu’encore sécrète – ne cesse de rapprocher inexorablement et promet de détonants moments à venir. Les deux protagonistes principaux ne sont pas les seuls à gagner en construction et même si l’ami d’enfance de Riko peut sembler agaçant, j’apprécie fortement la dynamique de ce trio dont l’amitié se veut également des plus fédératrice. Tout comme j’apprécie la complexité du personnage de la chanteuse à succès et ancienne amante d’Aki, Mari.



Il faut dire que la mangaka met en valeur de doux et mélancoliques sentiments grâce à son coup de crayon des plus sensible et enlevé. Je suis toujours admiratif d’une telle précision et d’une telle émanation quant aux émotions et autres sentiments de ses personnages. Ce délicieux résultat démontre tout le talent mais aussi le travail soigné de cette dernière et bien que toujours assez old school, ses esquisses me séduisent à chaque lecture. Notamment grâce à l’action et la minution apportées aux yeux de ces personnages que je trouve grandiose et remarquable.



Ainsi, Kotomi Aoki prend son temps et continue de planter le décor de son univers que cette dernière nous dévoile avec davantage de détails. La musique reste omniprésente et semble le lien central entre tous les protagonistes qui ne cessent de se dévoiler. Je suis sous le charme de son coup de crayon empli de précision et d’émotions.
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Appréciant fortement la musique, celle-ci m'accompagne quasiment toute la journée et encore bien davantage lorsque les beaux jours arrivent. C'est pourquoi, la chaleur de ce week-end m'a donné envie de retrouver une des mes séries favorites dédiée à cet art, Lovely Love Lie. J'ai découvert cet univers grâce au drama coreen, The Liar and his Lover, lui-même inspiré de l'adaptation japonaise. Depuis, j'ai dévoré chaque tome. C'est pourquoi, j'ai envie de vous faire découvrir cette série de qualité, débordante de légèreté mais aussi d'émotions, idéale pour la saison.



Bien entendu et premier volet oblige, celui-ci sert avant tout d'introduction et se dévoile assez léger quant à l'intrigue principale même si ce léger aperçu me séduit toujours autant. En quelques chapitres à peine Aoki Kotomi offre de quoi donner envie à ses lecteurs de retrouver l'adorable lycéenne et admiratrice du groupe phare du moment – Crude Play – Riko surnommée Mushroom à cause de sa coupe de cheveux en forme de champignon. Cette dernière se dévoile douce, pétillante et déborde d'enthousiasme. Sa bonne humeur et sa fraîcheur sont des plus éloquents et me donnent le sourire et la pêche à chaque lecture. Cette dernière rencontrera au hasard le taciturne Aki et compositeur secret du groupe dont elle tombera sous le charme. Bien que semblant assez classique et too-much comme scénario, ce coup de foudre n'est qu'une infime partie de toute l'intrigue dévoilée par la mangaka. En effet et en parallèle de la romance, cette dernière dévoile les coulisses du monde de la musique, en particulier celui des idoles avec ses avantages et ses inconvénients. Ainsi, j'ai aussi fait la connaissance des autres membres du groupe musical ou bien des tensions sembles demeurer derrière les artifices et autres faux semblants ainsi que d'autres artistes de la maison de disque. C'est pourquoi, sans pour autant parler de maturité propre, le scénario de Lolely Love Lie se veut néanmoins soigné et sérieux, à l'image des merveilleux croquis réalisés pour l'occasion.



Avec une touche assez old-school, le coup de crayon d'Aoki Kotomi se veut des plus net et élégant à admirer. Pour autant que je préfère les dessins bien plus modernes et sophistiqués, j'apprécie néanmoins la nostalgie qui peut se dégager de la direction artistique opérée par cette dernière. Aussi épurés soient-ils, les détails de chaque peintures restent méticuleux et soignés. de plus, les quelques émotions dévoilées sont parfaitement transmises et je me suis rapidement imprégné de l'envoutante et poétique ambiance des planches de ce premier volet. La musique et les sentiments transpirent de chaque page et le rendu est vraiment se démontre des plus immersif. Les quelques lieux dévoilés se veulent plaisant à découvrir et quelques scènes sont assez sensuelles et osées. Bien loin d'être innocent, le coup de crayon ravira tous les lecteurs en mal d'amour et de musique.



Enfin, une relecture toujours aussi pétillante et rafraîchissante grâce à l'univers musicale dévoilé ainsi que dessiné avec précision et réussite par une mangaka au style affirmé. L'aperçu dévoilé se veut pertinent et accrocheur et j'ai déjà hâte de retrouver l'explosif duo formé de Riko et d'Aki que tout oppose excepté leur amour passionné pour la musique et pas que…

Ce dernier tome conclu en beauté la série qui a su aborder avec énormément de justesse les violences faites aux femmes et les traumatismes que cela engendre.



Toutefois, je dois avouer que j'ai été déçue de la finalité, elle manque de réalisme. On ne peut pas régler les choses ainsi sans avoir de soucis.

J'ai trouvé terriblement touchant (même si je comprends que cela peut être difficile à comprendre) le comportement et l'amour que ressent le meilleur ami de Niiji.



Malgré cela je tire mon chapeau bas à la mangaka qui a su faire passer un sublime message sur les femmes, les violences, les traumatismes et l'homme/sauveteur.

Ce tome est grandiose. J'ai eu une boule dans la gorge du début à la fin. Kotomi Aoki nous emmène vers la fin doucement mais surement. On sent petit à petit monter le dénouement. On a peur autant que l'on est heureux. On retient son souffle.



Niri est plus fragile que jamais. Sa mémoire revient, ses sens se rappellent, c'est douloureux. Et pourtant elle va de l'avant. Elle s'engage. Le soutien de la journaliste et celui de Gaku l'aide à rester debout.



Niri est une jeune femme courageuse, un exemple. Je le redis mais il serait tellement important que tous les ados puissent lire ce type de manga pour comprendre le traumatisme de telles agressions, mais aussi les solutions qui s'offrent à eux.



Hiyori m'a fait souffrir plus que jamais dans ce tome. Son autodestruction me brise. J'ai envie de hurler et de le sortir de là. Mais c'est impossible. Lui seul peut le faire. Je ne sais pas quelle fin souhaite Hiyori, mais j'ai peur pour lui.



Le graphisme se fait de plus en plus intense, noir, appuyé. On sent que la mangaka souhaite mettre en avant toute la noirceur du passé et du présent. On suffoque sous les traits de crayons.



Ce tome est important car il marque un tournant dans l'histoire de nos héros. Il est aussi annonciateur de la fin. Si j'étais déjà dévastée en refermant ce manga... Je me demande dans quel état je serais en lisant la dernière page de l'histoire de Niri, Gaku et Hiyori...

En attendant de découvrir ce dernier tome, Don't Fake you Smile reprend vraiment des couleurs ici. ll reste des facilités d'écriture, des éléments moins convaincants, mais l'intervention de Kanae Tachibana permet vraiment à Kotomi Aoki d'évoquer des choses fortes et importante
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Et voilà, clap de fin pour cette série criant de réalisme qui a su me tenir en haleine tomes après tomes. Avec ce neuvième tome les masques tombent, nous découvrons le fin mot de l'histoire et malheureusement cette fin m'a quelque peu déçue. J'espérais un dernier rebondissement, ce truc qui m'aurait fait dire:" ah oui je me suis bien faite avoir" mais ce rebondissement n'a pas eu lieu. Cette fin était prévisible dès le départ, c'est dommage.

En plus j'ai eu l'impression de tomber un peu dans le cliché lorsque l'agresseur explique ''les raisons'' qui l'ont poussées à agresser toutes ces jeunes filles.

Heureusement Niji a rattrapé le coup en donnant une réponse intelligente, comme elle le dit rien n'excuse ce comportement, elle ne pardonnera pas mais elle veut avancer et rompre ce cercle de haine. Il n'y avait pas de meilleure réponse à apporter pour clôturer ce titre.



Au final même si cette fin est décevante et maladroite sur certains points, l'auteure a apporté une belle conclusion intelligente qui a su me convaincre. Pour moi ce ne sera pas une fin coup de cœur mais une fin satisfaisante pour conclure cette série que j'ai adorée suivre tomes après tomes et que je n'oublierais pas de sitôt.