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Citations de Arne Dahl (69)


Un des plus indignés et des plus hauts dignitaires avait en plus - sous le coup de l'émotion- accusé Europol. Un virus incurable s'était introduit dans le saint des saints britannique : Scotland yard. On aurait du jamais y laisser entrer Europol. Des policiers d'opérette incompétents, sans expérience opérationnelle, qui déclenchaient la chienlit. Hjelm essuya ces attaques sans la moindre intention de se défendre. Tous ce qu'il voulait, c'était partir. Il était alors plus de cinq heures du matin et sa fatigue était monumentale.

p.268
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Cela m’a forcé à renoncer aux généralisations simplistes, les gentils à gauche, les méchants à droite. À présent, je suis convaincu qu’il existe d’authentiques humanistes et d’authentiques handicapés de l’empathie dans les deux camps. Il faut véritablement apprendre - et c’est un long apprentissage - à voir et aller l’encontre de l’individu. Avec son détecteur allumé.
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Pour le système économique, la discussion devrait être : to be or not to be. Au lieu de quoi, on ne discute que de savoir combien de milliards retirer à l' aide au développement, à l' éducation, à la santé, à la culture et à l' environnement pour les injecter dans le secteur bancaire, et ainsi le récompenser pour sa gestion lamentable. Même les bonus de ses dirigeants ne seront pas gelés. Un bref instant, l' observateur sent qu' il perd son regard clair et neutre.
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Il y a lundi matin et lundi matin. Pour certains, c'est une vraie joie que de retourner au travail après un long week-end de solitude ou de misère conjugale. Pour d'autres, c'est une souffrance infinie de s'arracher péniblement à son lit avec devant soi toute une semaine absurde et mortifère, sans créativité. Pour d'autres encore, c'est un tourment de penser que tous les autres partent au boulot, tous ceux qui ont déjà la chance insigne d'en avoir un.
Et il y a une dernière catégorie. Les chanceux qui, malgré un week-end particulièrement réussi, retournent travailler avec une impatience presque puérile.
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Les Suédois n'aiment pas ces sujets tabous. Ça nous fait suer des aisselles. Nous préférons les éviter et, quand c'est impossible, nous nous retranchons derrière une sorte de vénération distante et une série de clichés creux, du genre « plus jamais ça». La Shoah est une abstraction dont on discourt volontiers du haut d'une estrade, mais qu'on évite de prendre à bras-le-corps. Nous n'y avons pas participé, nous ne pourrons jamais comprendre, nous ne sommes pas concernés, débrouillez-vous, c'est votre affaire. L'absence d'histoire mâtinée de feinte neutralité. Nous y avons participé, et comment ! Nous sommes concernés, et comment ! Nous pouvons comprendre, et comment ! Nous le devons.
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La situation actuelle de la Suède, Il n’était pas certain de bien la comprendre. Le
Marché faisait la loi, ça, au moins, c'était clair. Les valeurs boursières avaient remplacé les valeurs humaines. La question n'était pas vraiment d'en connaître les conséquences présentes, elles semblaient évidentes : le partage entre riches et pauvres. C'était l'argent qui gagnait de l'argent, pas le travail, et cet argent devait bien venir de quelque part. Tout ce bla-bla sur l'actionnariat populaire et les fonds d'épargne collectifs n'était qu'un pâle alibi pour que puisse se perpétrer le vrai système: pour gagner de l'argent avec de l'argent, il fallait des gros sous.
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Il n'était pas donné à tous de cheminer un peu en compagnie de la mort avant la fin, d'avoir le temps de réfléchir à ce que sa vie avait offert. Mais d'une certaine façon, il aurait préféré mourir d'un seul coup, sans regrets, sans y penser, sans remords. Tomber comme une pierre en pleine rue et être balayé comme les tessons d'une bouteille de vin.
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Remettons le temps dans le bon sens, laissons derrière nous le vieil économisme, le capitalisme n’est pas une idéologie, recentrons-le sur ce qu’il fait le mieux, créer efficacement des marchandises et des services, mais il n’a pas à coloniser nos esprits. Le bien du plus grand nombre sera désormais le fil conducteur de la politique : cessons de creuser les inégalités entre riches et pauvres, cessons de prômer l'individualisme, cessons de forcer les gens à vivre le nez dans leur porte-monnaie. Nous, humains, valons mieux que ça. Puisse ceci être un premier pas vers une décence retrouvée en politique.
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Le capitalisme est devenu une idéologie. Il n'a jamais éré conçu comme un système politique. Il n'a jamais été destiné à autre chose qu’à la conduite efficace des entreprises. Quand, d’un coup, il est utilisé comme idéologie, il produit une quantité
d'effets secondaires, car ses angles aveugles sont innombrables. Nous devons reconquérir l'UE des mains des capitalistes et reconstruire son projet de paix originel, fondé sur L'idée d'une appartenance commune, l'idée que nous, peuples européens,
devons pouvoir nous sentir, tous, partie prenante d'une communauté. Le capitalisme est toujours l'opposé de la communauté, le capitalisme comme idéologie affirme que seul on est fort. Voulons nous vraiment que la seule motivation d'un continent tout entier soit le porte-monnaie, vu par chacun à travers des œillères ? Ne sommes-nous pas arrivés plus loin que ça ?
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Quand l'Occident s'effondrera comme jadis Rome, par pure paresse, les Chinois seront prêts à prendre la relève. Ils ont connu l'enfer. Ils en sont sortis. Ils sont prêts à reprendre le rôle qui leur semble naturel : maîtres du monde. Et il est clair qu'il en ira ainsi. Ce sont les Chinois qui sont prêts à sacrifier leur confort pour parvenir au sommet. J'espère juste qu'ils auront le temps d'introduire un peu de pensée démocratique dans leur monde avant d'en arriver là. Sinon, la terre deviendra un enfer.
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Nous voulons des vies complètes, à multiples facettes, et nous voulons surtout en faire étalage. Nous voulons montrer nos vies pour qu'on les approuve et, dans le meilleur des cas, les admire. Nous ne voulons plus arriver quelque part au bout
du monde, du monde de la pensée, ce qui jadis nous a conduits au sommet de la civilisation - aujourd'hui, nous voulons être plutôt larges que pointus, une connaissance générale de la vie plutôt qu'une compétence de pointe. La
jouissance plutôt que la conquête.
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La bienfaisance est le fait, pour les riches, de donner autant qu'ils veulent à qui ils veulent, dit Marianne Barrière. Cela transforme tout individu dans le besoin en mendiant. "Choisissez-moi, c'est moi qui souffre le plus." La justice, c'est tout autre chose.
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Ce que la politique devrait être : créer une société la plus juste et durable possible. Rien de plus.
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Tout se réduit à deux questions : 1) Voulez vous oui ou non qu’une guerre nucléaire éclate ? 2) Qui préférez vous comme maître du monde : le capitalisme américain ou le fondamentalisme islamique ? Aujourd’hui le monde est global, c’est irréversible : plus que jamais il a besoin d’un maître.
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Sa peau était semblable à celle des Anglais et des Finlandais, très blanche et rougissant au soleil. On était le 4 septembre et il venait de franchir une étape décisive : il était passé de l’indice de protection 15, spécial nourrissons, à l’indice 12. En fin de compte, l’automne était sa saison préférée.
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Nous avons subi une réduction de personnel en février dernier, un train d’économies qui a également entraîné une réduction des horaires d’ouverture. Cela faisait hélas partie du plan social décidé par la banque à la suite des mauvais résultats de la fin des années 80.
Vous voulez dire que le petit personnel à payer pour l’échec des spéculations et d’une absurde politique de crédits décidée par des gros bonnets, qui, eux, sont partis avec des parachutes dorés ? dit Hjelm, avec l’impression d’entendre Söderstedt.
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(Le financier non productif)
Des brasseurs de capitaux dont la richesse ne profite qu’à eux mêmes : ils ne créent pas d’emplois et ne versent pas d’impôts. Tout ce qui quelques années auparavant relevait du grand banditisme, blanchir de l’argent sale, le faire circuler, le prêter à taux usuraire et le faire disparaître, tout cela est désormais la norme du monde des affaires.
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… cessons de creuser les inégalités entre riches et pauvres, cessons de prôner l’individualisme, cessons de forcer les gens à vivre le nez dans leur porte-monnaie. Nous, humains, valons mieux que ça. Puisse ceci être un premier pas vers une décence retrouvée en politique.

(Actes Noirs, p. 463)
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… il avait l’impression, par delà tous les jeux de pouvoir nationaux et personnels, toute la corruption plus ou moins avouée, toutes les finasseries pour le prestige, toutes les chamailleries fiscales et budgétaires, toutes les coupes sombres, toutes les options et toutes les externalisations, de revenir au noyau nu. À ce que la politique devrait être : créer une société la plus juste et durable possible. Rien de plus.

(Actes Noirs, p. 45 )
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Comme nous avons gâché le XXe siècle. Avec ses possibilités infinies de construire pour de bon une société où chacun aurait sa place, dont personne n'aurait à être exclu. Pour la première fois, les ressources étaient vraiment disponibles. Et qu'en avons-nous fait ? Nous nous sommes laissés glisser sans résistance vers les valeurs les plus moyenâgeuses, vers une société de gagnants et de perdants toujours plus primitive.
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