AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.94/5 (sur 2100 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 13/01/1920
Mort(e) à : Hyères , le 20/06/2016
Biographie :

Fille d'une dessinatrice de mode et du styliste de meubles André Groult, renommé dans les années trente, Benoîte Groult obtient une licence ès Lettres et enseigne au début de la carrière au Cours Bossuet.

En 1943, elle épouse Blaise Landon qui meurt d'une blessure dans le dos en mai 1944. En 1945, elle épouse un étudiant en médecine, Pierre Heuyer, qui meurt quelques mois plus tard.

Elle entre au Journal de la Radiodiffusion à la Libération et y reste jusqu'en 1953. En 1951, elle épouse Georges de Caunes avec lequel elle a deux filles, Blandine et Lison, puis le romancier et journaliste Paul Guimard avec lequel elle a une fille, Constance. Elle a collaboré à diverses publications : ELLE, Parents, Marie Claire, etc.

Dès l'adolescence, elle cultive le goût de l'écriture mais c’est à un âge mûr qu’elle se lance sur la scène littéraire, d'abord avec sa sœur Flora : Journal à quatre mains (1963), Le Féminin pluriel (1965), Il était deux fois (1967). Elle est par la suite l'auteure de plusieurs best-sellers : La Part des choses (1972), Les Trois-quarts du Temps, Ainsi soit-elle (1975), Les vaisseaux du cœur (1988), La Touche étoile (2006), Mon Evasion (2008). Les Vaisseaux du cœur, d'inspiration autobiographique, a été adapté en 1992 au cinéma par Andrew Birkin avec Greta Scacchi et Vincent D'Onofrio.

En 1978, elle fonde un mensuel féministe avec Claude Servan-Schreiber F Magazine dont elle rédige les éditoriaux. De 1984 à 1986, elle assure la présidence de la Commission de terminologie pour la féminisation des noms de métiers, de grades et de fonctions, fondée par Yvette Roudy, alors ministre des droits de la femme, où travaillent grammairiens, linguistes et écrivains (arrêté de féminisation publié au Journal officiel en mars 1986).
À partir de 1982, elle est membre du jury Femina. Elle publie en 1986, pour la première fois, l'intégralité de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne de 1791, rédigée par Olympe de Gouges.

Benoîte Groult est morte à 96 ans le 20 juin 2016 à Hyères, où elle vivait et écrivait.
+ Voir plus
Source : France TV Info
Ajouter des informations
Bibliographie de Benoîte Groult   (30)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (20) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

“Notre amitié était allée au-delà des mots et des cases” se remémore Catel, l'invitée de cet épisode, lorsqu'elle évoque sa relation avec Benoîte Groult, dont elle a retranscrit la vie dans sa bande dessinée Ainsi Soit Benoîte Groult (Grasset). Catel nous a reçu dans son atelier parisien pour raconter les prémices de cette bande dessinée sur Benoîte Groult, icône féministe qui s'est battue toute sa vie en faveur des droits des femmes. C'était la première fois que la scénariste de bande dessinée spécialisée dans les biographies, racontait l'histoire d'une personnalité toujours en vie. Une mission qui s'est avérée périlleuse pour Catel, qui a dû lutter contre les quelques réticences de la femme de lettres à l'égard du 9ème art… L'histoire de Catel a été recueillie au micro de Camille Bichler. Ce podcast a été produit par Johanna Bondoux pour le Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême et parrainé par l'Institut René Goscinny (https://www.institut-goscinny.org/). Montage et Mixage : Adrien Leblond Assistante de production : Morgane Mabit

+ Lire la suite

Citations et extraits (594) Voir plus Ajouter une citation
Benoîte Groult
J'ai longtemps pensé dans ma jeunesse que s'aimer, c'était fusionner. Et pas seulement dans la brève et banale union des corps, ni même dans un orgasme mystique. Je ne le pense plus. Il me semble aujourd'hui qu'aimer, c'est rester deux, jusqu'au déchirement.
Commenter  J’apprécie          726
« Qu’est-ce qui leur prend, soudain aux femmes ? Voilà qu’elles se mettent à écrire des livres. Qu’ont-elles donc à dire de si important ? » demandait récemment un hebdomadaire qui ne s’était jamais posé la question de savoir pourquoi les hommes écrivaient, eux, depuis deux mille ans et ce qui leur restait encore à dire !

P.37 Livre de 1975
Commenter  J’apprécie          660
Le bel âge après tout, c'est celui où l'on sait à quels rêves on tient le plus ; celui où l'on peut encore en réaliser quelques-uns.
Commenter  J’apprécie          650
C'est dur, mais y a pas d'os dedans. Ça bouge tout seul, mais ça n'a pas de muscles. C'est doux et touchant quand ça a fini de jouer, arrogant et obstiné quand ça veux jouer. C'est fragile et capricieux, ça n'obéit pas à son maître, c'est d'une susceptibilité maladive, ça fait la grève sans qu'on sache pourquoi, ça refuse tout service ou ça impose les travaux forcés, ça tombe en panne quand le terrain est délicat et ça repart quand on n'en a plus besoin ; ça veut toujours jouer les durs alors que ça pend vers le sol pendant la majeure partie de son existence...
Il parait que nous aurions adoré avoir un truc comme ça. Il paraît que quand on n'en a pas, c'est bien simple, on n'a RIEN.
Et puis ce n'est pas fini : à côté du machin, il y a les machines. Et là c'est nettement pire............ Où elles sont placées, pauvres minouchettes, on dirait deux crapauds malades tapis sous une branche trop frêle. C'est mou, c'est froid, ni vide ni plein ; ça n'a aucune tenue, peu de forme, une couleur malsaine, le contact sépulcral d'un animal cavernicole ; enfin c'est parsemé de poils rares et anémiques qui ressemblent aux derniers cheveux d'un chauve. Et il y en a deux !
.........Disons le tout net : votre panoplie, mes chéris, même si vous ennoblissez la pièce maîtresse de phallus ne forme pas un ensemble extraordinaire........... Et pourtant nous l'aimons, cette trinité, avec humour parce qu'elle est objectivement laide, avec amour parce qu'elle est subjectivement émouvante. Mais qu'on ne nous empoisonne plus avec cette prétendue envie de pénis, qu'on ne nous définisse plus, au physique et au moral, par rapport au pénis et qu'on nous soulage de tous ces psychanalystes et sexanalystes qui s'acharnent à réanimer nos vieux conflits au lieu de nous apprendre à nous aimer nous mêmes, ce qui est une condition essentielle pour aimer l'autre. Sinon, nous allons le prendre en grippe, l'objet, comme certaines ont commencé à le faire. Ce serait dommage pour tout le monde.
Commenter  J’apprécie          615
Le plus dur dans le malheur, ce n’est pas tellement d’être malheureux, c’est de se trouver privé de son minimum vital d’insouciance, de ce recours au rire ou, mieux encore, au fou rire salutaire qui fait sauter vos circuits et vous laisse pantelant, exhalant un de ces soupirs qui délivrent des pires tensions. Le malheur est désespérément sérieux.
Commenter  J’apprécie          492
A mesure que le temps passe je me demande si la sororité n'est pas le sentiment le plus authentique, le moins frelaté, le plus résistant aux évènements[...]. Il faut prendre tant de précautions avec l'amour. Avec une soeur on ose tout, même rester soi-même, jusqu'à l'horreur si c'est nécessaire pour sa santé mentale! Merci Minnie de me permettre d'être horrible en étant sûre de conserver ton affection. C'est si bon. On est si rarement soi-même finalement... Et avec si peu de gens.
Commenter  J’apprécie          440
Virginia Woolf avait raison : « Tuer la fée du foyer reste le premier devoir d’une femme qui veut écrire. » Si j’osais ! Mais les fées du foyer ont la vie dure, et dans mon cas, il faudrait tuer dans la foulée la mère et la grand-mère ! Woolf a sous-estimé le problème : elle n’avait pas d’enfants et Beauvoir non plus. Il aurait fallu me prévenir il y a très longtemps.
Commenter  J’apprécie          430
Quand on voit comment des hommes ont traité d'autres hommes, comment s'étonner de la façon dont ils ont traité les femmes?
Commenter  J’apprécie          440
Il est vrai que j'ai un cerveau de femme, j'aurais dû vous l'avouer plus tôt. C'est un ordinateur plus rudimentaire, dame! Et qui comporte peu de circuits et absorbe moins de données. Je suis née comme ça et j'ai beau avoir fait des études dites supérieures parce que j'ai eu la chance de naître au XXè siècle où par suite du relâchement des mœurs, on a fini par nous ouvrir les portes des lycées et des facultés, comme on permet de guerre lasse à l'enfant qui vous a enquiquiné toute la journée de jouer avec la boîte à outils de papa, je ne parviens pas à me sentir l'égale de l'homme.
Commenter  J’apprécie          400
Le non-vécu se pare d'un redoutable attrait.
Commenter  J’apprécie          400

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Benoîte Groult Voir plus

Quiz Voir plus

Ponts

"Sous le Pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienne La joie venait toujours après la peine..." Qui a écrit ce poème?

Paul Verlaine
Guillaume Apolinaire

10 questions
35 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..