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Critiques de Baptiste Beaulieu (1409)
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Toutes les histoires d'amour du monde

Je suis devant ma page blanche et je ne sais pas comment écrire ma chronique, ni même si je vais en rédiger une. Pourtant, si, il me faut le faire puisque j’ai envie de partager ce fabuleux roman. Mais en même temps, c’est presque de l’impudeur. En effet, cette histoire, je dirais même ces histoires, elles se sont gravées dans mon cœur, elles s’y sont installées délicatement et dire un mot sur elles, me donne l’impression de parler de ma vie intime. J’ai la sensation que Baptiste Beaulieu est allé, lui-même, installer son histoire dans mon « palpitant », sans même passer par mon esprit.





Je n’ai pas pleuré à la fin du livre, même si j’avais la gorge serrée, et à cet instant précis où j’essaie de retranscrire mes émotions, j’ai les larmes qui débordent. Tout le roman revient tel un uppercut.





Baptiste Beaulieu aimerait retrouver Anne-Lise Schmidt. Je pense aussi que ce n’est pas son seul désir. Je pense qu’il a voulu montrer ce que l’humain a de beau. Quelles que soient les circonstances, il existe de merveilleuses histoires. C’est une démarche emplie d’humanité. Je pense que Toutes les histoires d’amour du monde est un cadeau qu’il offre à ses lecteurs, comme le narrateur l’a fait pour son père.





Je ne veux rien révéler, je préfère vous inviter à rencontrer Moïse. Sa vie est bouleversante, emplie de secrets, de drames, de bonheur, de sacrifices et de non-dits. (Et voilà, les larmes coulent de plus belle). Cet homme sait qu’aimer peut faire mal, et il sait que par amour, il est parfois nécessaire de s’oublier pour le bonheur d’un être qui nous est cher.





Toutes les histoires d’amour du monde est un roman poignant sur l’amour, celui qui unit des personnes, quel que soit leur lien. C’est autant une bouteille à la mer qu’un message universel d’humanité. C’est un gros coup de cœur pour moi.




Lien : http://www.valmyvoyoulit.com..
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Les gens sont beaux

Baptiste Beaulieu est un homme que je lis, j'écoute depuis un petit moment maintenant. J'aime sa bienveillance, ses coups de gueule engagés, son humour. J'aime l'homme qu'il semble être. Si je vous dis tout ça, c'est pour vous expliquer que j'avais une appréhension avant cette lecture, celle de ne pas être objective. Surtout en voyant le succès de cet album jeunesse, tous ces coups de cœur de lecteurs. Cependant, je devais me lancer.



Et puis, j'ai pleuré.

J'ai ouvert les pages, j'ai été bouleversée par cette vague d'émotions qui s'est emparée de moi. C'est simple, doux et je dirais même que ça nous transperce. Ça fera écho à beaucoup d'entre nous et surtout ça parlera au petit humain à l'intérieur de nous pour qui la vie n'a pas toujours été tendre. Et ces illustrations, un vrai petit monde par page. Vous vous souvenez lorsque dans Mary Poppins, ils sautent dans un dessin de craie sur le sol ? Et bien, je voulais faire exactement ça. Je veux vivre dans cet album, vivre au milieu de ces illustrations. C'est tellement doux, tellement vrai.



Alors oui, les gens sont beaux. TOUS les gens sont beaux. Avec leurs histoires que l'on ne connaît pas toujours, avec un cœur bien rempli qui souffre beaucoup parfois. Et finalement, consciemment ou non, nous savons tout cela mais quel bonheur cette magnifique piqûre de rappel. Un énorme coup de cœur pour cet album jeunesse, de la part de l'adulte que je suis et de l'enfant que j'étais. Je pense que toutes les deux ont bien besoin d'être rassurées parfois. Alors merci.
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Alors voilà : Les 1001 vies des Urgences

C’est une petite lecture commune, que je fais avec ma co-lectrice Saiwhisper, nous choisissons un auteur, que je ne connais pas. Je trouve vraiment bien choisie sa superbe couverture, pour son livre ainsi que sa citation : «À ceux qui sont couchés et à ceux qui les relèvent».



C’est un apprenti-médecin, l’auteur lui-même, il nous raconte ses expériences, au sein de l’hôpital. On le suit sur une durée de sept jours. Il nous partage des évènements qui sont vraiment arrivés, tout en gardant l’anonymat, des personnes concernées. Il nous communique bien ses consultations, ainsi que ses anecdotes. Il nous amène bien ses sujets, ainsi que les notions, qu’il aborde. Il nous transmet bien son quotidien, au cours de ses journées, parfois interminables.



On entre vif dans son récit, on s’y repère bien. On s’attache à lui, on voit qu’il s’investit, dans son travail. On ressent beaucoup de chaleur humaine, il possède beaucoup d’humour, selon le contexte. Il aime bien d’ailleurs désamorcer les situations lors de ses interventions. On le constate qu’il le fait avec des histoires dont les patients apprécient.



C’est des beaux échanges, que je fais avec ma co-pilote, autour de ce livre. C’est intéressant de suivre son parcours. J’aime beaucoup entrevoir sa vie personnelle, ainsi que ses opinions qui expriment sur des thèmes, qui lui tiennent à cœur. C’est une écriture fluide, précise, et enthousiasme. C’est aussi accessible à tout lecteur, le vocabulaire, qu’il utilise. C’est une bonne lecture, sans prise de tête. Je suis une lectrice attentive mais quand j’arrive vers la fin, je suis moins concentrée à cause du contenu très condensé. Je perds beaucoup d’intérêt car je remarque un surplus, dans les informations. Ce que je retiens le plus, c’est sa personnalité, en tant qu’apprenti-médecin, qu’on découvre au fil de ses rencontres à l’hôpital.



Pour terminer, c’est une lecture enrichissante, on passe un bon moment. C’est un livre rempli de témoignages vrais, de faits cocasses, et de pleine conscience. Je remercie mon amie Saiwhisper pour nos partages, sa belle chronique y est aussi, on peut la lire.



Siabelle
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Alors voilà : Les 1001 vies des Urgences

J’ai acheté cet ouvrage sur un site d’occasion en me fiant aux avis enthousiastes sur internet. J’aimais beaucoup l’idée de rendre hommage à tous ces employés en milieu hospitalier, surtout en ce moment. L’auteur étant lui-même interne, j’estimais qu’il serait tout à fait apte à parler de son univers, des patients rencontrés et de moments aussi durs que touchants. De ce point de vue-là, je reconnais avoir trouvé mon compte, car certains passages m’ont terriblement émue, tandis que d’autres m’ont révoltée, écœurée, ennuyée, charmée ou fait rire. C’est toute une palette d’émotions que l’on ressent au cours de sa lecture. Certes, certaines d’entre elles sont parfois contradictoires, mais cela reste globalement une lecture correcte.



Le livre est apparemment un condensé reliant les articles de blog de l’auteur. Pour témoigner jour après jour et heure après heure son métier, ce dernier a décidé de coucher son quotidien. Il offre ainsi ses chroniques hospitalières au quotidien. L’idée est séduisante, d’autant qu’elle permet de balayer toute sorte de patients : ceux qui ne font que passer et ceux qui restent jusqu’à aller mieux… ou qui mourront sur place. En fil rouge, la femme-oiseau-de-feu, atteinte d’une maladie incurable, qu’il va maintenir en vie grâce à ses petites histoires. Pour rendre ces longues journées plus digestes, Baptiste Beaulieu utilise la carte de l’humour. Souvent, cela fait mouche néanmoins, en tournant la dernière page, en laissant les jours filer avant de faire une chronique et en tentant de raconter quelques passages à des proches, j’ai réalisé que c’était un titre très sombre. Il y a souvent des décès, des accidents terribles ou des patients aux problèmes bouleversants. Certes, c’est la vie, mais j’ai finalement plus retenu des instants tristes que des joyeux… C’est assez déprimant !



Ce ressenti est assez curieux, car je n’avais pas eu cette impression lorsque j’ai commencé « Alors voilà : Les 1001 vies des urgences ». Au départ, j’étais même plutôt enthousiaste. J’appréciais grandement la sensibilité, l’autodérision, la bienveillance l’humanité et la fraîcheur du narrateur. Derrière ces nombreuses rencontres, on pouvait distinguer des leçons de vie (ex : l’histoire du brûlé suicidaire futur papa), des messages préventifs (palpez-vous les seins et évitez l’alcool !), des déclarations affectueuses pour ses collègues (Bertha, Chef Pocahontas, Blanche, Frottis et compagnie) ainsi que des techniques originales pour soulager ses patients (ex : chansons, danses, humour avec la coloscopie). L’ensemble était assez sympathique. Certes, le ton est plutôt moralisateur, cependant on n’y fait plus spécialement attention au bout d’une cinquantaine de pages. En revanche, j’ai eu de plus en plus l’impression d’avoir affaire à un catalogue de cas ou de maladies. De plus, les journées étaient longues et redondantes, si bien que j’avais l’impression de ne pas en voir le bout ! D’ailleurs, je plaide coupable : j’ai fini le roman en lisant le dernier tiers en diagonale ! Cela me paraissait interminable.



Je pense que si je n’avais pas lu ce titre avec mon amie Siabelle, j’aurais décroché en cours de route. Heureusement, nos nombreux échanges m’ont permis de tenir et de partager. Merci à elle pour nos discussions et pour m’avoir rejoint derrière les portes des urgences avec l’interne Baptiste Beaulieu ! Un conseil : ne le lisez pas d’une traite afin d’éviter l’indigestion. Il est préférable de le découvrir au compte-goutte, un peu tous les deux jours…
Lien : https://lespagesquitournent...
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Les mille et une vies des urgences (BD)

Baptiste Beaulieu est un jeune interne en médecine d'une trentaine d'années en stage dans le sud-ouest de la France, qui a décidé en novembre 2012, pour pouvoir témoigner de la vie du quotidien d'un urgentiste avec humour et un certain détachement de créer le blog « Alors voilà ».



Son but : réconcilier les soignants et les soignés en racontant, avec dérision et sensibilité, l'incroyable réalité de l'hôpital.



Le succès est immédiat et le blog compte plus de 3 millions de lecteurs. Ce blog est devenu un livre grand format puis en version poche, riche en anecdotes inédites qu'on avait beaucoup aimé il y a quelques années, puis ce roman graphique de Dominique Mermoux, réussite incontestable qui s'approprie avec beaucoup de bonheur et de talent le livre de Baptiste Beaulieu.





DOMINIQUE MERMOUX adapte avec beaucoup de sensibilité et de justesse, avec notamment une capacité à rendre compte de la profusion qui irrigue un service d'urgence les différentes histoires racontées par BAPTISTE BEAULIEU



Par ses histoires souvent amusantes, parfois plus tragiques, Beaulieu restitue en effet tout le théâtre de la Comédie humaine à travers ce miroir grossissant que sont les urgences d'un hôpital, un peu comme l'a fait il ya quelques années le cinéaste Thomas Lilti dans le génial Hippocrate.



Le livre dévoile une facette de l’hôpital qu'on préfère souvent cacher aux patients. L'humour est parfois un peu cynique, mais c'est manifestement un trait d'humour inhérent du milieu, car assez nécessaire pour supporter la souffrance et la mort au quotidien.





Se nourrissant de situations vécues par lui ou par ses collègues, Baptiste Beaulieu passe l'hôpital au scalpel de son regard aussi tendre que lucide et Dominique Mermoux a pleinement réussi à sélectionner les passages les plus forts et les plus représentatifs de son livre dans une adaptation qui dépasse largement le coté catalogue des meilleurs cas que le livre de Beaulieu pouvait avoir de temps en temps.



Croqués par Mermoux, ces récits de vie sont remplis d'humanité et d'humour, deux caractéristiques qu'on ne peut raisonnablement pas bouder en ces temps actuels.



En suivant la relation qu'entretient avec la dame oiseau de feu, une quinqua en phase terminale qui attend son fils coincé dans un aéroport d'Islande pour lui dire au revoir, relation dans laquelle Baptiste s'investit beaucoup ( trop?), le quotidien des urgences pendant 7 jours nous est raconté au travers des yeux de Baptiste mais aussi des anecdotes de ses collègues, du pire au meilleur; le personnel le plus sympathique comme le plus odieux avec pas mal d'humour et aussi énormément d'émotion qui nous ceuille (encore plus que dans le livre original), à la faveur d'un trait de crayon particulièrement bien senti...



Pour bien saisir l'envers du décor. d'un hôpital et peut -être moins pester à chaque fois qu'on franchit le pas d'un service d'urgence, cet épatant roman graphique s'avère être absolument nécessaire..


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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La ballade de l'enfant gris

Tout d'abord, je remercie du fond du cœur l'amie qui m'a offert très gentiment ce livre de Baptiste Beaulieu que j'avais très envie de découvrir (elle se reconnaîtra ;) )

Jeune interne en pédiatrie, Jo' rencontre dans son service un petit garçon de 7 ans, No'. Tous deux deviennent très proches et s'attachent d'autant plus l'un à l'autre que No se sent abandonné par sa mère, très rarement présente. Jo aidé du petit garçon, se lance sur les traces de la mère fuyante de Rome à Jérusalem, en faisant la connaissance de beaucoup de personnages fantaisistes et originaux. La révélation que Jo va faire risque de bouleverser sa vie et celle de No, ébranlant ses certitudes et lui révélant des choses sur lui-même qu'il ne soupçonnait pas.

J'ai eu l'occasion de rencontrer Baptiste Beaulieu à une Fête du Livre dans ma ville et je suis régulièrement ses chroniques sur son blog ; c'est un auteur que j'apprécie beaucoup par son côté humain, il dit des choses profondes et n'a pas peur de bouleverser les certitudes mais toujours dans le respect de l'autre et avec authenticité.

Ce roman m'a étonnée, au début j'ai été un peu déstabilisée par sa forme alternant présent et passé, d'ailleurs mon intérêt pour ce livre a vraiment pris de l'ampleur vers la moitié du livre. Ensuite, il y a beaucoup de suspense, de nombreux personnages qui surprennent le lecteur et une certaine dose d'humour très appréciable. Ce livre nous transmet à travers cette histoire d'amour maternel malmené, le message de ne pas juger trop vite car on ne connaît pas forcément ceux qui nous entourent et qui ont peut-être une part d'ombre en eux. Je ne m'attendais pas du tout à la fin du roman, Baptiste Beaulieu a réussi à me surprendre jusqu'à la fin.

J'ai donc beaucoup aimé ce roman si surprenant. Je pense que je prendrai plaisir à le relire d'ici quelque temps et à encore mieux le savourer, en connaissant maintenant le fond et la fin de l'histoire.
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Où vont les larmes quand elles sèchent

Baptiste Beaulieu est un médecin qui incarne son propre rôle dans Où vont les larmes quand elles sèchent. D’abord interne dans un CHU, il assiste à une scène avec un enfant qui décède qui le hantera pendant des jours, des mois, voire des années. Suite à cet épisode traumatisant, il devient médecin généraliste. Sous forme de journal intime ou de journal de bord, il nous confie certaines anecdotes plus ou moins humoristiques sur des patients de son cabinet qu’il a réellement côtoyé et sur sa vie de médecin et d’homme.



L’auteur pointe du doigt les difficultés du corps médical, qui doit faire face à des situations complexes : peu de moyens, déficit de personnel, désert médical. Ils sont pourtant au premier plan, face à des scènes choquantes, parfois dangereuses, ils doivent gérer la misère sociale, se montrer suffisamment pédagogue, à l’écoute, ouvert d’esprit… le tout, dans le respect du secret médical. On ressent aisément l’ambivalence de ton de Baptiste Beaulieu, tantôt agacé ou en colère, mais sans jamais l’exprimer face à un patient. Au contraire, il se montre doux, compatissant, très humain, il se met au niveau de chacun, sans jamais juger personne : une attitude digne de celle qu’on attend d’un bon médecin généraliste.



Le grand problème de l’auteur, c’est qu’il ne semble plus ressentir quoique ce soit face au malheur : impossible pour lui de pleurer. Une situation incongrue qui le hante quotidiennement. Finalement, on s’habitue peut-être à tout, même au plus tragique… En tout cas, cette thématique est centrale dans ce roman et revient fréquemment nous heurter, nous poussant à réfléchir sur la vie, la mort et le sens de l’existence. À l’image du problème existentiel de Baptiste, nul émotion ne transperce les pages : on reste assez stoïque face à tous ces problèmes qui pourtant, se déroulent bien sous nos yeux.



Mais au delà du médecin, il y a l’homme. Et l’homme déteste les injustices, l’homme ne tolère pas les violences faites aux femmes, l’homme fustige vivement les abus sur les enfants et prend partie pour les minorités écrasées par la société. Il est engagé et assume parfaitement ses convictions. J’ai apprécié les prises de positions. Néanmoins, j’ai trouvé l’ensemble assez nombriliste et parfois redondant.



Un roman rempli d'humanité, qui raconte avec humour les difficultés rencontrées par un médecin généraliste. Un texte fort, engagé, qui nous fait réfléchir sur la vie et la mort et nous fait prendre conscience de la chance que l'on a. Très sympa sur la moment, mais vite oublié !
Lien : https://analire.wordpress.co..
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La ballade de l'enfant gris

L'enfant gris c'est l'histoire de No un jeune garçon qui est hospitalisé et de Jo jeune interne dans un hôpital. Dès le début du récit nous connaissons le destin de No puisque Jo voit le fantôme du petit garçon.



Nous naviguons entre le passé et les liens qui se sont crées entre ces deux personnages précédemment et la quête ou Jo va se lancer pour ce petit garçon par rapport à sa relation avec sa mère.



Entre conte philosophique et roman initiatique la plume de Baptiste Beaulieu est très agréable et nous suivons Jo avec plaisir dans sa quête à travers différent pays comme l'Italie ou Israël afin de réconcilier le petit avec sa mère et surtout pouvoir comprendre celle-ci car la maman de No a souvent brillé par son absence à l'hôpital.



Et la l'auteur nous entraîne de rebondissement en rebondissement dans cette recherche ce qui nous maintient en haleine dans notre lecture, de même que l'alternance entre l'avant et l'après la Déchirure comme le nomme l'auteur.

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Toutes les histoires d'amour du monde

Quel plaisir de retrouver la plume de Baptiste Beaulieu, j'aime toujours autant le style de sa plume et cette histoire est vraiment touchante, dès les premières pages lues j'ai su que j'allais offrir ce livre à Noël.



Ce roman aborde en plus beaucoup de thème différent, celui de la correspondance avec les lettres laissées par Moïse, celui de la guerre, une histoire d'amour et de famille également.



Un roman qui est vraiment à lire, de plus dans celui-ci il est question de région que je connais bien ce qui n'a fait de mon côté que renforcé mon appréciation de ce roman.



J'ai vraiment aimé cette lecture surtout à cette période de l'année, le coup de coeur n'est pas passé loin.
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Celle qu'il attendait

Grâce aux éditions Fayard, j'ai eu le plaisir de lire : Celle qu'il attendait de Baptiste Beaulieu.

Eugénie D déborde d’imagination et de projets farfelus pour s’isoler d’un monde qui l’effraie. Elle sait les hommes prompts à arracher les ailes des femmes.

Joséphin, chauffeur de taxi mutique, est né dans un pays en guerre. Il charrie sa maigreur et sa méfiance des hommes. Pour oublier sa mélancolie, il tourne la terre sous ses mains à l’infini.

Leurs vies basculent quand ces deux empotés magnifiques se croisent sur un quai de gare.

Une rencontre improbable, une histoire d’amour hors du temps...

Celle qu'il attendait est un magnifique roman de Baptiste Beaulieu.

Avec beaucoup de poésie, d’originalité et de sensibilité ; il tisse le destin fantastique de ces deux êtres dont les fêlures se répondent comme par magie.

J'ai aimé les personnages d'Eugénie et de Joséphin, deux êtres inadaptés, deux êtres qui ont beaucoup de mal à se faire une place parmi les autres... Deux êtres qui vont se trouver et vivre une jolie histoire. Personne ne pouvait imaginer que ses deux là allaient se trouver.. et pourtant...

J'ai adoré l'histoire, les personnages, l'écriture aussi. Cette dernière est tellement belle ! L'auteur a su me charmer de la première à la dernière page. Oh que j'ai aimé ce roman mais je ne vais pas en dire plus. Il n'est pas évident de le raconter alors je rajouterais juste : Lisez le :)

Ma note : cinq étoiles, évidemment car je suis bien incapable de mettre moins vu le bon moment passé avec ce roman :)
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Celle qu'il attendait

J'ai aimé retrouvé la plume de Baptiste Beaulieu cependant ici je dis avouer que la forme plus onirique que ces autres récits m'a un peu laissé de marbre.



Et pourtant les protagonistes de ce récit ont tous deux un passé très difficile que l'auteur nous distille au fur et à mesure, Eugénie qui fait face constamment à la glossophobie dans le milieu médical entre autres et sa rencontre avec Joséphin sur un quai d'une gare. Le passé de celui-ci et de qu'il a du fuir comme situation est également poignant mais la forme littéraire onirique m'a laissé constamment au-dessus du récit sans jamais vraiment avoir d'attaches aux personnages.



C'est dommage car certains points mon beaucoup fait pensé au post de l'auteur sur Twitter notamment quand il est question de poteries u de charge mentale.



C'est peut être aussi au fait que de nombreux sujets importants et fort sont évoqués mais ne sont pas exploités en profondeur restant à l'évocation et à la surface des choses ce qui est vraiment dommageable.
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Toutes les histoires d'amour du monde

Une découverte, une recherche, une enquête, une quête même.

Une histoire qui découvre d'autres histoires, toutes sont vraies.

Une femme, Anne-lise SCHMIDT ou SMITH ou SCHMIT ou toute orthographe.

Des hommes Moïse, son fils, son petit-fils Jean, son arrière petit-fils.



Je suis volontairement court parce qu'il faut LIRE ce livre, il faut le lire évidemment pour tout ce qui est écrit, mais aussi parce que c'est une bouteille à la mer et que le hasard, ou une action divine, parfois peu bien faire les choses et rendre possible une issue MAGIQUE et MAGNIFIQUE à tout ces souvenirs et chroniques.



J'ai créé un groupe destiné aux lecteurs mais et surtout à tous ceux qui n'ont pas lu ce livre et qui pourraient apporter leur pavé à ce chemin.



J'ai aimé l'écriture de Jean-Baptiste BEAULIEU qui ne nous permet pas facilement de lâcher ce livre, j'ai adoré l'histoire, enfin les histoires.



J'adresse un grand merci à Audrey du magasin CULTURA qui m'a conseillé et m'a prêté ce livre dans le cadre du comité de lecture.





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La ballade de l'enfant gris

Oh ! Adorable petit No' !! Hier je me suis endormie en pensant à toi. Je venais de fermer le livre qui a permis ma rencontre avec toi. Ce que j'aurais aimé t'avoir serré dans mes bras ! Ce que j'aurais aimé avoir pu embrasser tes petites joues grises, mais sûrement pleines de l'odeur de l'innocence et de la douceur de l'enfance ! As tu vécu pour, du haut de tes sept ans, faire grandir Jo' ? As tu vécu parceque, pour quelque nébuleuse raison, il devait croiser la route de Maria, ta douce maman, celle de Vivi, celle d'Ibraheem, celle d'Élisabetta, celle de Lucinda et de tant d'autres ? As tu vécu pour nous apprendre la tolérance ? J'ai envie de croire que tu n'as pas souffert pour rien, et d'un autre côté, j'ai honte. Honte à l'idée qu'un "petit bout" comme toi ait à se sacrifier, pour que nous, adultes, nous comprenions des choses que nous aurions pu comprendre sans que tu aies à payer si cher. Comprendre qu'il ne faut pas juger autrui, parceque nous ne savons pas. Comprendre que les mots "amour" et "bienveillance ", ne sont ni des niaiseries, ni des gros mots. Comprendre que le monde serait tellement plus beau si nous étions meilleurs.

Merci, adorable petit No'... Je n'ai pas le pouvoir de te rendre la vie, mais sois certain que dans mes pensées, Je croiserai désormais ton regard d'azur, ta chevelure d'ange, et ta petite peau grise qui sans doute fleurait encore bon le bébé.

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Exils

Ce petit recueil de nouvelles contient 14 histoires écrites par 14 auteurs en faveur de l'Unicef avec un thème commun L'EXIL. Pour la troisième année, le Livre De Poche s'engage à reverser 1euro50 par livre acheté à cette organisation qui oeuvre pour le droit des enfants dans le monde. Le prix d'achat est de 5 euros.





Aurélie Valognes, Mahir Guven, Julien Sandrel, Baptiste Beaulieu, Capitaine Alexandre, Flavie Flament, M.A.G.I.C, Tatiana de Rosnay, Gavin's Clemente-Ruiz, Rohân Houssein, Alice Polette, Laure Manel, Lorraine Fouchet, Sophie Tal Men y participent



J'ai découvert la plume de certains auteurs et retrouvé celles que j'aime déjà beaucoup. La nouvelle de Baptiste Beaulieu m'a particulièrement touchée même si honnêtement je n'aurais pas reconnu sa ''patte" si je n'avais pas regardé qui l'avait écrite. Chacun nous raconte un exil différent. Donner en quelques pages des émotions n'est pas chose facile mais le pari est réussi!



Un joli livre pour un petit geste... (...)



Ma page Facebook Au chapitre d'Elodie
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Toutes les histoires d'amour du monde

J’ai lu ce roman en entier les larmes au bord des cils et la gorge comprimée. Ça ne m’arrive jamais. Ce roman est à la fois un choc et une vraie révélation. J’en sors étourdie, bouleversée.

Nous sommes donc invités dans la relation tendue et douloureuse qu’est celle de Jean et son père, Denis, incapables du moindre geste d’affection, incapables de se parler, incapables de communiquer. En parallèle, nous découvrons les lettres du grand-père, Moïse, qu’il a écrites avant sa mort et qui ne réapparaissent qu’aujourd’hui. Ces lettres, adressées à une certaine Anne-Lise, sa "petite souris", provoquent un véritable cataclysme.

Qui est donc Anne-Lise Schmidt ? Pourquoi Moïse écrit-il toutes ses lettres le 3 avril ? Que cachait cet homme taciturne, sans cesse tassé dans son vieux fauteuil, obnubilé par le paysage des étoiles et le concerto numéro 4 de Vivaldi ? Quelle est cette exceptionnelle tristesse qu’il a portée toute sa vie, en secret, et qui l’a accompagné jusque dans ses derniers instants ?

Je n’en dirai pas davantage parce que cette histoire mérite d’être découverte au fil des pages. Mais sachez qu’auprès de Moïse, on traverse les deux guerres, on vit mille aventures, mille tourments, mille combats. Ce roman est aussi accompagné de photographies qui amplifient ce sentiment de pénétrer une histoire exceptionnelle. Mais une histoire exceptionnelle s’accompagne souvent d’une peine exceptionnelle.

Ce livre, c’est de l’amour à l’état pur. C’est l’amour démultiplié, l’amour perdu, l’amour gâché. C’est l’amour qui vous porte quand rien d’autre ne subsiste, c’est l’amour déçu, l’amour qu’on tait, l’amour qu’on garde dans le ventre sans parvenir à l’exprimer, l’amour qui sauve un homme.

Il y a du Romain Gary dans ce texte, lorsque Moïse écrit : "que nous était-il arrivé ? La vie, avec une Guerre au milieu." Il y a ce talent des images loufoques, ce regard d’enfant qu’on n’a jamais totalement perdu. C’est extrêmement bien écrit, du côté de Jean comme du côté de Moïse, d’une plume polissonne, douce, franche et d’une maîtrise stupéfiante.

L’auteur nous raconte la solitude incommunicable, la tendresse intouchable coincée en soi, le mensonge qui vous tue à petit feu. Il nous dit la souffrance intime et prisonnière d’un secret gigantesque, il nous parle de tous ces gens que nous aimons mal parce que nous sommes incapables de le leur dire vraiment.

Et oui c’est bouleversant, les mots font résonance avec une violence prodigieuse et ça vous blesse, ça vous ravage, mais c’est une violence bienveillante et nécessaire. Elle vous ramène aux choses essentielles de la vie, aux êtres indispensables, puisqu’au fond le reste n’est que poussière dorée. Ce récit, c’est une mise à nu, c’est un appel désespéré, la dernière "bouteille à la mer".

"Toutes les histoires d’amour du monde" est un roman d’une tendresse infinie, d’un respect infini, somptueux, poignant. On referme ce livre les doigts tremblants avec la sensation que tout, autour de soi, est différent. Parce que ce roman est un véritable enseignement dont on ressort immensément grandi et enrichi.

Pour les Moïse, pour les Anne-Lise, pour les Jean et Denis, pour tous les autres aussi qui se sont aimés puis se sont perdus, qui toujours continuent à se chercher à travers le silence des gestes et des regards, par-delà les kilomètres et le manque, lisez ce livre. Pour tous ceux qui vous hantent, la nuit, le jour, et vous tordent le ventre, lisez ce livre, offrez-le, parlez-en. Pour qu’Anne-Lise Schmidt puisse enfin découvrir l’éclat spectaculaire de son histoire.

Un immense merci aux éditions Mazarine et NetGalley pour cette lecture.
Lien : https://luxandherbooks.wordp..
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Alors vous ne serez plus jamais triste

J'ai découvert Baptiste Beaulieu avec les 1001 vies des urgences et j'avais déjà beaucoup aimé son écriture, j'ai donc ouvert ce livre sans hésitation.



J'ai été embarqué dans ce récit de ce jeune homme médecin complètement déprimé qui ne pense qu'il ne sert plus à rien et dont la femme est partie, il va faire une rencontre qui va chambouler sa vie.



Une femme va changer la vision de la vie de ce médecin et elle lui lance un défi lui laisser quelques jours en sa compagnie avant de mettre fin à ses jours. Celui-ci n'ayant plus rien à perdre relève le défi.



Il va passer une semaine haute en couleur à l'image de la femme loufoque qui lui propose ce deal, entre situation rocambolesque et petit bonheur du quotidien.



Une belle lecture parfait en ce temps estival.
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Alors voilà : Les 1001 vies des Urgences

Une bouffée d'air frais que cette lecture qui nous fait tout de même relativiser par rapport à notre situation, avec toutes ses personnes qui se trouvent à l'hôpital pour des durées plus ou moins longues. Et quel métier font tous les soignants, infirmières, chirurgien, médecins etc...



Tout débute lorsque Baptiste Beaulieu souhaite raconter des anecdotes afin de faire patiente la femme oiseau de feu dont le fils se trouve en Islande et ne peux pas venir la voir suite aux vols annulés lors de l'éruption du fameux volcan au nom imprononçable.



Il lui raconte donc ses aventures à l'hôpital avec ses collègues, l'écriture est lumineuse, touchante, drôle même quand les sujets ou les actions ne le sont pas forcément. Et l'humanité qui transpire de ce récit est touchante, il y a même parfois des situations cocasses.

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Les mille et une vies des urgences (BD)

Dominique Mermoux a réussi à transposer de manière sensible et réussie le contenu riche et nuancé du livre de Baptiste Beaulieu dans un format graphique. La capacité à rendre compte de la profusion et de la complexité d'un service d'urgence tout en préservant l'humour et l'émotion doit être saluée. L'utilisation du trait de crayon bien senti pour illustrer les anecdotes et les émotions contribue sans doute à rendre le récit encore plus vivant.

C'est un travail précieux que de partager les réalités du monde hospitalier, souvent méconnues du grand public, et de susciter une réflexion sur la vie, la souffrance, et la mort. Cette adaptation graphique apporte une nouvelle dimension visuelle et émotionnelle à l'expérience racontée par Baptiste Beaulieu.

Une belle réussite de Baptiste Beaulieu, superbement illustrée par Dominique Mermoux.

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Toutes les histoires d'amour du monde

Un jour, Denis, le père de Pierre, débarque dans sa salle d’attente, alors qu’ils ne se parlaient plus. Il est furax. Il a retrouvé les carnets de son père, Moïse, maintenant décédé.



Il demande à son fils de lire ces carnets, qu’il comprendrait. Et il fait un malaise.



Tout part de là. Pierre se met à la recherche du passé de son grand-père, afin d’aider son père à guérir, a comprendre le grand amour de son grand-père, Moïse, et réconcilier son père Denis, avec son grand-père, et lui-même. Il va inventer des rencontres, où plutôt, les enjoliver afin de faire croire à son père qu’il rencontre les gens que son grand-père a peut-être connu.



On passe d’époque en époque à travers les chapitres. Un coup, on parle de Moïse, un coup de Denis, et à d’autres, on se retrouve au jour d’aujourd’hui.



Lorsque j’ai pris ce livre, je ne m’attendais pas à un livre sur la guerre. Bien sûr, on parle beaucoup d’amour aussi, mais la guerre est omniprésente, puisque l’histoire d’amour qu’à connue Moïse se passe pendant la 2ème guerre mondiale.



Ce livre fait la part belle aux secrets de famille, de transmission, de filiation, de drames familiaux, d’amour, la grande histoire d’Amour.



J’ai eu un peu de mal à accrocher, mais j’ai persisté et je ne le regrette pas. Au final, je me suis attachée à l’histoire et vraiment, je suis très contente d’être arrivée au bout. Un beau moment de lecture.

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Ô merveilleux de l'enfance

"Qu'on se le dise, qu'on se l'enchante, par les temps qui courent en accéléré à reculons, ça donner aux merveilleux constitue un acte politique.

Une escouade de résistants poétiques se sont mis à l'œuvre dans le plus grand secret. Réunis plus ou moins télépathiquement pour une mission : s'émerveiller suffisamment fort pour que le bleu de la flamme de leurs souvenirs d'enfance puisse éclairer vos nuits. Chacun d'entre eux a pris place dans l'avion en papier géant qu'il passe leur vie à confectionner, déchirer, recoller, et réinventer. Ils s'apprêtent à semer des graines d'histoire dans vos rêves."



"Ô Merveilleux de l'enfance" est un recueil de textes abordant les souvenirs de l'enfance avec intelligence et douceur.



On y trouve des histoires fabuleuses, aux airs de contes, mêlant des événements réels ou imaginés, accompagnés le plus souvent de phrases poétiques.



Ils sont auteurs, journalistes, chanteurs, poètes ou dessinateurs. Ce sont des artistes qui contribuent et participent à ce projet d'écrire un émerveillement de l'enfance, une histoire marquante issue d'un simple détail, d'un son ou d'une odeur.



Il s'agit d'un recueil délicat et humoristique. Les textes sont variés. C'est un petit plaisir de lecture que je vous invite à découvrir.



Je tiens à souligner le très beau travail éditorial des éditions Harper Collins ainsi que la sublime préface de Mathias Malzieu.
Lien : https://labibliothequedemarj..
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