Une petite histoire comme je les aime dans le monde du sorceleur, qui reprend les bonnes recettes des nouvelles originales, une vague inspiration des Contes pour enfants, format adultes, pas trop de protagonistes, Et à souligner car assez rare dans les comics, Geralt est accompagné par Jaskier cette fois ci.
On suit leur enquête, leurs doutes, et avec une belle révélation finale qui conclut efficacement l'histoire.
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Dans ce dixième tome de la série "Doggybags" on y retrouve trois histoires distinctes, n'ayant pas de fil conducteur les unes avec les autres.
Bien que ce ne soit pas le meilleur tome de la série des Doggybags, il n'en est pas moins excellent.
Pour la première histoire, on retrouve une étrange organisation qui fait la chasse aux porteurs de poisse. Ça peut être une descente chez une vieille mamie qui vit avec une multitude de chats et cette organisation s'occupera de se débarrasser physiquement des chats noirs.
Mais celà peut être aussi une descente sur un groupe de poissards avec qui ça tourne mal.
Pour la seconde histoire, on a à faire à une malédiction russe. Un gamin revenu des morts et devenu adulte s'en prend à la mafia russe immigrée aux États-Unis pour se venger. Ça a un peu des airs de John Wick mais avec un côté carrément fantastique.
Pour la troisième et dernière histoire, on se retrouve dans un Détroit miteux (ville des États-Unis) divisée en différentes zones dont certaines peu fréquentables où un photo-reporter qui en apparence est paré de bonnes intentions, se révélera plus cinglé pour couvrir des évènements macabres.
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Un brin trop rapide, avec des illustrations remplies de métaphore.
Un monde à la Alice au pays des merveilles : magie, enfant, lapin blanc, montre, autre monde.
Une bande dessinée coupée en deux, entre le monde de l'enfant naïf et administratif devant tant de magie. Un monde d'adulte rempli d'horreur, de manipulation, de violence et de haine sous l'occupation nazie en Europe.
Tolek, durant la bande dessinée demande de l'aide pour sauver un lapin blanc des griffes des monstres. Ces monstres peuvent être l'image à la fois des nazis contre les juifs et également les cellules cancéreuses qui prennent le dessus dans le corps du vieux monsieur.
Les couleurs sont assez sombres lors des scènes de guerre, mais également lors des passages dans autre monde, où la couleur rouge domine.
Malgré un bon sujet, je n'ai pas vraiment compris.. Je pense que cette bande dessinée est à comprendre de bien différentes façons.
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Geralt de Riv le fameux sorceleur (ou Witcher en anglais) a le vent en poupe depuis quelques années. D'abord, grâce aux adaptations en jeux vidéo, puis à la série Netflix qui ont permis de redonner de la visibilité aux œuvres originales que sont les romans.
Quant à ce comics, il ne s'agit pas d'une adaptation mais bien d'une nouvelle aventure dans cet univers de Dark Fantasy. Une histoire en 1 tome, le temps d'un contrat de notre anti-héros.
Le chasseur de monstre sera rongé par la culpabilité et le doute suite au bûcher d'une sorcière accusée du meurtre de cinq hommes dans une petite bourgade isolée… Sur fond de sorcellerie, c'est surtout la condition des femmes qui sera mise en avant dans cette sombre histoire où les problèmes se règlent à la pointe de l'épée. Si la dimension magique et fantastique est bien présente, l'auteur aborde des thématiques fortes rendant ce récit plus profond qu'il n'en a l'air.
Malheureusement le dessin pourra rebuter certains du fait d'un trait épais et brouillon et pas toujours très lisible. J'ai trouvé les visages particulièrement laids… Toutefois l'ambiance pesante, voir étouffante, est bien retranscrite, et le dessin ne m'a pas empêché d'apprécier le scénario.
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Un lapin, la magie, l'enfance, une montre, le rêve, voilà des ingrédients qui font penser inévitablement à Alice au pays des merveilles mais les ressemblances s'arrêtent là. L'album le chapeau merveilleux de Monsieur Pinon traite d'un sujet bien plus grave.
On fait la connaissance avec Tolek, un vieux monsieur qui a été un enfant ébloui par un magicien , le fameux monsieur Pinon. Magicien qui l'a fait rêver en sauvant un lapin de méchants monstres mais aussi qui a aidé sa famille juive à fuir.
Bien des années plus tard, Tolek recherche un magicien talentueux pour sortir de son chapeau une personne qui est resté coincée. Il y a des va-et-vient entre le passé et le présent. Les monstres qui courent après le lapin blanc sans sans aucun doute les nazis poursuivant les Juifs mais les monstres sont peut-être aussi les cellules cancéreuses qui s'attaquent à Tolek.
Je n'ai pas trop aimé la fin qui reste pour moi inachevée à tel point que je me suis demandé s'il y avait un deuxième tome.
Je reste également mitigée sur l'ensemble, qui aurait pu, pour moi, être traité de façon plus directe et de fait creuser plus le sujet qui reste trop survolé.
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"La complainte de la sorcière" est une histoire complète de "The Witcher" avec le maintenant bien connu sorceleur charismatique "Geralt" au premier plan.
"Geralt" va ici traverser un village où l'ambiance est lourde, poisseuse, Suite à une accusation de sorcellerie d'une femme qui va finir sur le bûcher, en guise d'introduction.
Cela donne directement le ton, je vous laisse par vous-même découvrir l'album, sachez seulement que la sorcellerie est très présente, il y a des scènes dramatiques, d'autres emplies d'action, Geralt est égal à lui même en anti-héro rongé par ses actes passés et en recherche de rédemption.
Visuellement c'est très bon, le trait est énergique mais tout de même très lisible et les couleurs sont sombres juste ce qu'il faut pour une ambiance oppressante sans gâcher la lisibilité non plus car des touches de couleurs contrastent les moments forts.
Si vous n'avez jamais lu d'autres albums de "The Witcher" vous pouvez tout de même lire celui-ci directement étant un récit complet et dans lequel le lecteur se plonge facilement, c'est une valeur sûre de la fantasy.
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J’espère que c’est le dernier volet de cette saga.
C’est ennuyant, certains dialogues sont dérangeants. Impossible de le lire à la lumière de ma lampe de chevet car on n’y voit rien..
Moi qui ai adoré suivre Geralt sous toutes ses formes je suis bien déçue.
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Quand un film est trop sombre, je dis qu'il a été filmé à la bougie, on dit quoi quand c'est du dessin qui est trop sombre ? On a bien une œuvre d'art qui s'intitule carré blanc sur fond blanc, mais est ce qu'on peut dire que le dernier the witcher, c'est un comics noir sur fond noir ? Pardon, la seule touche de couleur, hormis du rose sur quelques cases et encore, c'est la couleur du ciel au soir tombant.
Le comic est trop sombre, ça ne donne pas une ambiance particulière, ce n'est juste pas lisible. Est ce un problème d'impression, un mauvais calibrage entre l'écran et le papier ?
Si on fait l'impasse sur le choix de colorimétrie, comme tous les autres volumes, on peut facilement le lire indépendamment, rien ne se suit, à chaque fois, c'est un one shot.
Cette histoire-ci est assez triste, je n'ai jamais était aussi touché par la solitude que peut ressentir Geralt dans sa vie, même s'il y est confronté depuis longtemps et que l'on pas souvent l'impression qu'il en souffre, ce volume-ci est plus centré sur sa souffrance de voir partir les gens autour de lui.
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Un vieil homme juif semble souffrir de la période noire des rafles où le gouvernement de Vichy collaborait avec l'ennemi (et non servait de bouclier comme veut le faire croire un célèbre commentateur politique populaire et populiste). Il a été aidé durant cette période par un magicien qu'il considérait comme son héros car il sauvait des lapins de monstres grâce à un chapeau magique.
Il s'est passé un événement tragique qui va être à la base de ce récit alors que ce vieil homme est condamné par un cancer incurable. C'est assez triste comme histoire mais il s'agit d'expier des choses du passé.
J'ai beaucoup aimé et je ne le cache pas malgré un trait assez enfantin de faux conte. C'est évidemment une métaphore de la persécution antisémite durant la Seconde Guerre Mondiale qu'il ne faudra jamais oublier pour ne pas retomber dans le même schéma destructeur de haine.
Cette construction pour amener à cette idée est fort originale. J'ai surtout grandement apprécié cette inventivité sur un thème maintes fois rabâché. A noter un graphisme qui épouse à merveille trois schémas différents dans ce récit qui devient parfois onirique.
Une lecture intéressante entre tristesse et poésie qui pourra marquer les lecteurs férus d'histoire.
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J’ai pris cette bande dessinée à la médiathèque parce le graphisme dynamique m’a séduit au premier abord. Le trait est brut, agressif, dynamique, la mise en page est destructurée, ça explose littéralement, la colorisation joue sur des effets de superpositions. Mais cette débauche d’énergie nuit à la lisibilité, les personnages se ressemblent tous, on se mélange et je m’y suis souvent perdu.
De son côté, l’histoire m’a vraiment bloqué. C’est un mélange de trip social de banlieue et de récit fantastique, de magie noire, de Golem. Le mélange ne fonctionne pas du tout. L’intrigue fantastique se limite malheureusement à un synopsis bâclé, déjà vu, un simple prétexte pour pour des bastons avec de l’hémoglobine, un simple support pour le graphisme. Le côté banlieue, est quant à lui, va impliquer des dialogues bruts et souvent grossiers, insupportables, une suite de jurons, de gros mots, de vulgarités, de phrases sèches et prétentieuses. J’ai eu beaucoup de mal à arriver au bout, c’est juste un concentré de frime, d'esbroufe et d’effets. Insupportable.
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Un bel album, qui malgré les apparences aborde des thèmes profonds. L'histoire commence et l'on pense suivre un vieil homme, peut-être un peu fou, tentant de percer les secrets des grands magiciens. Mais c'est une toile de fonds plus complexe qui se greffe alors sur cette quête : la seconde guerre mondiale, et les persécutions des juifs par les nazis. À cela s'ajoute quelques planches magnifiques, qui nous embarquent dans l'univers féerique de ce chapeau magique, que Tolek va expérimenter brièvement. Un récit original pour aborder sous une autre forme cet épisode marquant de l'histoire. Les illustrations sont très réussies, et les alternances de couleurs nous font voyager à travers les différentes époques et donnent du rythme à la narration : noir et blanc lorsque nous sommes spectateurs de l'enfance de Tolek, dans les tons bleus et verts lorsque nous sommes dans le présent et dans un univers de couleurs vives lorsque nous sommes dans le chapeau. Un récit touchant et réussi.
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Un bel album qui aurait sans doute mérité quelques développements mais qui fait mouche.
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