Baudouin Deville

Avec l'arrestation de Raoul De Groot, les révélations se suivent.



Tout d'abord son appartenance au réseau Storm, des résistants pendant la seconde guerre mondiale et ensuite, les trésors sur lesquels ils ont mis la main vers la fin du vonflit, à leur seul profit.



Mais la plus grande surprise viendra d'une autre révélation, et non des moindres, le fait que le véritable père de Gaspard est un certain Stefano Giani, un italien qui est retourné en italie après la guerre, également membre du réseau Storm.



Gaspard n'a dès lors plus qu'une idée en tête, le retrouver. Et cetise sur le gâteau, grâce aux contacts de Jade, il est invité à passer un test auprès du constructeur Meccanica Verghera Agusta qui cherche un remplaçant à leur pilote vedette, parti à la concurrence, chez Yamaha.



Suite et fin de cet agréable triptyque qui nous aura fait voyager en Belgique, Angleterre et Italie, mettant en scène de bien jolies mécaniques.

Un petit goût de trop peu quand même sur certains sujets qui n'ont pas été, à mon sens, complètement exploités ou tout simplement laissés ouverts.

Rider on the storm n'est qu'une bd à prétexte de présenter la superbe Kawasaki 750 H2 pour les connaisseurs. D'ailleurs, le magazine Auto Moto présente cette bd avec un polar béton. Il faudra le dire très vite.



En effet, l'intrigue policière sera très en-dessous de ce qu'on pouvait attendre. Par ailleurs, notre héros Gaspar qui vient de perdre ses parents dans un assassinat n'a pas la moindre psychologie crédible. le reste des personnages est clairement stéréotypé comme le policier misogyne par exemple. Toutes les ficelles sont grosses. Point de surprise à l'horizon.



Cela ressemble à ces vieilles bande dessinée à papa avec cette ligne claire où il manque tout simplement de la crédibilité. Entre les courses de moto, le vol du tableau, les nazis et les tentatives de meurtre, il y a certes de quoi faire mais pas n'importe comment.

Je connaissais l’existence de la série mais n’avais encore lu aucune tome quand celui-là mais tombé dans les mains. Etant férue d’histoire et ayant visité Berlin à l’époque où la ville était coupée en deux, je me suis forcée à m’y plonger alors que les dessins trop classiques me rebutaient. Il n’y a jamais que les quelques pages informatives à la fin du livre qui m’aient intéressée un tant soit peu et j’ai bien failli ne pas aller jusque-là, le scénariste ne m’ayant pas plus convaincue que le dessinateur. L’hôtesse de l’air qui se mêle d’espionnage et joue aux enquêteurs, c’est bon pour les enfants. J’ai adoré le Clan des Cinq et les Six Compagnons, mais là, j’ai passé l’âge !

Même si elle est supposée parler de Berlin, la BD fait très ouvrage de «propagande » pour la Belgique (de papa) en général et pour Bruxelles en particulier : la Sabena et la SNCB, Tintin, Breughel et Ensort, Maurice Béjart, le concours Reine Elisabeth, la Monnaie, les croquettes aux crevettes… sans oublier la grotesque caricature du Bruxellois pur jus.

Vous l’aurez compris, contrairement à tous ceux qui m’ont précédée ici, je n’ai vraiment pas accroché à cette BD.

Cette série publiée par les Editions ANSPACH est une très belle découverte.

L'intrigue est passionnante et pourrait sembler complètement imaginaire, s'il n'y avait pas le très intéressant dossier documentaire à la fin de l'album.

Le dessin est très bien maitrisé, rappelant par moment celui de Edgar P.Jacobs.

En outre, la mise en couleur est vraiment impeccable.

J'ai hâte de découvrir les autres albums de cette série (dont chaque histoire est indépendante).

Seul petit bémol : les dialogues sont parfois un peu trop succincts, mais cela ne gâche pas le plaisir de la lecture.

Berlin 61 est e 5eme album de la série "Kathleen". Il est axé sur la guerre froide et le mur de Berlin sur fond de notre belle capitale, élégamment illustrée dans ce livre.

Les aventures de Kathleen me font un peu penser à celles de Sylvie dans la série des livres du meme nom.

Une jeune femme parfois butée fait tout ce qu'elle peut pour aider les autres.

De retour de vacances avec son amoureux, Kathleen va faire une étrange rencontre dans le train qui les ramene a Bruxelles... Cette rencontre va la mener à Berlin sur la piste d'une vilonceliste... Difficile d'en dire plus s'en en dévoiler de trop.

Le scenario est très bien ficelé et les dessins sont élégants et raffinés. Le petit plus de ce livre? Les quelques pages en fin d'album nous donne des explications sur les évènements abordés dans le livre (La guerre froide, le mur de Berlin, la société des wagons-lits,...)

Très bonne conclusion pour cette série en trois tomes. Le héros poursuit sa route qui le mène jusqu’à Rome, et jusqu’au bureau du comte Agusta.

L’histoire est bien menée, l’intrigue est bien conclue.

Beaucoup de référence au monde de la moto. De plus, on en apprend un peu sur l’histoire de MV Agusta, c’était top. Bande dessinée très agréable à lire. Un bon moment de lecture.

Bruxelles sous l’occupation. Les bottes qui frappent le pavé, les tickets de rationnement, le lapin acheté au marché noir, les alarmes qui sonnent, les bombes qui tombent. Les victimes, les décombres.

Et dans ce quotidien chaotique, la vie qui fait son chemin comme elle peut. Kathleen, jeune ado, ses copines. Et leurs parents… Le monde des adultes qui se fraient un chemin suivant la lumière de leurs convictions. Les uns rexistes collaborationnistes, les autres qui tentent de s’opposer à cet Ordre nouveau, à coups de crayons, de publications, d’émissions radios.



Bruxelles 43 dépeint avec beaucoup de réalisme (du moins je l’imagine, tant au niveau du trait que des faits) la vie de Bruxelles sous l’occupation. Une découverte pour moi qui, Belge de naissance, ai grandi en France, et ai donc étudié cette part d’histoire en majeure partie vécue et présentée par des Français.

J’ai beaucoup aimé cette découverte, tant pour le côté historique, et instructif, que pour l’intrigue, je dois le dire assez palpitante. Une aventure causée par l'existence d’une bande dessinée satirique et résistante qui va bouleverser la vie de la famille et des proches de Kathleen.



🧐 En bref :

🖌 Côté graphisme, c’est beau, c’est réaliste, le souci du détail nous permet de nous plonger dans la contemplation (suffit de voir la couv’ pour le comprendre).

📝 Côté scénario, Du suspense pour cette fiction sur fond historique documenté, réfléchi, et très agréablement retranscrit, la bande dessinée belge au cœur de cette bande dessinée belge passionnante ! Une mise en abîme qu’on ne boude pas.



😉 Avis aux Belges et aux autres ! Les premiers y trouveront une part de la vie de leurs parents, grands-parents, les seconds apprendront tout en se divertissant.

Que demande le peuple ?! Encore ? Parfait alors, il parait que Kathleen se promène dans d’autres aventures signées Patrick Weber et Baudouin Deville, pour nous faire découvrir l’histoire de la Belgique.

Mon premier tome de cette série. J'ai beaucoup aimé suivre cette jeune femme au caractère affirmé dans le Berlin tout fraichement séparé en deux. Les dessins sont réalistes, l'histoire passionnante. j'ai bien aimé également le dossier historique de la fin.. J'ai très envie de lire les autres tomes! Je remercie Babelio, l'éditeur et la Masse critique de m'avoir fait gagner ce livre!

1933, le nazisme monte en puissance en Allemagne tout comme les recherches d'Albert Einstein sur le nucléaire. Ses idées novatrices intéressent au plus haut point les allemands pour leur flotte aérienne mais pour Einstein, il n'en est pas question. Commence alors l'exil d'abord en Belgique, au Coq-sur-mer exactement, avant de prendre la mer pour les Etats-Unis qu'il ne quittera plus.

C'est une bd très bien écrite et illustrée. Elle met une partie de l'histoire à la portée de tous. Et le petit cahier informatif a la fin nous en apprend un peu plus sur la cité balnéaire (et notamment sur les origines de son nom)

Je recommande vivement sa lecture.

Déjà le 5ème épisode de cette jolie série historique dans laquelle on retrouve l'ancienne hôtesse de l'expo 58, Kathleen qui a vraiment le don de se retrouver dans des situations délicates et qui est particulièrement douée pour résoudre des enquêtes complexes.



Kathleen rentre de vacances en train auto-couchettes, oui oui vous avez bien lu, il fut un temps où en Belgique on pouvait prendre un train couchette super confortable, le vrai début des vacances, la voiture embarquait et une fois sur place cela permettait plus de souplesse et de confort. Cette petite parenthèse, une des raisons pour laquelle j'adore cette série, on retrouve des détails historiques ayant existé par le passé dans notre pays.



Retour à l'histoire, dans le train du retour, Kathleen va rencontrer une jeune femme mystérieuse apeurée, une musicienne allemande qui rêve de passer une audition pour le concours Reine Elisabeth. Cette jeune femme disparait mystérieusement du train laissant son violon. Il n'en faut pas plus à Kathleen pour se mettre en tête de retrouver cette femme et de lui apporter son aide.



Cela va l'emmener à Berlin en 1961, mais à l'époque l'Allemagne est séparée en deux par le mur, elle doit absolument se rendre à Berlin Est. Nous voici entraînés dans une affaire d'espionnage.



Un album très rèussi comme à l'habitude. Le trait ligne claire de Baudouin Deville me plait énormément. Pour le scénario c'est Patrick Weber qui nous fait découvrir un nouveau pan de l'histoire. Ce duo fonctionne à merveille, il est complété par Bérengère Marquebreucq pour la mise en lumière.



Un des atouts de cette série est qu'à la fin de chaque album , un petit cahier historique met en lumière les éléments historiques. C'est vraiment intéressant et chaque fois plaisir garanti.





Ma note : 9/10


Lien : https://nathavh49.blogspot.c..

La Belgique est le lieu de naissance de la bande dessinée européenne. Que cela plaise ou non, c'est un fait.



Depuis 1920 et un fameux monsieur Hergé, notre pays offre un terrain fertile au neuvième art.



Depuis quelques années, une maison d'édition s'est lancé dans la publication de bandes dessinées historiques. J'ai nommé les éditions Anspach.



Sourire 58 est le premier album ayant vu le jour en 2018. Depuis, d'autres tomes évoquant l'histoire belge du 20e siècle ont vu le jour. Coq-sur-Mer 1933 est l'un des derniers.



J'adore l'histoire. Lorsque Nicolas Anspach m'a proposé de découvrir les 2 derniers albums de la maison d'édition, j'ai sauté de joie.



Je n'ai pas été déçue. L'idée de faire découvrir des lieux emblématiques belges, comme la fabuleuse station balnéaire du Coq. J'adore m'y promener.



Aujourd'hui encore, les rues du Coq témoignent de la Belle époque. Les villas sont toujours bien là. Le Coq est la dernière station de la côte belge sans immeuble de 10 étages en front de mer.



Revenons-en à notre BD!



Coq-sur-Mer 1933 évoque le passage d'Albert Einstein en Belgique. Le célèbre scientifique a quitté l'Allemagne. Rappelle-toi! En 1933, Hitler devient chancelier et démarre sa guerre contre les Juifs.



Autour de ce séjour, Rudi Miel crée une intrigue fictive. Il évoque James Ensor, un grand peintre ostendais. Il l'intègre même à l'histoire.



L'air de rien, le scénario de cet album est plutôt bien ficelé.



Les dessins de Baudouin Deville sont sobres et totalement adaptés au concept. Des dessins de cet ordre nous évoquent bien entendu Hergé et la fameuse école de la ligne claire.



Le seul défaut de cette BD est qu'elle se lit beaucoup trop vite. Heureusement, il me reste 4 tomes à découvrir.


Lien : https://lire1x.com/2022/12/2..

. DOCUMENTÉ.



@editions_anspach ne cessent de m'impressionner par la qualité de leurs publications ! Que ce soit par le graphisme ou par les dialogues et l'aspect historique, leurs bandes dessinées sont de vraies pépites.



Sortie le 04/11, Coq-sur-mer 1933, nous offre une fiction historique subtile sur la venue d'Albert Einstein en Belgique.



Dans un contexte historique difficile, le prix Nobel de physique, a séjourné à Coq sur mer. @editions_anspach a décidé de nous offrir une fiction sur ce fait avéré.



On peut alors en découvrir plus sur ce personnage intriguant mondialement connu. J'avoue avoir énormément apprécié cette bande dessinée car j'avais peu conscience du traitement réservé aux intellectuels durant la guerre. Leurs savoirs pouvaient être décisifs dans certains combats.



Le petit plus de cet ouvrage est le petit cahier informatif intégré à la fin. C'est très complet et ça permet d'en apprendre encore davantage.

Dans cette album, nous suivons la fuite d’Albert Einstein à l’arrivée au pouvoir d’Hitler.

Il vient se réfugier à Coq-sur-mer, station balnéaire belge, pendant quelques mois mais aura les nazis à ses trousses.

J’ai préféré l’histoire de celui-ci et ai ainsi appris qu’Einstein était réellement venu en Belgique. Il aura, lui aussi, rencontré le peintre James Ensor.



De nouveau une toile de fond très intéressante et un carnet didactique vraiment instructif.

Le graphisme et les couleurs m’ont beaucoup plus également.



De beaux albums de très bonne qualité et édités par une maison d’édition belge que je ne connaissais pas @editions_anspach

Elle a déjà édité plusieurs titres sur les grands faits d’actualité belges en BD et je trouve ce concept vraiment original.


Lien : https://www.instagram.com/p/..

En rangeant le grenier de sa mère, Kathleen découvre des vieilles planches de bandes dessinées. Des souvenirs l’assaillent et le passé lui monte à la gorge. En 1943, Bruxelles vivait sous la botte nazie, loin de se douter que la défaite de l’Allemagne allait se jouer avec l’entrée en guerre des Etats-Unis et la venue de GIs. En attendant des jours meilleurs, chaque citoyen égrenait le quotidien entre tickets de rationnement, rexistes, résistants et collaborationnistes. Les bombardements fracassaient plusieurs existences et le marché noir permettait d’améliorer le contenu des assiettes. Pourtant, la situation difficile pour la majorité de la population ne calmait pas les ardeurs de certains et Kathleen a assisté à une vengeance rendue possible par l’instabilité de l’époque. Une blessure qui la marquera durablement.

Sympathique lecture de cette bande dessinée sur le thème de la moto lié à une intrigue polar d’assassinat et secret de famille.

Le fils, Gaspard mène l’enquête qui l’emmène de Bruxelles à Londres.

Un poil dérangeant à la lecture toutes ces expressions belges, heureusement qu’il y a la traduction en bas de page mais il y en a trop a mon goût, ça a rendu ma lecture un peu pénible.

Le scénario n’a rien de transcendant, l’intrigue est un peu compliquée, j’attend de lire le troisième tome qui viendra conclure cette saga.

Histoire de Faux Soir



Patrick Weber et Baudouin Deville continue de nous raconter l’histoire contemporaine de la Belgique à travers le destin de Kathleen. Avec ce nouvel opus, ils nous entraînent au cœur du Bruxelles occupé pour un récit romanesque gravitant autour de la bande-dessinée et du fameux numéro pirate du soir dont la publication est un acte de résistance jubilatoire et héroïque injustement méconnu de ce côté des Ardennes…



S’appuyant sur une solide documentation historique et iconographique, les deux auteurs reconstituent avec un soin tout particulier l’atmosphère oppressante qui devait régner alors que la ville était écartelée entre collaboration et résistance…



Un récit captivant autant qu’édifiant qui ravira les amateurs du neuvième art comme les amoureux de Bruxelles…
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..

De la bonne bande dessinée classique, certes, mais dotée d'une intrigue solide et d'un dessin très efficace qui permet de faire de Rider on the Storm l'un des fleurons de la collection Carènage.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..

Rider on the storm ne constitue pas une exception à la règle, mais nous donne aussi l'occasion de ressentir le plaisir que ses auteurs ont eu à le faire. Un plaisir partagé à la lecture !
Lien : http://www.auracan.com/album..

UNe bande dessinée qui retrace l'histoire des champions du monde de motos , sur circuit, leur vie, les champions d' usine, et ceux qui sont privés!

Des graphisme sympathique classique avec des traits justes, dans des cases tres ordonnées. Peu etre un peu monotone pour des tres jeune lecteur pour mais échappera à un passionné de moto , pour les textes fidéles à l' histoire vrai de ces champions.La simiilitude et la ressemblance des personnages pilotes est amusante et fait fonctionner le récit.Des chapitres de 3 à 4 pages divise l' album par les 10 champions , jack findlays, agostinin, saarinen...

Chacun a son histoire , sa moto, ... J' ai découvert patrick pons, un couruer moto français mort à 28 ans, mais avec une belle carriere en championnat.

Voila Une bd qui se lit en définitif avec interet .

que de souvenirs....

BD pour les initiés aux sports motos d'une époque révolue...pour les fans du Continental Circus, du TT et des Coupes Moto Légende...j'ouvre les pages et j'ai le bruit et l'odeur...
Lien : http://dismoicequetulis.over..