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Critiques de Becky Chambers (519)
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Les voyageurs, tome 1 : L'espace d'un an

Lecture très agréable, lecture "doudou" et confortable, loin des textes qui explosent et guerroient à tout va. Un voyage agréable à la découvert de l'équipage du Voyageur. J'ai aimé en apprendre plus sur chacun des personnages, et mention spéciale à la découverte des cultures de chacun, à la découverte de la fondation de l'UG (Union Galactique) et de l'histoire galactique afférente. Un coup de coeur pour entamer l'année 2020, ça commence bien ^^
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Les Voyageurs, tome 2 : Libration

Livre lu en VO.



En Résumé : J’avoue ressortir de ma lecture de ce second tome avec un sentiment mitigé. Certes l’intrigue m’a paru plus cohérente et maîtrisée que celle du premier tome qui faisait trop patchwork, proposant quelques fils rouges qui font qu’on se laisse porter. L’univers est toujours aussi solide et visuellement intéressant, même s’il ne reste au final qu’une simple toile de fond de l’intrigue. Les personnages sont clairement le point fort du récit, l’auteur nous proposant des héros complexes, soignés et humains, même si j’ai eu du malv avec Tak. Il accepte un peu trop facilement les choses pour le seul argument qu’il est l’ami de Lovelace ce qui m’a paru trop facile. Mais voilà ce roman a le même défaut que le précédent il cherche à proposer un récit beaucoup trop feel good et positif à mon goût, ce qui donne l’impression que l’auteur évite tout conflit. Cela se ressent encore plus ici dans les réflexions, je trouve, qui restent trop en surface comme si elle devait éviter toute ambiguïté pour ne pas perdre cette ambiance de cocon sûr qu’elle met en place. J’avoue ainsi ne pas être le lecteur cible de ce genre de SF. De plus même si l’intrigue est plus prenant à mon goût, elle s’avère rapidement très linéaire et surtout devinable rapidement. La plume de l’auteur s’avère simple, efficace et un minimum entraînante et si jamais vous cherchez un roman qui offre un futur un minimum avenant ou l’amitié et l’entraide sont bien présents alors laissez-vous tenter vous pourriez accrocher. Moi de mon côté je vais passer mon tour pour la suite.



Retrouvez la chronique complète sur le blog.
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Les voyageurs, tome 1 : L'espace d'un an

Quelle tristesse que de tourner la dernière page d'un livre qu'on a tant aimé...

Je n'avais pas envie de les quitter !



J'ai enfin trouver un genre SF qui me plaît : celui de l'autrice Becky Chambers. Appelé ''Hopepunk'' ou ''SF positive'' d'après mes recherches, cette bienveillance, cette tolérance, ce ''tranche de vie'' spatial avec tout l'équipage du Voyageur ; quelle belle surprise, qu'est-ce que j'ai aimé !



Et pourtant, en presque 600 pages en format poche il s'en passe des choses, même si tout m'a semblé se passer tranquillement, il y a bel et bien des rebondissements. On s'attache à (presque) chacun des personnages, aucun n'est mis de côté, ils auront tous leur heure de gloire avec 1 ou 2 chapitres les concernant entièrement. Je dois bien avouer cependant, que je pensais découvrir d'avantage Rosemary ; celle que l'on rencontre en premier à bord d'une petite ''navette'' spatiale pour rejoindre son nouveau travail de greffière, au sein de ce vaisseau- tunnelier qui perce des trous dans l'espace (oui, oui). Finalement, ce n'est pas Rosemary le personnage principal, mais ils le sont tous un peu. C'est l'équipage en lui-même le perso principal, tout du moins, c'est comme cela que je l'ai perçu.



J'ai presque tout apprécié de ce récit, la plume (traduction) facile et agréable à lire, les petites touches d'humour, et tout ce que j'ai déjà cité plus haut à savoir le côté bienveillant et tolérant, le vivre ensemble et l'acceptation d'autrui malgré la différence, les messages véhiculés et les questionnements soulevés, l'amitié, l'amour, la douceur - mais pas que - et sans oublier les ''Dentibots'' (vous aussi vous en voudrez sûrement après avoir lu « L'espace d'un an » ^^).

Peut-être aurais-je préféré en savoir plus sur la Flotte, les Exodiens, les Martiens - néanmoins, je ne perds pas espoir d'avoir d'autres informations avec le tome 3 nommé « Archives de l'exode », qui sait ? Peut-être même, aurais-je aimé davantage comprendre et ressentir le temps qui passe ; et des chapitres un peu plus courts parfois. Mais je ne peux m'empêcher d'avoir passé - dans l'ensemble - un excellent moment de lecture, je suis triste de les avoir quitté (je me répète), j'en redemande (vous l'aurez compris?), et je vais de ce pas commencer le tome 2 (avis totalement fouillis, bonjour).



En bref et en seulement quelques mots : ce roman fût un coup de coeur.
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Les voyageurs, tome 1 : L'espace d'un an

Une lecture doudou parfaite pour le mois de Décembre.



Déjà parce que l’espace, ça évoque le froid. Mais aussi parce que les personnages et leur alchimie m’ont évoqué une cheminée allumée qui m’a réchauffé le cœur. Ils étaient adorables !



Tout n’est pas tout beau certes, tout n’est pas facile, mais ils sont soudés et présents les uns pour les autres, et ça met du baume au cœur.
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Un psaume pour les recyclés sauvages

Je ne lis quasiment plus de SF depuis de nombreuses années (je sais, c'est nul. Tiens, d'ailleurs : si vous avez des récos, je prends !). Moi qui n'ai connu que des histoires sombres, violentes, post-apocalyptiques et résolument désespérées, je dois dire qu'aborder ce genre de récit d'anticipation (philosophique, écologiste, positif, bienveillant et relativement réaliste – en tout cas, de mon point de vue) est une découverte très rafraîchissante.



Quand Dex, moine de thé non-binaire, rencontre le robot Omphale alors que leurs deux espèces ne se sont pas croisées depuis plusieurs générations, c'est un choc. Mais aussi le début d'une amitié subtile, faite de découvertes, d'échanges, de prises de conscience et d'ouverture d'esprit. Dex cherche à s'affranchir d'une vie trop monotone qui ne lea satisfait pas. Omphale est envoyé par les siens pour constater de ses yeux l'évolution de l'humanité depuis qu'un conflit a fracturé la société en provoquant l'émancipation des robots. Il souhaite comprendre de quoi les hommes ont désormais besoin.



Loin de se montrer moralisateur ou faussement naïf en brassant des lieux-communs, leur cheminement aborde toutes sortes de thématiques profondes.



Le récit a l'avantage de montrer le monde tel qu'il pourrait être sous un prisme résolument positif : la technologie comme outil d'épanouissement et pas comme course au profit; l'existence recentrée autour d'une religion apaisée; la préservation des ressources naturelles grâce au recyclage; le respect de toutes les formes de vie à travers deux protagonistes à l'écoute, avides d'apprendre et de comprendre l'autre...



Avec son texte qui s'affranchit des codes littéraires et montre que les conflits sont inutiles pour rendre une histoire passionnante, Becky Chambers honore ce nouveau genre Hopepunk de la SF qui vise à réinventer un imaginaire optimiste et intelligent. Elle nous pousse, nous lecteurs, à nous interroger sur le fonctionnement de notre existence, sur le monde tel qu'il existe, sur ce que nous attendons de lui et sur la société progressiste que nous pourrions peut-être obtenir avec des efforts...



C'est une réussite à tous les niveaux et j'ai hâte d'attaquer la suite.

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Un psaume pour les recyclés sauvages

Je n'ai pas regretté de découvrir cette jeune autrice et ce livre considéré comme une pépite de la littérature imaginaire par plusieurs libraires et critiques.



Panga est un univers utopique futuriste où les problèmes sociétaux du XXIe siècle ont été résolus : fin de la discrimination, fin de la surconsommation et de l'exploitation à outrance de la planète. La terre est occupée par des humains et par des robots, qui sont devenus autonomes et vivent dans la forêt. On n'en saura guère plus sur le passé, ni sur le cadre de l'histoire en tant que tel, si ce n'est que l'évènement transformateur de cet univers s'appelle l'Eveil : le message spirituel est clair.



La rencontre entre Dex, un moine en quête de sens et un robot Omphale, permet des discussions diverses sur la vie et l'existence. Le livre ne verse pas dans la psychologie poussée ni dans des développements profonds, on reste malgré tout assez en surface. Mais pourquoi pas ? C'est ce qui donne à ce roman son côté léger et agréable. Il s'agit de discussions simples, entre deux amis, qui voyagent ensemble. J'ai aimé le propos bienveillant et positif, et le parti pris d'un livre imaginaire sans combat ou quête de pouvoir, mais où la quête intérieure semble la plus importante. C'est donc une lecture plaisante et fluide, surtout construite autour de dialogues, qui a l'effet d'un feel good book, avec un côté réconfortant assumé.



Ma lecture a cependant été gênée par le pronom « iel ». Si je comprends l'intention de Becky Chambers (et le choix de sa traductrice), cette utilisation n'était pas à mon avis nécessaire, la question du genre étant anecdotique dans le roman. C'est dommage, car ce mot bloque à chaque occurrence la fluidité de lecture.





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Un psaume pour les recyclés sauvages

Une grande douceur émane des pages de ce roman, ce qui est rare pour de la science fiction.

L'autrice nous raconte un monde où tout semble en harmonie

L'écriture est douce, poétique, avec beaucoup de fluidité.

Un récit onirique, contemplatif.

Malgré la beauté de ce roman, l'emploi non genré du iel m'a beaucoup gênée. À l'écrit, je trouve ça juste inadapté dans un livre.
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Une prière pour les cimes timides

Suite des aventures de Dred, le moine du thé, et d'Omphale, le robot. Après la nature sauvage, Dred amène son ami dans les villages et les villes. Suite de leurs dialogues entre les interrogations existentielles de Dred et la soif de connaissance des hommes d'Omphale. Avec cette question du robot, posée aux hommes : "de quoi avez-vous besoin ?" On serait bien en mal de répondre comme les personnages du roman. A moins que les plaisirs simples, l'acceptation de soi et des autres constituent un début de réponse. Toujours aussi plaisant et apaisant, ce roman esquisse des solutions pour une nouvelle humanité, fatalement naïves voire utopiques.
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Une prière pour les cimes timides

Un second tome dans la lignée du premier. C'est-à-dire excellent. Fin. Futé.



Dex et Omphale continuent leur périple et partent à la rencontre de diverses villages et communautés. Autant d'occasions pour Omphale de pousser Dex dans des réflexions inattendues !



Toujours aussi savoureux et intelligent. Un plaisir de lecture.

Je signe direct pour d'autres "histoires de moine et robot" !
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Les Voyageurs, tome 2 : Libration

De l’équipage rencontré dans L’Espace d’un an, seul l’IA du vaisseau, Lovelace, est présente dans ce tome 2. Quant à Poivre, personnage ayant un petit rôle dans le précèdent, elle va ici, au moyen de flashback, raconter son histoire.



Les chapitres s’alternent entre Poivre et l’IA et la magie de la plume de Becky Chambers agit : l’attachement se développe envers ces deux êtres pourtant dissemblables mais qui vont traverser une crise identitaire forte.



J’ai une nette préférence pour l’histoire de Poivre, son enfance est atroce et on a tellement envie d’aider cette gamine si seule. Son rapport avec l’IA est très touchante et nous permet de comprendre pourquoi elle prend Lovelace sous son aile.



Cependant, une fois la moitié du roman dépassé, un certain ennui a commencé à s’installer. Une redondance dans le récit, un côté statique qui n’aide pas, peu de personnages, aucune action ni rebondissement (et sachant que le passé de Poivre nous avait été expliqué dans le premier tome : pas de surprises)



Les thèmes déjà développés dans L’espace d’un an sont repris mais de manière moins percutante.

Si la dernière partie est plus prenante, la fin est bien trop évidente.



𝐄𝐧 𝐁𝐫𝐞𝐟 :



Une jolie et touchante histoire pleine de bienveillance, une belle plume et le plaisir de retrouver l’univers de la saga des Voyageurs malgré des phases d’ennuis et un côté un peu trop gentillet pour moi.
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Apprendre, si par bonheur...

Cette novella de SF raconte la mission d'exploration de 4 exoplanètes par 4 astronautes. Il y est plutôt question de réfléchir aux problèmes éthiques posés par l'exploration spatiale que d'une grande aventure.



J'ai été vraiment surprise d'apprécier cette lecture toute douce où, finalement, il y a peu de conflit, peu d'actions spectaculaires, parce qu'on reste coller à ce qui est possible scientifiquement (en tout cas, c'est l'impression que j'en ai eue).



Cependant, les questions soulevées sont si intéressantes et le plaisir de la narratrice à découvrir ces nouvelles planètes et à apprendre est si communicatif que j'ai été complètement accrochée par ce roman court.



Le dilemme final soulevé est même particulièrement touchant.



Bref, une belle lecture !
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Un psaume pour les recyclés sauvages

Voilà une lecture rafraîchissante ! J’avais très envie de découvrir un livre de Becky Chambers, dont j’avais entendu beaucoup de bien. Et je lirai la suite, et ses autres livres, avec grand plaisir.



C’est une lecture douce et poétique, sans enjeu dramatique, dans un décors qui pour une fois en SF, n’est pas apocalyptique. Au contraire, comme on respire ! Ça sent bon le thé et la forêt. Pour une fois, on suppose que l’humanité a pris les bonnes décisions et qu’elle a réussi à réparer les dégâts avant le point de non retour. C’est particulièrement évident en ce qui concerne l’environnement.



En peu de pages, je me suis attachée aux deux protagonistes. La situation de Dex me touche, parce que oui, parfois, je me pose mes mêmes questions. Quant à répondre à la question d’Omphale… peut-on seulement y répondre ?



Les premiers mots du livre sont « Pour vous, qui avez besoin de souffler ». Ça donne le ton.



Mon seul reproche : le prix fait mal au vu des 133

pages qui constituent ce tout petit livre.
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Un psaume pour les recyclés sauvages

Ce psaume est un tout petit livre. J'ai mis pourtant longtemps à le lire. J'ai eu du mal avec l'écriture neutre. C'est pas forcément bien (veillant) de ma part mais j'ai été déstabilisée en début de lecture. En vrai après on s'y fait, y'a rien à voir, tournez la page. Mais comme j'ai lu par petites touches, il me fallait reapprivoiser à chaque fois l'étrange.



On suit le cheminement de Dex, qui fera ensuite route avec un compagnon de fortune et je crois que c'est vraiment à ce moment là, quand les héros ont été deux, que j'ai réellement accroché au livre, à l'histoire qu'il voulait transmettre.



Ce roman est mélange étonnant et amusant (j'ai pouffé plusieurs fois) du contemplatif avec une pointe de situation et pensées extrêmement terre à terre. [Une alternative optimiste à ce qu'on pourrait reconstruire dans un monde d'après]. Et on y trouve aussi la quête universelle du sens de la vie, the circus we live in toussa, mais façon bienveillant. Ce qui fait que la petite boule au fond de la gorge n'est jamais trop volumineuse, on sourit plus qu'autre chose, comme en compagnie d'un ami au soutien silencieux. Et en tournant la dernière page, la phrase en exergue prend toute sa saveur : pour vous qui avez besoin de faire une pause.



Voilà. Ce n'est pas un coup de cœur comme la personne qui m'a prêté le livre. Je suis néanmoins contente de l'avoir lu et je pense que j'aimerais bien lire la suite.



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Les Voyageurs, tome 2 : Libration

Pourquoi je n'ai pas pris la suite des voyageurs de Becky Chambers plus rapidement!



Oui comme entame c'est assez clair: ce roman est prenant, passionnant et "fait du bien" mais reprenons un peu le fil.



L'histoire? Sidra est une IA qui a fait le choix de s'incarner dans un corps, de quitter "son" vaisseau pour vivre une vie parmi les "biologiques" ;) Elle est accompagnée par Poivre, une tech qui en a bien bavé dans la vie.



De ce postulat de départ, l'auteure va nous donner une vraie leçon sur l'acceptation, l'autre, le plein d'énergie positive sans verser dans le larmoyant: c'est une très belle histoire tout simplement.



Le style est claire et efficace: pas de charabia quantique, de description anatomique du moindre alien: c'est de la "soft SF". Il y a des réflexions profondes sur l'Intelligence Artificielle, la notion d'Humanité, de l'Autre mais sans tomber dans la contemplation à la Asimov : les personnages vivent une vraie historie et ont un passé, pas uniquement des fonctions.



NB: dans cet univers, l'Humain est le "gentil débile" de service car les autres races sont bien plus avancées et ont "recueillit" l'humanité alors qu'elle était à deux doigts de l'extinction. Idée de départ vraiment fun car, pour une fois, non l'Humain n'est pas le boss, le messie que l'univers attendait.



Bref, je vais de ce pas dévorer la suite de cette trilogie!

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Apprendre, si par bonheur...

Voici un texte adressé par Ariadne à la Terre éloignée de 14 années lumière, Terre qui, après avoir envoyé une multitude de nouvelles désastreuses, s’est tue.

Ariadne est l’une des 4 scientifiques partis en expédition vers différentes planètes. Lors de leurs voyages, ils sont régénérés, ce qui avec la vitesse de leur vaisseau, ralentit leur vieillissement.

Ils parviennent d’abord sur Aecor, une planète de glace sous laquelle des organismes inconnus s’illuminent la nuit. Ils visitent ensuite trois autres planètes aux vies et à la nature étonnantes, le plus souvent il sont émerveillés, parfois effrayés, mais toujours infiniment respectueux des êtres qui s’y sont adaptés

Mais ensuite, que faire quand plus aucun message, plus aucune instruction ne provient de la Terre ? Comment agir dans le respect de l’éthique, de la dignité humaines et avec le consentement de tous ?



Ce roman est une splendide et authentique utopique parce que jamais il n’envisage de conquérir ou d’exploiter ce que ces planètes ont à offrir, les scientifiques observent, recueillent des données, se recueillent devant ces étonnants paysages, s’entraident et s’aiment profondément.

Face à ce foisonnement de vies étrangères la difficulté est surtout langagière car notre langue est intrinsèquement liée à la terre, et les comparaisons ont vite atteint leur limite et nous sommes bien pauvres dans nos capacités d’en rendre compte

La fin est bouleversante et admirable
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Apprendre, si par bonheur...

rouver une nouvelle Terre.



Quatre astronautes visitent des planètes susceptibles de convenir à l'installation de l'espèce humaine. Elles ont été définies par un programme réalisé en amont.



Nous suivons leurs attentes, leurs découvertes et surtout leurs interrogations sur le devenir des humains.



J'ai beaucoup aimé la manière dont l'autrice du très bon L'espace d'un an, nous invite à nous mettre à la place de ces scientifiques.



Il y a aussi les relations complexes entre les membres d'équipage et le manque de retour soudain de communication avec la Terre.



Si le récit est plus documentaire que dans un roman, il s'accompagne de beaucoup de réalisme.



Ainsi, j'ai vraiment apprécié la manière dont les héros vont chercher et définir les nouvelles espèces rencontrées.



Enfin, il y a le final qui est brillant. Il nous renvoie à notre finitude et à nos espoirs,


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Les voyageurs, tome 1 : L'espace d'un an

J'avais adoré Apprendre, si par bonheur où j'avais découvert une SF positive et humaine, où l'individu était au coeur du récit pour nous offrir une aventure réaliste et futuriste, sans rien de superflu dans cette nouvelle. J'y avais aussi adoré le concept des corps qui s'adaptent à des mondes, ce que j'avais trouvé fascinant, tout comme la liberté des corps et des coeurs. Je m'attendais donc à repasser un très bon moment de lecture avec L'Espace d'un an, premier tome d'une quadrilogie. Soyons franche, ce ne fut pas du tout le cas. Voyons voir pourquoi.



Tout d'abord, je ne suis pas sûre que les textes longs conviennent aussi bien à Becky Chambers - et à moi - que les textes courts. Malheureusement pour moi, tout le contenu de ce long volume de 600 pages était contenu dans le résumé de l'éditeur, quand au reste de l'histoire, il ne se passe pas grand-chose concrètement... L'autrice nous propose de suivre la vie d'un équipage à bord de son vaisseau, mais nous sommes dans du pur tranche de vie où il n'y a quasiment pas d'action et quand celle-ci arrive, non seulement elle tient sur une page - j'exagère à peine -, mais en plus elle est d'une banalité. Du coup, je me suis totalement ennuyée ici et j'ai désespérément attendu une tension narrative qui n'est jamais arrivé.



En fait, le concept de l'autrice - et il est louable en soi - est de proposer une SF foncièrement positive, loin de la sinistrose habituelle. Le revers, c'est qu'on a un peu l'impression d'être au pays des Bisounours, ce qui n'est pas franchement ce qu'il y a de plus attrayant et dynamique pour bâtir un récit selon moi. Alors oui, c'est chouette de découvrir un équipage aussi varié que celui-ci où les formes et origines de vie et intelligence sont très variées. C'est dépaysant de découvrir en mode ethnologue leur mode de vie, leurs us et coutumes, et leurs croyances. Ça fait chaud au coeur de voir autant de tolérance et de bienveillance dans cet univers où tout le monde semble traité à égalité. Mais c'est à la fois la force et la faiblesse du titre en fonction de ce qu'on recherche.



Si vous avez envie de SF un tant soit peu remuante, bandante, bouleversante avec un récit travaillé où le futur n'est pas qu'un décor, vous risquez vous aussi de vous ennuyer. Si vous avez envie de partir à la découvertes de peuples, individus, intelligences divers et variés et de jouer les anthropologues-linguistes en découvrant l'histoire de chacun, vous allez adorer. Ce sont d'ailleurs les moments où on en apprend plus sur le fonctionnement de chacun des membres de l'équipage et sur leur passé qui sont les meilleurs ici. Mais j'aurais préféré les voir développés par petits groupes au sein des nouvelles qui auraient eu un vrai récit, plutôt qu'enchaînés ici façon un peu catalogue, car ces tranches de vie sont entrecoupés de bien trop peu de moments d'action.



Je pense donc que ce texte a vraiment de nombreuses qualités. L'autrice a une jolie plume et de belles idées qui font voyager. Elle a également un ton qui lui est propre et un vrai désir derrière les histoires qu'elle imagine, seulement ce n'est pas pour moi. C'est d'autant plus étrange que j'avais adoré sa nouvelle avec laquelle je l'avais précédemment découverte, mais là, j'ai erré pendant 600 pages en attendant qu'il se passe quelque chose et j'en suis ressortie particulièrement frustrée car il y avait pourtant vraiment matière à devant la variété des personnages et la puissance de leur caractérisation. Dommage. Si vous souhaitez plus de détails, alors lire Apophis qui vous en parlera bien mieux que moi.
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Les voyageurs, tome 1 : L'espace d'un an

🪐 Rosemary va rejoindre Le Voyageur, vaisseau qui a pour mission de creuser des tunnels dans l'espace.

L'équipage, multi-espèces, va permettre à Rosemary de s'ouvrir à la diversité des modes de vie dans la galaxie et d'y trouver sa place.



🚀Voici un space opéra qui s'éloigne du roman d'action spatial pour développer une histoire bien plus profonde. Quelques moments de tensions bienvenus mais c'est avant tout, un récit contemplatif et introspectif.



Les différentes espèces que nous découvrons ont chacune leurs particularités physiques, spirituelles, familiales.

Quel plaisir d'en apprendre plus sur chacun des membres de l'équipage !



Tour à tour, les différents membres du Voyageurs seront au centre de l’histoire et leur passé et secrets relevés.

Cette construction se rapproche presque d'un format de nouvelles car une fois passé un autre protagoniste, nous revenons quasi pas sur celui d'avant.



J'avoue que ce principe m'a quelque peu frustrée car certains sont tellement attachants et captivants que j'avais très envie de continuer à les découvrir.



L'autrice se sert de cette multiculturalité comme d'un miroir de notre société humaine actuelle.

Des réflexions sur notre déclin, nos préjugés, nos jugements, nos valeurs, notre rapport à l'éducation de nos enfants, notre système familial, nos croyances religieuses... tellement de questions éthiques soulevées, font de ce roman, un voyage passionnant.
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Apprendre, si par bonheur...

On m'avait vendu Apprendre, si par bonheur comme un titre de SF positive avec une belle aventure simple mais bien menée, ce fut tout à fait le cas et j'ai eu un petit coup de coeur pour son autrice : Becky Chambers.



Celle-ci arrive chez nous avec cette novella chez l'Atalante en 2020 mais aussi quelques années plus tôt avec le premier tome d'une quadrilogie : l'Espace d'un an, qui est sorti en poche chez Le livre de Poche en 2020 aussi après avoir reçu le Prix Hugo.A chaque fois, je trouve que les résumés de ses titres ne paient pas de mine, mais si j'en juge par le plaisir que j'ai pris avec Apprendre, si par bonheur,c'est l'arbre qui cache la forêt ! Je suis donc tout à fait prête à poursuivre l'aventure à ses côtés.



Apprendre, si par bonheur est une courte novella d'un peu plus de 130 pages qui est du pur space opera comme j'aime. Nous suivons un équipage humain, envoyé dans l'espace pour une mission scientifique : étudier l'écosystème de plusieurs planètes triées sur le volet mais séparées par de longues distances qui les obligent à d'importantes périodes de stase. Cependant au fur et à mesure de leur mission, les contacts avec la Terre sont de plus en plus ténus et les découvertes de plus en plus surprenantes.



J'ai beaucoup aimé dans un premier temps découvrir la vie et l'ambiance à bord du vaisseau avec nos quatre scientifiques hommes et femmes. L'héroïne avec son caractère simple et carré à la fois nous permet de le faire tranquillement, sans esbroufe, et pourtant de manière assez sérieuse et précise. On s'imagine bien la vie à bord, les réveils après les stases, les changements physiques, les peurs liées à l'éloignement progressif de la Terre, les troubles liés à l'enfermement avec les mêmes personnes. La narration a beau être classique, elle est pure et crédible, rendant cela passionnant.



Il en va de même pour la caution scientifique de l'histoire. L'autrice n'en fait pas des caisses mais elle bâtit un récit totalement crédible car elle s'appuie sur des échanges avec des scientifiques qu'elle a rencontrés. Ainsi quand elle décrit les évolutions scientifiques des humains pour permettre de voyager sur de longues distances pendant longtemps et de se rendre sur des planètes très différentes de la nôtre, ça fonctionne. C'est à la fois complexe et compréhensif, rendant le récit passionnant et immersif.



J'ai beaucoup aimé suivre les missions de l'héroïne et de ses camarades. On les voit plonger de plus en plus dans leur mission avec les modifications mentales et physiques que cela implique. Le rapport au corps et au mental est très bien travaillé. Se réveiller à leur côté est toute une aventure, comme de débarquer sur une planète ou de l'étudier. Chacune est différente, chacune oblige à une adaptation différente et chacune à ses dangers. L'épisode de la planète avec seulement 4 petits îlots et ses créatures sangsues qui ne lâchent pas le bateau m'a vraiment filé les jetons !



Enfin, la dimension humaine du récit est assez incroyable. En peu de pages, l'autrice nous fait le récit, encore une fois crédible, d'un équipage pour qui la mission prime au début, au point de ne pas trop se préoccuper de ce qui se passe si loin d'eux, dans le temps aussi bien que dans l'espace, avant de se sentir rattraper par un sentiment, logique, de nostalgie de chez soi et de peur de ne pas rentrer quand les contacts s'atténuent. Le peu que l'on apprend sur ce qu'il se passe sur Terre est une belle dystopie glaçante qui donne une jolie profondeur au récit.



Ainsi, malgré le faible nombre de pages, l'autrice a réussi à imaginer un récit prenant avec de l'aventure et de la réflexion aussi bien humaine que scientifique. Le drame quand il a lieu n'est jamais exagéré mais juste humain, ce qui rend le récit totalement crédible. J'ai eu, en le lisant, le même sentiment que lors de mes visionnages de films comme Interstellar ou Seul sur Mars, ce qui est gage de qualité pour moi.



Comme annoncé, nous sommes vraiment dans une science-fiction positive et humaine, où l'individu est au coeur du récit pour nous offrir une aventure réaliste et futuriste. Rien n'est superflu dans cette nouvelle et ça donne vraiment envie de découvrir Becky Chambers sur un texte plus long.



SPOILER sur la fin :
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Les voyageurs, tome 1 : L'espace d'un an

Acheté par curiosité à cause du Prix Hugo... Un livre surprenant. Après lecture il n'est pas difficile de comprendre pourquoi ce livre l'a obtenu: depuis plusieurs années certains demandent plus de "diversité" et de "progressisme" dans la SF, catégorie vue comme trop mâle, trop blanche, trop hétéro, trop cisgenre, et ceci s'incarne évidemment dans les prix, de la même manière que ce qui se passe aux Oscars, Golden Globes, Grammys... Or, ô chance, ce livre coche toutes les cases SJW qu'il faut aujourd'hui inclure. Il les coche même tellement que c'en est parfois déconcertant car rien n'est oublié, au point qu'il apparaît rapidement évident que c'est en fait le but réel de ce livre. Qu'on en juge: des gays? Coché. Lesbiennes? Coché. Bisexuels? Coché. Non-binaires? Coché. Familles monoparentales? Coché. Ecriture inclusive? Coché. Transexualité? Coché. Androgénie? Coché. Pansexualité? Coché. Allosexualité? Coché. Polysexualité? Coché. Union interraciale? Coché. On a même droit à des unions entre adolescents ("à peine pubères") et adultes, union présentée comme fraiche et éducative (...) Antispécisme? Coché. Antiracisme? Coché. Antiimpérialisme? Coché. Anticapitalisme? Coché. Vegan? Coché. Etc... Les humains sont métis "stade final de l'évolution" alors que le seul personnage antipathique est un homme blanc visiblement cisgenre et hétéro incarnant le patriarcat ancestral (illustré ici par l'idée de clone), comme toujours dans ce genre de productions... Un rapide coup d'oeil à la bio de l'auteure nous apprend qu'elle est elle-même lesbienne et militante LGBTQ+, vegan, antiraciste, antispéciste, etc, donc pas de surprise finalement, de la militante SJW classique, et pas de soucis non plus qu'elle en parle si ça lui importe et qu'elle a envie d'écrire dessus, on est simplement dans du vrai militantisme. Par contre, de la SF?.... du coup, pour désamorcer certaines critiques sur un Prix Hugo trop conservateur, quoi de mieux que ce livre? Evidemment, donner le prix du meilleur roman, prix prestigieux s'il en est, était un peu trop alors que ce prix de la meilleure série littéraire, prix récent donc peu coté et prix fourre-tout vu que la grande la majorité des oeuvres de SF sont des cycles, donc des séries, tombait à point nommé. Tout le monde est content donc.



Maintenant, du strict point de vue du livre, rien, vraiment rien, ne justifie ce prix. Pas très bien écrit, sans rythme, rien ne se passe, pas de hard science, pas de personnage intéressant, aucune profondeur, pas d'enjeux... Tout ceci est une chronique de petits moments sans intérêt et surtout sans SF: un exemple parlant, au début du livre on nous conte la "percée inter-dimensionnelle", grand but de nos héros et idée cool pure SF, malheureusement elle est expédiée en 1 page et demie alors qu'on vient de se taper plus de 50 pages longuettes sur le... repas du soir et les habitudes sexuelles des différentes races. Et tout le livre est ainsi. Un ordre des priorités inversé donc, ordre généralement trouvé dans la littérature féminine façon Bridget Jones, mais pas trop dans la SF. Tout ici est une mise en abime de la réalité actuelle de notre monde, sauf que l'on a pas de mise en abime, c'est une transcription littérale, or le génie de la SF est précisément de le transcrire de façon cachée et pas de le décrire scolairement comme c'est le cas ici. Tout tombe donc à plat d'autant que l'auteure manque totalement d'imagination, et ça se sent. Les rares événements qui se passent, je peux quasi chaque fois donner la scène exacte du film de SF dont ils sont inspirés (mention spéciale ici à la repompée du Star Ship Troopers de Verhoeven)... On peut par contre concéder à Chambers de l'originalité, de l'optimisme, et surtout un vrai humanisme (il n'y a pas de méchants chez Chambers, juste des gens qui se disputent parce qu'ils ne se comprennent pas ou des pirates réfugiés qui rançonnent pour nourrir leurs enfants), du coup il est difficile malgré tout de dire que l'on a trouvé nul ou même que l'on a pas aimé. Etonnamment, on passe un moment plutôt agréable finalement même si objectivement ce n'est vraiment pas terrible.
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