Citations de Benjamin Stora (257)
La Kabylie est une terre de dissidence face aux pouvoirs, et d'émigration, de circulation, vers le reste de l'Algérie ou vers l'Europe.
Alors que la côte algérienne est soumise au climat méditerranéen, la région des hauts plateaux, qui s'étendent entre l'Atlas tellien et l'Atlas saharien, connaît un hiver froid et un été très chaud.
L'antique Sétif, renommée pour la richesse de ses terres agricoles, la qualité de son blé dur et la viande de ses moutons, a livré de splendides mosaïques qui sont exposées au musée.
Construit sur une colline escarpée, le site archéologique de Tiddis est remarquable par la pérennité de son occupation.
Construite après l'indépendance, dans les années 1980, sur la pente de Bellevue, la Grande Mosquée Emir Abd el-Kader, dessinée dans un style classique arabo-islamique par un architecte égyptien, intègre une université islamique. Cette mosquée est la plus grande du pays, donnant à Constantine son aspect de ville profondément attachée aux traditions religieuses.
L'antique Cirta est entourée de passerelles (comme celle baptisée Perregaux du temps des Français, qui vibre dans un long balancement dès qu'on frappe le sol du talon, ce qui affole les non initiés), et de ponts nombreux, comme ceux de Sidi Rached ou d'El Kantara qui franchissent les gorges, et relient la vieille ville au reste de l'agglomération.
Constantine s'appelait jadis Cirta, capitale des rois de Numidie, Massinissa et Jugurtha, qui résistèrent longtemps à la puissance romaine avant de succomber.
Entourée de gouffres, la "ville du Rocher", la forteresse naturelle, offre un aspect étrange et saisissant.
Timgad, l'antique Thamugadi, fut fondée en 100 sur ordre de l'empereur Trajan pour abriter des vétérans chargés de faire respecter la Pax romana auprès des populations révoltées des Aurès.
Le site de Timgad, l'un des plus importants du monde romain, attire peu de monde. L'Algérie indépendante n'a pas choisi de développer le secteur du tourisme.
Les gorges du Rhoufi furent longtemps très visitées; un hôtel accueillait alors les touristes. Cet hôtel fut abandonné et l'on ne voit aujourd'hui que ses vestiges accrochés à la roche.
La vie se concentre dans la vallée de l'oued El Abiod; les villages s'accrochent aux parois rocheuses et la végétation tapisse le fond du canyon.
Assez arrosés au nord, les Aurès présentent des collines et des monts dont les sommets sont couverts de forêts de pins et de cèdres ainsi que des vergers et des zones agricoles; dans le sud en revanche, sec et torride, les oasis se réfugient au fond des vallées.
Massif constitué d'une série de rides parallèles, orientées N-E-S-O, formant de longues arêtes séparées par des vallées encaissées et étroites, les Aurès culminent au mont Chélia à 2 326 mètres d'altitude.
Immense marécage saumâtre, le chott Hodna occupe le centre de la plaine du même nom. Les pas des hommes et des animaux ont laissé leurs traces sur le fond asséché.
L'Algérie est confrontée à un immense défi : trouver des solutions à la question de l'eau qui conditionne le bien-être de la population.
Le barrage de Foum El Gherza a été édifié pour retenir l'eau que draine l'oued El Abiod. Cette eau sert à la consommation des habitants et à l'irrigation de Biskra et de ses environs.
Le nomadisme est aujourd'hui en voie de disparition.
Les nomades touarègues du Sahara central obéissent quant à eux au cycle de la saison des pluies et mènent leurs troupeaux, constitués de chameaux et de chèvres,du Hoggar et du Tassili vers les plaines du Mali et du Niger.
Lorsque les pluies d'automne ont régénéré le tapis végétal des vastes étendues des hauts plateaux algériens, les nomades installent leur campement près d'un point d'eau et mènent paître leur troupeau de moutons.