Beau livre de photographies des paysages et villes algériens vus du ciel. Toutes les prises de vues sont des réussites, qu'il s'agisse des cités avec leurs mosquées, leurs ponts -- particulièrement à Constantine --, ou des campagnes avec leurs cultures, ou encore du désert et des montagnes de l'Atlas.
Ainsi, le lecteur réalise une visite des grands sites tels Alger, Tlemcen, Oran, Miliana, Timgad, il admire les dunes et les palmeraies des deux Grand Erg, il est au-dessus des montagnes et de la mer ou des lacs et peut découvrir tout un pays tellement riche de beautés naturelles ou réalisées par les hommes.
Les commentaires des photographies sont suffisamment détaillés, sans lasser, ils laissent sa place à l'histoire avec les conquêtes romaine et française, avec la cité gigantesque de Timgad, le désastre de Mers el-Kebir, les richesses pétrolières, et une nature dont on n'imagine pas qu'elle recèle autant de verdure.
C'est un plaisir de suivre les ondulations des dunes, de découvrir les oasis, quelquefois minuscules, certaines créées intelligemment par les humains en utilisant les protections du sable, de survoler ces villages accrochés aux rochers, de pénétrer dans des gorges profondes, le tout dans la magnifique lumière algérienne.
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La Terre est ma patrie et je passe une grande partie de ma vie à voler et à montrer la diversité du monde. Je n'aurai jamais tout vu, car le temps et les événements ne me laissent pas une totale liberté.
Mais la nécessité de survoler l'Algérie s'est toujours imposée à moi.
Commerçants avisés et entreprenants, les Soufis surent faire fructifier leur économie en étendant considérablement les zones irriguées et en se lançant dans la production de légumes et de fruits qu'ils exportent vers les grandes villes.
Mouillage réputé de la Méditerranée, Mers el-Kebir fut occupée depuis la plus haute Antiquité par les Phéniciens puis par les Romains qui la nommèrent Portus Divini.
Et pour aider à cette émergence d'une mémoire vraie, apaisée, voici qu'apparaissent des images vues du ciel, qui procurent cette impression d'espace large...
Après l'indépendance, Sidi Fredj devint une cité balnéaire dont les constructions, inspirées de l'architecture traditionnelle, furent imaginées par l'architecte français Fernand Pouillon.
Quelles cicatrices a laissé la colonisation française ? Que doit faire la France pour guérir ces maux ? Doit-elle s'excuser ?
Cet échange comprend Pascal Blanchard, historien, spécialiste du « fait colonial » et des immigrations, chercheur-associé au CRHIM et co-directeur du Groupe de recherche Achac sur les représentations, les discours et les imaginaires coloniaux et postcoloniaux, et Benjamin Stora, docteur en Histoire et en Sociologie, ancien Président du Musée national de l'histoire de l'immigration.
Le Collège des Bernardins est un espace de liberté qui invite à croiser les regards pour cheminer dans la compréhension du monde et bâtir un avenir respectueux de l'homme.
Une rencontre animée par Alexandre Wirth.
Découvrez l'actualité du Collège des Bernardins sur notre site : https://www.collegedesbernardins.fr/
Chapitrage :
0:00 Pourquoi parle-t-on encore de la colonisation ?
4:50 La responsabilité de la République
11:05 Les responsabilités individuelles
14:05 La reconnaissance par l'Etat des crimes
17:50 L'Indochine VS l'Algérie
23:12 Les autres puissances coloniales
26:48 La mémoire en tant qu'instrument diplomatique
37:35 La Françafrique
39:00 La repentance en tant qu'instrument politique
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