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3.95/5 (sur 32 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Bernard Granger est psychiatre et psychothérapeute. Il est professeur de psychiatrie à l’université René Descartes (Paris 5) et dirige l’unité de psychiatrie de l’hôpital Tarnier (AP-HP). Il est le cofondateur et co-rédacteur en chef de la revue Psychiatrie, Sciences humaines et Neurosciences. Enfin, il est l’un des fondateurs et animateurs du Mouvement de défense de l’hôpital public, depuis 2009.

Source : www.lecavalierbleu.com
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A l'hôpital, "la pression s?exerce à tous les niveaux et sur chacun" .
https://www.franceculture.fr/emissions/hashtag/l-hopital-brule-et-le-president-regarde-ailleursBernard Granger, professeur de psychiatrie à l?université Paris V, co-fondateur de l?association Jean-Louis Megnien de la lutte contre la maltraitance et le harcèlement au sein de l?hôpital public, répond à Annabelle Grelier


Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Certains professionnels de santé mentale évitent de communiquer le diagnostic au patient, notamment lorsqu'il s'agit d'un trouble de la personnalité. Nous ne partageons pas cet avis. Les patients borderline devraient le connaître et comprendre la pathologie dont ils souffrent.
D'après notre expérience clinique, la plupart d'entre eux vivent l'annonce du diagnostic comme un soulagement, car celui-ci leur permet de mettre un nom sur une souffrance ancienne, souvent incomprise, culpabilisée ou banalisée par l'entourage.
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Tout se passe comme s'il était dépourvu du "système immunitaire émotionnel" ou du filtre qui le protégerait contre ce qu'il ressent comme des "agressions externes", mais qui sont en réalité des "agressions internes", puisque ce sont ses propres réactions émotionnelles violentes qui l'envahissent ainsi de façon brusque et rapide.
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La réussite de toute thérapie dépend de la qualité de la relation entre patient et thérapeute, ce qu'on appelle souvent "l'alliance thérapeutique".
Celle-ci est liée aux caractéristiques du thérapeute, comme ses capacités d'écoute, de soutien, d'empathie, de chaleur, mais aussi à celles du patient, notamment sa motivation à changer et atteindre les objectifs fixés par la thérapie.
La qualité de toute relation humaine, y compris entre thérapeute et patient, est le résultat d'affinités personnelles. Le patient et le thérapeute doivent se sentir à l'aise l'un avec l'autre et se faire confiance. Le premier doit sentir que le second est investi et engagé. Il faut donc qu'une certaine compatibilité règne dans leurs façons de communiquer et d'interagir.
C'est pourquoi même les thérapeutes les plus réputés ne peuvent pas convenir à tous les patients.
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Tous ces phénomènes s’organisent autour d’un noyau psychopathologique essentiel que le psychiatre allemand Kurt Schneider appelait des « troubles de la miennité » : le sujet ne peut plus reconnaître comme siennes ses propres pensées et actions. […] Dans la schizophrénie comme avec un magnétophone, la voix intérieure est dissociée* de sa propre source et le sujet ne la reconnaît pas, il l’attribue à un autre car il ne peut pas repérer comme sienne l’intentionnalité qui l’anime. Les neuropsychologues appellent ces troubles, à la suite du psychologue américain Ralph Hoffman, des troubles de l’attribution.
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Il faut donc être très prudent avant de considérer qu’une personne délire. Comme le disait le psychiatre français du XXe siècle Clérambault : « Le délire n’est pas dans le thème, il est dans la conviction. » Cette formule souligne le fait que le patient délirant n’abandonne pas son idée délirante, même si l’on en démontre l’impossibilité ou l’absurdité. C’est ce qui différencie l’erreur, que le sujet peut corriger, du délire, auquel le délirant reste attaché, de façon le plus souvent inébranlable.
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Cependant, le diagnostic ne doit pas être considéré comme une carte d'identité. Le patient doit éviter de se définir à travers son trouble, car ses symptômes sont susceptibles d'évoluer positivement avec le temps, en particulier si une psychothérapie est entreprise.
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Le délire par exemple est comme le rêve : si l’un est le produit du relâchement des associations et l’autre celui de la vigilance, tous deux montrent à l’œuvre les mêmes complexes inconscients.
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La clé de la réussite de toute psychothérapie est la croyance en son issue positive. Autrement dit, il faut croire que les changements positifs sont possibles pour qu'ils le deviennent réellement !
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Dans le monde bureaucratique, l'expérience ne compte pas, ou plutôt la persistance dans l'erreur est la norme. A vrai dire, l'administration se contente de cultiver son expansion et sa domination.
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Au cours d'une psychothérapie, le manque de limites se manifeste à travers la tendance à être systématiquement en retard, à annuler les séances à la dernière minute, à ne pas venir sans prévenir, etc.
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