Bertrand Santini

Énorme énorme ÉNORME coup de coeur pour cette petite Gurty ! J'ai éclaté de rire à chaque page, ses réflexions sont drôles mais en même temps très fines. Un regard original sur le monde des humains mais aussi sur celui des animaux. Les personnages qui entourent Gurty sont tous magnifiques barges et ultra touchants.

Un roman frais, drôle et intelligent qui sent bon le pipi (n'est-ce pas Gurty !) et autre chose (mais chut je laisse Gurty vous parler de l'odeur la plus merveilleuse du monde) !

Le Yark est un monstre poilu. Un ogre méchant comme une teigne qui aime les enfants. « Il adore sentir leurs petits os craquer sous sa dent et sucer leurs yeux moelleux comme des bonbons fondants. » Le problème c’est que le Yark ne mange que les enfants sages et des enfants sages, il y en a de moins en moins. Du coup, le Yark est sur le point de mourir de faim. Pour trouver des chères têtes blondes comestibles, il lui vient une idée. Qui mieux que le Père Noël pourrait le rencarder ? C’est bien connu, les enfants sages lui écrivent pour avoir des cadeaux. Il suffit donc de récupérer la liste du gros barbu pour connaître les adresses de futures proies toutes plus délicieuses les unes que les autres. Mais de mauvaises surprises en déconvenues, le Yark n’est pas au bout de ses peines…



Comment vous dire... il y a quelque chose de jubilatoire dans ce petit bouquin. Parce que le Yark est un méchant à qui il arrive des tas de malheurs et que l’on finit par le plaindre. Parce que les gamins n’ont pas le beau rôle et qu’ils en prennent pour leur grade. Parce c’est drôle, irrévérencieux, et que ça bouscule beaucoup de lieux communs que l’on retrouve dans trop d’ouvrages pour la jeunesse. Parce que les illustrations sont belles, mais pas seulement. Elles participent à l‘ambiance très particulière qui se dégage du récit. Parce qu’avec sa couverture simili toilée, son papier ivoire et ses cahiers cousus, c’est un bel objet que l’on a plaisir à tenir en main. Bref, ce livre est un petit miracle, une de ces pépites sur lesquelles on tombe de moins en moins souvent.


Lien : http://litterature-a-blog.bl..

« L'homme aime le merveilleux et ne sait pas se contenter des miracles de la nature… »



Sur notre île aux trésors, chaque nouveau livre de Bertrand Santini est une fête ! Les six tomes de son Journal de Gurty sont l'indétrônable lecture de chevet de mon fils cadet qui pourrait en proposer une exégèse, tant il les a lus et relus. Au fils des mois, nous nous sommes régalés de la lecture à voix haute de ses romans le Yark, Hugo de la nuit et Miss Pook dont nous guettons d'ailleurs le deuxième tome. Nous savons que cet auteur promet toujours une intrigue racontée sans détour, avec un humour féroce, et dans laquelle tout – tout ! – est possible. Des qualités que nous avons pleinement retrouvées dans cette bande-dessinée époustouflante, illustrée par Lionel Richerand.



Avant d'entrer dans le vif du sujet, prenons le temps d'admirer la couverture : moderne et désuète comme un antique papier peint, romantique et effrayante, brillante, cossue et macabre, elle attire irrésistiblement le regard et donne un avant-goût de tout ce qui nous attend… Ce diptyque nous transporte dans une Angleterre victorienne merveilleuse de désuétude et d'étrangeté, digne des meilleurs textes d'Oscar Wilde et de Robert Louis Stevenson. Même si c'est avant tout au Faust de Goethe que l'intrigue fait penser. le jeune Lewis Pharamond, terrassé par le deuil de sa mère, décide de s'isoler dans le manoir familial pour se consacrer à l'écriture… On n'aurait pas franchement envie de se retrouver seul(e) dans cette demeure lugubre qui bruisse de spectres et d'ombres inquiétantes. Mais les pièces encombrées par les vestiges du passé, les portraits de famille et autres animaux empaillés ont indiscutablement de quoi alimenter l'imagination… D'où vient l'inspiration subite de l'écrivain en herbe ? Peut-on impunément s'en remettre à une âme errante pour trouver l'inspiration ? Ou quelle peut en être la rançon ?



Bertrand Santini évoque magnifiquement l'écriture dans ce qu'elle peut avoir de solitaire, de tâtonnant, de douloureux, d'angoissant. Ces tourments détournent (momentanément ?) des plaisirs de la vie, mais sont parfois un passage obligé sur la voie de la création littéraire.



Cette lecture nous place en suspension, à la lisière entre une réalité peu ragoutante et un monde imaginaire dont on ne sait trop quoi penser. Les dialogues sont géniaux et regorgent de petites phrases que l'on a toutes envie de noter. Les illustrations de Lionel Richerand sont de toute beauté. Truffées de clins d'oeil que l'on découvre au fil des relectures, elles parviennent parfaitement à incarner le bruissement imaginaire et l'ironie réjouissante du texte de Bertrand Santini. Un chef d'oeuvre !



(J'ai posté plusieurs extraits sur mon blog permettant de se faire une idée de la beauté des illustrations !)
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..

Et voici les aventures de Gurty qui reviennent pour le plus grand bonheur des enfants, en particulier de mes CE/CM ! J’ai profité de ma pause midi pour lire cet ouvrage avant eux… Car, comme pour les autres tomes, ils vont sûrement s’arracher « Marrons à gogo » ! Si vous avez aimé les autres péripéties de la chienne Gurty, nul doute que cet ouvrage saura vous conquérir, car on reste dans le même humour ! Certes, c’est toujours beaucoup de pipi/caca/vomi/prout toutefois, j’ai trouvé qu’il y avait d’autres situations ou répliques rocambolesques ! Je suis donc contente que Bertrand Santini diversifie ses blagues, car après deux/trois répliques sur les excréments, je suis lassée (contrairement aux jeunes lecteurs)…



En tout cas, Gurty, Gaspard, Fleur et Tête de Fesses vont vivre de sacrées journées ! Au programme : des disputes avec ce cher matou, cerf-volant, tentatives d’effrayer des gens sous un tas de feuilles mortes, initiation à la magie, mésaventures avec les écureuils, enquête avec des animaux kidnappés, … On ne s’ennuie pas une seule seconde ! En plus d’aborder la thématique de l’automne sous toutes ses formes (citrouilles, champignons, châtaignes, « automnerner », feuilles, maladie, vent, froid, etc.), l’auteur propose une véritable aventure ! Il fait également des clins d’œil à certains univers comme « Alice au pays des merveilles », « Le Gruffalo », « La Reine des Neiges », « Les 101 Dalmatiens » et bien d’autres. On sent qu’il s’amuse à donner la parole à cette boule de poils énergique, franche, rigolote et adorable.



Si votre enfant cherche une lecture légère, amusante, facile à lire et bien illustrée (je suis vraiment fan des dessins accompagnant le récit), alors ce troisième tome de Gurty est fait pour lui ! Il n’est même pas obligé(e) de lire les opus précédents : tout est compréhensible et aisé à lire. Peuchère ! La petite chienne du sud a de l’énergie à revendre et des bêtises à réaliser. Les scènes absurdes et loufoques, ça la connaît ! Elle trouve également le moyen de philosopher ou d’amener le lecteur à la réflexion, en particulier lorsque cela concerne l’amitié avec la vieille Fanette. J’ai bien aimé les bonus en fin d’ouvrage (tests, jeux, où est Charlie/Gurty, photos de lecteurs ou d’animaux avec les livres). Pour ma part, je suis une « petite licorne magique » qui pourrait s’appeler « Andouille malicieuse » ! Cela me convient très bien ! Et vous ?


Lien : https://lespagesquitournent...

Énorme coup de cœur et uppercut ! Une lecture dont on ne ressort pas indemne. Bertrand Santini a vraiment un don pour écrire sur l'homme et sa cruauté, mais de façon poétique non dénuée d'humour.

Ici suivre Jonas et son ami est un mélange d'émotions (tendresse, tristesse, compassion, colère face à l'homme etc).

C'est beau, fort, cruel et passionnant !

Je tiens tout d’abord à remercier très fortement Charlène des Editions Sarbacane pour cet envoi.



Paru depuis peu, ce nouveau roman de la collection Pépix à beaucoup fait parler de lui sur la blogosphère. Alors aussitôt reçu, aussitôt commencé !



C’est l’histoire de Gurty, une petite chienne, qui va nous narrer ses vacances à la façon d’un carnet de voyage. En effet, comme tous les ans, Gurty part avec Gaspard, « son humain » en vacances en Provence. Et comme tous les ans, elle y retrouve ses amis comme Fleur mais également le chat du voisin, qu’elle adore détester et qu’elle a d’ailleurs renommé « Tête de Fesses ».



Pour ce qui est de la forme du roman, je pense qu’il n’y a absolument rien à redire ! J’ai vraiment adoré la mise en page. Nous suivons Gurty du 1er juillet au 46 juillet (ne demandez pas pourquoi^^) et à chaque jour son anecdote ! De plus, on retrouve à la fin du roman une partie de « jeux ». Selon moi, ça apporte un vrai plus au livre car c’est certain que ça plaira aux enfants, moi-même m’étant prêtée au jeu.



Et je ne pourrais faire une chronique digne de ce nom sans parler des dessins qui sont parsemés dans le livre. Réalisés par l’auteur lui-même, ils sont vraiment superbes. Certains s’étalent sur une double page et sont vraiment sublimes. D’autres sont bien plus drôles et permettent d’imaginer la mise en scène des situations ou encore de visualiser les personnages.



Je trouve que c’est un roman très original, notamment du fait que le narrateur soit une petite chienne. Elle est extrêmement attachante et on va suivre sans cesse ses péripéties au cours des vacances. L’histoire et bourrée d’humour, il est difficile de se retenir de rire pendant plusieurs pages ! D’ailleurs l’humour est omni-présent jusqu’à la dernière page, et c’est vraiment l’apothéose à la fin . Et puis on se rend compte que son point de vue en tant que chienne nous éclaire également sur le comportement parfois si étrange de nos chiens.



C’est drôle, mignon, frais, que demander de plus ? C’est un roman court, qui se lit très vite (du moins pour mon grand âge^^). J’en aurais presque voulu plus, mais toute bonne chose à une fin ! Pour petits comme pour grands, c’est un livre à lire sans modération !



Et parce qu’on ne peut finir une chronique sans parler de la couverture, je trouve que ce jaune apporte du peps à la couverture qui est elle aussi toute mignonne. Ce jaune fait immédiatement penser au soleil, aux vacances, il sera parfait de le glisser dans la valise de vos enfants, ou si vous n’en avez pas tout simplement dans la votre !



C’est donc un livre que je recommande très vivement et qui je pense plaira forcément aux enfants, mais qui permettra également de passer du bon temps aux parents. Merci Mr Santini de m’avoir permis de décompresser en période de partiels ! À quand d’autres aventures de Gurty ?



Note : 4.5/5

Gurty est une chienne qui va comme chaque année passer ses vacances à Aix-en-Provence avec son maître Gaspard. Sur place, elle retrouve vite ses marques, sa copine Fleur et Tête de fesse, le sale matou des voisins. Les jours passent et Gurty consigne dans son journal les petits riens du quotidien : se cacher dans le foin, songer à fuguer, faire peur à un écureuil, se coller une barbe à papa aux fesses lors d’une sortie en ville, j’en passe et des meilleures. Autant de sketches où la petite chienne pose un regard à la fois naïf et plein de malice sur son environnement. L’ensemble est rythmé, dynamique, porté par le style enlevé de Bertrand Santini, qui a illustré lui-même (et avec talent) chacun des courts chapitres.



Pourquoi ça ne peut que fonctionner avec un enfant ? Parce que c’est une lecture facile et récréative, parce que l’écriture est plaisante et coule toute seule, que les dialogues font mouches et que les situations imaginées par l’auteur du Yark sont pleines d’humour.



Si vous avez un coriace à la maison, du genre à penser que les livres c’est nul et ennuyeux, que la lecture n’est qu’une activité à vous arracher des bâillements, proposez lui donc de jeter un œil au journal du Gurty, il y a des chances qu’il change d’avis.



Allez, juste un exemple pour vous prouver que je ne mens pas :



« J’aime l’odeur des roses et des lavandes. Le parfum subtil du vent soufflant dans les figues m’enchante aussi. J’apprécie le fumet de la terre après l’orage et les senteurs nocturnes d’un jardin sous la lune. Mais mon parfum préféré, c’est celui du caca. »



Alors, franchement, ne me dites pas qu’il n’y a pas là de quoi emporter l’adhésion du lecteur le plus réfractaire ? On prend les paris ? Et encore, je ne vous ai pas parlé des jeux, tests et conseils qui offrent une dimension ludique en fin d’ouvrage. Bref, des arguments pour entraîner vers la lecture plaisir, Gurty en possède des tonnes. Sérieusement !


Lien : http://litterature-a-blog.bl..

Merci à Babelio et à Grasset jeunesse pour la découverte de ce roman illustré.

J'avais adoré la plume de Bertrand Santini dans Le Yark ou encore L'étrange réveillon et j'avais donc hâte de plonger avec Jonas, le requin mécanique.



Petit topo: Star déchue du cinéma de la fin des années 70, Jonas, n'est aujourd'hui qu'un piteux requin automate au milieu d'autres montres et dinosaures géants au sein d'un parc d'attraction.

A force d'avaries et de spectacles ratés, le directeur de Monsterland le destine à la casse. Mais c'est sans compter sur Krokzilla, dinosaure de son état et ami fidèle de Jonas qui l'aide à s'évader vers une liberté nouvelle: l'océan.

Mais cette nouvelle vie est-elle compatible avec sa condition de requin mécanique?



Une fois de plus, je me suis laissée embarquer par l'écriture sensible et incisive de cet auteur.

Bertrand Santini a réussi à mêler fantastique, aventures, réalisme et tendresse dans ce récit où il prend fait et cause pour la condition animale.

Un livre atypique qui pousse à la réflexion à conseiller à des enfants à partir de 9 ans.

Je suis rassurée que des auteurs actuels peuvent encore nous offrir des contes dignes de ce nom.

Le Yark est un horrible monstre mangeur d’enfants qui a ses préférences. Il savoure avec gourmandise et délectation les plus gentils et les plus sages. C’est bien connu que les enfants méchants ont moins bon goût et que leur chair peut même se révéler empoisonnée.

Les temps actuels sont durs pour lui. Les enfants sont moins naïfs qu’avant. Notre époque altère l’âme enfantine et ils sont gavés de produits industriels qui diminuent leurs qualités nutritionnelles. Pauvre Yark… Il ne mange pas tous les jours à sa faim… Où va-t-il pouvoir trouver des enfants sages ?



J’ai été envoutée par ce conte qui révèle encore plus de richesse lu à voix haute tant l’écriture est soignée et parfaite.

Les illustrations, en noir et blanc, sont à la hauteur de l’histoire. Elles rappellent celles de Chris Riddel. Minutieuses, elles complètent parfaitement le texte.



Je lis rarement ce genre d’ouvrages mais des critiques élogieuses m’avaient intriguée et m’ont poussée à en ouvrir les premières pages. Bien m’en a pris. C’est un régal (sans mauvais jeu de mots) ! Le Yark mérite d’entrer dans la légende...

Avec une économie de moyens incroyable, les 2 auteurs de cet album nous font traverser la vie en quelques pages et nous mettent le soufflet. L’idée géniale : le décalage systématique entre les mots et les images, tout est inversé et fait apparaître le cru des sentiments derrière les apparences, à travers le regard d’un vieil homme qui revoit sa vie avec une honnêteté cash.



Enfance : le petit garçon vit dans une bicoque lézardée, mais pour lui c’est un château à nul autre pareil. Son imagination paillette toutes choses. C’est d’autant plus attendrissant qu’il n’a rien, pas très riche, pas très beau, pas très populaire. Le silence sur une éventuelle famille nous fait comprendre pudiquement que de ce côté -là non plus ça ne devait pas être la folie. Et pourtant, tout était trésor pour lui.



Puis il a grandi, et chaque illustration d’un « succès », au sens où on l’entend couramment, est associée à son démenti cinglant dans une formule lapidaire. Le texte de Santini, dégraissé jusqu’à l’os, fait merveille avec le dessin de Gatignol (« série Bd « les Ogres-dieux ») où chaque trait est pensé.

C’est radical, ça latte vraiment dur, pas la plus petite concession ne sera lâchée jusqu’à la fin. Un album pour tous les âges, plutôt pour les adultes d’ailleurs, un mini-uppercut qui a fait réagir un peu pareil ceux auxquels je l’ai fait lire: d’abord un sourire d ‘attendrissement, suivi de peu par la surprise puis par un petit vide…et un « ouahh … »songeur. A déconseiller aux dépressifs toutefois, parce que, mine de rien, ça déstabilise bien son bonhomme!

En exergue, les auteurs ont placé la petite phrase de Séguéla sur la Rolex. On sent que ça les a bien énervés…



Un album qui rejoint pour moi le podium des albums qui m’ont marquée.

Un grand merci à babelio et aux éditions Grasset.

Mon avis: Je tiens à remercier tout d'abord les éditions Grasset pour ce sublime envoi et tout particulièrement Bertrand Santini pour m'avoir proposé de lire son tout nouveau roman. Je connaissais déjà la plume de Bertrand avec ma lecture du journal de Gurty que j'avais beaucoup aimé mais ce livre dont je vais vous parlez est dans un autre genre de littérature puisqu'il s'adresse aux enfants un peu plus âgés. Tout d'abord, sa sublime couverture m'a enchantée lorsque je l'ai reçu, elle est juste magnifique et représente à merveille l'histoire.



Du coté de l'histoire: je ne vais pas vous en raconter beaucoup car je tiens absolument à ce que vous ayez la chance de la découvrir par vous même, mais je peux déjà vous dire que j'ai été littéralement bluffée par le contenu de celle-ci.

Hugo, est un petit héros, âgé de presque 12 ans, la particularité de celui-ci est peu banale puisqu'il va mourir dès le prologue, et là je peux vous avouez que j'ai vraiment eu peur pour ma lecture mais le choc passé, je me suis mis à dévorer le roman, mais revenons à l'histoire, je m'égare. C’est la nuit de son anniversaire que tout cela se passe, un grand désastre va s'abattre sur la famille de notre héros et sur lui même par la même occasion. Sa mère, une auteure jeunesse, à fait fortune grâce aux ventes de ses romans et a acheté le domaine de Monliard dans lequel toute la famille habite. Son père, est un botaniste qui compte bien parvenir à protéger leur domaine, lorsqu'un gisement de pétrole est découvert juste à coté mais voilà que cette fameuse nuit, toute cette famille est assassinée. Voilà comment commence ce conte fantastique où nous allons rencontrer pas mal de personnages aussi étranges qu'adorables qui habitent dans le cimetière près de ce domaine.



Du coté de l'écriture: La plume de Bertrand Santini est juste magnifique, fluide, agréable et surtout poétique, elle est complètement adapté aux enfants de plus de 12 ans. Passé l’étonnement du prologue, ben oui un enfant qui meurt à la première page, ça fait un peu bizarre tout de même, j'ai dévoré littéralement ce roman, j'ai adoré les personnages, j'ai aimé l'humour de ce conte mais j'ai été énormément touchée par cette mélancolie qui se dégageait lors de ma lecture. Jusqu'à la fin du roman, l'auteur joue avec nos émotions, je suis passée par plusieurs stades, la peur, l'angoisse, le rire mais aussi les larmes, tout s'emmêle, s'enchaine, pas de temps mort dans cette histoire pour notre plus grand plaisir



En conclusion: C'est un réel coup de cœur pour moi. J'ai adoré du début à la fin, j'ai dévoré ce roman, pour l'histoire, les personnages, la morale de cette histoire également, j'ai tout aimé. La plume de l'auteur est vraiment magnifique, il arrive en quelques pages à nous téléporter dans ce cimetière en compagnie d'une bande de fantômes très particuliers mais tellement attachants. Je dis bravo, car au vu du prologue c'était absolument pas gagné pour moi et bien là, je dis chapeau bas, M. Santini, vous avez réussi votre coup je suis subjuguée.



C'est un roman absolument original, à découvrir d'urgence, je vous le conseille vraiment
Lien : http://aupaysdelire.blogspot..

"Quand j'étais petite, je croyais que je m'appelais "Arrête". Mais c'était parce qu'on me criait tout le temps "Arrête !". Maintenant je sais que je m'appelle Gurty, et tant mieux: c'est plus joli."



Quelle agréable découverte que le journal (admettez que la forme est originale!) de cette petite chienne impertinente et pleine de folie qu'est Gurty.

Lors de ses vacances en Provence auprès de son "humain", Gaspard, elle nous fait part de ses aventures quasi quotidiennes en compagnie de ses acolytes déjantés: Fleur, sa voisine (la chienne névrosée) et Caboufigue dit Tête de fesses (le chat sournois et méchant).

Ce petit roman jeunesse est un délice d'humour, de finesse, d'aventures rigolotes parfois scabreuses mises en scènes par de jolies illustrations.

Vos enfants se délecteront de ses péripéties animalières avec joie. Quant à vous, vous ne regarderez plus vos animaux domestiques de la même manière.

Un conte merveilleux et sombre, qui démarre comme un Mary Poppins démoniaque, se poursuit comme un Alice au Pays des Merveilles lunaire, et s'achève sur une série de rebondissements très rythmés.



Bertrand Santini semble être parfois solaire (la série Gurty !) parfois lunaire (Hugo de la Nuit) et toujours proche du conte.

On est clairement ici dans la série "Hugo de la Nuit", avec le même regard amer sur l'humanité, et l'envie de se ranger du côté des monstres, qu'ils soient exilés dans la mort ou sur la Lune.

Santini continue à s'affranchir des cadres classiques, en piétinant joyeusement la convenance des contes moraux. Il pousse le bouchon jusqu'à faire exploser son imagination dans tous les sens : l'univers de Miss Pook ne connait aucune limite, sans jamais s'éparpiller ou perdre en cohérence.



S'achevant sur un cliffhanger annonçant une suite titanesque, ce premier tome est très très prometteur !

Lewis vient de perdre sa mère. Malheureux, il se réfugie sur l'île de Childwickbury, dans sa maison à la décoration gothique, afin de trouver l'inspiration pour son roman. Il rencontre alors une fantôme amnésique dont il n'a de cesse que de découvrir qui elle est...leur relation évolue vers un amour passionnée...mais...

Tome très accrocheur pour une histoire gothique et romantique plutôt bien ficelé et très accrocheuse.

Le propos est sympathique, le dessin, très riche, est réussi et la mise en couleur du regretté Hubert magnifie l'ensemble.

Je regrette vraiment de ne pas avoir le tome 2 sous la main.

Un roman steampunk accessible aux jeunes Lecteurs avides d'aventure, de voyage et de sorcières...On découvre miss pook dans le Paris romantique du début du XXe me siècle avant

de plonger dans un univers riche et dense de créatures fantastiques. La lecture, en courts chapitres, est rapide et cadencée. On retrouve l'écriture et le style de bertrand santini qui a tant plu dans Hugo la nuit. Un vrai plaisir de lecture qui devrait rapidement se diffuser par le bouche à oreilles !
Lien : http://www.liresousletilleul..

Ouf ! On a pas attendu trop longtemps pour retrouver le journal de notre chienne préférée !



Gurty a fort à faire dans ce second volume puisqu’elle peine à convaincre son Gaspard qu’il n’a pas besoin d’avoir une femme avec lui et que la compagnie de Gurty devrait lui suffir pour être heureux.



Mais c’est l’arrivée de la petite chienne dans la maison de campagne et les retrouvailles avec Fleur, l'écureuil qui fait Hi hi et l’indétrônable Tête de Fesses qui vont enclencher un crescendo de gags et nous faire vivre le temps de la lecture dans la tête d’un chien.



L’humour est principalement lié aux situations et le comique de répétition marche à merveille. On s’amuse franchement dans ces nouvelles aventures avec la neige en prime et des révélations sur nos amis à quatre pattes.



En fin d’ouvrage, Bertrand Santini nous offre de poursuivre notre expérience de réincarnation canine en nous proposant des bonus. Je vous révèle ainsi que mon nom au pays de Gurty serait Merveille Problématique et que d’après le test final je ne serais pas un aussi bon maître que Gaspard. Et vous ?


Lien : http://www.nouveautes-jeunes..

Premier tome de la série.

Gurty c'est une petite chienne dont le maître se prénomme Gaspard.

Ils partent en vacances dans leur résidence secondaire en Provence et nous allons tout savoir des préoccupations de Gurty durant ces deux mois.

Nous faisons la connaissance de Fleur, une petite chienne peureuse aux longues oreilles et qui a sans cesse peur d'être tapé.

Tête de fesses le chat du voisin, qui a beaucoup fait rire mon petit bonhomme car, évidemment, chat et chiennes ne font pas bon ménage.

Et l'écureuil qui fait hi hi.



Une lecture drôle, parfois un peu limite quand le maître met les crottes de Gurty dans la couche du bébé !

J'ai pris plaisir à lui lire avec l'accent de Provence. On sentait presque la lavande, le thym et les abricots, et hors saison, c'est appréciable.



A la fin du livre, des jeux, des devinettes, des rébus et même un test pour savoir à quelle personnalité du roman on ressemble.



C'est sûr, je vais reprendre l'accent de Provence bientôt car mon bonhomme a a.d.o.r.é.

 "Arrête, arrête!!!"

Depuis le temps que Gaspard est son maître, elle pensait qu'il avait retenu son nom, Gurty! Cela revient parfois, il oublie... quand il est énervé. 

Rien à voir avec la fois où Gurty a caché son os sous son oreiller.

Le sol de la Provence était bien trop sec cette année là.

Aaah, la Provence! Tout un programme, un beau programme de vacances pour le mois de Juillet. « Sea, Pipi and Sun » au son des grillons et à l'ombre des oliviers. C'est agréable.

Chaque vacance, Gurty retrouve sa grande amie Fleur-mais toute riquiqui par la taille avec un coeur gros comme ses yeux- . Elles devisent ensemble sur l'odeur des tomates dans la fraîcheur du soir tandis que Fleur se demande si le chat peut être celui qui lui cabossera la tête cette fois.    

Fleur est un peu obsessionnelle mais c'est un chien adorable. Pas comme Jean-Jacques le chat que Gurty surnomme Tête de fesse. Pourquoi Tête de fesse?

C'est consigné dans le journal de Gurty.

Eux deux, c'est une sacré histoire, les chamailleries, les farces dans le foin et l'herbe, les histoires de rats, de souris...

Ne vous avisez pas de lire ce journal sans y être autorisé, il est certain que Gurty y a marqué sa propriété, un petit pipi.

Comme celui sur cette barbe à papa que cette petite fille lui a chipé.

Aaaah la Provence!! A courir le poil au vent, caressant les hautes herbes, humant de la truffe la douce lavande...

Allez!

Vous pouvez lire. Gurty n'a pas encore fait son pipi.

 

 : Nous sommes habitués aux succès des journaux pour ados, Bertrand Santini apporte lui celui de cette petite chienne espiègle et drôle dont l'humour irrévérencieux et bêta oscille joliment entre celui du chat Garfield de Jim Davis et celui de Rantanplan de Morris.

Cette série très illustrée, très facile d'accès, est à proposée aux jeunes lecteurs et devrait donner envie de lire. Chapitre après chapitre, à chaque jour de bêtises ses pages consacrées, Gurty nous raconte ses vacances de petite chienne de Gaspard et c'est, passez moi l'expression, "à pisser de rire" pour un chien et drôle pour les enfants.

Vous verrez, l'expression n'est pas utilisée à la légère. Le petit monde vu par les yeux globuleux de Gurty, sous le soleil de Provence et les coussinets à la fraîche.

Cette histoire est un pur délice ! Aussi délicieux que le sont les enfants sages pour le Yark, gros monstre poilu ailé. Malheureusement pour lui, il a l'estomac fragile, supportant uniquement les enfants sages, non toxiques. Or ceux-ci sont devenus un met rare. Il lui faudra dérober la liste du Père Noël pour espérer enfin se restaurer. Mais il va faire plusieurs drôles de rencontres, dont une qui va changer sa vie de montre dévoreur d'enfants.

Ce livre est un régal, un délice. Un récit joliment mené, avec des personnages attachants, pour s'amuser avec des choses horribles... (voir extraits)

L'écriture est très chatoyante, plaisante, élégante, j'ai même pu y trouver des alexandrins et des rimes (exercice délibéré ou pas ?).

Enfin les illustrations sont magnifiques avec un délicat travail au trait en noir et blanc (un peu à la manière des illustrations de contes par Gustave Doré, mais je ne suis pas un spécialiste).

Un livre qui mériterait une plus grande audience !

🐱 Ca faisait longtemps que nous n'avions pas lu les aventures de Tête de Fesses alias Jean-Jacques et ses amis.



🐱 L'auteur met toujours en premier la présentation des différents personnages de la série.

La petite chienne Gurty, son amie Fleur, Ftéphanie la hérissonne qui prononce des f à la place des s, les parents Caboufigue et leurs bambins Donovan et Cassidy mais aussi Figule le rat et l'écureuil qui fait HiHi.



🐱 Dans cet album, le pauvre Jean-Jacques est bien mal traité par les enfants Caboufigue qui le mettent en avant sur les réseaux sociaux pour "devenir riches".

Bien malgré eux, ils vont y arriver.

Pauvre Tête de Fesses "chat fontaine de la chance", la scène nous a bien fait rire mais uniquement parce que c'est dans un livre ^^.

Amis des animaux, rassurez-vous, tout termine bien pour notre félin au sale caractère, un peu moins pour ses maîtres.



🐱 Gurty n'est pas présente dans ce tome. Elle nous manque !

Nous sommes définitivement plus pour la team Gurty et sa bande qui est beaucoup plus drôle.

Nous vous conseillons donc, si vous ne connaissez pas ces deux séries, de commencer par "Le journal de Gurty".

Chat-lu.